Lacroix-Barrez

commune française du département de l'Aveyron

Lacroix-Barrez
Lacroix-Barrez
Château de Valon
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Aveyron
Arrondissement Rodez
Intercommunalité Communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène
Maire
Mandat
Jean Delmas
2020-2026
Code postal 12600
Code commune 12118
Démographie
Gentilé Crucibarrézien(ne)
Population
municipale
528 hab. (2021 en augmentation de 7,98 % par rapport à 2015)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 46′ 40″ nord, 2° 38′ 12″ est
Altitude Min. 300 m
Max. 804 m
Superficie 28,01 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton d'Aubrac et Carladez
Législatives Première circonscription
Localisation
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Liens
Site web lacroixbarrez.fr

Lacroix-Barrez est une commune française, située dans le département de l'Aveyron en région Occitanie. Elle est située, comme Mur-de-Barrez, dans une région appelée le Barrez, raison pour laquelle ses habitants sont appelés les Crucibarréziens. Cette région faisait partie d'une région plus grande, le Carladez.

Le patrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre des monuments historiques : le château de Valon, inscrit en 1925.

Géographie modifier

Localisation modifier

Situé sur le plateau du Barrez à 780 mètres d'altitude, entre les Gorges de la Truyère à l'Est et la Vallée du Goul au Sud.

 

Hydrographie modifier

 
Réseaux hydrographique et routier de Lacroix-Barrez.

La commune est drainée par la Truyère, la Bromme, le ruisseau d'Alcuéjoul, le ruisseau d'Embernat, le ruisseau du Batut et le ravin de Tarlan, le ruisseau d'Augons, le ruisseau Davignon, le ruisseau de Bérou, le ruisseau de Lissat, le ruisseau de Piolade et par divers petits cours d'eau[1].

La Truyère, d'une longueur totale de 167,2 km, prend sa source dans la commune de Monts-de-Randon (48) et se jette dans le Lot à Entraygues-sur-Truyère, après avoir arrosé 39 communes[2].

La Bromme, d'une longueur totale de 30,3 km, prend sa source dans la commune de Pailherols (15) et se jette dans la Truyère à Lacroix-Barrez, après avoir arrosé 5 communes[3].

Le lac de Couesques est un lac de retenue lié au barrage de Couesques. Il s'étend sur 2,40 km2 et 12 km de longueur. Outre les communes de Campouriez et Saint-Hippolyte, la retenue baigne également quatre autres communes : Brommat et Lacroix-Barrez en rive droite, ainsi que Saint-Gervais et Montézic en rive gauche. Elle est alimentée par la Truyère et son affluent le ruisseau de Gouzou, ainsi que par une trentaine de petits ruisseaux, et sert à alimenter par pompage-turbinage la retenue du barrage de Montézic via la centrale de Montézic[4].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat de montagne et est dans une zone de transition entre les régions climatiques « Ouest et nord-ouest du Massif Central » et « Sud-est du Massif Central »0[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,1 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,4 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 197 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,6 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune d'Entraygues-sur-Truyère à 16 km à vol d'oiseau[7], est de 13,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 116,3 mm[8],[9]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Milieux naturels et biodiversité modifier

Sites Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d’intérêt écologique élaboré à partir des Directives « Habitats » et « Oiseaux ». Ce réseau est constitué de Zones spéciales de conservation (ZSC) et de Zones de protection spéciale (ZPS). Dans les zones de ce réseau, les États Membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[11].

Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la « directive Habitats »[12] :

  • La « Haute vallée du Lot entre Espalion et Saint-Laurent-d'Olt et gorges de la Truyère, basse vallée du Lot et le Goul », d'une superficie de 5 653 ha, comprend une partie de la vallée du Lot ainsi que deux de ses affluents : la Truyère et le Goul. Le site est remarquable d'une part du fait de la présence de deux espèces d'intérêt communautaire, la Loutre d'Europe et le Chabot, et de plusieurs habitats aquatiques et forestiers d'intérêts communautaires qui se rapportent aux trois entités paysagères du site[13].

et un au titre de la « directive Oiseaux »[12] :

  • Les « Gorges de la Truyère », d'une superficie de 16 681 ha, où douze espèces de l'annexe 1 se reproduisent régulièrement sur le site, parmi lesquelles huit espèces de rapaces[14].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Le territoire communal de Lacroix-Barrez comprend deux ZNIEFF de type 1[Note 1],[15], les « Gorges de la Truyère de Rueyres au trébuc » (2 494 ha), couvrant 7 communes du département[16] et les « Rivières de la Truyère et du Goul » (714,8 ha), couvrant 11 communes dont 9 dans l'Aveyron et 2 dans le Cantal[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 2],[15], la « Vallée de la Truyère, du Goul et de la Bromme » (8 876 ha), qui s'étend sur 18 communes dont 12 dans l'Aveyron et 6 dans le Cantal[18].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lacroix-Barrez est une commune rurale[Note 3],[19]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[I 1],[20]. La commune est en outre hors attraction des villes[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

 
Infrastructures et occupation des sols de la commune de Lacroix-Barrez.

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (52 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (37,4 %), prairies (20,5 %), terres arables (16,8 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (8,4 %), zones urbanisées (1,6 %), eaux continentales (1 %)[21].

Planification modifier

La commune, en 2017, avait engagé l'élaboration d'un plan local d'urbanisme[22].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Lacroix-Barrez est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel ou canicule), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à deux risques technologiques, le transport de matières dangereuses et la rupture d'un barrage, et à deux risques particuliers, les risques radon et minier[23],[24].

Risques naturels modifier

Le Plan départemental de protection des forêts contre les incendies découpe le département de l’Aveyron en sept « bassins de risque » et définit une sensibilité des communes à l’aléa feux de forêt (de faible à très forte). La commune est classée en sensibilité faible[25].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont liés au retrait-gonflement des argiles[23], conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Les argiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sécheresse[26]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. La carte de zonage de cet aléa peut être consultée sur le site de l'observatoire national des risques naturels Georisques[27]

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une route à fort trafic. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[28].

Dans le département de l'Aveyron on dénombre huit grands barrages susceptibles d’occasionner des dégâts en cas de rupture. La commune fait partie des 64 communes susceptibles d’être touchées par l’onde de submersion consécutive à la rupture d’un de ces barrages[29].

Risques particuliers modifier

La commune est concernée par le risque minier, principalement lié à l’évolution des cavités souterraines laissées à l’abandon et sans entretien après l’exploitation des mines[30].

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon le dossier départemental des risques majeurs du département établi en 2013, la commune de Lacroix-Barrez est classée à risque moyen à élevé[31]. Un décret du a modifié la terminologie du zonage définie dans le code de la santé publique[32] et a été complété par un arrêté du portant délimitation des zones à potentiel radon du territoire français. La commune est désormais en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[33].

Histoire modifier

La commune de Lacroix-Barrez fut formée pendant la période de la Révolution française par la réunion des anciennes communautés et paroisses de Lacroix, de Bars, de Murols de Valcaylès et de Valon sous le nom de Lacroix. L'ancienne communauté de Valcaylès (Valcaires) fut détachée en 1829 pour être réunie à Taussac. En 1904, la majeure partie de l'ancienne communauté et paroisse de Murols fut érigée en commune. Le nom de Lacroix-Barrez fut officiellement donné le à la commune[34]. Le village de Lacroix s'est développé au cours de l'histoire comme carrefour routier et chef-lieu paroissial. Le village de Bars, également chef-lieu paroissial fut important au haut Moyen Âge, mais les deux lieux s'effacèrent sous la domination de Mur-de-Barrez. Enfin le hameau actuel de Valon était également le siège d'une petite paroisse, mais aussi d'un magnifique château fort qui contrôlait un passage de la Truyère, et qui reste le lieu le plus remarquable de la commune en termes de patrimoine.

Ancienne viguerie de Bars modifier

Lacroix-Barrez s'appelait en 1250 La Croix de Bars, du nom de l'ancienne viguerie carolingienne établie sur le territoire de la commune qui a donné son nom au Barrez et relevant des vicomtes de Carlat. Le village de Bars est situé à l'extrémité d'un plateau rocheux, avec son église qui est sous l'invocation de Sainte Geneviève. Le prieuré de Bar était en 1200 dans la mouvance de l'abbaye de Conques. La paroisse de Bar est mentionnée en 1267 dans le Livre de l'Épervier (livre fiscal de Rodez) comme comportant 500 feux.

Prieuré de La Croix modifier

Pierre, du lieu de La Croix-Barrez, est cité en 1251. La paroisse de Lacroix-Barrès existaient en 1287 puisqu'elle est cité pour la première fois dans un hommage rendu par l'un des coseigneurs de Murat-Lagasse à l'évêque de Clermont[35]. En 1304, on apprend par un accord passé entre Henri II, vicomte de Carlat et Guirbert de Telheto, religieux et prieur de Lacroix-Barrez, que celle-ci dépendait de l'abbaye de la Chaise-Dieu. L'église paroissiale est toujours dédiée à son fondateur, saint Robert qui était issu des seigneurs de Turlande. Cette charte fixe le partage entre la haute justice du vicomte et celle du prieur qui a une fonction criminelle ainsi que le privilège et la police de plusieurs foires locales[36]. En, 1669, le Prince de Monaco, devenu comte de Carladès, et le prieur de Lacroix entrèrent en conflit, chacun revendiquant la haute justice et le péage. En effet, de 1667 à 1791, le Carladez dépendait de la Maison de Monaco à la suite du don que leur avait fait Louis XIII pour récompenser leur fidélité et leur aide lors des guerres d'Italie.

Période contemporaine modifier

En 1829, elle incorpore les anciennes communes de Bars, Murols et Valon[37]. Murols retrouve son autonomie en 1904[37].

Politique et administration modifier

Découpage territorial modifier

La commune de Lacroix-Barrez est membre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[I 4], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Laguiole. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[38].

Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Rodez, au département de l'Aveyron et à la région Occitanie[I 4]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton d'Aubrac et Carladez pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[I 4], et de la première circonscription de l'Aveyron pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[39].

Élections municipales et communautaires modifier

Élections de 2020 modifier

Le conseil municipal de Lacroix-Barrez, commune de moins de 1 000 habitants, est élu au scrutin majoritaire plurinominal à deux tours[40] avec candidatures isolées ou groupées et possibilité de panachage[41]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 15. Sur les dix-huit candidats en lice[42], quinze sont élus dès le premier tour, le , correspondant à la totalité des sièges à pourvoir, avec un taux de participation de 48,05 %[43]. Jean Delmas est élu nouveau maire de la commune le [44].

Dans les communes de moins de 1 000 habitants, les conseillers communautaires sont désignés parmi les conseillers municipaux élus en suivant l’ordre du tableau (maire, adjoints puis conseillers municipaux) et dans la limite du nombre de sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire[45]. Un siège est attribué à la commune au sein de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène[46].

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2008 mai 2020 Louis Boyer[47]   Retraité de la fonction publique
mai 2020 en cours Jean Delmas[47],[48]   Ancien agriculteur exploitant

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[49]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[50].

En 2021, la commune comptait 528 habitants[Note 5], en augmentation de 7,98 % par rapport à 2015 (Aveyron : +0,17 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
3202961 5781 5691 7711 7891 8801 9001 827
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 7121 7301 5461 7491 7101 8041 7631 7201 662
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5411 004959919902871902796761
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
733662613632574550527475502
2021 - - - - - - - -
528--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[37] puis Insee à partir de 2006[51].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 240 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 456 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 19 120 [I 5] (20 640  dans le département[I 6]).

Emploi modifier

Taux de chômage
Division 2008 2013 2018
Commune[I 7] 4,2 % 3,6 % 4,6 %
Département[I 8] 5,4 % 7,1 % 7,1 %
France entière[I 9] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 271 personnes, parmi lesquelles on compte 75,3 % d'actifs (70,7 % ayant un emploi et 4,6 % de chômeurs) et 24,7 % d'inactifs[Note 7],[I 7]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune est hors attraction des villes[Carte 1],[I 10]. Elle compte 117 emplois en 2018, contre 124 en 2013 et 119 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 193, soit un indicateur de concentration d'emploi de 60,8 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 45,2 %[I 11].

Sur ces 193 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 82 travaillent dans la commune, soit 42 % des habitants[I 12]. Pour se rendre au travail, 78 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 11,3 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 10,7 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 13].

Activités hors agriculture modifier

41 établissements[Note 8] sont implantés à Lacroix-Barrez au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 14].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 41
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
5 12,2 % (17,7 %)
Construction 8 19,5 % (13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
12 29,3 % (27,5 %)
Activités immobilières 2 4,9 % (4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
5 12,2 % (12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
3 7,3 % (12,7 %)
Autres activités de services 6 14,6 % (7,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 29,3 % du nombre total d'établissements de la commune (12 sur les 41 entreprises implantées à Lacroix-Barrez), contre 27,5 % au niveau départemental[I 15].

Agriculture modifier

La commune est dans la « Viadène et vallée du Lot », une petite région agricole occupant le nord-ouest du département de l'Aveyron[52]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est l'élevage bovin, orientation mixte lait et viande[Carte 2].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 51 31 26 24
SAU[Note 11] (ha) 1 332 1 454 1 503 1 577

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 51 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 31 en 2000 puis à 26 en 2010[54] et enfin à 24 en 2020[Carte 3], soit une baisse de 53 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 51 % de ses exploitations[55],[Carte 4]. La surface agricole utilisée sur la commune a quant à elle augmenté, passant de 1 332 ha en 1988 à 1 577 ha en 2020[Carte 5]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 26 à 66 ha[54].

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Patrimoine civil modifier

Le Château de Valon   Inscrit MH (1925)[56] fut bâti à partir du XIIe siècle, la seigneurie de Valon dépendait de la châtellenie de Mur-de-Barrez, et cette dernière de la vicomté de Carlat. Pris et occupé plusieurs fois, par les calvinistes, les Anglais, les Routiers (brigands), il est devenu la propriété de la Communauté de communes de Carladez qui le remet progressivement en valeur.

Patrimoine religieux modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  2. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  3. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Le périmètre de la communauté de communes Aubrac, Carladez et Viadène est identique à celui du canton d'Aubrac et Carladez.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[53].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. a b et c « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Lacroix-Barrez » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Lacroix-Barrez » (consulté le ).
  6. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  7. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Lacroix-Barrez » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron » (consulté le ).
  9. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  10. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  11. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Lacroix-Barrez » (consulté le ).
  12. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  13. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Lacroix-Barrez » (consulté le ).
  15. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. « Fiche communale de Lacroix-Barrez », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie (consulté le ).
  2. Sandre, « la Truyère »
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Pour approfondir modifier

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Articles connexes modifier

Bibliographie modifier

  • (oc + fr) Christian-Pierre Bedel (préf. Bernard Monzie), Lo Mur : Brocmat, La Crotz, Muròls, Taussac, Terondèls / Christian-Pierre Bedel e los estatjants del canton del Mur-de-Barrés, Rodez, Mission départementale de la culture, coll. « Al canton », , 239 p., ill., couv. ill. ; 28 cm (ISBN 2-907279-26-2, ISSN 1151-8375, BNF 36688571)

Liens externes modifier