La Grappe est une revue littéraire et poétique éditée par une association loi de 1901 "Les Ateliers de La Grappe" fondée en octobre 1992[1]

La Grappe, Revue littéraire et poétique
Image illustrative de l’article La Grappe

Pays France
Langue Français
Périodicité semestriel
Format A5
Genre Revue littéraire et poétique
Date de fondation 1979
Ville d’édition Le Mée-sur-Seine

Propriétaire Association Les Ateliers de La Grappe
ISSN 0754-1813

Les statuts précisent qu’elle a pour but: l’édition de la revue LA GRAPPE et la promotion de la création contemporaine sous toutes ses formes (art. 2).

L’association est laïque, c'est-à-dire respectueuse des convictions personnelles, et s’interdit toute attache avec un parti, un mouvement politique ou une confession (art. 4).

En 2020, la revue fête son N°100[2].

Couverture du no 67 de La Grappe (automne 2006, dessin de Dominique Laronde)

Nom du ou des fondateurs et brève biographie modifier

La Grappe doit sa naissance à Théophile Tamayo et Danièle Tamayo. Les circonstances précises des prémisses nous sont inconnues, mais sous l’impulsion de Théophile une petite équipe se constitue et lance les premiers numéros dès 1979. La personnalité de Théophile, chroniqueur à Radio libertaire avec La Chronique de l’Ozone, oriente très naturellement la revue d’expression poétique à ses débuts. Il s’agira d’une revue ouverte sur l’actualité et le monde, anti-cénacle comme le rappelle régulièrement « Théo » pour les proches, et sans ligne éditoriale particulière. Comme la revue est née entre les murs de la MJC de la commune du Mée-sur-Seine, dirigée par Danièle Tamayo, elle est a priori accueillante à toutes les expressions populaires du quartier où elle se trouve, et notamment à deux pas d’un quartier en plein développement, promis à devenir « sensible » : le quartier des Courtilleraies est en effet une zone urbaine sensible (ZUS) depuis 1998.

Malgré la diversité affichée par la revue et symbolisée par les différents grains d’une grappe de raisin, des divergences apparaissent rapidement dans l’équipe d’origine, liées à l’orientation ou aux différences de caractère. Elles deviennent vite incompatibles. Une partie fait scission (Richard Taillefer, Marc Chenaye) pour aller créer à Savigny-le-Temple, commune distante de 8 km, une autre revue plus conforme aux vœux de leurs fondateurs : Poésimage. Laquelle revue, trimestrielle, paraîtra à partir de 1981 et décidera de mettre fin à sa publication avec le no 34 en [3].

Orientations littéraires, genres littéraires publiés modifier

Revue d’expression poétique au départ, La Grappe disposait avec la MJC du Mée-sur-Seine d’un point de rencontre pour les réunions, présentations de livres, etc. L’atelier de création poétique animé par Théophile Tamayo favorisait diverses activités d’expression dont le théâtre, des stages d’écriture, des expositions, et un foisonnant Festival du Verbe et de la Création qui a fédéré de nombreuses initiatives : concours, nuit de l’écriture non-stop, etc.

En 1992 le départ de Théophile Tamayo et Danièle Tamayo pour la province oblige l’équipe rédactionnelle à se renouveler et à se détacher de la MJC. En 1999 la revue se présente comme une « revue littéraire », puis comme « littéraire et poétique » en 2004 à l’instar de la revue mensuelle belge Le Mensuel littéraire et poétique basée à Bruxelles et qui chronique à l’occasion des articles de La Grappe.

Mais la revue continue de proposer des textes de poésie ou de fiction, des essais et des illustrations. Quels auteurs ? Quels critères ? Aucun critère d'ordre géographique ni thématique mais des auteurs vivants qui s'inscrivent dans la contemporanéité de notre époque.

Certains numéros spéciaux de La Grappe viennent souligner l’importance d’auteurs parfois peu ou mal connus comme Oscar Milosz, Stéphane Mallarmé, René Daumal ; des auteurs contemporains : André Duprat, ou des numéros qui abordent un thème lié ou non à un événement : « Où sont les femmes ? », « Tous en Seine », « Livres d’artiste », « Spécial sculpture », « Fontainebleau Forêts - Voix de traverse »… ou bien un dossier : « Erreurs médicales », « Poèmes Bengalis », « 69 »…

Plus des trois quarts des 90 pages d'un numéro sont des textes de création, le petit quart restant se partageant entre la recension de revues littéraires et poétiques et de livres de la petite édition. L'animation de la revue est assurée par cinq personnes qui s'occupent de la direction, de la publication et de la distribution et participent à son contenu par leurs textes (édito, chroniques, textes) et / ou leurs dessins.

Mode de diffusion modifier

La Grappe, deux numéros par an, est diffusée par abonnement et lors d’événements culturels que la revue provoque ou bien auxquels elle participe : Foire du livre de Melun, lectures/expositions avec bibliothèques, forums, etc.

Aperçu des auteurs publiés modifier

Références modifier

  1. La Direction Interministérielle du Numérique et la Direction Générale des Entreprises, « L’Annuaire des Entreprises »  , sur https://annuaire-entreprises.data.gouv.fr/etablissement/52107562200014 (consulté le )
  2. « La Revue de La Grappe fête son N°100 », La République de Seine-et-Marne,‎ , p. 27 (lire en ligne   [JPEG])
  3. Conseil Général de Seine-et-Marne, Répertoire de la vie littéraire en Seine-et-Marne 2008-2009, Seine-et-Marne, , 100 p. (lire en ligne), p. 81

Liens externes modifier