Lédignan

commune française du département du Gard

Lédignan
Lédignan
Vue sur la Grand Rue et le temple protestant
Blason de Lédignan
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Bernard Cauvin
2020-2026
Code postal 30350
Code commune 30146
Démographie
Gentilé Lédignanais
Population
municipale
1 502 hab. (2021 en augmentation de 5,03 % par rapport à 2015)
Densité 217 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 59′ 22″ nord, 4° 06′ 26″ est
Altitude Min. 102 m
Max. 167 m
Superficie 6,93 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Nîmes
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Lédignan
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Lédignan
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Lédignan

Lédignan est une commune française située dans le centre du département du Gard en région Occitanie. Ancien chef-lieu de canton, elle est membre de la Communauté de communes du Piémont Cévenol.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Bay, l'Allarenque.

Lédignan est une commune rurale qui compte 1 502 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1968. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes. Ses habitants sont appelés les Lédignanais ou Lédignanaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Cette commune du Gard se trouve entre les garrigues nîmoises et les Cévennes.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie et relief modifier

Le village est articulé autour d'une crête Est/Ouest avec au Nord une plaine haute et au Sud une plaine basse, son point haut culmine à environ 150 m.

Le Ruisseau du Bay est un ruisseau non-permanent qui traverse à l'Est et au Sud le territoire communal, il fait partie du bassin versant du fleuve Le Vidourle. Un autre cours d'eau également non-permanent, l'Allarenque, contourne le village à l' Est avant l'aller se jeter dans le Gardon d'Anduze.

Seule une petite partie d'un ruisseau, au Nord de la commune, hors de la zone urbanisée, est concerné par le Plan de prévention du risque inondation (PPRI)La commune est proche du parc national des Cévennes à environ 18 km.

La terre est argilo-calcaire.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 13,7 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 940 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 3,2 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Cardet à 5 km à vol d'oiseau[3], est de 14,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 974,6 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Catastrophes naturelles passées modifier

  • Tempête :
    • 6 au .
  • Inondations et coulées de boue :
    • 21 au .
    • 22 au .
    • 3 au .
    • 13 au .
    • au .
    • 6 au .
    • 8 au .
    • 6 au .
    • .
  • Catastrophe naturelle sécheresse :
    • 1er juillet au arrêté publié le 01 nov 2017
    • 1er juillet au , arrêté publié le

Voies de communication et transports modifier

Axes ferroviaires modifier

Axes routiers modifier

Le village est situé sur une crête entourée de terres agricoles au carrefour de deux routes dont les tracés sont relativement anciens. La première (D 907), qui relie Nîmes à Anduze, suit de façon permanente cette crête entre Aigremont et Lézan : certains la nomment « ancienne route d'Anduze », d'autres le « grand chemin ». La deuxième (D 6110) est l'axe Alès - Sommières qui se prolonge vers Montpellier. Lédignan se situe à 25 km de l'entrée de Nîmes, environ 80 km de Montpellier et une quinzaine de km d'Anduze.

Transports en commun modifier

Milieux naturels et biodiversité modifier

Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[7],[8],[9].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Lédignan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[10],[I 1],[11].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nîmes, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 92 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 2],[I 3].

Lédignan fait partie de l'Espace urbain Grand Delta Méditerranéen et de la Zone d'emploi Alès-La-Grand-Combe. La commune est considérée comme un village de zone rurale.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (85,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (85,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (52,5 %), zones agricoles hétérogènes (29 %), zones urbanisées (10,2 %), prairies (4,3 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4 %)[12]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine modifier

Organisé autour d'un centre bourg dense, le village s'est progressivement étiré le long des différents axes routiers. La construction, au Sud du village, de l'ensemble scolaire (école primaire, collège), des équipements sportifs (stade et gymnase) et de la caserne des pompiers a sensiblement modifié la notion de cœur de village.

Logement modifier

2008 2010 2012
Nombre de Logements 631 - -
Part des résidences principales 84,5 % - -
Part des résidences secondaires 3,9 % - -
Part des logements vacants 11,6 % - -
Part des propriétaires 64,6 % - -
Source : Insee[13]

Projets d'aménagement modifier

  • Bibliothèque communale a été ouverte au public en 2016, elle est située au 3 place Georges Dumas, dans la cour de la mairie, partenaire de la Direction du Livre et de la Lecture du Conseil départemental du Gard, elle fait partie du réseau Lecture publique de la Communauté de communes du Piémont Cévenol.
  • La commune s'agrandit avec la construction de lotissements résidentiels. Le lotissement l'Orée du Village se situe au Nord de la place Georges Dumas le long de la route d'Alès (RD 6110), il comporte 26 lots viabilisés. Le lotissement du Castagno se situe entre la montée du Castagno et la rue Guiraud, il comprend 9 lots. Le lotissement de l' Anduzette est situé au Nord, en haut de la montée du Castagno et comprend 5 lots.

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Lédignan est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque technologique, le transport de matières dangereuses[14]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[15].

Risques naturels modifier

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le ruisseau de Bay. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1995, 2001, 2002, 2005, 2010 et 2014[16],[14].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Lédignan.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. La totalité de la commune est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 548 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 548 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[17],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[18].

Risques technologiques modifier

Le risque de transport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est en effet susceptible d’avoir des effets graves au bâti ou aux personnes jusqu’à 350 m, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[19].

Toponymie modifier

Provençal Ledignan, du roman Ladinhan, du bas latin Ladinanum, Ledinhanum, Ledinianum[20].

Histoire modifier

Antiquité modifier

Le territoire de l'actuelle commune est occupé par une garnison romaine. La découverte dans les années 1930 d'une plaque romaine[Note 3] dans le jardin d'une maison au centre du village témoigne de l'existence d'un oppidum.

Moyen Âge modifier

Au Moyen Âge, en raison de sa position géographique stratégique au carrefour des routes, sur un léger promontoire, Lédignan a statut de ville de foire et les marchands se succèdent aux abords de son château. Dès le XIIe siècle, la seigneurie de Lédignan fait partie des terres du domaine des Bermond, baron de Sauve. Sous le règne de Saint Louis, une partie des seigneuries de Bermond de Sauve furent confisquées et attachées au domaine royal. La juridiction de Lédignan est cédée en 1344 par le roi de France à Imbert Dauphin du Viennois, devenu comte d'Alès, dont Françoise était devenue la continuatrice par la mort de son mari François de Lorraine, duc de Joyeuse.

En 1530, la seigneurie de Lédignan fut acquise par Guillaume Desroys alias, Rey alias de Roys de Beaucaire, avec ses droits de justice. C'est de cette date que son hôtel de Beaucaire, qui lui venait de la famille d'Arlot sera nommé Hôtel de Lédignan. Les fonds notariaux des Archives du Gard possèdent la liste des emphytéotes des terres de Lédignan qui relevaient du seigneur du lieu. Après Guillaume qui sera le premier seigneur de Lédignan, 4 degrés directs se succédèrent comme seigneur de Lédignan, et propriétaire du château : Jean, Guillaume, Marc Antoine et le dernier seigneur de Lédignan, aîné de cette famille, Jacques de Roys de Lédignan de la Roche Saint Angel. La seigneurie de Lédignan se trouve indivise entre les Rochemore d'Aigremont et les représentants des autres branches beaucairoises de la famille de Roys, qui continuent à en porter le nom jusqu'à ce jour. L'un d'eux mort pour la France au camp d'extermination d'Ellrich-Buchenwald sera fait, avec sa femme, Juste parmi les nations.

Époque moderne modifier

En 1620, Lédignan obtient de Louis XIII le droit de faire 3 foires : le pour la Saint-Laurent, le et le lundi saint. Les foires se tiennent sur un champ de mûriers, les habitants pratiquant à cette époque l'élevage du ver à soie. Dans cette foire se vendent essentiellement des animaux, des porcs et des bœufs entre autres. Elle est communément appelée marché aux bestiaux ou marché aux bœufs. En 1629, la paix d'Alès entre catholiques et Huguenots est signée à Lédignan, dans le temple protestant du village. Guillaume de Rochemore Baron d'Aigremont et son beau-frère Guillaume de Roys de Lédignan, font partie de la suite du cardinal de Richelieu.

En 1776, le peuple de Lézan arrête les forains en route pour la foire de Lédignan, leur proposant de faire la foire de Lézan moins chère que celle de Lédignan. De nombreux forains acceptent. Les consuls de Lédignan déposent alors plainte au sénéchal de Nîmes, demandant trois mille livres de dédommagement.

À la veille de la Révolution, le château et ses dépendances sont loués à l'armée.

Révolution française et Empire modifier

Époque contemporaine modifier

En 1881, la législation scolaire rendant l'enseignement primaire obligatoire, gratuit et laïque, est promulguée. L'école communale publique de Lédignan ouvre en 1885. On y lit sur son fronton "ECOLES COMMUNALES - 1885 - RF". Les filles sont alors à droite du bâtiment, les garçons à gauche, et les logements des instituteurs à l'étage. La cour également est séparée par un mur.

En 1939, la fête de Lédignan donne lieu, pour la première fois, à un défilé de char. Les gendarmes, les pompiers et la mule corbillard sont présents.

Durant la seconde guerre mondiale à partir de , le village passe sous contrôle allemand. Il devient cependant un appui pour les résistants du maquis de Saint-Jean-du-Gard, quelques-uns de ses habitants ayant même caché des Juifs malgré la présence de la Wehrmacht. Quatre d'entre eux seront, par la suite, nommés Juste parmi les nations. Au retrait des troupes allemandes, Lédignan est épargné grâce aux résistants et les troupes allemandes passent par le village d'Aigremont.

Le professeur Georges Dumas médecin psychiatre, membre de l'Académie des sciences morales et politiques et de l'Académie nationale de médecine, séjournait chaque été à Lédignan dans la maison où il est né en 1866 et mort en 1946. Une rue et une place du village portent son nom.

Le , un bus scolaire britannique de Sant-Alban est victime d'un accident de la route sur la route de Montpellier entre Lédignan et Aigremont. Le chauffeur meurt d'une hémorragie cérébrale. Au total, il y a 6 victimes dont 4 adolescents, le professeur et le chauffeur[21].

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1925 1940 Auguste Béchard PCF Député du Gard (1936-1940)
2001 2002 Gérard Soustelle    
2002 2009 Marie-Line Tamagna-Monjiols UMP Clerc de notaire
2010 2014 Grégoire Diamantidis SE Général armée de l'air
2014 En cours Bernard Cauvin SE retraité
Les données manquantes sont à compléter.

Conseil Municipal modifier

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[23].

En 2021, la commune comptait 1 502 habitants[Note 4], en augmentation de 5,03 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
622678661655735694698722731
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
697701655685655624638606682
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
754788804731750780755777782
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
7707528128158509951 1831 2361 417
2015 2020 2021 - - - - - -
1 4301 4911 502------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

  • École primaire et maternelle ouverte en 2009.
  • Collège ouvert en 2005.

Santé modifier

  • Centre de secours ouvert en 2007.

cabinets médicaux, (2), Dentistes (3), Kinésithérapeutes (2), Infirmières, Ostéopathes, Pharmacie, Opticien, EHPAD (Maison de retraite),

Manifestations culturelles et festivités modifier

Lédignan connait l'influence de la tradition camarguaise, la commune a pour habitude de célébrer son saint patron, saint Laurent, à travers sa fête votive (fête religieuse devenue civile) qui se déroule autour du .

Sports modifier

La commune compte deux stades (le stade Éric-Laffont et le stade du collège) un gymnase ainsi qu'un City Stade, installation multisports.

Médias modifier

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 629 ménages fiscaux[Note 5], regroupant 1 520 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 18 920 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 11,3 % 16 % 11,9 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 813 personnes, parmi lesquelles on compte 73,9 % d'actifs (62 % ayant un emploi et 11,9 % de chômeurs) et 26,1 % d'inactifs[Note 6],[I 6]. En 2018, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France, alors qu'en 2008 il était supérieur à celui du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Nîmes, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 417 emplois en 2018, contre 445 en 2013 et 417 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 525, soit un indicateur de concentration d'emploi de 79,3 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 52,2 %[I 10].

Sur ces 525 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 129 travaillent dans la commune, soit 25 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 85,7 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,8 % les transports en commun, 5,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 7,9 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

124 établissements[Note 7] sont implantés à Lédignan au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 8],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 124 100 % (100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
9 7,3 % (7,9 %)
Construction 30 24,2 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
39 31,5 % (30 %)
Information et communication 2 1,6 % (2,2 %)
Activités financières et d'assurance 1 0,8 % (3 %)
Activités immobilières 3 2,4 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
13 10,5 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
17 13,7 % (13,5 %)
Autres activités de services 10 8,1 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,5 % du nombre total d'établissements de la commune (39 sur les 124 entreprises implantées à Lédignan), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les trois entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[26] :

  • Mulero Et Fils, construction de réseaux pour fluides (3 013 k€)
  • Station Ledignan, commerce de détail de carburants en magasin spécialisé (553 k€)
  • Heliotrope PV - Hpv+, production d'électricité (9 k€).

Agriculture modifier

La commune est dans les Garrigues, une petite région agricole occupant le centre du département du Gard[27]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 9] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 56 40 27 20
SAU[Note 10] (ha) 619 472 432 411

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 56 lors du recensement agricole de 1988[Note 11] à 40 en 2000 puis à 27 en 2010[29] et enfin à 20 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 64 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[30],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 619 ha en 1988 à 411 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 11 à 21 ha[29].

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices civils modifier

  • Ancienne école communale de 1885 aux abords de l'ancien emplacement du vieux château aujourd'hui disparu. Ce bâtiment a été réhabilité, il est l'actuelle mairie et héberge la bibliothèque communale.

Édifices religieux modifier

Patrimoine culturel modifier

  • Musée privé, ayant une riche collection d'outils et d'objets des guerres et du XXe siècle.

Patrimoine environnemental modifier

Juchée sur un promontoire établissant la limite des bassins versants du Vidourle et des Gardons, la commune dispose d'une vue panoramique sur le piémont cévenol à la sortie du village en direction d'Anduze.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Auguste Béchard (1883-1965), homme politique, maire de Lédignan
  • Georges Dumas (1866-1946), médecin et psychologue, né et mort à Lédignan.
  • Roger Chabalier, une place porte son nom.
  • Daniel Rouveyran ( - ), pilote automobile
  • Nabil El Zhar (), joueur de Football
  • Roubaud Lucienne, épouse Miolan, Juste parmi les Nations,
  • Miolan Ismaël, Juste parmi les Nations,
  • Balmer Esther, épouse Muller, Juste parmi les Nations,
  • Muller Roger, Juste parmi les Nations.

Héraldique modifier

  Blason
De gueules au soleil d'or, au chef cousu de sinople chargé d'une colombe essorante d'argent accostée de deux croisettes du même.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Pierre Béraud, Histoire de Lédignan (Reprod. en fac-sim. de l'éd. de 1933), Nîmes, C. Lacour, coll. « Rediviva », , 106 p.-7 p. de pl. : couv. ill. ; 21 cm (ISBN 2-86971-234-0, ISSN 0989-4616, BNF 35281062)
  • Daniel Arnal, Daniel Rouveyran (1939-1973), Alès, D-A Édition, 2016, 168p (ISBN 978-2-7466-9536-8)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette plaque se trouve aujourd'hui au musée archéologique de la ville de Nîmes
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  5. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  6. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  7. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  8. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  9. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  10. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  11. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[28].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
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Références modifier

Site de l'Insee modifier

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Autres sources modifier

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