Jules Trohel

poète et homme politique français

Jules Trohel est un homme politique, et poète français, né le à Laval et mort le à Laval).

Jules Trohel
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LavalVoir et modifier les données sur Wikidata
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Biographie modifier

Origine modifier

Il est élève du Lycée de Laval, à partir de 1885, où il termine ses études classiques sous la direction d'Emile Sinoir.

L'écriture modifier

En dehors de ses fonctions judiciaires, greffier au Tribunal de Laval pendant plus de 40 ans[1], il commence à écrire pour son propre plaisir. Le journal Le Théâtre de Bordeaux, La revue Mauve, Le Courrier de Paris Province s'emparent de ses premiers poèmes et de son essai sur les musées belges et hollandais. Il est ensuite accueilli par le Mercure de France pour ses chroniques sur Jules Renard, Alfred Jarry et Henri Rousseau qui contribiuent à dissiper l'indifférence ou les sarcasmes accumulés sur leurs talents.

En 1905, son premier recueil de poésies Feuilles intimes est publié par la Bibliothèque indépendante d'édition de Paris. En 1907, une de ses pièces de théâtre La Force de la Race est représentée au Théâtre Mondain de Paris. En 1912, sa pièce de théâtre Le Dernier Carnaval est joué au Théâtre Athénée-Saint-Germain[2].

Entre temps, il a écrit L'autre fée, conte théâtral en vers, ainsi que quelques actes en vers et en prose. En 1939, Albert Goupil édite Le Cœur en prière en version adaptée aux bibliophiles.

Jules Trohel sort alors de l'ombre dans laquelle il se complaisait[2] :

En 1942, il obtient, sur proposition de Paul Valéry, le Prix Juliette-de-Wils de l'Académie française[3] pour son recueil de poèmes Les Oraisons.

Secrétaire, puis président de la Société des Arts Réunis de Laval, il poursuit l'oeuvre de décentralisation artistique menée par ses prédécesseurs, faisant de ce groupement, ouvert à toutes les disciplines artistiques, une activité locale importante, en donnant lui-même à l'occassion de nombreuses conférences[2].

Carrière politique modifier

Elu conseiller municipal en 1925, il soutint la création du Musée-école de la Perrine, initié par Adrien Bruneau et Adolphe Beck. Dans la séance du Conseil Municipal de Laval du 27 octobre 1936, Jules Trohel, président de la Société des arts réunis de Laval, et conseiller municipal affectait le pavillon de Jardin de la Perrine à l' Ecole de dessin floral et d'Art appliqué[4].

Il est maire-adjoint et conseiller municipal jusqu'en 1958[1]. Il est Chevalier de la Légion d'Honneur en 1951. Une rue à Laval porte son nom.

Bibliographie modifier

  • Feuilles intimes, poèmes. Paris : A. d'Espie, 1905. In-18, II-51 p., planche. Collection Cyparis
  • La Force de la race, épisode dramatique en 1 acte et en vers. Paris : bibliothèque indépendante d'édition, 1907. 33 p. ; In-16
  • L'Annuaire, comédie en 1 acte. Paris : l'Echo du théâtre et de la musique, 1913. 16 p. ; In-16
  • La Poésie des Flandres, conférence donnée sous les auspices de la Société des Arts réunis. Laval : Vve A. Goupil, 1914. In-8° , 24 p., couv. ill.
  • Le Cœur en prière. Les Jardins. Les Aurores. Avec une préface de Paul Olivier et 3 dessins de Guy Terrier. Laval : Éditions des Arts réunis, (1924). In-8° , XX-93 p., pl.
  • Alfred Jarry et les huissiers, 1934. P. 626-636 ; In-8. Extrait du Mercure de France, 1er mai 1934

Notes et références modifier

  1. a et b [1]
  2. a b et c Adrien Bruneau. Texte sur Jules Trohel.
  3. [2]
  4. Ouest-France, 30 octobre 1969.

Sources modifier

  • Adrien Bruneau, texte de présentation de Jules Trohel au Musée-Ecole de la Perrine.