Jean-Louis Giovannoni

poète français
Jean-Louis Giovannoni
Biographie
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Voir et modifier les données sur Wikidata (74 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
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Poète, Assistant Social
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Jean-Louis Giovannoni est un écrivain et poète français, né à Paris 10e, le , d'un père infirmier-panseur corse et d'une mère aide-soignante d'origine italienne.

Biographie modifier

Jean-Louis Giovannoni obtient le diplôme d'assistant social en 1974. Il commence par s'occuper de personnes âgées de plus quatre-vingts ans vivant à leur domicile. Mais c'est surtout sur un secteur de soins psychiatriques pour adultes (EPS Maison Blanche (hôpital psychiatrique) qu'il va exercer, pendant plus de trente-cinq ans, son métier. Il a été élève et membre de l’équipe de la psychiatre Hélène Chaigneau (Psychothérapie Institutionnelle), décédée en 2010.

Il fonde en 1972, avec un groupe de jeunes travailleurs sociaux, la revue Champ social, publiée par les Éditions Solin. Il crée en 1977, avec Raphaële George (Ghislaine Amon), la revue Les Cahiers du double[1] qu'ils codirigent tous deux jusqu'en 1981.

Il effectue des lectures de poésie dans les prisons[1] ; tient, pendant plus de deux ans, des ateliers d'écriture avec des malades mentaux dans un groupe d'entraide mutuelle (GEM) à Reims et plus tard avec des jeunes autistes, dans le cadre d'un établissement et service d'aide par le travail (ESAT) artistique et culturel parisien. Il anime régulièrement, depuis quelques années, des ateliers d'écriture dans des écoles primaires, collèges et lycées.

De 2005 à 2007, il est membre du comité de rédaction de la revue Le Nouveau Recueil[2]. Il reçoit le prix Georges Perros en 2010 et il est président de la Maison des écrivains et de la littérature (Mel) de à [3].

De à , il est en résidence d'auteur de la Région Île-de-France au lycée professionnel Paul-Bert de Maisons-Alfort, en collaboration avec L'Ecole nationale vétérinaire d'Alfort (ENVA) le Musée Fragonard et le lycée Eugène-Delacroix où il anime des Ateliers d'écriture avec les lycéens mais aussi avec le personnel et des élèves de l’École Vétérinaire ; met en place des lectures (Daniel Mesguich) et des rencontres littéraires et artistiques, ainsi qu'une exposition du peintre Stéphanie Ferrat au Musée Fragonard[4],[5].

Œuvres modifier

Récits et proses modifier

Poésie modifier

Bibliophilie et tirages limités modifier

  • Le Visage Volé, Trans-en-Provence, France, Éditions Unes, 1981, non pag. (BNF 34738521)
  • Le Corps immobile, Trans-en-Provence, France, Éditions Unes, 1982, non pag. (BNF 34852555)
  • Au fond de l'air, Trans-en-Provence, France, Éditions Unes, 1982, non pag. (BNF 34855358)
  • On naît et disparaît à même l'espace, Béthune, France, Éditions Brandes, 1985, non pag.
  • La Main de Raphaële George, Béthune, France, Éditions Brandes, 1986, non pag.
  • Le Passeur, Le Muy, France, Éditions Unes, 1987, non pag. (BNF 35002791)
  • Entre le sol, peintures de Ghislaine Amon, Le Muy, France Éditions Unes, 1995, non pag.
  • Enclaves envisagées, photogravures de Catherine Bolle, Lausanne/Pully, Pierre Magnenat/Éditions Raymond Meyer, 1997, 9 pl. et 3 f[2].
  • Parce que je le vaux bien (version brune et version blonde), Draguignan, France, Éditions Unes, (hors commerce) 2001.
  • Perspectives salines, avec une linogravure originale de Vincent Verdeguer, Galerie Akié Arichi, Paris, 2001.
  • L’Invitation au voyage, avec une œuvre originale de Vincent Verdeguer, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2002.
  • Meurtre au champ, avec une photo originale de Marc Trivier, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2004.
  • La convocation, avec une peinture originale de Gilbert Pastor, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2005.
  • Prise d’otages, avec une gravure rehaussée de Franck Charlet, Blois, Éditions du Solier, 2007.
  • Lieux glissés, avec une peinture originale d’Yves Berger, Trans-en-Provence, Remarque éditions, 2008.
  • T'es où ? Je te vois !, texte typographié en Garamond, glissé entre peau de papier, l’ensemble, relié, et inséré en un élément circulaire instable créé par Anik Vinay, Atelier des Grames, Gigondas 2009.
  • Blattes, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Éditions Pavupapri, Marcoux-le-Bas, 2010.
  • Lombric, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2012.
  • Fécondation de la figue, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2012.
  • Air sous verre, avec quatre peintures originales de Vincent Verdeguer, Éditions Arichi, Paris, 2012.
  • Ici n’a pas lieu, ill. de Stéphanie Ferrat, Nice, France, Éditions Unes, 2013, 20 p.
  • Sangsue, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2013.
  • Mouche verte, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2013.
  • Cloporte, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2013.
  • Tænia, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2014.
  • Trou d’eau, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2014.
  • Lait de puceron, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2014.
  • Mangeoire, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2015.
  • Pou de tête, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2015.
  • Morpion, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le Bas, Éditions les mains, 2015.
  • Territoires, avec des peintures originales de Stéphanie Ferrat, Approches éditions, Vitray, 2015.
  • Faim, ill. de Vincent Verdeguer, Nice, France, Éditions Unes, 2016, 24 p.
  • Oxyures, collection Les Moches, ill. de Stéphanie Ferrat, Marcoux-le-Bas, Éditions les mains, 2016.
  • Poisson d'argent, collection Les Moches, ill. Stéphanie Ferrat, Marcoux-le-Bas, Éditions les mains, 2017.
  • Nécrophores, collection Les Moches, ill. Stéphanie Ferrat, Marcoux-le-Bas, Éditions les mains, 2017.
  • Autoportrait en germe, accompagnée d'une photo de Thémis S/V, collection images, l'Atelier des Grames, Gigondas, janvier 2020
  • Incarnation, collection Atteintes, ill. de Stéphanie Ferrat, tirage limité, Barras, Éditions les mains, 2020.
  • Plein vol, ill. de Stéphanie Ferrat, Paris, Editions Hariki, 2021.
  • Dévorations lentes, ill. de Vincent Verdeguer, tirage limité, Nice, France, Éditions Unes, 2021.
  • Plaies, collection Atteintes, ill. de Stéphanie Ferrat, tirage limité, Ampus, Éditions les mains, 2021.

Essais et autres textes modifier

Textes et livres traduits modifier

  • Ein ort im blik der steine (Ce lieu que les pierres regardent), bilingue, préface de Michel Camus, traduction de Jutta Legueil, Stuttgart, Allemagne, Verlag Jutta Legueil, 120p, 1989
  • Pasos de piedra (Pas Japonais), traduction de Sergio Avalos, Mexico, Mexique, Ediciones Monte Carmelo, 58 p, 2004
  • Variazioni su una frase di Friedrich Hölderlin (Variations sur une phrase de Friedrich Hölderlin, traduction Edoardo Costadura, avec des articles d'Edoardo Costadura et de Pierre Vilar, suivi d'un texte de Carlo Sini, in IDRA (Semestrale di Litteratura), Milano, Italia, Edidizioni Anabasi, (ISBN 88-417-9011-3), p. 79-125.
  • El Mismo y Ottro / Le Même et Autre, Antologia de la Nueva Poesia en Lengue Francesa, présentation Bernard Noël, textes : "On naît et disparaît à même l'espace, Le Bon morceau, Le Passeur, traduction en espagnol de Aurélio Asiain, p. 56-65, Ediciones El Tucan de Virginia, Mécico, 1996.
  • Invention of space (Invention de l'espace), Japanese Steps (Pas Japonais), Canada, traductions en anglais de Michael Tweed[14]
  • Mangiatoia (Mangeoire), traduction en italien de Marco Rota, gravure de Luciano Ragozzino, Ed. Il ragazzo innocuo[15], Italia, 2014
  • Cimice dei letti (Punaise de lit), traduction en italien de Marco Rota, gravure de Luciano Ragazzino, Edizione Il ragazzo innocuo, Milan, Italia, 2016
  • Tænia (Taenia), traduction en italien de Marco Rota, gravure de Luciano Ragozzino, Edizione Il ragazzo innocuo, Milan, Italia, 2016
  • Dossier dans la Revue Poesia n°331, , Per scacciare la paura avec des extraits de Garder le mort et Ce lieu que les pierres regardent, présentés et traduits en Italien par Marco Rota.http://www.poesia.it/Archivio/2017/somm_10_17.html
  • Den Toten bewachen - Garder le mort , bilingue, postface d'Éric Vuillard, traduit en allemand par Paula Scholemann et Christoph Schmitz-Scholemann, Coesfeld, Allemagne, Verlag, 180 p. (ISBN 978-3942788571)

Traductions modifier

Articles modifier

Entretiens modifier

Lectures et adaptations modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Dupont Pascal, « Le nouveau cercle des poètes », sur L'Express.fr, (consulté le ).
  2. a et b « Jean-Louis Giovannoni », sur Bibliothèque cantonale universitaire, Lausanne (consulté le ).
  3. Cecile Mazin, « Jean-Louis Giovannoni devient président de la MEL », sur actualitte.com, (consulté le ).
  4. « Un écrivain en résidence - Actualités », sur vet-alfort.fr (consulté le ).
  5. Vidéo de la lecture du Journal d'un veau par Daniel Mesguich : https://vimeo.com/339398528
  6. Emmanuel Laugier, Le Matricule des Anges, N°009, octobre-novembre 1994, « L'Election - Jean-Louis Giovannoni », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  7. Xavier Person, Le Matricule des Anges, N°016, juin-juillet 1996, « Journal d'un veau - Jean-Louis Giovannoni », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  8. Michèle Bernstein, Libération du 14 mars 1996, « La chronique de Michele Berstein : Au bonheur des veaux.Jean-Louis Giovannoni, Journal d'un veau. Deyrolle, 118 pp., 89 F. », sur www.liberation.fr (consulté le )
  9. Dominique Grandmont, L'Humanité, 16 octobre 1998, « Duel dans la boue des mots », sur L'Humanité (consulté le )
  10. Nelly Carnet, « Jean-Louis Giovannoni », sur Temporel.fr, (consulté le )
  11. Joël Kerouanton, « Envisager de Jean-Louis Giovannoni », sur Poezibao, (consulté le )
  12. Anne Bernou, « Gilbert Pastor et Jean-Louis Giovannoni », sur Poezibao, (consulté le )
  13. Le Matricule des Anges, N°076, septembre 2006, « Traité de physique parantale - Jean-Louis Giovannoni », sur Le Matricule des Anges (consulté le )
  14. Voir sur le site Pensum.
  15. Voir sur le site de l'éditeur.
  16. Voir sur pretexte.perso.neuf.fr.
  17. Voir sur le site du Cdmc.
  18. Posté sur le site grande menuiserie.
  19. a et b Posté sur le site grande menuiserie.
  20. Voir sur revue-secousse.fr.

Liens externes modifier