Jaguar
illustration de Jaguar (bateau)
Le Jaguar au large de la Bretagne en 2019.

Type Navire-école
Classe Léopard
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval Ateliers et chantiers de la Manche à Saint-Malo
Lancement
Armé
Statut en service
Équipage
Équipage 1 officiers, 7 officiers mariniers, 7 quartiers-maîtres et matelots (pour la formation : 2 officiers et 2 officiers-mariniers instructeurs + 18 élèves)
Caractéristiques techniques
Longueur 43 mètres
Maître-bau 8,30 mètres
Tirant d'eau 3,65 mètres
Tirant d'air 17 mètres
Déplacement 335 tonnes et 470 tonnes à pleine charge
Propulsion 2 moteurs diesel SACM-Wartsila UD30 V16 M3 avec 2 hélices à pas variable, remplacés depuis 2012 par deux moteurs diesels Baudouin 12 M 26-2
Puissance 2 × 1 200 ch puis 2 × 1 100 ch
Vitesse 15 nœuds (maxi)
Caractéristiques militaires
Armement 2 x canons de 20 mm Oerlikon Mk 10 Mod. 23, remplacés en 2002 par 2 x mitrailleuses de 12,7 mm
Électronique 1 radar de navigation DRBN-38, remplacé par un Sperry Marine ; 2 sondeurs
Rayon d'action 5 000 nautiques à 12 nœuds
Carrière
Port d'attache Brest
Indicatif A750

Le Jaguar est un bâtiment-école de type Léopard de la Marine nationale française. Il sert à la formation à la conduite nautique des officiers et officiers-mariniers navigateurs de l'École navale, des écoles de la marine française, des administrations de l'État ou de marines étrangères. Son numéro de coque est A 750. Il peut intervenir pour la lutte anti-pollution avec un équipement adapté.

Construction modifier

Le Jaguar est le 3e d'une série de huit navires identiques construits de 1981 à 1983, portant tous des noms de fauves et surnommés la « Ménagerie »[1].

Historique modifier

Au cours des premières sorties de son sister-ship, le Léopard, en , deux défauts sont observés, le niveau de bruit est trop important dans le navire, à cause des moteurs et l’eau des soutes n’est pas consommable[2]. Le Jaguar subit des travaux d'isolation et une remise à niveau des soutes, ce qui règle ces problèmes.

Il est ensuite intégré à la 20e division des bâtiments-écoles, formée le avec le Léopard comme chef de file[2].

Le Jaguar est parrainé depuis le par l'Île-de-Batz.

la 20e division est dissoute le et les huit bâtiments forment le groupe des bâtiments-écoles, sous le commandement du Léopard[3].

Le navire reçoit deux mitrailleuses de 12,7 mm en remplacement de deux canons de 20 mm en 2002[4].

Le Jaguar et toute sa classe font l'objet d'une opération de rénovation entre 2011 et 2012, pour allonger leur durée de vie de 10 ans[5]. Faute de budget, la marine nationale a adopté cette solution en coopération avec Piriou Naval Services. La refonte entre dans le cadre d'un contrat de maintien en condition opérationnelle sur une durée de 10 ans de la classe Léopard. L'opération porte sur le remplacement des moteurs par des modèles de marque Baudouin, des groupes électrogènes, du séparateur d'hydrocarbures, des réfrigérateurs, du radar de navigation et du gyrocompas. La peinture de la coque est refaite et les deux lignes d'arbres sont inspectées.

Notes et références modifier

  1. Corman et Moulin 2014, p. 9
  2. a et b Corman et Moulin 2014, p. 8
  3. Corman et Moulin 2014, p. 14-15
  4. Prézelin 2012
  5. Prézelin 2012 ; www.meretmarine.com, La marine offre une nouvelle jeunesse à ses bâtiments école, 10 juillet 2012

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Prézelin 2012 : Bernard Prézelin, Flottes de combat 2012, combats fleets of the world, Éditions maritimes & et d'outre-mer, Édilarge S.A., (ISBN 978-2-7373-5021-4), p. 61, type Léopard.
  • Corman et Moulin 2014 : François-Olivier Corman et Jean Moulin, Les bâtiments-écoles type Léopard, la Ménagerie, 2014, Marines Éditions, 128 p.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier