L'INPOP (acronyme d'Intégrateur numérique planétaire de l'Observatoire de Paris) est un outil de construction d'éphémérides du Système solaire.

L'INPOP est basé sur les équations d'Einstein-Infeld-Hoffmann qui sont les équations post-newtoniennes du mouvement pour un ensemble de masses ponctuelles[1]. L'INPOP les intègre numériquement[1]. La méthode d'intégration est celle d'Adams-Cowell[2].

Il est le premier outil européen de production d'éphémérides conçu et développé indépendamment du Development Ephemeris (DE) du Jet Propulsion Laboratory (JPL)[3].

L'INPOP tient compte de la non-sphéricité[2] — c'est-à-dire de l'aplatissement[4] — de certains corps — le Soleil[2],[4], la Terre[2] et la Lune[2] — ainsi que ceux[Quoi ?] induits par leurs déformations par marées[4] solides[2]. Il tient compte des perturbations[4] induites par un grand nombre d'astéroïdes[2],[4].

L'INPOP permet de construire des éphémérides planétaires à long terme, pour une période de validité de plusieurs millions d'années[4]. Elles aident aux reconstitutions paléoclimatiques[4] et à la calibration des échelles de temps géologiques[4].

Depuis l'édition , les éphémérides du Soleil, de la Lune, des planètes et de Pluton publiées dans la Connaissance des temps sont issues de la solution INPOP[2],[5]. Depuis l'édition , il en est de même des éphémérides de la planète naine Cérès et des petits corps Pallas, Junon et Vesta[6].

Notes et références modifier

  1. a et b Soffel et Langhans 2012, § 4.3.1.1, p. 70.
  2. a b c d e f g et h Fienga et Manche 2018, § 6.1, p. 169.
  3. Soffel et Langhans 2012, § 4.3.1.2, p. 78.
  4. a b c d e f g et h Soffel et Langhans 2012, § 4.3.1.2, p. 80.
  5. Simon, Normand et Birlan 2018, § 8.2.1, p. 193.
  6. Birlan et al. 2020, p. XVII.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

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