HMS Scythian (P237)

HMS Scythian
illustration de HMS Scythian (P237)
Le HMS Scythian

Type Sous-marin
Classe S
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Commanditaire Royal Navy
Constructeur Scotts Shipbuilding and Engineering Company
Chantier naval Greenock, Écosse Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Commandé
Quille posée
Lancement
Armé
Statut Démoli en août 1960
Équipage
Équipage 48 hommes
Caractéristiques techniques
Longueur 66,1 m
Maître-bau 7,16 m
Tirant d'eau 3,4 m
Déplacement 879 tonnes en surface/1006 tonnes en immersion
Propulsion 2 moteurs Diesel
2 moteurs électriques
2 arbres à hélice
Puissance Diesel : 1 900 ch (1 400 kW)
électrique : 1 300 ch (970 kW)
Vitesse 14,75 nœuds (27,32 km/h) en surface)
8 nœuds (15 km/h) en immersion
Profondeur 91 m
Caractéristiques militaires
Armement 6 tubes lance-torpilles de 533 mm
13 torpilles ou 12 mines
1 canon de pont de 76 mm
1 canon AA de 20 mm Oerlikon
3 mitrailleuses de 7,7 mm
Électronique ASDIC type 129AR ou 138
Radar d'alerte précoce type 291
Rayon d'action 6 000 milles marins (11 112 km) à 10 nœuds (67-92 tonnes de fioul)
Carrière
Indicatif P237

Le HMS Scythian[Note 1] (Pennant number : P237) est un sous-marin britannique de classe S du troisième lot, construit pour la Royal Navy pendant la Seconde Guerre mondiale. Il faisait partie des unités construites entre 1941 et 1944 par les Britanniques pour des opérations offensives. Il a survécu à la guerre et a été vendu à la ferraille en 1960.

Conception modifier

 
Schéma d'un sous-marin de classe S

Les sous-marins de la classe S ont été conçus pour patrouiller dans les eaux resserrées de la mer du Nord et de la mer Méditerranée. Les 17 derniers navires du troisième lot étaient considérablement modifiés par rapport aux bateaux précédents. Ils avaient une coque plus solide, transportaient plus de carburant, et leur armement était modernisé.

Ces sous-marins avaient une longueur hors tout de 66,1 mètres, une largeur de 7,2 m et un tirant d'eau de 4,3 m. Leur déplacement était de 879 tonnes en surface et 1 006 tonnes en immersion. Ils avaient un équipage de 48 officiers et matelots. Ils pouvaient plonger jusqu'à la profondeur de 106,7 m[1].

Pour la navigation en surface, ces navires étaient propulsés par deux moteurs Diesel de 950 ch (708 kW), chacun entraînant un arbre et une hélice distincte. En immersion, les hélices étaient entraînées par un moteur électrique de 650 ch (485 kW). Ils pouvaient atteindre 14,75 nœuds (27,32 km/h) en surface et 9 nœuds (17 km/h) en plongée. Ces sous-marins avaient une autonomie en surface de 7500 milles marins (13 900 km) à 10 nœuds (19 km/h), et en plongée de 120 milles (220 km) à 3 nœuds (5,6 km/h)[1].

Le Scythian était armé de six tubes lance-torpilles de 21 pouces (533 mm) à la proue et un à la poupe. Il transportait six torpilles de recharge, pour un total de treize torpilles. Douze mines pouvaient être transportées à la place des torpilles stockées à l’intérieur. Il était également armés d'un canon de pont de de 4 pouces (102 mm)[2] et d'un canon anti-aérien de 20 mm Oerlikon[3].

Engagements modifier

Le HMS Scythian a été construit par le chantier naval Scotts, à Greenock, une ville située sur le fleuve Clyde en Écosse. Il est lancé le . Il fut le premier (et jusqu’à présent, le seul) navire de la Royal Navy à porter ce nom, d'après le peuple des Scythes qui vivait en Asie centrale durant l'Antiquité. Construit alors que la Seconde Guerre mondiale tirait à sa fin, il n’a pas vu beaucoup d’action. Il a passé la période de mars à mai 1945 en Extrême-Orient. Il a réussi à couler neuf voiliers japonais, et un petit navire japonais non identifié.

Avec ses sister-ships HMS Scorcher et HMS Sirdar, le HMS Scythian a participé à la recherche du HMS Affray (P421), disparu en 1951. Le HMS Scythian a été vendu aux enchères, et il est arrive à Charlestown (Fife) le pour démolition.

Notes et références modifier

  1. Dans la marine des forces britanniques, HMS signifie Her Majesty's Ship ou His Majesty's Ship, selon que le monarque anglais est de sexe féminin ou masculin
  1. a et b McCartney, p. 7
  2. Chesneau, pp. 51–52
  3. Akermann, p. 342

Bibliographie modifier

Liens internes modifier

Liens externes modifier