Groupement blindé de gendarmerie mobile

Unité militaire française de maintien et rétablissement de l'ordre

Groupement blindé de gendarmerie mobile
Image illustrative de l’article Groupement blindé de gendarmerie mobile
Emblème du groupement blindé de gendarmerie mobile

Pays Drapeau de la France France
Branche Gendarmerie nationale
Rôle Maintien et rétablissement de l'ordre

Missions militaires

Garnison Quartier Moncey, Versailles-Satory
Ancienne dénomination 1er groupement blindé de gendarmerie mobile
Surnom GBGM
Devise Parfois brutal, toujours loyal.
Guerres Guerre du Kosovo
Opération Licorne
Guerre d'Afghanistan

République Centrafricaine

Décorations Croix de la valeur militaire avec palme de bronze
Commandant Général de brigade C.Daniel [1]

Le Groupement blindé de gendarmerie mobile (GBGM), est implanté à Versailles-Satory. Depuis le , il est commandé par un général de brigade[2].

Basé à proximité de Paris, il constitue une réserve gouvernementale prévue pour les situations de crise où les forces classiques de maintien de l'ordre se révéleraient insuffisantes, mais le recours à l’armée, excessif.

Il est particulièrement chargé de garantir la sécurité et la liberté d’action des organes gouvernementaux majeurs mais, au quotidien, il participe pleinement à toutes les missions habituelles de la gendarmerie mobile et ses unités sont régulièrement engagées sur l'ensemble du territoire métropolitain, en Corse, dans les DOM-COM ainsi que dans les opérations extérieures (OPEX).

Le GBGM dispose des moyens et de l'expertise nécessaires à l'engagement sur des opérations majeures de maintien et de rétablissement de l'ordre ou lors d'événements exceptionnels[3].

Il a pour devise : Parfois brutal, toujours loyal.

Missions modifier

 
VIPG Centaure
 
Système de barrage mobile DRAP.
 
Démonstration de rétablissement de l'ordre avec blindés VGRG.
 
Véhicule PC Renault B110 et véhicules de groupe Irisbus.
 
TRM-2000.

Le GBGM remplit trois types de missions[4] :

  • Missions classiques d'un groupement de gendarmerie mobile : maintien de l'ordre, sécurité publique, formation et missions militaires.
  • Missions assurées par certains groupements au niveau des régions de gendarmerie : mise à disposition de matériels spécialisés comme les systèmes DRAP (Dispositif de retenue autonome du public).
  • Missions nationales :
    • mise en œuvre des véhicules blindés de la gendarmerie ;
    • formation, conseil et intervention dans le domaine NRBC (Nucléaire, Radiologique, Bactériologique et Chimique), de façon autonome ou en accompagnement des autres moyens NRBC de la gendarmerie. Un des escadrons du groupement maintient une posture d'alerte NRBC en permanence ;
    • mise en œuvre de moyens vidéos spécialisés pour les missions de maintien de l'ordre ou de sécurité publique ;
    • intervention dans certaines situations particulières de maintien de l'ordre (manifestants retranchés ou entravés, etc.).

Par ailleurs, le commandant et l'état-major du GBGM sont régulièrement sollicités pour organiser et assurer les services d'ordre de grande ampleur lors d'événements majeurs[3].

Organisation modifier

Placé sous les ordres du commandant de la région de Gendarmerie d'Île-de-France (RGIF), le commandant le GBGM dispose :

  • d'un état-major ;
  • d'un escadron de soutien ;
  • d'une « section des appuis opérationnels » comprenant :
    •   la cellule nationale nucléaire-radiologique-biologique-chimique (NRBC)
    • la cellule nationale d'observation et d'exploitation d'imagerie légale (CNOEIL)
    • la cellule nationale d'aide à la mobilité (CNAMO)
  • de sept escadrons de gendarmerie mobile[5] (EGM) dotés de VIPG Centaure et de véhicules blindés à roue de la gendarmerie VBRG. Ces escadrons sont qualifiés NRBC :
    • EGM 11/1 ;
    • EGM 12/1 ;
    • EGM 13/1 ;
    • EGM 14/1 ;
    • EGM 16/1 ;
    • EGM 17/1 ;
    • EGM 18/1 ;

Moyens modifier

Implanté au quartier Moncey, le GBGM rassemble un effectif d’un millier de personnels militaires ou civils. Il met en œuvre :

L’entretien de ces véhicules est réalisé par le centre de soutien automobile de la gendarmerie (CSAG) de Satory.

Histoire modifier

Le GBGM est l'héritier du groupe spécial autonome formé en 1933 au sein de la garde républicaine mobile (GRM).

Le groupe spécial de garde républicaine mobile modifier

 
Char Renault FT.

Un groupe spécial autonome est formé en 1933 au sein de la garde républicaine mobile (GRM). Composée d’un état major, de deux compagnies de chars Renault FT et d’une compagnie d’automitrailleuses AMC Schneider P16[6], cette unité constitue une réserve gouvernementale mais elle reçoit également une mission d'instruction. Ses compagnies participent également aux services ordinaires de maintien de l’ordre ainsi qu'aux autres missions de la GRM[7]. Le , l'unité est rattachée à la 1re légion de garde républicaine mobile et son appellation est raccourcie pour devenir simplement : Groupe spécial de garde républicaine mobile[8],[9]. Le groupe redevient autonome le . Il est dissous le .

Le groupe spécial de Satory met également en œuvre à partir de 1935 un peloton de motocyclistes chargé d’assurer l’escorte du président de la République et des hautes personnalités françaises et étrangères. Cette unité est l’ancêtre de l’actuel escadron motocycliste de la garde républicaine[10].

La Seconde Guerre mondiale et le 45e BCCG modifier

 
Char Hotchkiss H-39 au camp de Mourmelon.

Le , la gendarmerie active le 45e bataillon de chars de combat de la gendarmerie[11] (45e BCCG), unité créée sous le commandement du chef d'escadron de gendarmerie Bézanger à partir du Groupe spécial de Satory. Le 45e bataillon est constitué de personnels volontaires en provenance de la GRM, de la GRP[12] et de la gendarmerie départementale, complétés par des personnels de l'armée de terre, notamment du 505e régiment de chars de combat de Vannes.

Équipée de chars légers Hotchkiss H39, l'unité sera engagée dans les Ardennes au sein de la 3e division cuirassée à Sy et Stonne et Tannay, perdant 30 tués, 4 disparus et 59 blessés en 37 jours de combat. Le 45e BCCG sera cité à l'ordre de l'armée[13].

Le , deux quartiers du camp de Satory seront baptisés en l'honneur du capitaine Louis Delpal et de l'adjudant-chef Moïse Guichard, tombés lors des combats de 1940[14]. Le GBGM perpétue également le souvenir du 45e BCCG dans sa salle de traditions.

Le groupe, redevenu Groupe spécial autonome de garde républicaine mobile lors de la création du 45e BCCG (dont il est devenu l'unité de dépôt), est dissous le [9].

L'après-guerre : garde républicaine puis gendarmerie mobile modifier

 
Char Sherman devant un VBRG.
 
VBC-90.

En , une nouvelle unité blindée de Gendarmerie est créée à Satory sous l'appellation de 2e groupe de la 23e légion de garde républicaine et dotée de chars M4A2 et M4A4 Sherman. À partir de 1947, l’unité reçoit progressivement des modèles plus récents (M4A1 et M4A1E8) ainsi que des half-tracks véhicules blindés semi-chenillés, pour le transport de troupes).

Le l'unité devient le premier groupe blindé de garde républicaine, administré par la 1re légion bis. Il comporte alors deux escadrons de chars M4A1 et M4A1E8. Ce groupe blindé devient autonome le .

Le , le premier hélicoptère de la gendarmerie, un Bell 47, est affecté au groupe blindé de Satory. La section d’hélicoptères de la gendarmerie et l’atelier central hélicoptères de la gendarmerie seront créés respectivement en 1956 et 1957 et rattachés au 1er groupe blindé de gendarmerie mobile[15].

Le 1er groupe blindé de garde républicaine devient le 1er groupement blindé de gendarmerie mobile lorsque, par décret du la garde républicaine devient la gendarmerie mobile.

Le 1er GBGM est déployé en unité constituée pour la seule fois de son histoire au mois d’, à la suite du Putsch des généraux d’Alger, pour protéger les principaux organes du pouvoir d’attentats potentiels[16].

En 1964, il se compose de deux escadrons d'AMX-13 et d’un d’AMM8, de dix véhicules chacun. Le groupement compte également un char Sherman M4A3 et treize half-tracks qui seront remplacés par des AMX-13 VTT en 1972.

Sa modernisation se poursuit avec des dotations en blindés légers Panhard AML 60/90 (AML) en 1970[17] et en véhicules blindés à roues de la gendarmerie (VBRG) à partir de 1974, puis en véhicules blindés de combat (VBC) de type VBC 90 en 1982.

Un décret du confirme également le rôle du GBGM comme unité combattante dans la défense opérationnelle du territoire (DOT). C'est également en 1973 que la totalité des six escadrons que comporte le groupement à l'époque est regroupée à Satory (auparavant, quatre escadrons étaient implantés respectivement au Plessis-Robinson, à Ivry-sur-Seine, à Malakoff et à Issy-les Moulineaux). Deux escadrons supplémentaires sont affectés au groupement en 1978. En résidence au Plessis-Robinson, ils déménageront pour Satory en 1981-1982. Un neuvième escadron de marche (EGM 9/1), doté de mortiers de 81 mm pour ses missions militaires, sera attribué au groupe en 1981 puis dissous en 1983.

Rebaptisé Groupement blindé de gendarmerie mobile le , il appartient à la Légion de gendarmerie d'Ile-de-France (LGMIF) et ses escadrons sont renumérotés.

 
VBRG « lame ».
 
VBRG « lame », vue arrière.
 
VBRG Place de l'Opéra. Paris, 15 décembre 2018.


Ancienne numérotation Nouvelle numérotation 1991 Équipement
1er groupe d'escadrons
Escadron 2/1 EGM 11/1 VBC 90
Escadron 3/1 EGM 12/1 VBC 90
Escadron 4/1 EGM 13/1 AMX 13 VTT
Escadron 5/1 EGM 14/1 AMX 13 VTT
2e groupe d'escadrons
Escadron 1/1 EGM 16/1 AML
Escadron 6/1 EGM 17/1 VBRG
Escadron 7/1 EGM 18/1 VBRG
Escadron 8/1 EGM 19/1 VBRG

Après la dissolution des légions en 2005, le GBGM passe sous l'autorité de la Force de Gendarmerie mobile et d'intervention (FGMI) jusqu'à la dissolution de cette dernière en 2010. Il est maintenant directement subordonné à la région de gendarmerie d’Île-de-France.

Jusqu'au début des années 2000, il est articulé en deux groupes[18] de quatre escadrons chacun (l’un, équipé de VBC 90 ; les trois autres, de VBRG), auxquels s’ajoute un escadron de commandement et de soutien.

1997 - 2004 Équipement
Groupe 1/1
EGM 11/1 VBC 90
EGM 13/1 VBRG
EGM 14/1 VBRG
EGM 16/1 VBRG
Groupe 2/1
EGM 12/1 VBC 90
EGM 17/1 VBRG
EGM 18/1 VBRG
EGM 19/1 VBRG
2010 - Équipement
EGM 11/1 VBRG
EGM 12/1
EGM 13/1
EGM 14/1
EGM 16/1
EGM 17/1
EGM 18/1
 
VAB de la gendarmerie à Satory.
 
VIPG Centaure

Entre le retrait des VBC 90 en 2004 et l'arrivée du premier VIPG en septembre 2022 (voir ci-dessous), ses escadrons sont tous équipés de VBRG. Le nombre d'escadrons blindés a été réduit à sept depuis la dissolution de l'escadron 19/1 le dans le cadre de la Révision générale des politiques publiques.

À noter que la gendarmerie a également acquis auprès de l’armée de terre une vingtaine de véhicules de l’avant blindés (VAB) pour emploi en Afghanistan par les escadrons - du GBGM et des autres groupements de gendarmerie mobile - déplacés sur ce théâtre. Ces engins ont depuis été rapatriés à Satory et sont sous la responsabilité du GBGM. Certains d'entre eux ont été déployés en Nouvelle-Calédonie en 2017[19].

À noter enfin que, de 2003 à 2013, le GBGM comportait une Equipe Sportive Militaire de Haut Niveau (ESMHN).

Les samedis 8 et , à la suite des violences de l'acte III lors des manifestations du mouvement des Gilets jaunes, des VBRG sont engagés dans le dispositif opérationnel de la Préfecture de Police de Paris[20]. Ce dispositif est renouvelé lors de certaines des manifestations suivantes du mouvement en 2019.

En novembre 2020, un VBRG et un VAB T-20/13 (version armée de l'Air), entièrement rétrofités dans une version « maintien de l'ordre », sont livrés au groupement par la société Omat[21].

Dans le cadre du remplacement des VBRG, le Ministère de l'Intérieur a confirmé le 27 octobre 2021 à la société Soframe la notification d'un contrat pour la fourniture de 90 véhicules blindés de maintien de l’ordre (VBMO) basé sur leur modèle ARIVE (ARmoured Infanty VEhicle ou véhicule blindé d'infanterie)[22],[23]. Un véhicule a été livré au 1er semestre 2022, les véhicules restants devant être commandés dès validation de cette tête de série. L'appellation et le nom retenus sont Véhicule d'intervention polyvalent (VIPG) Centaure [24].

Le GBGM à pris possession de son premier VIPG Centaure opérationnel à la fin de l'année 2022.

Distinctions modifier

Le , le ministre de la défense Gérard Longuet, cite le GBGM à l'ordre de l'armée et lui attribue la Croix de la valeur militaire avec palme de bronze au titre de ses actions de combat en Afghanistan (Opération Pamir), au Kosovo et en Côte d'Ivoire (Opération Licorne)

Texte de la citation : « Unité qui, en 2011 au cours de différentes opérations extérieures, s'est particulièrement distinguée dans l'accomplissement des missions qui lui ont été confiées. Ayant participé à de nombreuses actions de combat en Afghanistan, au Kosovo et en Côte d’Ivoire, a montré une détermination sans faille qui lui a permis de mener à bien l’ensemble de ses missions dans des contextes particulièrement dégradés et dangereux. En Afghanistan, au cours de l’opération « Pamir », intégrée au sein du dispositif militaire international, a contribué à la sécurisation des axes empruntés par les forces, à la professionnalisation de la police afghane et à son déploiement au sein des zones rebelles. Au Kosovo, déployée sur une zone tampon, a permis, en mettant judicieusement en œuvre ses capacités blindées, de limiter les affrontements inter-ethniques et d’empêcher une exacerbation des tensions au cours de missions sensibles de rétablissement de l’ordre, et au prix de nombreux blessés dans ses rangs. Engagée également aux côtés des unités en Côte d’Ivoire au cours de l’opération « Licorne » a, par la mise en œuvre pertinente de ses moyens et savoir-faire, contribué à assurer la protection des emprises diplomatiques et des ressortissants français menacés notamment dans la ville d’Abidjan. Unité opérationnelle particulièrement performante, a fait preuve de forces morales exemplaires et de qualités tactiques remarquables lors de ses engagements sur ces différents théatres d’opérations extérieurs. Pour son action déterminante, mérite d’être cité en exemple.» Cette citation comporte l’attribution de la Croix de la Valeur Militaire avec palme de Bronze.

Dénominations et chefs de corps modifier

Depuis sa création, en 1933, le groupement blindé de la Gendarmerie nationale a connu plusieurs dénominations successives. Le tableau ci-dessous présente ces appellations ainsi que le nom du chef de corps.

  • Groupe Spécial Autonome (1933-1934)
    • 1933-34 Lieutenant-colonel Piquet
  • Groupe Spécial de la Garde Républicaine Mobile (1934-1940)
    • 1934-35 Lieutenant-colonel Lavit
    • 1936-37 Lieutenant-colonel Durand
    • 1938-40 Lieutenant-colonel Barrière
  • Groupe Spécial Autonome (1940)
    • 1940 Colonel Barrière
  • 2e Groupe de la 23e Légion de la Garde Républicaine (1945-1946)
    • 1945 Chef d'escadron Monmasson
    • 1946 Chef d'escadron Dupuy
  • 2e Groupe de la 1re Légion bis de la Garde Républicaine (1946-1951)
    • 1946-1947 Chef d'escadron Dupuy
    • 1947-1951 Chef d'escadron Delpal
  • 1er Groupe Blindé de la Garde Républicaine (1951-1954)
    • 1952-1956 Colonel Faverot
    • 1957-1958 Colonel Crozafon
    • 1958-1960 Colonel Fouché
    • 1960-1965 Colonel Bonardi
    • 1965-1967 Colonel Héraud
  • 1er Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile (1954-1991)
    • 1967-1969 Colonel Héraud
    • 1969-1973 Colonel Rigaud
    • 1974-1978 Colonel Bertagnolio
    • 1978-1980 Colonel Boulé
    • 1980-1986 Colonel Dupouy
    • 1986-1988 Colonel Baustert
    • 1988-1990 Colonel Lapeyronie
    • 1990-1991 Colonel Decubber
  • Groupement Blindé de Gendarmerie Mobile (depuis 1991)
    • 1991-1993 Colonel Decubber
    • 1993-1995 Colonel Norois
    • 1995-1997 Colonel Lacroix
    • 1997-2001 Colonel Vicaire
    • 2001-2005 Colonel Duflot
    • 2005-2007 Colonel Cailloz
    • 2007-2011 Colonel Noailles
    • 2011-2015 Colonel Lejeune
    • 2015-2018 Colonel Clerc
    • 2018-2022 Général de brigade Watremez
    • 2022- Général de brigade Daniel [1]

Le 45e Bataillon de Chars, qui était une unité distincte, était commandé en 1939-40 par le Chef d'escadron Martial Bezanger.

Notes et références modifier

  1. a et b Extrait du journal officiel de la République Française https://www.legifrance.gouv.fr/jorf/id/JORFTEXT000046127635
  2. « Décret du 18 décembre 2019 portant nominations dans la 1re section des officiers généraux », sur Journal officiel de la République française (JORF).
  3. a et b Lorsque la situation nécessite l'emploi coordonné de plusieurs escadrons, ceux-ci sont regroupés au sein d'un groupement tactique de gendarmerie ou GTG (deux à six escadrons) ou d'un groupement opérationnel de maintien de l'ordre ou GOMO (plus de six escadrons ou plusieurs GTG) qui sont des formations provisoires commandées par des commandants de groupement GM. Ainsi, à l'occasion du sommet de la Conférence de Paris de 2015 sur le climat (COP 21), la Gendarmerie a activé un GOMO composé de 15 escadrons répartis entre 2 GTG et renforcé avec des ressources du GBGM (blindés, véhicules lourds de dépannage, moyens vidéo, etc.) et de la Garde républicaine. Magazine Gend'info n°382 - décembre 2015.
  4. Décision n° 966 du 1er mars 1978 (signée de Monsieur Yvon BOURGES – Ministre de la Défense) « Le premier groupement blindé de gendarmerie mobile constitue une réserve générale à la disposition du gouvernement : - Il est plus particulièrement chargé de garantir la liberté d'action et la sécurité des organes gouvernementaux majeurs ; - Dans la mesure où il n'est pas hypothéqué par sa mission prioritaire définie ci-dessus, il participe à toutes les missions de la gendarmerie mobile dont il fait partie intégrante et ceci, dans l'hexagone comme outre-mer ».
  5. après dissolution de l'escadron 19/1 en octobre 2010.
  6. En 1937, ces matériels seront remplacés par des modèles Citroën-Kégresse P28 et enfin, en 1938 par des White TBC14.
  7. Collectif, Histoire de la Gendarmerie mobile d'Ile-de-France, Volume I, Editions SPE-Barthelemy, Paris, 2007.
  8. Certains documents mentionnent l'appellation de Groupe spécial blindé mais ce n'est pas la désignation officielle de l'unité. Les documents officiels du groupe mentionnent soit Groupe spécial, soit Groupe Spécial de la 1e Légion de Garde républicaine mobile.
  9. a et b Collectif, Histoire de la Maréchaussée et de la Gendarmerie (guide de recherche) sur le site du Service Historique de la Défense (voir lien externe ci-dessous) p.946.
  10. Histoire de la Gendarmerie mobile d'Ile-de-France, volume I, op. cit. À noter que, de nos jours, lors des cérémonies telles que la célébration du 14 juillet, le command car du président de la République est conduit par un gendarme du GBGM.
  11. Également appelé 45e Bataillon de chars de la gendarmerie (45e BCG) ou, pour l'armée de terre, 45e bataillon de chars de combat (45e BCC). Voir également l'article détaillé : 45e bataillon de chars de combat de la gendarmerie pour d'autres appellations (BC-G, BCLG, etc.).
  12. GRM (Garde républicaine mobile) est l'ancienne désignation de la gendarmerie mobile et GRP (Garde républicaine de Paris), celle de l'actuelle Garde républicaine.
  13. Histoire de la Gendarmerie mobile d'Ile-de-France, volume I, op. cit. Voir également Claude Cazals : La Garde sous Vichy, les éditions la Musse, 1997.
  14. Histoire de la Gendarmerie mobile d'Ile-de-France, volume I, op. cit.
  15. L’atelier changera d'affiliation en 1965 mais restera physiquement implanté à Satory.
  16. Rappelés de manœuvres en mai 1968 et mis en alerte, ses escadrons interviendront mais sans leur équipement lourd.
  17. Les AML seront retirés du service en 1997.
  18. Dans la gendarmerie mobile, les groupes d'escadrons ont été dissous dans les années 80, sauf au GBGM qui a conservé les siens jusqu'au début des années 2000.
  19. Audition du général Lizurey, Directeur général de la Gendarmerie nationale, devant la commission de la défense nationale et des forces armées de l'Assemblée nationale 10 octobre 2017- http://www.assemblee-nationale.fr/15/cr-cdef/17-18/c1718007.asp.
  20. « Face aux gilets jaunes, les blindés "VBRG" déployés dans Paris », sur Huffingtonpost, .
  21. « Dans les coulisses de la rénovation des véhicules blindés de la Gendarmerie (vidéo) », sur L'Essor, (consulté le ).
  22. La Gendarmerie confirme le choix de Soframe pour renouveler sa flotte de véhicules blindés http://www.opex360.com/2021/10/29/la-gendarmerie-confirme-le-choix-de-soframe-pour-renouveler-sa-flotte-de-vehicules-blindes/
  23. Présentation du blindé ARIVE sur le site de la société Soframe https://www.soframe.com/vehicules-de-combat/arive-armoured-infanty-vehicle/
  24. Pablo Agnan, « Centaure, le nouvel engin blindé de la gendarmerie »,

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Collectif, Histoire de la Gendarmerie mobile d'Ile-de-France, 3 volumes, Editions SPE-Barthelemy, Paris, 2007 (ISBN 2-912838-31-2).
  • Collectif, Histoire de la Maréchaussée et de la Gendarmerie - Guide de recherche sur le site du Service Historique de la Défense. Consultable en ligne (voir lien externe ci-dessous).
  • Besson (Général) et Collectif, Encyclopédie de la Gendarmerie nationale, t. 2, Éditions SPE Barthelemy, Paris, 2005 (ISBN 2-912838-29-0).
  • Patrick Bruneteaux, Maintenir l'ordre, Presses de Sciences Po, Paris, 1996 (ISBN 2-7246-0676-0).
  • Georges Carrot, Le Maintien de l'ordre en France au XXe siècle, Éditions Veyrier, 1990, 432 p. (ISBN 2851995359).
  • Claude Cazals : La Garde sous Vichy, Les éditions la Musse, Paris, 1997, 287 p. (ISBN 2-904016-01-5).
  • P. Denis & J-Y Hardouin, Véhicules de la Gendarmerie, ETAI, Boulogne-Billancourt, 1997, 144 p. (ISBN 2-7268-8367-2).
  • Thierry Forest : La Gendarmerie Mobile à l'épreuve de , Service Historique de la Défense, 2007 (ISBN 978-2-1109-6335-2).
  • G. Tavera & JP Montbazet : Les Blindés de la gendarmerie, Editions M.D.M., 1992 (ISBN 2-90931304-2).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier