Glageon

commune française du département du Nord

Glageon
Glageon
La mairie.
Blason de Glageon
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Avesnois
Maire
Mandat
Frédéric Bettignies
2020-2026
Code postal 59132
Code commune 59261
Démographie
Gentilé Glageonnais
Population
municipale
1 739 hab. (2021 en diminution de 5,23 % par rapport à 2015)
Densité 148 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 03′ 25″ nord, 4° 04′ 32″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 244 m
Superficie 11,77 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Trélon
(banlieue)
Aire d'attraction Fourmies
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Fourmies
Législatives Troisième circonscription
Localisation
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Glageon
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Glageon
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Glageon

Glageon est une commune française située dans le département du Nord (59), en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

 
L’Étang de la Forge au petit jour

Glageon se situe dans le sud-est du département du Nord (Hainaut) en plein cœur du parc naturel régional de l'Avesnois. L'Avesnois est connu pour ses prairies, son bocage et son relief un peu vallonné dans sa partie sud-est (début des contreforts des Ardennes), dite « petite Suisse du Nord ».

Glageon fait partie administrativement de l'Avesnois, géologiquement des Ardennes, historiquement du Hainaut et ses paysages rappellent la Thiérache.

La commune se trouve à 110 km de Lille (Préfecture du Nord), Bruxelles (Belgique) ou Reims (Marne), à 55 km de Valenciennes, Mons (B) ou Charleroi (B) et à 14 km d'Avesnes-sur-Helpe (Sous-Préfecture). Glageon jouxte la ville de Fourmies.

La Belgique et l'Aisne se trouvent à 10 km.

La commune est le point d'arrivée de la Voie verte de l'Avesnois Glageon-Ferrière-la-Grande. Cette verte voie a une longueur de 30 km. Incluse dans la véloroute TransEuropéenne Paris-Moscou, elle se prolongera prochainement vers Hirson et l'Axe vert de la Thiérache.

Communes limitrophes modifier

Communes limitrophes de Glageon
Sains-du-Nord
Féron   Trélon
Fourmies

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,5 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 914 mm, avec 13,1 jours de précipitations en janvier et 10 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 15 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Glageon est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine de Trélon, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[10] et 4 663 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Fourmies dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 7 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (45,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (45,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (45,5 %), prairies (43,7 %), zones urbanisées (6,5 %), mines, décharges et chantiers (4,1 %), terres arables (0,3 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Glajeon (1133, titre de Saint-Aubert), Glavin (1145, cartulaire de Liessies), Glaion (1151, id.), Glaghon (1349, pouillé de Cambrai)[16].

D'après M. Gysseling, Glageon vient du germanique gladjōn ("la lisse"), mot venant de glada (« lisse, brillant », qui a donné Glanz en allemand). Ce nom pourrait avoir désigné d'abord le ruisseau qui avoisine Glageon[17].

Histoire modifier

  • Glageon est un ancien site gallo-romain et a connu une occupation mérovingienne. En 1862, à Couplevoie, ont été trouvées des sépultures renfermant des armes de l'époque gallo-romaine.
  • 843 : avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire Ier, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village.
  • 855 : avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II.
  • 870 : avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale.
  • 880 : avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.
  • XIIe siècle : au milieu du XIIe siècle, un château-fort est construit par Nicolas d'Avesnes. Il était situé au lieudit des "Pâtures", juste derrière l'ancien cimetière. En 1186, Glageon est le siège d'une paroisse du décanat d'Avesnes. La paroisse était rattachée à l'Abbaye de Liessies.
  • XIVe siècle : le village est séparé en 2 : Glageon-Avesnes (Pairie d'Avesnes) et Glageon-Maubeuge (Prévôté de Maubeuge), avec 2 maires et 2 groupes d'échevins jusqu'à la Révolution.
  • XVIe siècle : le château est assiégé et détruit à plusieurs reprises. Il fut habité par Philippe de Stavèle (1508-1562), seigneur de Glageon, baron de Chaumont, ambassadeur de Marguerite de Parme auprès d'Élisabeth d'Angleterre, grand maître de l'artillerie du roi d'Espagne Charles Quint et chevalier de la toison d'or. Il vit se succéder des noms d'ennemis prestigieux, maigre consolation, les troupes de François Ier en 1543, Henry II en 1552 ; en 1554 c'est le tour du connétable de Montmorency, puis Turenne en 1637. Aujourd'hui, il ne reste plus de traces de cette place forte.
  • Autrefois célèbre pour sa carrière de marbre rose dont la pierre peut être admirée au château de Versailles dont les restaurations effectuées sous la Monarchie de juillet ou même postérieurement, ont largement utilisé le marbre de Glageon et de tout l'Avesnois.
  • XVIIIe siècle : Son église dédiée à Saint Martin est du XVIIIème ; construite en 1714, l'église Saint-Martin de Glageon a été agrandie en 1785. En 1773, s'ouvre la mine de fer à Couplevoie.
  • XIXe siècle : la commune accueille des usines de tissage et de peignage de la laine, une filature dirigée par la famille Boulanger, ainsi qu'une brasserie-malterie connue sous le nom de Bernard Lemaire, puis Bernard Champagne, puis Bernard. Située au 4 rue du Calvaire, on peut toujours apercevoir sur le toit le séchoir à houblon. La filature de laine Landousie a été fondée en 1889 par Auguste Landousie (1831-1900). Fortement dévastée pendant la Première guerre mondiale, la filature intègre ensuite le consortium de Fourmies (Société des filatures de laines peignées de la Région de Fourmies). Elle cesse son activité en 1980. La filature Hubinet fondée par Charles Louis Hubinet n'a pas non plus été épargnée par la Grande guerre. La filature a été incendiée en 1990 et transférée ensuite à Wignehies. La carrière commence à être exploitée et l'est toujours aujourd'hui. Les années 1850-1900 sont exceptionnelles pour le village qui bénéficie de l'arrivée du chemin de fer. Glageon était desservi par trois gares, celles de Trélon-Glageon et de Couplevoie sur la ligne de Maubeuge à Fourmies et celle de Féron-Glageon sur la ligne de Fives à Hirson. Ces trois gares, encore en fonctionnement en 1945, ont été fermées ultérieurement. La population augmente fortement.
  • Première guerre mondiale : Les allemands arrivent dans le village de Glageon le mercredi (9h du matin). Le village se trouvera en zone occupée par les troupes Allemandes jusqu'au , date où le village est libéré par des troupes Françaises, 2 jours donc avant l'armistice.
  • Plans du cadastre napoléonien (1823 et 1885) de Glageon : site internet des Archives départementales du Nord

Héraldique modifier

Les armes de Glageon se blasonnent ainsi :D’hermine à la bande de gueules..

Politique et administration modifier

Maire en 1802-1803 : Jean Brihaye père[18].

Maire en 1807 : Decamp[19].

Maire en 1881 : Rousseaux[20].


Maire dans les années 1980 : Duquesne (père de Benoit Duquesne).

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
Mars 2001 2020 Bernard Chauderlot DVD  
2020 En cours Frédéric Bettignies[21]    

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 1 739 habitants[Note 3], en diminution de 5,23 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
8858949211 0091 1281 2111 2401 2851 313
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 3621 4971 5671 7401 8022 1562 1882 7012 880
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
2 6262 9892 8472 4832 5142 4522 5292 2272 305
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
2 3482 3912 1001 9581 9461 8771 7941 7641 812
2014 2019 2021 - - - - - -
1 8261 7581 739------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,5 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 23,6 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 900 hommes pour 882 femmes, soit un taux de 50,51 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,23 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[26]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,1 
90 ou +
0,9 
3,6 
75-89 ans
7,1 
18,3 
60-74 ans
17,1 
19,7 
45-59 ans
18,4 
19,3 
30-44 ans
18,5 
16,3 
15-29 ans
17,4 
22,7 
0-14 ans
20,5 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[27]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Lieux et monuments modifier

Personnalités liées à la commune modifier

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Glageon et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 de Trélon », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Fourmies », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. Eugène Mannier, Etudes étymologiques, historiques et comparatives sur les noms des villes, bourgs et villages du département du Nord, Auguste Aubry, (lire en ligne)
  17. « Maurits Gysseling: Toponymisch Woordenboek (1960) p. 408 », sur bouwstoffen.kantl.be (consulté le )
  18. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 276, lire en ligne.
  19. « Annuaire statistique du département du Nord Année 1807 », sur LillOnum Bibliothèque numérique, p. 132-133 (image 162-163).
  20. « Le Petit Nord : journal politique quotidien ["puis" journal républicain quotidien du matin "puis" journal républicain absolument indépendant] », sur Gallica, (consulté le ), p. 2-3..
  21. « Mairie de Glageon 59132 - Nord - Adresses-Mairies.fr », sur adresses-mairies.fr (consulté le ).
  22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  24. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  25. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  26. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Glageon (59261) », (consulté le ).
  27. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  28. « roglo.eu », Philippe van Stavele (consulté le ).