Avesnes-sur-Helpe

commune française du département du Nord

Avesnes-sur-Helpe
Avesnes-sur-Helpe
La mairie
Blason de Avesnes-sur-Helpe
Blason
Avesnes-sur-Helpe
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Nord
(sous-préfecture)
Arrondissement Avesnes-sur-Helpe
(chef-lieu)
Intercommunalité CC Cœur de l'Avesnois
(siège)
Maire
Mandat
Sébastien Seguin (DVC)
2020-2026
Code postal 59440
Code commune 59036
Démographie
Gentilé Avesnois, Avesnoises
Population
municipale
4 118 hab. (2021 en diminution de 11,69 % par rapport à 2015)
Densité 1 838 hab./km2
Géographie
Coordonnées 50° 07′ 19″ nord, 3° 55′ 53″ est
Altitude 170 m
Min. 143 m
Max. 188 m
Superficie 2,24 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Avesnes-sur-Helpe
(ville-centre)
Aire d'attraction Avesnes-sur-Helpe
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Avesnes-sur-Helpe
(bureau centralisateur)
Législatives 3e circonscription du Nord

12e circonscription du Nord

Localisation
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Avesnes-sur-Helpe
Liens
Site web https://www.avesnes-sur-helpe.fr/

Avesnes-sur-Helpe est une commune française située dans le département du Nord, en région Hauts-de-France.

Géographie modifier

Description modifier

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Avesnes-sur-Helpe a donné son nom à la région de l'Avesnois, caractérisée par un paysage vallonné, des bocages, des vergers, des petits villages. L'Avesnois est traversé par l'Helpe Majeure, comme Avesnes-sur-Helpe.

Avesnes-sur-Helpe appartient administrativement à l'Avesnois, géologiquement aux Ardennes, historiquement au Hainaut et pour les paysages à la Thiérache.

Avesnes-sur-Helpe se situe[Note 1] à 17,5 km de Maubeuge, 36,5 km de Mons, 39 km de Valenciennes, 47 km de Charleroi, 68 km de Charleville-Mézières, 77 km de Namur, 84 km de Lille, 84,5 km de Bruxelles et 181 de Paris. La frontière belge la plus proche se trouve à 15 km.

Hydrographie modifier

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Nord-est du bassin Parisien, caractérisée par un ensoleillement médiocre, une pluviométrie moyenne régulièrement répartie au cours de l’année et un hiver froid (°C)[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,9 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 867 mm, avec 12,8 jours de précipitations en janvier et 9,9 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe à 2 km à vol d'oiseau[3], est de 10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 802,4 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Milieux naturels et biodiversité modifier

La commune située sur les premiers contreforts des Ardennes, bénéficie d'un environnement exceptionnellement boisé, bocagé et enherbé, par rapport à la moyenne du département du nord et de la proche région du Cambrésis. La qualité de cet environnement est à l'origine de la création du Parc naturel régional de l'Avesnois[réf. nécessaire].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Avesnes-sur-Helpe est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[7],[8],[9]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Avesnes-sur-Helpe, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[10] et 8 112 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[11],[12].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 14 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[13],[14].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (72,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (70,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (58,3 %), prairies (22 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,1 %), terres arables (5,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 330, alors qu'il était de 321 en 2013 et de 312 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 91,5 % étaient des résidences principales, 0 % des résidences secondaires et 8,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 97,2 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 2,5 % des appartements[I 2].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Noyelles-sur-Selle en 2018 en comparaison avec celle du Nord et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (0 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 78 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (76,7 % en 2013), contre 54,7 % pour le Nord et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Noyelles-sur-Selle en 2018.
Typologie Noyelles-sur-Selle[I 1] Nord[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 91,5 90,8 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 0 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 8,5 7,7 8,2

Voies de communication et transports modifier

Voies de communication modifier

La ville se trouve sur la RN 2 (route nationale 2), axe routier le plus direct entre Paris et Bruxelles. Depuis quarante ans, la population attend sa mise en 2 × 2 voies dans l'Avesnois et la Thiérache[réf. souhaitée].

Transports modifier

 
La gare d'Avesnes-sur Helpe.

Avesnes-sur-Helpe est desservie par les trains TER Hauts-de-France (lignes de Lille-Flandres à Hirson et à Charleville-Mézières).

Le transport routier est possible en direction des villes et villages voisins par des lignes d'autocar.

Toponymie modifier

Attestations anciennes modifier

Le nom de la localité est attesté sous les formes De Avisnis en 1107; altare de Avesnis en 1131[16] - Avesnes en 1174 (Charte de Jacques, seigneur d'Avesnes); Avesnoe en 1201 (Le Carp., preuve II, 23); Avethnoe en 1220 (Chronique de Gilbert, 29, 91); Avesnes en 1232 (Cart. de l'abb. d'Hautmont); Avesnes en 1247 (acte de Jean 1er de Châtillon, seigneur d'Avesnes); Avennoe en 1248 (Miroeus, I, 205); Avesnoe en 1292 (scel de Hugues 1er de Châtillon); Avesnes en 1303 (A. Du Chesnes, Preuves, 92); Avesnes en 1473 (Saint-Génois, mon anc., I, I); Avène en 1556 (acte de cession de la ville par le Duc d'Arschot au Roi Philippe II).

Étymologie modifier

Il existe plusieurs autres Avesnes dans la partie nord de la France (Nord, Pas-de-Calais, Somme, Seine-Maritime), dont les formes anciennes sont similaires à celles d'Avesnes-sur-Helpe.

Une hypothèse reposant sur l'ancienne forme du terme avoine au sens de « terre maigre » a été proposée, entre autres, par Ernest Nègre[16]. Cependant, l'ancienne forme d’avoine est toujours graphiée aveine, avene ou encore avainne (issue du latin avena). Or, les attestations les plus anciennes des différents Avesnes sont toujours du type Avisna, Avisnis ou encore Avesna. Par ailleurs, l'évolution phonétique Avisna > Avesna est tout à fait régulière en langue d'oïl.

C'est pourquoi l'ancienne appellation Avesne « pâturage » issu du germanique avisna / afisna « pâturage » convient mieux phonétiquement[17],[18] (cf. vieil anglais æfesn « pâturage »). De plus, les Avesnes sont des toponymes typiques de la seule partie nord de la France jusqu'au Maine, où ils côtoient d'autres appellations d'origine germanique propres à ces régions. La signification de « pâturage » s'accorde d'ailleurs avec une mention d'un toponyme plus tardif (adjonction d'un article défini), à savoir Les Avesnes (Seine-Maritime, Communes patures nommées les Avesnes dans le fief de Montérolier 1455).

Ce sens de « pâturage » est conforme également avec l'aspect du terroir d'Avesnes-sur-Helpe contrairement à celui de « terre maigre » ou « terre à avoine ».

Jusqu'à 1962, le nom officiel était simplement Avesnes[19].

Histoire modifier

Moyen Âge modifier

 
Maison ancienne.

La ville est mentionnée en 843 avec le traité de Verdun, le partage de l'empire carolingien entre les trois petits-fils de Charlemagne octroie à Lothaire, la Francie médiane qui comprend le Hainaut dont fait partie le village. En 855 avec le traité de Prüm qui partage la Francie médiane entre les trois fils de Lothaire I, le Hainaut est rattaché à la Lotharingie dont hérite Lothaire II. En 870 avec le traité de Meerssen après la mort de Lothaire II, une partie de la Lotharingie dont fait partie le Hainaut est rattachée à la Francie occidentale. En 880 avec le traité de Ribemont en 880, le Hainaut est rattaché à la Francie orientale qui deviendra le Saint-Empire romain germanique en 962.

Le premier seigneur d'Avesnes connu est Wedric II d'Avesnes, né aux environs de 990, fils de Wedric Ier de Morvois.

L'origine de la forte implantation à Avesnes trouve racine dans la création des premières fortifications en 1050 par Wedric III le barbu d'Avesnes (né vers 1020 et mort vers 1075). L'emplacement de cette fortification se trouve sur le site de l'actuel palais de justice, sur un éperon rocheux de plus de 20 mètres dominant la vallée de l'Helpe Majeure. En 1080, son fils Thierry construit une seconde tour et un bourg castral s'organise autour d'une place, l'actuelle place Guillemin[21]. Sans descendance, la seigneurie passa à sa sœur Ade d'Avesnes (1050-1075) qui épousa Fastre Ier d'Oisy (1050-1092) et fonda un couvent de femmes à l'abbaye Saint-Martin de Tournai. Les terres d'Avesnes passèrent donc dans cette famille.

Le fils aîné, Gossuin, dit le Borgne d'Oisy, seigneur d'Avesnes, de Condé-sur-l'Escaut (pour la partie relevant du Hainaut) remplace la première tour construite par Wedric et fortifie le village. il encourage la tenue d'un marché en accordant des franchises de Tonlieu dès 1114. L'église est alors fondée[21]. Il a quatre enfants : Thierry, Gérard, Meuzon et Ade. Gérard suivit Godefroid de Bouillon à la première Croisade.

Fastre Ier d'Oisy, avoué de Tournai hérite de tous les biens de la famille. Ses descendants abandonnent le nom de Oisy pour s'octroyer celui d'Avesnes.

Fastre II d’Avesnes (né vers 1075) succède à Fastre Ier d'Oisy.

À cette époque Avesnes fait partie du comté de Hainaut, qui est rattaché au Saint-Empire romain germanique.

Gauthier Ier d'Avesnes (1100-1147), fils aîné de Fastre II d’Avesnes, qui avait épousé Ade de Tournai, est tué par les hommes de l'évêque de Liège en 1147.

Thierry, fils de Gauthier Ier d'Avesnes ne régna pas longtemps, il mourut jeune. Son frère Nicolas d'Avesnes dit le beau (1120-1171), assura la descendance par Jacques Ier d'Avesnes (†1191) qu'on retrouva mort entouré de sept ennemis à la bataille d'Arsouf.

Jacques Ier d'Avesnes eut au moins huit enfants. Le chef de famille fut Gautier II d'Avesnes (†1244), seigneur d'Avesnes, de Condé, de Leuze, de Guise, de Trélon, il devint comte de Blois et de Dunois par son épouse la comtesse Marguerite. Il eut trois filles et un garçon mort trop jeune. Toutes les terres des Avesnes passèrent par le mariage de Marie d'Avesnes († 1241), sa fille aînée avec Hugues de Châtillon, comte de Saint-Pol (1196 † 1248) qui devinrent les seigneurs d'Avesnes[21].

Mais le nom des Avesnes n'en resta pas là, car le 3e fils de Jacques Ier d'Avesnes ; Bouchard d'Avesnes (1170-1244), (1182-1244) se maria en 1212 avec la 2e fille du comte de Flandre et de Hainaut ; elle s'appelait Marguerite de Constantinople, et lorsque Baudouin IX fut tué elle devint après sa sœur Jeanne, comtesse de Flandre et de Hainaut, dame de Beaumont (Hainaut). Mais on connut assez vite la vérité au sujet de Bouchard d'Avesnes; il avait reçu les ordres et s'était malgré cela marié[21].

Cela va déclencher ce qu'on a appelé l'affaire des Avesnes et des Dampierre et qui va se terminer par l'octroi du comté de Hainaut aux Avesnes et le comté de Flandre aux Dampierre. la famille d'Avesnes va régner pendant cinq générations sur le comté de Hainaut et puis le passer aux Bavière par le mariage de Marguerite d'Avesnes comtesse de Hainaut avec Louis de Bavière empereur du Saint-Empire romain germanique. La famille d'Avesnes sera alors complètement éteinte.

Pendant le XIIIe siècle et le XIVe siècle, la ville reçoit sa charte en 1200 et développe ses fortifications. Elle est considérée comme une des ville drapières qui vend aux foires de Chalon-sur-Saône. Elle est une étape importante sur la route entre la Hollande et le Brabant, ainsi qu'entre la Champagne et la Bourgogne[21].

À partir de 1433, Avesnes, comme tout le Hainaut, fait partie du duché de Bourgogne.

Le 30 juillet 1461, le roi Louis XI (1423-1461-1483) expédia ses premières lettres patentes dès Avesnes[22].

En 1477, Alain d'Albret, seigneur d'Avesnes et connétable de France, met le siège devant sa propre ville pour le compte du roi Louis XI. Avesnes-sur-Helpe avait alors le sentiment d'appartenance aux Pays-Bas bourguignons. La ville est détruite[21].

Époque moderne modifier

 
Le pont des Dames.

Vers 1530-1540, des fortifications bastionnées sont construites. Elles lui donnent la réputation d'être imprenable. En 1556, la ville est cédée à l'Espagne. Le territoire communal est amputé des b anlieues et limité aux actuels 224 hectares. En 1659, pour obtenir la grâce du Grand Condé, le roi d'Espagne cède Avesnes avec le traité des Pyrénées. Avesnes-sur-Helpe devient française et Vauban fortifie la ville. Vauban intègre la place dans le réseau des places fortes du « Pré carré ». Il met en place le réseau moderne d'ouvrages extérieurs (redoutes et demi-lunes) avec système d'inondation (Pont des Dames)[21].

Le XVIIIe corespond à une période de rénovation pour la ville. La plupart des maisons datent de cette époque[21]. En 1757-1758 : construction de l'Hôtel de Ville. En 1786 : première école de filature par le maire Gossuin et première filature de coton. En octobre 1793, Avesnes est le siège de l'état-major de Jourdan et Carnot lors de la bataille de Wattignies.

Époque contemporaine modifier

En 1802-1803, en ce qui concerne les transports, une diligence assure des liaisons régulières avec différentes villes. En général, elles partent les jours pairs et reviennent le lendemain. L'une d'elles se rend à Valenciennes, une autre à Mons, via Maubeuge, une troisième gagne Landrecies. En outre, un fourgon relie Avesnes à Vervins, mais sans régularité déterminée[23].

Levé du plan du cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes[24]).

1813 : Une épidémie de typhus s'abat sur Avesnes-sur-Helpe en décembre 1813. Parmi la population, on compte 168 morts en décembre 1813 et 118 en janvier 1814. L'épidémie se poursuivra jusqu'en 1815.

En 1814, Avesnes est prise par les Russes et presque détruite en 1815 par l'explosion d'un magasin à poudre. Avesnes est ensuite rebâtie en moins d'un an. Les Russes occupent Avesnes de 1816 à 1818.

1823 : Naissance, à Avesnes-sur-Helpe, le 23 avril 1823 de Constant TORDEUX, peintre qui, une fois marié, s'établira dans la Commune de Floyon. Constant TORDEUX a peint des tableaux où étaient représentés des ruraux de son temps. Le musée des beaux-arts de Cambrai possède 2 des tableaux peints par Constant TORDEUX (Réf. : La Voix du Nord - Edition Sambre-Avesnois - du 08-09-2022).

1828 : Conçu par l'architecte Victor Leplus, le bâtiment de l'ancien tribunal de grande instance, situé sur l'actuelle place Guillemin, caractérisé par ses imposantes colonnes en façade et son style gréco-romain, est construit. Le Procureur du roi en prend possession le .

1829 : construction de la casemate Saint-Louis

Le chemin de fer est introduit en 1867 permet le développement sensible de la ville. Des filatures s'installent sur les glacis des fortifications et le chemin de fer permet l'expédition des productions dans la région. L'exiguité territoriale empêche une industrialisation importante[21].

1891 : Les chefs des Écumeurs de Cartignies sont guillotinés en août 1891 devant le tribunal, en présence d'une foule importante.

1901 : Inauguration et mise en service de la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Sars-Poteries en juillet 1901. La ligne est ouverte au public le 20 juillet 1901. Elle relie Avesnes sur Helpe à Solre-le-Château, via le Flaumont-Waudrechies, Sémeries, Felleries, Beugnies, Sars-Poteries. Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale (16 août 1941), le transport des voyageurs est assuré. Ensuite, seul le transport de marchandises composé essentiellement par la livraison de fournitures agricoles (paille, engrais...) subsiste jusqu'en 1953. Sur la ligne de chemin de fer, les bâtiments existent encore aujourd'hui[25].

1907 : le 28 octobre 1907 est mise en service la ligne de chemin de fer Avesnes-sur-Helpe - Solesmes (47 km) via Avesnelles, Étrœungt, Boulogne/Helpe, Cartignies, Landrecies... Un service régulier des voyageurs était assuré. En , le trafic voyageur est interrompu. En 1916, pendant l'occupation allemande, les rails ont été démontés et le réseau a été dans l'impossibilité de fonctionner. Aujourd'hui encore, on trouve une trace historique de la ligne de chemin de fer du fait du nom attribué à la « rue de l'ancienne gare » à Avesnelles.

1909 : La Sous-Préfecture est transférée à son emplacement actuel, rue Gossuin, aujourd'hui rue Erignac. Auparavant, la Sous-Préfecture se situait rue Cambrésienne à l'endroit où se trouve actuellement la salle des fêtes de la commune.

1914-1918 (Première Guerre mondiale) : Après avoir envahi la Belgique, les Allemands entrent en France. Les Français cèdent devant leur poussée. Ils arrivent à Avesnes-sur-Helpe le 26 août 1914 (8h du matin). À la fin de la Première Guerre mondiale, de mars à , Hindenburg a son quartier général à Avesnes. C'est précisément du au qu'Avesnes devient le siège du Grand quartier général allemand. C'est de là qu'il dirige les dernières opérations allemandes. Le 15 juin, le Kaiser Guillaume II passe les troupes en revue sur la Grand'Place. Après le départ des Allemands du 5 au 8 novembre 1918, la ville est libérée par des troupes Anglaises le , peu de jours donc avant l'armistice.

Fermeture de la Caserne Chemerault (du 84e régiment d'infanterie, qui disposait à proximité d'un jardin potager, d'un champ de tir, d'un site de stockage de munitions et d'un champ de manœuvre dit « de Haut-Lieu »[26] ; Quand la place militaire d'Avesne a été déclassée certains bâtiments et terrains ont été réservés au service militaire (1868) et d'autres, devenus inutiles au département de la Guerre, remis à l'Administration des Domaines et d'autres encore rétrocédés au département de la Guerre[26].

1940-1944 (Seconde Guerre mondiale) : venue de Belgique, la 7e Panzer (division blindée), commandée par le général Erwin Rommel, arrive dans l'Avesnois le 16 mai 1940 en passant par Clairfayt. Elle continue sa progression très rapidement en empruntant la route qui mène de Solre Le Château au « Les 3 pavés », puis poursuit en passant à Avesnes-sur-Helpe (en empruntant l'avenue du Pont-Rouge) et continue ensuite vers Landrecies. Avesnes sera occupée par les Allemands et libérée en . Le , alors que les Allemands ont quitté Avesnes-sur-Helpe, des Français agitent un drapeau tricolore en haut de la Collégiale Saint Nicolas. Les Allemands qui battent en retraite par la RN2 n'apprécient pas le geste et tirent sur le clocher qui sera détruit.

1952 : Construction du pont "supérieur" : L'ouvrage construit en arc de cercle permet aux véhicules de la RN2 de passer au-dessus des lignes de la voie de chemin de fer et d'éviter le passage à niveau.

1959 : Construction de la Résidence Peltrisot

1962 : La prison qui se trouvait à proximité de l'ancien tribunal, place Guillemin, est désaffectée et sera démolie dans les années 1970.

1968 : Dans le cadre des évènements de mai 68, le vendredi 24 mai 1968, pendant 2 heures et demi, 450 tracteurs venus des communes de l'arrondissement défilent dans la ville d'Avesnes-sur-Helpe. Au total, 2 000 manifestants réclament une revalorisation du prix du lait et de la viande vendus par les exploitants agricoles.

1985 : construction de la Maison de retraite Simone Jacques (EHPAD de 85 lits). Simone Jacques est une ancienne déportée des camps de Ravensbrück et Beendorf.

1999 : La 7e étape du tour de France part d'Avesnes-sur-Helpe le 10 juillet 1999. Le matin, le « village du tour » était installé à la Rotonde. La veille, Maubeuge avait été ville d'arrivée.

2007 : 8 janvier 2007 : Ouverture du nouveau tribunal sur le plateau Chémerault (inauguré le 21 mars 2007). De 1828 à 2007, c'est dans l'ancien tribunal, place Guillemin, qu'était rendue la justice, lequel fut édifié sur les ruines du château seigneurial.

23 mars 2014 : élection de la première femme maire d'Avesnes-sur-Helpe, Marie-Annick Dezitter.

Politique et administration modifier

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Rattachements administratifs modifier

La commune est le chef-lieu de l'arrondissement d'Avesnes-sur-Helpe du département du Nord.

Elle était depuis 1801 le chef-lieu des cantons d'Avesnes-sur-Helpe-Nord et Avesnes-sur-Helpe-Sud[27]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux modifier

Pour les élections départementales, la commune fait partie depuis 2014 du canton d'Avesnes-sur-Helpe

Pour l'élection des députés, elle fait partie de la troisième circonscription du Nord pour la partie de l'ex-canton d'Avesnes-sur-Helpe Nord. Mais également de la douzième circonscription du Nord pour la partie de l'ex-canton d'Avesnes-sur-Helpe Sud.

Intercommunalité modifier

Avesnes-sur-Helpe était le siège de la communauté de communes du Pays d'Avesnes, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1992 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par le code général des collectivités territoriales.

Cette intercommunalité a fusionné avec ses voisines pour former, le , la communauté de communes du Cœur de l'Avesnois dont Avesnes est désormais membre le siège.

Tendances politiques et résultats modifier

Lors du premier tour des élections municipales de 2014 dans le Nord, la liste UMP menée par Marie-Annick Dezitter — qui avait le soutien du maire sortant Alain Poyart — obtient la majorité absolue des suffrages exprimés avec 1 054 voix (56,24 %, 21 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires, devançant largement la liste DVG menée par Saïd Ghezal (820 voix, 43,75 %, 6 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires).
Lors de ce scrutin, 34,60 % des électeurs se sont abstenus[28].

Au premier tour des élections municipales de 2020 dans le Nord, la liste DVC menée par Sébastien Seguin a obtenu la majorité absolue des suffrages exprimés, avec 780 voix (51,14 %, 21 conseillers municipaux élus dont 8 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[29] :
- Jacky Rousselle (DVD, 329 voix, 21,57 %, 3 conseillers miunicipaux élus dont 1 communautaire) ;
- Saïd Ghezal (DVG, 220 voix, 14,42 %, 2 conseillers municipaux élus) ;
- Alain Proyart (DVD, 196 voix, 12,85 %, 1 coinseiller municipal élu).
Lors de ce scrutin, marqué par la pandémie de Covid-19 en France, 48,37 % des électeurs se sont abstenus

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[30]
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1947 Paul Chabloz   Résistant
1947 1953 Celestin Fillion   Chevalier de la Légion d'honneur
1953 1958 Pierre Larivière
(1897-1959)
RPF
puis UNR
Avocat et cultivateur
Conseiller général d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1949 → 1959)
1958 1964 Pierre Lagrené
(1907-1980)
Centriste
puis FGDS
Docteur en médecine
Conseiller général d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1959 → 1967)
1964 mars 1971      
mars 1971 mars 1989 Arthur Moulin UDR
puis RPR
Vétérinaire
Député du Nord (21e circ.) (1958 → 1967 et 1968 → 1973)
Sénateur du Nord (1983 → 1992)
Conseiller général d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1967 → 1985)
mars 1989 juin 1995 Paul Curtelin
(1919-2010)
UDF Docteur vétérinaire retraité
Adjoint au maire (1983 → 1989)
Chevalier de la Légion d'honneur à titre militaire (2006)
juin 1995 mars 2014 Alain Poyart RPR
puis UMP
Secrétaire général de mairie
Député du Nord (24e circ.) (1993 → 1997)
Conseiller général d'Avesnes-sur-Helpe-Nord (1985 → 2015)
Vice-président du conseil général du Nord[Quand ?]
Président de la CC du Pays d'Avesnes (1992 → 2011)
Président de la CC du Cœur de l'Avesnois (2012 → 2020)
mars 2014[32] mai 2020 Marie-Annick Dezitter[33] UMPLR Professeure d'économie-gestion
Conseillère départementale d'Avesnes-sur-Helpe (2015 → 2021)
Vice-présidente du conseil départemental (2015 → 2021)
Vice-présidente de la CC du Cœur de l'Avesnois (2014 → 2016)
mai 2020[34],[35] En cours
(au 14 décembre 2021)
Sébastien Seguin DVC Commerçant
Conseiller départemental d'Avesnes-sur-Helpe (2021 → )
Vice-président du conseil départemental (2021[36] → )

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

Avesnes-sur-Helpe fait partie de l'académie de Lille. L'enseignement maternel et primaire existe dans la commune.

Un collège se trouve dans la ville : Sainte-Thérèse.

La commune dispose de deux lycées : Jessé de Foret et Sainte-Thérèse.

Équipements sportifs modifier

Avesnes-sur-Helpe dispose d'un circuit de motocross de niveau international. Les champions belges s’entraînent régulièrement sur le circuit de « Bellefontaine » et une épreuve de championnat de France a lieu chaque année.

La commune est dotée d'une piscine municipale. Cependant elle fait l'objet d'une fermeture depuis le 30 juin 2016. Un très grand nombre d'associations sportives y sont présentes (une cinquantaine) offrant un grand éventail de choix différents de sports, notamment des salles de musculation très bien équipées. À noter le trail des remparts annuel qui a lieu en avril (750 participants en 2018).

Santé modifier

Un centre hospitalier et un centre de secours sont implantés sur la commune, ainsi qu'un centre de prévention santé.

Justice, sécurité, secours et défense modifier

 
Nouveau palais de Justice (2007).

Avesnes-sur-Helpe est le siège d'un tribunal judiciaire, ce qui est singulier pour une ville de cette taille. Ce tribunal comprend notamment un tribunal pour enfants, un tribunal de commerce et un conseil des prud’hommes, et dépend de la cour d’appel de Douai.

Le nouveau palais de justice a été inauguré le .

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[37]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[38].

En 2021, la commune comptait 4 118 habitants[Note 4], en diminution de 11,69 % par rapport à 2015 (Nord : +0,23 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
2 7022 9353 0313 1293 1663 0303 8213 5783 776
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
4 1913 5163 7373 6034 6365 7146 0926 4956 400
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
6 2176 0135 8294 9375 1055 2395 3895 2475 776
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
6 1516 4146 3015 9555 1085 0034 9425 0514 991
2014 2019 2021 - - - - - -
4 6624 1954 118------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee à partir de 2006[39].)
Histogramme de l'évolution démographique

|

[Quand ?]Avec 4 995 habitants, Avesnes occupe seulement le 108e rang des communes du département du Nord, ce qui constitue le record pour une sous-préfecture en France, derrière Montreuil dans le Pas-de-Calais (141e

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement jeune. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 38,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,5 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 26,8 % la même année, alors qu'il est de 22,5 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 2 098 hommes pour 2 247 femmes, soit un taux de 51,71 % de femmes, légèrement inférieur au taux départemental (51,77 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[40]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
3,0 
5,4 
75-89 ans
10,3 
16,2 
60-74 ans
17,9 
19,4 
45-59 ans
20,8 
15,7 
30-44 ans
14,1 
23,6 
15-29 ans
18,6 
19,1 
0-14 ans
15,3 
Pyramide des âges du département du Nord en 2020 en pourcentage[41]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,4 
5,1 
75-89 ans
14,6 
60-74 ans
16 
19,2 
45-59 ans
18,6 
19,5 
30-44 ans
18,7 
20,6 
15-29 ans
19,1 
20,5 
0-14 ans
18,2 

Cultes modifier

Avesnes-sur-Helpe fait partie de la paroisse catholique du Bon Pasteur en Avesnois[42] (diocèse de Cambrai[43]).

Économie modifier

Avesnes-sur-Helpe est surtout une ville administrative et de services.

De nombreuses administrations ou services publics y sont présents. En dehors des services communaux, on y trouve la sous-préfecture, l'ex-DDE (Direction départementale de l'Équipement- arrondissement), le Trésor public, un Hôtel des impôts, la Poste, la Chambre de Commerce et d'Industrie, la Chambre des Métiers, le siège de la Communauté de Communes, une antenne du conseil général (UTPAS...), une gare SNCF sans oublier une antenne de la Sécurité Sociale, une association d'insertion de sans emploi, un CIO, de pôle emploi et de la MSA (Mutualité sociale agricole).

Le commerce (magasins, supermarchés) est encore bien présent sur Avesnes-sur-Helpe. De plus, la ville compte un grand nombre de banques et assurances.

Avesnes-sur-Helpe est le siège de la Chambre de commerce et d'industrie de l'arrondissement d'Avesnes.

Tous les vendredis matin, un marché hebdomadaire se tient en centre-ville. Jusque dans les années 1950, Avesnes-sur-Helpe était l'un des plus importants marchés au beurre et fromages de France du fait de sa situation au cœur du bassin laitier de l'Avesnois. À l'époque, les exploitants agricoles, appelés « herbagers » ou « censiers », transformaient directement leur production et allaient la vendre à Avesnes (beurre, fromages, lait). Néanmoins, il existe encore dans les villages environnants des « fermiers» qui vendent leurs productions fromagères « à la ferme ».

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

  • L'hôtel de ville date du XVIIIe siècle.
  • La place du Général-Leclerc : Il s'agit de la place principale de la ville. C'est une grand-place un peu étroite, ornée notamment d'un hôtel de ville du XVIIIe siècle, d'une église collégiale en partie des XIIe – XIIIe siècle à gros clocher carré et d'une «maison espagnole» du XVIe siècle.
  • La collégiale Saint-Nicolas, située place du Général-Leclerc. Les débuts de la construction de l'église remontent au XIIIe siècle. Après la destruction de la ville en 1477, seul son choeur subsiste. Elle est reconstruite, et de nouveau détruite en 1514. Lors de la libération de 1944, un obus incendiaire allemand détruit la charpente de l'église. L'ensemble a été restauré à l'exception des peintures de style gothique de 1885[21].
  • Les remparts datent des XVIe et XVIIIe siècles (« fortifications Vauban »). Avant de devenir française, Avesnes possédait déjà des fortifications. Celles-ci devaient défendre la ville des envahisseurs français... Après intégration d'Avesnes-sur-Helpe au royaume de France, Vauban a amélioré les fortifications par des travaux importants qui s'étaleront entre 1690 et 1723. Aujourd'hui, une partie des fortifications sont encore en place et certaines parties sont restaurées[44].
  • Le monument à Jessé de Forest, teinturier originaire d'Avesnes, colon pionnier du groupe qui fondera la ville de New York[45].
  • La place de la Rotonde et son kiosque à danser
  • La Porte de Mons (XVIIe siècle)
  • Le Tribunal (1828)
  • Cinéma art déco Le Caméo
  • Monument aux morts, rue de Mons, édifié en 1929, œuvre du sculpteur Paul Vannier[46],[47].
  • Monument au tambour Stroh[48], inauguré le 3 septembre 1905[49].
  • Monument aux Guillemin : œuvre de René Bertrand-Boutée érigée en 1910 en hommage aux anciens députés Ernest et Léon Guillemin[50].
  • Le cimetière militaire situé à l'intérieur du cimetière communal.
  • Camp de César[51]
  • Le Musée de la Société Archéologique situé dans l'Institut Villien, héberge plusieurs objets de grande importance historique. Le vase de Sains-du-Nord, datant de 250, représente le dieu Mercure et a été retrouvé au sein de vestiges gallo-romains. Une fibule de Ferrière-La-Grande datant de 600, retrouvée au lieu-dit Le Trieux-des-Poteries, provient d'un cimetière mérovingien. Un évangéliaire de Liessies datant de 1145. Un retable de la nativité datant de 1540[21].

Personnalités liées à la commune modifier

 
Le presbytère, où Napoléon Ier passa la nuit avant la bataille de Waterloo.

Héraldique modifier

  Blason
Bandé d'or et de gueules de six pièces.
Devise
Avesnes est bâtie sur l'roc qui si in vont is' rattrotent.
Détails
Les armes de la ville sont celles des anciens seigneurs de la maison d'Avesnes
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Philatélie modifier

Avesnes est représentée sur un timbre où l'on peut observer la collégiale et l’ancien tribunal de grande instance. Il est mis en vente le avec oblitération Premier jour dans la ville.

Gastronomie modifier

Bibliographie modifier

  • Charles Croix, "Avesnes. Ses Rues - Ses Maisons". Charles Croix. Ancien Principal du Collège. Membre de la Société Archéologique d'Avesnes. Illustrations de Pierre Bisiaux. Editions de "l'Observateur" Avesnes. 1950, 140 Pages. Dépôt Légal; no 31. 1er Tr. 1950
  • Charles Croix, "La Collégiale Saint-Nicolas d'Avesnes". Charles Croix ancien Principal du Collège d'Avesnes. Membre de la Société Archéologique d'Avesnes. Avant propos de M. le Chanoine J. Bouché.Dessins de Mlle Thérèse Houzeau. Imprimerie de "l'Observateur". Avesnes. 1951. 170 pages. Dépôt légal, no 32. 4e Tr. 1951.
  • Charles Croix, "Notices et Documents sur l'Histoire d'Avesnes et de l'Avesnois". Ch. Croix, Editions de l'Observateur. Avesnes-sur-Helpe. 194 p. 1956.
  • Charles Croix, "L'Avesnois préhistorique. Gaulois, Gallo-Romain, et Franc". Imprimerie Farré & Fils, 12 Boulevard Gustave-Richard, Cholet; 1956. Dépôt Légal, II-1956, Imp. 556- Edit. 397. 184 Pages.
  • M. Jacquart, « Un enfant d’Avesnes, bienfaiteur de Varsovie », La Croix du Nord, Lille, 8 décembre 1968.
  • André Lépine & Guy Heynen, mai 1940 - Rommel traverse l’Entre-Sambre-et-Meuse, de Dinant à Landrecies, Cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) no 415, 40 pages, 45 photos & croquis, 2009. — Avance fulgurante de la 7e Panzer ou 7e division; qui traverse la Meuse à Bouvignes (Dinant) et fonce vers l’ouest, par Philippeville, Sivry et Avesnes, où se déroule une bataille nocturne de chars — une première.

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Calcul orthodromique
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Cartes modifier

  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Noyelles-sur-Selle » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Noyelles-sur-Selle - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Noyelles-sur-Selle - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans le Nord » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Avesnes-sur-Helpe et Saint-Hilaire-sur-Helpe », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « St-hilaire-sur-helpe » (commune de Saint-Hilaire-sur-Helpe) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  8. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  9. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Unité urbaine 2020 d'Avesnes-sur-Helpe », sur insee.fr (consulté le ).
  11. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
  12. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur insee.fr, (consulté le ).
  13. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Avesnes-sur-Helpe », sur insee.fr (consulté le ).
  14. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  16. a et b Ernest Nègre, Toponymie Générale de la France, volume 1, Librairie Droz, 1994.
  17. (nl) Maurits Gysseling, Toponymisch Woordenboek van België, Nederland, Luxemburg, Noord-Frankrijk en West-Duitsland (vóór 1226), Tongres, Belgisch Interuniversitair Centrum voor Neerlandistiek, (lire en ligne).
  18. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150), p. 35.
  19. « Historique des communes | Insee », sur www.insee.fr (consulté le ).
  20. flandreetartois.over-blog.com « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  21. a b c d e f g h i j et k Le patrimoine des communes du Nord, Flohic, (ISBN 978-2-84234-119-0, lire en ligne), p. 116-127
  22. Ordonnances des roys de France de la troisième race : Ordonnances rendues depuis le commencement du règne de Louis XI jusqu'au mois de mars 1473. 1811-20, , 994 p. (lire en ligne).
  23. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 220, lire en ligne.
  24. Cadastre napoléonien (1813 et 1870) d'Avesnes sur le site des archives départementales du Nord
  25. Cf informations fournies par M. Jacques Guillot, membre de l'association ferroviaire Sambre-Avesnois (Maubeuge)
  26. a et b Archives départementales du nord, Répertoire numérique de la sous-série 66 J, Lille 1979, voir ref 66 J 203 (Champ et stand de tir 1878-1958) ; ref 66 J 204. Champ de manœuvres. 1898-1948 ; 66 J 205. Stand de tir, jardins potagers et champ de manœuvres. Aliénation. 1961-1969 ; 66 J 206. Parc de stockage. 1937-1962 ; 66 J 207. Terrains militaires. Acquisitions et affaires diverses. 1835-1951 ; )
  27. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  28. « NORD (59) - Avesnes-sur-Helpe », Résultats des élections municipales et communautaires 2014, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  29. « NORD (59) - Avesnes-sur-Helpe », Résultats des élections municipales et communautaires 2020, Ministère de l'intérieur (consulté le ).
  30. Géraldine Beys, « Marie-Annick Dezitter et Arnaud Decagny vice-présidents du Département, et ce n'est pas tout », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne).
  31. Annuaire statistique du département du Nord pour l'an XI de la République 1802-1803, p. 67 (lire en ligne).
  32. « Marie-Annick Dezitter, première femme maire d’Avesnes : Marie-Annick Dezitter (UMP) est élue maire avec 234 voix d’avance (56,24 %) sur Saïd Ghézal. La première adjointe d’Alain Poyart est la première femme à devenir maire du chef-lieu d’arrondissement. Cette victoire prend au delà de ce succès électoral un caractère historique », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  33. Géraldine Beys, « Avesnes-sur-Helpe : la maire Marie-Annick Dezitter, le courage face à un héritage complexe : La maire Marie-Annick Dezitter n’a pas donné suite à nos demandes de rendez-vous. Voici donc notre regard sur son mandat. Elle aura joué le rôle d’une dame de fer en termes de rigueur financière pour la ville. Inflexible sur la piscine qu’elle a fermé faute d’accord intercommunal, elle est celle aussi qui offre à Avesnes une place Leclerc rénovée », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  34. Géraldine Beys, « Avesnes-sur-Helpe : Sébastien Seguin élu maire, une alternance historique : Sébastien Seguin et sa liste Ensemble Vivons Avesnes, qui avait remporté les municipales dès le premier tour avec 51 % des voix tandis qu’il avait face à lui trois listes, est depuis lundi 25 mai, le maire d’Avesnes-sur-Helpe. Son élection marque un tournant dans la gouvernance avesnoise », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  35. Florence Delsinne, Agence locale de presse, « Avesnes-sur-Helpe: l’élection du maire Sébastien Seguin validée par le Conseil d’État : Après près d’un an de procédures juridiques, l’élection de Sébastien Seguin a finalement été validée par le Conseil d'État, qui a rendu sa décision ce mardi après-midi, à Paris. On ne revotera pas à Avesnes-sur-Helpe. », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  36. Claire Courbet, « Le maire d’Avesnes-sur-Helpe prend du galon au Département : Sébastien Seguin, maire d’Avesnes-sur-Helpe est devenu ce lundi 14 décembre vice-président chargé du tourisme et des mobilités douces, au Département », La Voix du Nord,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  37. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  38. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  39. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  40. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune d'Avesnes-sur-Helpe (59036) », (consulté le ).
  41. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département du Nord (59) », (consulté le ).
  42. Site internet de la paroisse Bon Pasteur en Avesnois
  43. Site du diocèse de Cambrai
  44. Fortifications Vauban
  45. André Lépine, 80 monuments insolites de l’Entre-Sambre-et-Meuse, cahier du Musée de Cerfontaine (Belgique) n° 520, 1989..
  46. CHRIS NORD, « AVESNES SUR HELPE - Le Monument aux Morts », sur canalblog.com, CHRISNORD TRELON (Nord), (consulté le ).
  47. N O. H., « On a retrouvé la maquette en plâtre du monument aux Morts : Le monument aux Morts d’Avesnes a été érigé en 1929. Il y a quelque temps, la ville a retrouvé la maquette qui a permis la réalisation de ce monument. », L'Observateur de l'Avesnois, no 19492,‎ , p. 8.
  48. « Monument au tambour Stroh – Avesnes-sur-Helpe », sur e-monumen.net.
  49. Cent ans de vie dans la région, Tome 1 : 1900-1914, éditions la Voix du Nord, 1998, page 49
  50. « Le Monument aux Guillemin - Avesnes-sur-Helpe » (consulté le ).
  51. Circuit du camp de César - Avesnes sur Helpe