George Auriol

auteur, peintre, créateur de caractères typographiques et illustrateur français
George Auriol
George Auriol (Redon, 1894)
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
ParisVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom de naissance
Jean Georges HuyotVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Georges AuriolVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Lieu de travail
Enfant
Distinction
Archives conservées par
Archives départementales des Yvelines (166J, Ms 303, 1 pièce, date inconnue)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Œuvres principales
signature de George Auriol
Signature

George Auriol, de son vrai nom Jean-Georges Huyot, né le à Beauvais et mort le en son domicile dans le 18e arrondissement de Paris[2], est un poète, chansonnier, peintre et graphiste français. On lui doit également la création de nombreux caractères typographiques.

Il est le père du critique de cinéma et scénariste, Jean George Auriol (1907-1950).

Biographie modifier

Jean-Georges Huyot commence sa carrière en 1885, à l'âge de 22 ans, comme secrétaire de la rédaction du Chat noir, journal satirique édité de 1882 à 1897 par le célèbre cabaret de Montmartre de même nom. Il compose lui-même plusieurs chansons, dont la plus célèbre est la romance Quand les lilas refleuriront[3].

Au Chat noir, il se lie d'amitié avec Steinlen, Henri Rivière, Jean Moréas, Antonio de La Gandara, Caran d'Ache ou Alphonse Allais.

Il collabore également à des revues et magazines comme L'Estampe et l'Affiche et Cocorico. Il réalise également des illustrations et des lettrages pour Larousse et Hachette. En 1893, il crée le logotype du Journal des artistes.

En 1901, il se lance dans la typographie et crée plusieurs caractères d'imprimerie d'inspiration Art nouveau, dont celle qui porte son nom, et dont Hector Guimard s'inspira pour le lettrage des stations du métro parisien, l'Auriol.

Il collabore avec la Fonderie Georges Peignot et fils, pour laquelle il crée plusieurs polices de caractères : la Française-légère, la Française-allongée, l'Auriol-labeur, l'Auriol-champlevé et la Robur[4]. Il est également l'auteur de trois livres consacrés aux cachets et aux monogrammes.

Il finit sa carrière comme professeur de dessin à l'École Estienne, à partir de 1924, avant de s'éteindre à Paris le , à l'âge de 75 ans. Il est enterré au Cimetière de Pantin.

Galerie modifier

Notes et références modifier

  1. « ark:/36937/s005afd5ff281050 », sous le nom AURIOL Georges (consulté le )
  2. Archives de Paris 18e, acte de décès no 484, année 1938 (page 19/31)
  3. « Quand les lilas refleuriront : mélodie », sur Bibliothèques spécialisées de la Ville de Paris (consulté le )
  4. Aurélien Vret, « Robur », sur Carnet de la recherche à la Bibliothèque nationale de France (ISSN 2493-4437, consulté le )

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

  • Auriol, une police d'écriture de son invention

Liens externes modifier