Gaston-Louis Roux

peintre et graveur français (1904-1988)

Gaston-Louis Roux né le à Provins et mort le à Paris est un artiste peintre, dessinateur et graveur français.

Gaston-Louis Roux
Gaston-Louis Roux en 1931,
détail d'une photographie de Charles Mallison.
Naissance
Décès
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Nationalité
Activités

Biographie modifier

Né le à Provins[1], Gaston-Louis Roux y vit jusqu’à la fin de la guerre 1914-1918. Sa famille s’installe alors à Paris. Il y fait de brillantes études jusqu’au collège mais ne souhaite pas poursuivre dans cette voie. Il est en effet attiré par la peinture et entre, en 1919, à l’Académie Ranson où il a comme professeurs Maurice Denis, Paul Sérusier et Édouard Vuillard[2]u’en 1922 et rejoint Raoul Dufy comme assistant décorateur[3]. En 1924, il fait son service militaire au service de santé du Val-de-Grâce[4].

En 1926 commence pour lui une carrière de dessinateur grâce à André Malraux et à Pascal Pia qui lui confient des travaux d’illustration (Les souvenirs d’égotisme, de Stendhal ; Les exploits d’un jeune Don Juan d’Apollinaire ; Les Lettres de Mériméeetc.)

En 1927, il fait la connaissance d’Élie Lascaux et d’André Masson qui le présentent à Daniel-Henri Kahnweiler. Ce dernier dirige la galerie Simon et prend le jeune peintre sous contrat. Gaston-Louis Roux rencontre alors les artistes de la galerie, dont le peintre espagnol Josep de Togores (1893-1970) et de nombreux écrivains. En 1929, Kahnweiler lui offre sa première exposition individuelle, préfacée par Roger Vitrac[5].

 
Michel Leiris

La crise de 1929 dont les effets se font sentir plus tardivement en France conduit cependant la galerie Simon à interrompre en 1932 les versements qu’elle fait à ses peintres. Sans travail, sans perspective d’en trouver un et désirant mettre fin à une liaison sentimentale, il décide de participer, comme peintre, à la mission « Dakar-Djibouti »[6] dont fait partie son ami, l’ethnologue Michel Leiris. Après un voyage épique, Roux en rapporte les fresques de l’église Abba Antonios (en Abyssinie, près de Gondar), au Musée de l’Homme ; elles sont actuellement conservées au musée du Quai Branly - Jacques-Chirac[7],[8],[9].

Dès son retour, il se remet à la peinture et retrouve ses amis poètes Jacques Baron, Robert Desnos et Roger Vitrac. Avec certains d’entre eux, il devient alors membre du premier jury du prix des Deux Magots créé par Martyne, bibliothécaire de l’École nationale supérieure des beaux-arts, lequel est attribué à Raymond Queneau pour son premier roman, Le Chiendent en 1933. Il fréquente également Jacques et Pierre Prévert ainsi que Georges Bataille et de nombreux surréalistes, sans toutefois adhérer au mouvement.

En 1935, il épouse Pauline Chenon et s’installe à Luxembourg avec elle : tous deux ont en effet accepté des postes de speakers à Radio Luxembourg. En 1936, cependant, il revient à Paris : Zette Leiris et Armand Salacrou lui ont proposé un poste à Radio Cité (Paris).

Infirmier dans un train sanitaire au début de la Seconde Guerre mondiale, il a la chance de pouvoir gagner la Zone libre au moment de la débâcle puis de rejoindre Paris après la démobilisation. Une période noire s’ouvre alors pour lui : il a quitté Radio Cité en raison de la ligne collaboratrice adoptée et se retrouve sans travail. Le monde qui l’entoure le plonge dans un état de dépression profonde, il continue à peindre mais difficilement et sa peinture auparavant pleine d’invention et de gaîté se fait souvent lugubre. Il tire ses revenus de l’illustration d’ouvrages (États de veille, de Robert Desnos ; Chansons de Robert Ganzo[10]). En 1943, il réussit cependant à se faire engager comme speaker par l’Union des aveugles de guerre. Un premier enfant est né de son mariage en 1941, un second en 1944 : il veut assurer un revenu stable à sa famille.

À la fois lecteur et directeur du service du « Livre parlé », il met progressivement à la disposition des aveugles des milliers d’ouvrages. Travaillant dans cet organisme l’après-midi, il consacre ses matinées à la peinture, en toute indépendance. Jusqu’à un âge avancé, il continue d'ailleurs à enregistrer des livres pour cette institution à laquelle il reste attaché, sans doute par le besoin de communiquer avec ceux auxquels il ne peut montrer sa peinture.

À la Libération, ses relations avec la galerie Simon, devenue la galerie Louise Leiris, reprennent. Une exposition, dont le catalogue est préfacé par Georges Bataille, a lieu en 1947. Mais la longue période de doutes et de troubles qui va de 1929 à 1944 fait que Gaston-Louis Roux a changé. Il ne veut pas rester prisonnier de la peinture qui lui a valu la notoriété dans sa jeunesse. Il a besoin de passer à autre chose et la figuration s’impose de plus en plus à lui. La rupture aura lieu en 1949-1951 mais il reste à la galerie Louise Leiris qu’il décide de quitter en 1956. Il se rapproche à cette époque de Jean Hélion qui, après une période abstraite, est lui aussi revenu à la peinture figurative.

 
Alberto Giacometti

Il est soutenu dans sa démarche par son ami Alberto Giacometti qu’il connaît depuis les années 1930 et par un groupe d’écrivains, de peintres, de sculpteurs et d’amateurs comme Pierre Bruguière qui va créer une dizaine d’années plus tard la « Rue de Bourgogne » pour tenter de promouvoir les peintres qu’il aime. Dans ce cadre nouveau, Gaston-Louis Roux fait notamment la connaissance du poète Yves Bonnefoy et du sculpteur William Chattaway qui deviendront des amis.

Schématiquement son œuvre s’ordonne désormais autour de deux lieux principaux : son atelier, et le lieu où il passe l’été. Dans un premier temps, c'est donc l’impasse Ronsin pendant l’hiver et l’île de Ré. Sa peinture s’attache à montrer l’espace où son quotidien s’inscrit et la lumière de ses paysages reflète alors les lumières adoucies des rivages atlantiques.

En 1970, il doit quitter son atelier parisien du 6, impasse Ronsin, ce qui constitue pour lui une nouvelle rupture, double d’ailleurs. Craignant en effet de ne pouvoir se reloger à Paris, il achète une maison en ruine dans le Gard, à Seynes, non loin d’Uzès. Mais André Malraux et Louis Chevasson interviennent. Il peut s’installer dans un immeuble destiné aux artistes que les HLM de la Ville de Paris vient de construire dans le 13e arrondissement. Une fois encore sa vie va se partager entre Paris et la campagne. Sa peinture évolue sous les lumières dures du midi, lumières qu’il avait d’ailleurs découvertes au début des années 1960 à Velletri, en Italie. Cette lumière modifie sa palette mais il a toujours les mêmes attirances. Au-delà de quelques nus et portraits, ce sont les objets qui l’entourent, l’arbre ou la pierre et la fleur ; c’est la route qui tourne avant de disparaître, un cheminement entre les arbres ou la falaise qui brusquement plonge mais dont un rideau d’arbres le protège.

De plus en plus fatigué mais sachant encore passer de l’angoisse à l’ironie et au plaisir de saisir l’instant présent, il continue à peindre jusqu’à la veille de sa mort, le dans le 13e arrondissement de Paris[1].

Œuvres modifier

 
Pierre Mac Orlan
 
Robert Desnos

Contributions bibliophiliques modifier

  • Guillaume Apollinaire, Les exploîts d'un jeune Don Juan, 12 lithographies originales de Gaston-Louis Roux, éditions de La Couronne des amours, 1926
  • Paul Morand, Les plaisirs rhénans, 7 lithographies érotiques originales coloriées à la main par Gaston-Louis Roux, 107 exemplaires numérotés, Librairie Leocadia, Dusseldorf, 1926.
  • Maurice Des Ombiaux, Les fromages, frontispice de Gaston-Louis Roux, éditions Jean Budry, 1926.
  • Prosper Mérimée, Lettres libres à Stendhal, 9 lithographies originales de Gaston-Louis Roux, éditions de la Grenade, Paris, 1927.
  • Stendhal (préface de Fernand Fleuret), Souvenirs d'égotisme, lithographies originales de Gaston-Louis Roux, collection « Aux Aldes » dirigée par André Malraux, Bernard Grasset éditeur, 1928.
  • Pierre Mac Orlan, Mademoiselle de Mustelle et ses amies, À la boutique de poésie, 1928.
  • Robert Ganzo, Par Ganzo, 23 lithographies originales de Gaston-Louis Roux, 95 exemplaires numérotés, chez l'auteur, Paris, 1942.
  • Robert Desnos, État de veille, 10 gravures au burin de Gaston-Louis Roux, 170 exemplaires numérotés, collection « Pour ses amis », éditions Robert J. Godet, 1943.

Affiche modifier

Victor ou les enfants au pouvoir de Roger Vitrac, mise en scène d'Antonin Artaud, Paris, Comédie des Champs-Élysées, 1928.

Autres illustrations modifier

  • Carl Einstein, Gaston-Louis Roux, Entwurf einer Landschaft, 1930, Paris, Édition de la Galerie Simon, 32 p.
  • « Mission Dakar-Djibouti », Minotaure, no 2, couverture de Gaston-Louis Roux, Albert Skira éditeur, .

Écrits modifier

  • Gaston-Louis Roux, « La peinture en Abyssinie », Art et couleur, 1943, pp. 10-16.

Expositions modifier

Expositions personnelles modifier

  • Galerie Simon-Kahnweiler, Paris, 1927[11], avril-mai 1929.
  • Galerie Leiris, Paris, 1947[12].
  • Galerie Henriette Gomès, Paris, novembre-décembre 1974, novembre-décembre 1978.
  • Stoppenbach & Delestre Gallery, Londres, mai-juin 1982.
  • Gaston-Louis Roux, d'une époque à l'autre, espace Saint-Loup, Billom, juillet-août 1983.
  • Gaston-Louis Roux ou l'enfance au pouvoir, Galerie 1900-2000, Paris, novembre-décembre 1987[13].
  • Musée de Provins et du Provinois, Provins, juin-août 1996.
  • Gaston-Louis Roux - L'època de Kahnweiler, Galerie Joan Gaspar, Barcelone, décembre 2001 - février 2002.
  • Gaston-Louis Roux i l'avantguarda, Musée du tabac - Fondation Julià Reig, Sant Julià de Lòria (Andorre), juin-octobre 2017[14]

Expositions collectives modifier

Citations modifier

Dits de Gaston-Louis Roux modifier

  • « La différence entre une bonne et une mauvaise figuration est cette petite marge - franchie par les meilleurs - entre le calendrier des Postes et une peinture de Claude Monet. Que se propose l'art figuratif sinon de représenter le réel par une figure. On a trop souvent cru ces dernières années, et en particulier sous l'influence de la science, que le réel n'était que forme, géométrie, couleur. Or le monde qui nous entoure, dont personne ne peut contester qu'il est réel, n'est pas uniquement l'assemblage de matériaux divers, inertes, mais il est lui-même l'idée mise sous une forme concrète et c'est pourquoi la peinture figurative veut saisir le réel non seulement dans son apparence matérielle, mais dans son contenu spirituel. L'idée n'est pas abstraite, elle est inséparable de la matière. Un peintre n'est ni un géomètre, ni un coloriste. Il est celui qui, fidèle à la matière et par elle, exprime le concret dans sa totalité. » - Gaston-Louis Roux, Entretien avec Jean-Jacques Lévêque[4]
 
Georges Bataille
 
Daniel-Henry Kahnweiler (portrait par Juan Gris)

Réception critique modifier

  • « La fenêtre de Roux dénude authentiquement le derrière du monde. » - Georges Bataille[12]
  • « J'aime sa légèreté, cette légèreté qui le rend proche à mes yeux d'un personnage du XVIIIe siècle. Il me fait penser à Georg Friedrich Haendel. Dans sa nouvelle peinture, il a retrouvé, adaptés à notre sensibilité moderne, les problèmes que cherchaient à résoudre Jean-Honoré Fragonard, Jean Siméon Chardin. Ce qui me frappe chez Roux, c'est à quel point il est peintre, quoiqu'il fasse. Il est peintre d'instinct, je dirais presque "un peintre malgré lui. ar ailleurs, délicat, vulnérable. J'admire son énorme courage. Il aurait pu facilement continuer là où il ne courait plus de risques. Au lieu de cela, âr goût de la vérité, par scrupule, il s'est mis à travailler à contre-courant. On ne l'a pas situé, ni compris. Sa peinture est aujourd'hui l'une des seules qui m'intéresse… Depuis des années, je regarde passionnément la peinture de Gaston-Louios Roux parce que quelquefois, souvent, elle me touche et m'émeut comme un moment ressenti quelque part dans le tem^ps, dans la vie que nous appelons réelle… Je ne peux rien demander d'autre à la peinture. ärce que Gaston-Louis Roux me passionne dans une activité aussi impossible, parce qu'il a son regard et sa démarche, je suis son ami. » - Alberto Giacometti[4],[16]
  • « Étroitement associé aux aventures de l'avant-garde dans les années 1930, cet artiste fut tenté par les multiples facettes de l'art moderne. D'abord assistant de Raoul Dufy pour son activité de décorateur, il est poussé par André Masson, au temps des Années folles, dans la voie du surréalisme et poursuit en franc-tireur la quête de l'insolite. Puis il est bientôt gagné par la tentation cubiste, rapidement remplacée par celle de la non-figuration. Reprenant ses pinceaux au lendemain de la dernière guerre, il signe des paysages d'une inspiration beaucoup plus traditionnelle. » - Gérald Schurr[3]
  • « Une originalité absolument certaine… » - Daniel-Henry Kahnweiler[17]
  • « La fantaisie qu'il déployait dans les œuvres de ses premières périodes lui valut d'être rapproché par Antonin Artaud et Roger Vitrac de la cocasseie d'Alfred Jarry. La Seconde Guerre mondiale interrompit son activité de créateur. Quand il reprit son travail, à Partir de 1949-1950, ce fut pour peindre quelques scènes d'intérieur et surtout des paysages, avec des fleurs, avec des fleurs, des arbres, des coins de jardin, rarement quelques figures, tout cela avec une grande justesse dans l'observation d'un jeu de lumière qui ne compense peut-être pas l'esprit d'aventure d'antan. » - Jacques Busse[2]

Collections publiques modifier

  États-Unis modifier

  Éthiopie modifier

  France modifier

Collections privées modifier

Notes et références modifier

  1. a et b Archives de la Seine-et-Marne, commune de Provins, acte de naissance no 14, année 1904 (avec mention marginale de décès) (page 8/268).
  2. a b et c Jacques Busse, Dictionnaire Bénézit, Gründ, 2001, vol.12, p. 46.
  3. a et b Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur', 1996, p. 812.
  4. a b et c Galerie 2080, Gaston-Louis Roux
  5. Roger Vitrac, G.L. Roux, Paris, Galerie Simon, 23 avril-6 mai 1929, 8 p..
  6. « À la naissance de l'ethnologie française. Les missions ethnographiques en Afrique subsaharienne (1928-1939) », sur naissanceethnologie.fr (consulté le ).
  7. a et b Philippe Piguet, « Gaston-Louis Roux », Encyclopædia Universalis
  8. J. J., « Le fonds Gaston-Louis Roux », Gradhiva - Revue d'histoire et d'archives de l'anthropologie, 1986, p. 40
  9. a et b Anne-Louise Amanieu, École du Louvre, « Peintures de l'église Abba Antonios », African Paris, février 2008
  10. « Gaston-Louis Roux (1904-1988) », sur data.bnf.fr (consulté le ).
  11. Jean Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques et contemporains, Gründ, 2001, p. 1090.
  12. a et b Georges Bataille, Gaston-Louis Roux, catalogue d'exposition, Galerie Leiris, Paris, 1947.
  13. Gladys C. Fabre, Gaston-Louis Roux ou l'enfance au pouvoir - Les années Kahnweiler, éditions Galerie 1900-2000, Paris, 1987.
  14. Musée du Tabac - Fondation Julià Reig, Gaston-Louis Roux i l'avantguarda, reportage consacré à l'exposition, 2017 (source : YouTube ; durée : 2'45")
  15. Michel Leiris, « L'exposition de la mission Dakar-Djibouti », La Terre et la Vie, revue d'écologie, 1933, pp. 431-432
  16. Alberto Giacometti, Gaston-Louis Roux, paintings, catalogue d'exposition, Stoppenbach & Delestre Gallery, Londres, 1982.
  17. Daniel-Henry Kahnweiler, Mes galeries et mes peintres, Gallimard, 1998, p. 146.
  18. Musée d'art moderne de la ville de Paris, Gaston-Louis Roux dans les collections
  19. Musée national d'art moderne, Gaston-Louis Roux dans les collections
  20. a b et c Patrick Waldberg, « Gaston-Louis Roux ou le passage de la ligne », Critique, n°170, 1961, pp. 604-619.
  21. Rouillac SVV, Vendôme, Tableaux et dessins modernes, catalogue du 18 mars 2019, n°375.

Annexes modifier

Bibliographie modifier

  • Roger Vitrac, Gaston-Louis Roux, éditions Galerie Simon-Kahnweiler, Paris, 1929.
  • Michel Leiris, L'Afrique fantôme, éditions Gallimard, Paris, 1934.
  • Patrick Waldberg, « Gaston-Louis Roux ou le passage de la ligne », Critique, n°170, 1961.
  • Claude Verdier, Dictionnaire universel de l'art et des artistes, Hazan, Paris, 1967.
  • Gaston-Louis Roux peintures récentes, catalogue d'exposition, Paris, Galerie Henriette Gomès, 14 novembre-21 décembre 1974, 1974.
  • Alberto Giacometti, Gaston-Louis Roux, paintings, catalogue d'exposition, Londres, Galery Stoppenbach and Delestre, 19 mai-12 juin 1982.
  • Jacques Baron, Gaston-Louis Roux, d'une époque à l'autre, catalogue d'exposition, Billom, Espace Saint-Loup, 1983.
  • Christian Limousin, « Remises en question - André Masson, Gaston-Louis Roux », revue Esprit, août-septembre 1983, p. 137.
  • Dominique Bozo, Agnès de La Beaumelle, Claude Laugier, Isabelle Monod-Fontaine, Centre national d'art et de culture Georges Pompidou, Donation Louise et Michel Leiris, collection Kahnweiler-Leiris, catalogue d'exposition, 22 novembre 1984-28 janvier 1985, Paris, Centre Georges Pompidou, musée national d'Art moderne, 1984.
  • Gladys C. Fabre, Gaston-Louis Roux ou l'enfance au pouvoir. Les années Kahnweiler, catalogue d'exposition, Paris, galerie 1900-2000 Marcel Fleiss, au .
  • Annick Michelet, Gaston-Louis Roux, catalogue d'exposition, Provins, - 4 août 1996, Banque de France, Provins, 1996.
  • Gérald Schurr, Le Guidargus de la peinture, Les Éditions de l'Amateur, 1996.
  • Daniel-Henry Kahnweiler, Mes galeries et mes peintres, éditions Gallimard, Paris, 1998.
  • Emmanuel Bénézit (article de Jacques Busse), Dictionnaire des peintres, sculpteurs, dessinateurs et graveurs, vol.12, Grund, 1999.
  • Jean-Pierre Delarge, Dictionnaire des arts plastiques modernes et contemporains, Gründ, 2001.
  • Josep Casamartina i Parassols, Gaston-Louis Roux - l'època di Kahnweiler, catalogue d'exposition, Barcelone, Galeria Joan Gaspar, décembre 2001 - février 2002, 2001.
  • Marie Perrier, Gaston-Louis Roux, université Michel de Montaigne, Bordeaux III, Année 2003-2004, Maîtrise d’histoire de l'art contemporain, sous la direction de Dominique Jarrassé (en ligne).

Fonds d'archives modifier

  • Fonds Gaston-Louis Roux, département d'archives de l'ethonologie du Musée de l'Homme, Paris.
  • Papiers personnels de Gaston-Louis Rous, archives des ethnologues, Université Paris Nanterre. (descriptif en ligne)

Liens externes modifier