Gare de Châtillon-en-Michaille

gare française

La gare de Châtillon-en-Michaille est une ancienne gare ferroviaire française de la ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde située sur le territoire de l'ancienne commune de Châtillon-en-Michaille, devenue le une commune déléguée de Valserhône, dans le département de l'Ain, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Châtillon-en-Michaille
Image illustrative de l’article Gare de Châtillon-en-Michaille
La gare vers 1900.
Localisation
Pays France
Commune Valserhône
Commune déléguée Châtillon-en-Michaille
Adresse Rue de la gare
01200 Châtillon-en-Michaille
Coordonnées géographiques 46° 08′ 59″ nord, 5° 47′ 42″ est
Gestion et exploitation
Propriétaire SNCF
Exploitant Fermée
Code UIC 87745711
Caractéristiques
Ligne(s) Bourg-en-Bresse à Bellegarde
Voies 2
Altitude 461 m
Historique
Mise en service
Fermeture 1990
Géolocalisation sur la carte : Ain
(Voir situation sur carte : Ain)
Châtillon-en-Michaille
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
(Voir situation sur carte : Auvergne-Rhône-Alpes)
Châtillon-en-Michaille
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Châtillon-en-Michaille

Elle est ouverte en 1882 par la Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est avant de devenir en 1884 une gare du réseau de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM).

Le , la fermeture de la section de ligne entre La Cluse et Bellegarde-sur-Valserine par Société nationale des chemins de fer français met fin à la desserte voyageurs. Cette section de ligne est rouverte après d'importants travaux en décembre 2010 pour le transit des TGV assurant la liaison entre Paris et Genève. À cette occasion, la voie d'évitement est allongée pour permettre le croisement d'unités multiples de TGV.

Le bâtiment voyageurs, à l'abandon depuis plusieurs années, est démoli en avril 2017 après deux incendies consécutifs.

Situation ferroviaire modifier

Établie à 461 mètres d'altitude, la gare de Châtillon-en-Michaille est située au point kilométrique (PK) 59,214 de la ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde (voie unique), entre les gares de Saint-Germain-de-Joux (fermée) et de Bellegarde[1].

Gare d'évitement, elle dispose d'une deuxième voie pour le croisement des trains[1].

Histoire modifier

Les études des frères Lucien et Félix Mangini, de la Compagnie des Dombes et des chemins de fer du Sud-Est, du tracé pour une ligne de la Cluse à Bellegarde prévoient notamment que le tracé « (...) passe à Charix et à Saint-Germain-de-Joux, franchit la rivière de Tacon, le contrefort de Trébillet au moyen d'un souterrain, traverse la route no 84 et redescend jusqu'à la station de Châtillon (...) ». Cet avant-projet fait l'objet d'une enquête d'utilité publique, en 1872, n'est contesté que sur la partie entre La Cluse et Nantua[2]. Il est ensuite inclus dans la convention de concession signée le [3].

La « gare de Châtillon-de-Michaille » est mise en service le [4] par la Compagnie des Dombes et du Sud-Est, lorsqu'elle ouvre à l'exploitation sa ligne de La Cluse à Bellegarde, prolongement de son autre ligne de Bourg à La Cluse[5].

Elle devient une gare du réseau de la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM) le , lors de la vente de la ligne par la Compagnie des Dombes, puis de la SNCF lors de la nationalisation en 1938.

La fermeture du tronçon de La Cluse à Bellegarde (section de la ligne de Bourg-en-Bresse à Bellegarde) le 26 mai 1990 entraine celle de la gare.

Entre et décembre 2010, la ligne connaît d'importants travaux de régénération pour le transit des TGV assurant la liaison entre Paris et Genève (réfection de la plateforme et de la voie, électrification, signalisation). La section entre La Cluse et Bellegarde reste cependant fermée au trafic omnibus, la gare n'est donc pas rouverte à cette occasion. Son évitement est toutefois allongé pour permettre le croisement d'unités-multiples de TGV.

L'ancien bâtiment voyageurs, désaffecté du service ferroviaire, est abandonné pendant plusieurs années après avoir servi un temps d'habitation. Il est finalement démoli en avril 2017 après deux incendies successifs[6].

Notes et références modifier

  1. a et b Reinhard Douté, Les 400 profils de lignes voyageurs du réseau français : lignes 601 à 990, vol. 2, La Vie du Rail, , 239 p. (ISBN 978-2-918758-44-0), « [884] Bourg-en-Bresse - Bellegarde », p. 167.
  2. « Annexe no 392 : Projet de loi relatif à la déclaration d'utilité publique et à la concession à la compagnie des Dombes et du Sud-Est d'un chemin de fer de La Cluse à Bellegarde : Exposé des motifs », Annales du Sénat et de la Chambre des députés,‎ , p. 249 (lire en ligne, consulté le )
  3. « Annexe au projet de loi relatif à la déclaration d'utilité publique et à la concession à la compagnie des Dombes et du Sud-Est d'un chemin de fer de La Cluse à Bellegarde : Convention », Annales du Sénat et de la Chambre des députés,‎ , p. 259 (lire en ligne, consulté le )
  4. « Contrôle du chemin de fer d'intérêt général de La Cluse à Belgarde », Rapports et délibérations / Département de l'Ain, Conseil général,‎ , p. 63 (lire en ligne, consulté le ).
  5. Alfred Picard, Les chemins de fer français : étude historique sur la constitution et le régime du réseau, t. 3, Paris, J. Rothschild, (lire en ligne), chap. 478 (« Concession du chemin de fer de La Cluse à Bellegarde à la Compagnie des Dombes »), p. 351-354.
  6. « Après le dernier incendie, l’ancienne gare SNCF démolie », sur ledauphine.com, (consulté le ).

Voir aussi modifier

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Articles connexes modifier

Lien externe modifier