Gabriel El-Registan

poète soviétique

Gabriel Arkadiévich Oureklian (en russe : Габриэ́ль Арка́дьевич Урекля́н), né à Samarcande le et mort à Moscou le , plus connus sous le pseudonyme de El-Registan (en russe : Эль-Регистан), est un poète soviético-arménien. Il est surtout connu pour sa contribution aux paroles de l'hymne de l'Union soviétique.

Gabriel El-Registan
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
MoscouVoir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Noms de naissance
Գաբրիել Արշակի Ուրեկլյան, Габриэль Аршакович УреклянVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Enfant
Garold Registan (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
A travaillé pour
Uzbekistanskaya pravda (d)
IzvestiaVoir et modifier les données sur Wikidata
Grade militaire
Conflit
Distinctions
Œuvres principales
Vue de la sépulture.

Biographie modifier

El-Registan est issu d'une famille de banquiers de Samarcande (oblast de Samarcande de l'Empire russe, aujourd'hui en Ouzbékistan). Dans les années 1890, son père Arshak (russifié en Arkadi) Oureklian avait fui Tiflis, en Arménie[pas clair], alors au pouvoir de l'Empire ottoman[incompréhensible][1].

Lors de la guerre civile russe, Gabriel Oureklian se rangea du côté des bolchéviques et de leur prise de contrôle de l'Asie centrale. Il adopta dans ses écrits le pseudonyme de "El-Registant", composé sur le nom de la place centrale de Samarcande (Régistan). Il écrivit des reportages remarqués pour les journaux d'Asie centrale, dont la Pravda Vostoka (en) de Tachkent et fut invité à Moscou par les Izvestia. Il peignit les campagnes de construction soviétiques, l'essor de l'industrie lourde et devint un propagandiste de premier plan avec ses articles sur le canal de la mer Blanche et l'usine Ouralmach de Iekaterinbourg. Il écrivit aussi des scénarios de films et des pièces radiophoniques ; son œuvre la plus connue en ce domaine est le scénario du film soviétique Djulbars (1935)[2].

Après l'attaque allemande de et l'ouverture du front de l'Est, El-Registan devint correspondant de guerre, se déplaçant régulièrement vers les lignes de front. Il attira l'attention de Joseph Staline. Celui-ci choisit les paroles qu'il avait écrites avec Sergueï Mikhalkov pour le nouvel hymne de l'Union soviétique et ordonna lui-même les modifications à effectuer. Le nouvel hymne entra en vigueur en 1944.

El-Registan mourut à Moscou en 1945. Il est enterré au cimetière de Novodevitchi.

Références modifier

  1. « Son père a fui l’Arménie occupée par les Ottomans pour Tbilissi dans les années 1890 et s’est ensuite rendu à Samarkand. » (d'après Wikipédia en allemand).
  2. Solomon Volkov ; translated from the Russian by Antonina W. Bouis, Shostakovich and Stalin : the extraordinary relationship between the great composer and the brutal dictator, New York, H. Holt, , 1st éd., 313 p. (ISBN 978-0-375-41082-6, lire en ligne)

Voir aussi modifier

Articles liés modifier

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