Géographie du droit
La géographie du droit (ou géographie légale ou géographie juridique) est la branche de la géographie qui étudie la manière dont les pratiques du droit s'inscrivent dans l'espace.
Historique modifier
La géographie du droit s'est développé dans le monde de la recherche anglophone à partir des années 80 (elle s'appelle en anglais legal geography)[1].
Orientation modifier
Depuis ses débuts, la géographie du droit tend à s'inspirer des études juridiques critiques afin de saisir les relations entre les systèmes de droit étatiques et les autres[2]. Elle s'appuie aussi sur la pensée du droit vivant afin de décrire les relations de pouvoir qui façonnent le droit[3].
Références modifier
- Lucie Bony et Marie Mellac, « Introduction. Le droit : ses espaces et ses échelles », Annales de géographie, vol. 733-734, nos 3-4, , p. 5–17 (ISSN 0003-4010, DOI 10.3917/ag.733.0005, lire en ligne, consulté le )
- Jean-Louis Halpérin, « Une géographie comparée du droit sans ou avec les États ? », Annales de géographie, vol. 733-734, nos 3-4, , p. 67–86 (ISSN 0003-4010, DOI 10.3917/ag.733.0067, lire en ligne, consulté le )
- (en) Katherine Brickell, Alex Jeffrey et Fiona McConnell, « Practising legal geography », Area, vol. 53, no 4, , p. 557–561 (ISSN 0004-0894 et 1475-4762, DOI 10.1111/area.12734, lire en ligne, consulté le )
Bibliographie modifier
- Géographie du droit: épistémologie, développement et perspectives, Presses de l'Univ. Laval, coll. « Collection Dikè », (ISBN 978-2-7637-8799-2)
- (en) Tayanah O’Donnell, Daniel F. Robinson et Josephine Gillespie, Legal Geography: Perspectives and Methods, Routledge, (ISBN 978-0-429-76056-3)
- (en) Matteo Nicolini, Legal geography: comparative law and the production of space, Springer, coll. « Ius gentium », (ISBN 978-3-031-19410-8 et 978-3-031-19409-2, DOI 10.1007/978-3-031-19410-8, lire en ligne)