Environnement en Palestine

L'environnement en Palestine est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) de la Palestine.

La biodiversité en Palestine modifier

Milieux modifier

Climat modifier

Le climat des zones côtières dans la bande de Gaza peut être très différent de celui des zones montagneuses en Cisjordanie et à Jérusalem, particulièrement pendant les mois d'hiver[1].

Gaza a un climat chaud, semi-aride ou méditerranéen avec des hivers doux et secs, et des étés chauds. Jérusalem possède un climat méditerranéen et dans une moindre mesure un montagnard[2]. Il est marqué par une forte chaleur et une forte aridité en été. Seuls, quelques mois en hiver sont humides. La neige peut survenir autour de Jérusalem. Jéricho et la vallée du Jourdain au nord de la Mer Morte ont un climat désertique chaud.

Cours d'eau modifier

 
Le Jourdain, qui a donné son nom à la Cisjordanie, se jette dans la mer Morte à l'altitude de −421 mètres.

Faune et flore modifier

Impacts sur les milieux naturels modifier

Activités humaines modifier

Industries modifier

Agriculture et sécurité alimentaire modifier

L'activité agricole permet la production et l'exportation de roses et de palmiers. Les palestiniens plantent également amandiers, oliviers, aubergines, tomates, concombres[3]...

En raison des politiques israéliennes qui privent les habitants de Cisjordanie de leurs terres depuis plusieurs décennies, des milliers de Palestiniens ont renoncé au fil des ans à cultiver leurs terres, se tournant plutôt vers d’autres emplois en Israël ou dans les colonies, notamment dans le secteur de la construction – et ce, au détriment de la sécurité alimentaire palestinienne[3].

Pêche et chasse modifier

Les pêcheurs palestiniens ont interdiction par la marine israélienne d’aller au-delà de 6 milles marins (environ 11 km) des côtes où nagent des bancs de poissons plus nombreux et plus sains[4].

Transports modifier

Activités tertiaires modifier


Pression sur les ressources modifier

Pression sur les ressources non renouvelables modifier

Pression sur les sols et l'eau modifier

Pollutions modifier

Les émissions de gaz à effet de serre (GES) modifier

La pollution de l'air modifier

La pollution de l'eau modifier

La pollution de la côte et des nappes phréatiques de Gaza a gravement empiré depuis que les stations d’épuration de l’enclave palestinienne sont à l’arrêt, faute d’électricité. Les 100 000 mètres cubes d’eaux usées rejetées quotidiennement dans la Méditerranée polluent aussi la côte israélienne[4].

La gestion des déchets modifier

Toute la mer Méditerranée est concernée par une pollution massive des côtes israéliennes, gazaouies et égyptiennes. Les côtes orientales de la mer sont touchées par le fléau des sacs plastiques - dix fois plus que celles de l’ouest, selon l’ONG israélienne EcoOcean. Une catastrophe compte tenu de la transformation en microparticules des différents composants plastiques[4].

Impacts de l'urbanisation modifier

 
Ville de Gaza (2009).
 
Porte de Damas à Jérusalem-Est.
Principales villes de Palestine
Ville Population[5]
(2017)
Région
Gaza 590 481 Bande de Gaza
Jérusalem-Est 281 163 Cisjordanie
Khan Younès 205 125 Bande de Gaza
Hébron 201 063 Cisjordanie
Jabaliya 172 704 Bande de Gaza
Rafah 171 899 Bande de Gaza
Naplouse 156 906 Cisjordanie
Beit Lahiya 89 838 Bande de Gaza
Deir el-Balah 75 132 Bande de Gaza
Tulkarem 64 532 Cisjordanie
Bethléem 30 000 Cisjordanie

L'exposition aux risques modifier

Le risque sismique modifier

Catastrophes naturelles modifier

Réchauffement climatique et recul du trait de côte modifier

Politique environnementale en Palestine modifier

Évaluation environnementale globale modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

Cet article est partiellement ou en totalité issu de l'article intitulé « Palestine (État) » (voir la liste des auteurs).


Références modifier

  1. « La Terre sainte frappée par des chutes de neige historiques », sur La Presse, (consulté le ).
  2. V. Lemire, op. cit., chap. « Topographie du Jérusalem »
  3. a et b Fareed Taamallah, « Pour la faune et la flore de Palestine, la pandémie de coronavirus est un « mal pour un bien » », sur middleeasteye.net, (consulté le ).
  4. a b et c Anthony Lesme, « Gaza subit une pollution terrible... qui se répercute sur Israël », sur reporterre.net, (consulté le ).
  5. Preliminary Results of the Population, Housing and Establishments Census, 2017 p. 64.

Bibliographie modifier