E. V. Lucas

écrivain britannique
E. V. Lucas
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 70 ans)
MaryleboneVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Friends School Saffron Walden (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Activités
Rédacteur à
Fratrie
Perceval Lucas (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Distinction

Edward Verrall Lucas, né le à Eltham et meurt le à Marylebone, à Londres, est un poète, journaliste et essayiste britannique.

Biographie modifier

Edward Verrall Lucas naît le à Eltham, dans le Kent, fils d'Alfred Lucas et de Jane née Drewett. Ses parents sont quakers[1]. La famille s'installe à Brighton durant son enfance. Les difficultés financières de son père font qu'il change souvent d'école, et il est apprenti dès l'âge de seize ans, chez un libraire de Brighton[1].

En 1889, Lucas rejoint le Sussex Daily News et, en 1890, il publie, de façon anonyme, son premier volume de poèmes, Sparks from a Flint[2]. Il s'installe à Londres, suit des cours à l'University College de Londres, et travaille au quotidien londonien, The Globe (en)[1]. Il épouse en 1897 Elizabeth Griffin, le couple a une fille, Audreay Lucas. Elizabeth Lucas est elle-même écrivaine, amie de l'écrivain J. M. Barrie, et elle publie sous le nom de « Mr C. Greene »[1]. Lucas et elle éditent ensemble plusieurs livres pour enfants[3],[4].

La Société des amis sollicite Lucas pour écrire une biographie du poète quaker Bernard Barton, puis pour réaliser une édition des œuvres de Charles Lamb, entre 1903 et 1905. En 1904, il rejoint le magazine Punch avec lequel il collabore une trentaine d'années[5].

Lucas publie de nombreux recueils de poésie[6] notamment Listener's Lure (1905), One Day et Another (1909), Old Lamps for New (1911), Loiterer's Harvest (1913), Cloud and Silver (1916), A Rover I would Be (1928). Il est également l'auteur de livres de voyage, de pièces de théâtre[7], et d'ouvrages sur des peintres. Au total, il est l'auteur de 180 publications[1].

En 1910, il rédige la notice sur Jane Austen dans la onzième édition de l'Encyclopædia Britannica.

Il joue au cricket dans l'équipe de J. M. Barrie, les « Allahakbarries », avec le peintre Henry Herbert La Thangue et Arthur Conan Doyle[2], et publie plusieurs essais consacrés à ce sport, rassemblés dans Cricket All His Life[8]. Il publie ses mémoires, intitulées Reading, Writing and Remembering, en 1932[9].

Lucas est membre du comité de lecture des éditions Methuen and Co, de 1908 à 1924[6],[2], et est nommé président de la compagnie en 1924[1]. Il est nommé membre de la Commission royale sur les monuments historiques en 1928 et du Comité consultatif des terres de la Couronne en 1933[10].

Lucas meurt le dans une maison de retraite de Marylebone, à Londres, à l'âge de 70 ans[2].

Distinctions modifier

Références modifier

  1. a b c d e et f (en) E. V. Knox et Katharine Chubbuck, « Lucas, Edward Verrall (1868–1938) », dans Oxford Dictionary of National Biography, Oxford University Press, (lire en ligne  )
  2. a b c et d "Mr E V Lucas". The Times, 27 June 1938, p. 16
  3. Hans Christian Andersen, Andersen's Fairy Tales, Grosset & Dunlap,
  4. The Brother's Grimm, Grimms' Fairy Tales, Grosset & Dunlap,
  5. Nickerson and Wootton, p. 199
  6. a et b "E(dward) V(errall) Lucas", Contemporary Authors Online, Gale, 2003  
  7. "The Palace Theatre", The Times, 3 December 1912, p. 9
  8. Arlott, p. 188
  9. D. Daiches, ed. The Penguin Companion to Literature 1 (1971) p. 324
  10. "Lucas, Edward Verrall", Who Was Who, A. & C. Black, 1920–2008; online edition, Oxford University Press, December 2007, Retrieved 13 March 2013  

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

Liens externes modifier