Domjulien

commune française du département des Vosges

Domjulien est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est. Elle fait partie de la Communauté de communes Terre d'Eau.

Domjulien
Domjulien
L'église paroissiale Saint-Julien.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes Terre d'Eau
Maire
Mandat
Michel Guilgot
2020-2026
Code postal 88800
Code commune 88146
Démographie
Gentilé Queuches De Bian Polain
Population
municipale
175 hab. (2021 en diminution de 4,37 % par rapport à 2015)
Densité 15 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 15′ 12″ nord, 5° 59′ 52″ est
Altitude 281 m
Min. 322 m
Max. 455 m
Superficie 11,94 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Vittel - Contrexéville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vittel
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Domjulien

Les habitants étaient connus dans les villages voisins sous le surnom de « queuches de bians polains ».

La commune a fusionné avec Girovillers-sous-Montfort par arrêté préfectoral du .

Géographie modifier

Bâti presque à la source de la Vraine (au pied du Montfort, au bois Lodot) à 375 mètres d’altitude, le village est entouré de collines, plantées de mirabelliers. À l'est, le Moulin à Vent (vue sur la colline de Sion), le Mont Saint-Michel (très ancien monastère entièrement détruit) surmonté d’une statue de la Vierge après la guerre 1939-45, magnifique point de vue sur les montagnes des Vosges par temps favorable. Au nord, Le Haut bois et le Prenzoir suivi du Calvaire (forêts communales). À l’ouest, le Gingre. Au sud le Bramont, le petit Montôt et le Grand Montôt, point culminant avec le Montfort au sud-est (panorama sur Vittel et ses alentours). En hiver, la seule sortie facile après les tempêtes de neige est la route vers Gemmelaincourt. D’après les cartes d’État Major, il est situé 6 degrés longitude Est et 48 degrés latitude Ouest, dans la région dite la « Plaine des Vosges ». Le ruisseau le Val d'Arol traverse Girovillers sous Montfort.

Communes limitrophes modifier

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

La commune est située dans le bassin versant du Rhin et le bassin versant de la Meuse au sein du bassin Rhin-Meusele bassin versant de la Meuse. Elle est drainée par le ruisseau du Val d'Arol, la ruisseau la Vraine, le ruisseau de la Glayere, le ruisseau de la Malmaison et le ruisseau le Decoulant[1],[Carte 1].

Le Val d'Arol, d'une longueur totale de 13,9 km, prend sa source dans la commune et se jette dans la Madon à Marcheprime, après avoir traversé neuf communes[2].

La Vraine, d'une longueur totale de 22,9 km, prend sa source dans la commune et se jette dans le Vair à Removille, face à Vouxey, après avoir traversé dix communes[3].

 
Réseaux hydrographique et routier de Domjulien[Note 1].

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[4].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat de montagne, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[5]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[6].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 9,3 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 075 mm, avec 13 jours de précipitations en janvier et 9,7 jours en juillet[5]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lignéville », sur la commune de Lignéville à 10 km à vol d'oiseau[7], est de 10,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 856,3 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 38,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,5 °C, atteinte le [Note 3],[8],[9].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[10]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[11].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Domjulien est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[12],[13],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vittel - Contrexéville, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Le nombre de logements à Domjulien s'élevait à 97 en 2009. Ces logements étaient répartis de la façon suivante : 81 résidences principales, 7 résidences secondaires et 9 logements vacants. Sur les 81 résidences principales, 69 étaient occupées par leurs propriétaires, soit environ 85 %.

L'évolution du nombre de logements à Domjulien entre 1968 et 2010. Domjulien comptabilisait 98 logements en 1968 et 101 logements en 2010 ce qui fait une augmentation de 3 %, soit 3 logements en plus entre ces deux années.

En 2010, sur les 101 logements, 84 étaient des résidences principales, 10 des résidences secondaires et 7 des logements vacants.

Sur l'ensemble des 101 logements de Domjulien, 95 étaient des maisons et 6 des appartements.

De nombreuses fermes avec la porte de grange en arrondi sont visibles de la route et sont restaurées.

Domjulien est entièrement équipée du tout-à-l'égout écologique.

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (84,4 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (86,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (57,8 %), zones agricoles hétérogènes (16,8 %), forêts (13,4 %), terres arables (9,8 %), zones urbanisées (2,2 %)[17]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Domjulien doit son nom à son patron, saint Julien de Brioude, Domus Julianus. Au cours des siècles, ce nom fut modifié avant de garder sa graphie actuelle.

  • 1255 : Donjelien, Dompjulien, Dessoulez-Montfort, Dompjuilien, 1433 : Dompjullen, 1789 : Domjullien et enfin Domjulien.

Histoire modifier

Le village a été donné par le Duc Ferry III à Jean de Rosière en 1292, il fut passé au XVe siècle à la famille de Ville sur Illon puis à celle du Chatelet aux Bildstein et aux de Ravinel. La demeure seigneuriale fut ruinée vers 1576[18].

Domjulien appartenait au bailliage de Mirecourt.

St Julien soldat et martyr est le protecteur des soldats du village ; tous vous diront que partis sous sa protection au nombre de 45 à la guerre de 1870, tous revinrent sains et saufs. Il n’en fut pas de même, hélas en 1914-18.

Son église, dédiée à saint Julien, faisait partie du diocèse de Toul. Le patronage était confié au chapitre de Remiremont qui percevait un quart des grosses dîmes, le curé, un quart, et le seigneur du lieu, la moitié. Dans l’église, une dalle funéraire a été classée monument historique en 1907.

La sécheresse de 1893, une année de grande sécheresse pour tout le pays. La neige tomba en abondance le 22 janvier, jour de la St Vincent, patron des vignerons ; elle dura 57 jours (jusqu’au 20 mars) et fondit seulement par le soleil : soleil le jour, gelée la nuit. Il y eut des gelées tardives qui gelèrent la vigne, source de profit pour la région et toujours pas de pluie. La fenaison fut très rapide, on mettait 2 hectares de prairies sur une voiture, les vaches et tout le peu de bétail n’avait rien à manger dans les pâtures. Le service des Eaux et Forets donna l’autorisation d’aller conduire le bétail pâturer dans les bois. Un orage vers la mi-juillet mit fin à cette sécheresse, permit aux pommes de terre de sortir de terre et fit pousser le regain. La vigne amie du soleil repoussa et fournit un vin d’une qualité exceptionnelle, précoce et fruité, renommé très longtemps. Raisins pressés et poussés en 100 jours.(1) Ce fut pour le vignoble une sorte de chant du cygne car il n’allait pas tardé à être ravagé par le phylloxéra, insecte importé d’Amérique, s’attaquant aux racines de la vigne et la faisant mourir. Cela ruina la population composée de petits vignerons ; il fallut chercher un moyen de gagner sa vie. On trouva un pied américain résistant aux insectes qu’il fallait greffer, mais s’en était fini du vignoble dans notre village (2), chacun fit uniquement sa consommation familiale.

(1)une sécheresse semblable survint à nouveau en 1977 : la dernière pluie tomba au cours d’un orage vers le 1er mai et dura jusque fin septembre. Les agriculteurs mirent en place un système de solidarité qui permit aux régions d’élevage d’importer de la paille à prix coûtant, venant des régions céréalières.

(2)c’est à cette époque que l’essor de la mirabelle permit à la Lorraine de trouver une production de substitution. À la place des vignes détruites, on planta en grand nombre des mirabelliers. On appela les mirabelles « l’or de la Lorraine »

Un ancien raconte[19]... le passé historique[20].

Une horloge solaire portative a été découverte en 1826 à Domjulien. Elle se trouve au musée d'Epinal.

Politique et administration modifier

Le , Domjulien fusionne avec Girovillers-sous-Montfort[21].

Budget et fiscalité 2014 modifier

En 2014, le budget de la commune était constitué ainsi[22] :

  • total des produits de fonctionnement : 128 000 , soit 653  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 83 000 , soit 421  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 157 000 , soit 802  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 134 000 , soit 682  par habitant.
  • endettement : 99 000 , soit 505  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 18,51 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 9,74 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 21,24 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 20,09 %.

Fiche détaillée[23] :

Liste des maires modifier

 
La mairie.
Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1789 1789 Joseph GILBERT    
1796 1802 Charles PERRY    
1802 1818 Jérome GILBERT    
1818 1832 Julien THOUVENIN    
1832 1839 Joseph FLORENTIN    
1843 1848 Joseph FRIOT    
1848 1849 Joseph HUSSON    
1849 1852 Marie-Nicolas PERRY    
1852 1854 Pierre GILBERT    
1854 1855 Julien THOUVENIN    
1855 1860 Marie-Nicolas PERRY    
1860 1865 Sébastien JACQUES    
1865 1882 Célestin GILBERT    
1889 1891 Hyppolite GILBERT    
1891 1891 Joseph FLORENTIN    
1891 1896 Hyppolite GILBERT    
1896 1904 Emile CONSIGNY    
1904 1914 Louis GILBERT    
1914 1921 Charles PERRY    
1921 1925 Paul DUPONT    
1925 1935 Charles PERRY    
1935 1965 Victor FOINANT    
1965 1971 Charles LOUVIOT    
1971 1973 Pierre PERRY    
1973 1981 Paul HOCQUELOUX    
1981 1989 Bruno LURASCHI    
1989 2014 Pierre PERRY    
2014 En cours Michel GUILGOT    

Remerciements à Mr Michel GUILGOT pour ces données en mairie.

Nota : On peut également citer Jacques Hocqueloux (Ancien Régime) et les maires Paul Hocqueloux, X. Foinant, Jean Perry, Dominique-Antoine Labrosse et Nicolas Corizot, ainsi qu'Eugène Moirtin (maire de Girovillers vers 1891).

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[25].

En 2021, la commune comptait 175 habitants[Note 6], en diminution de 4,37 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
516543640619651732725670563
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
566586563480439453441414401
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
369286268231209194181187192
1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012 2017 2021
244231200195202203188177175
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pour plus de détails, vous pouvez consulter le site de l'Insee[28]

Économie modifier

Domjulien vit essentiellement de l'agriculture et de l'élevage.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

 
Église de Domjulien
  • L'église paroissiale Saint-Julien dont le choeur est inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du [29] avec :
    • Son retable et les peintures murales redécouvertes dans son chœur[30]
    • Ses sculptures dont Joseph d'Arimathie[31],[32]
    • Une statue représentant la vierge sur la colline
    • Sœur Chrétienne présente à Domjulien : Sœur Marie Fidèle PETELOT : 1876
    • Clef de voûte de l’église de Domjulien avec les armes d’Antoine De Ville gravées sur sa pierre tombale[33].

Personnalités liées à la commune modifier

  • Nicolas de Bildstein, décédé avant 1611, seigneur de Froville, Lusse, Hurbache, Hadigny-les-Verrières et de Dompjulien, gentilhomme de la Chambre de Gaston de France, duc d'Orléans, et intendant de la maison Marguerite de Lorraine son épouse. Il épousa Nicolle de Marcossey (fille d'Étienne de Marcossey, seigneur de Domjulien, et de Claude de Beauveau-Landaucourt). Le 15 décembre 1569, Nicolas de Bildstein reçut du duc 50 jours de bois en la forêt de Thille (commune de Portieux) moyennant renonciation à son droit de pacage et forestage dans les bois de la gruerie de Châtel-sur-Moselle. Le 16 décembre 1571, Nicolas de Bildstein fut autorisé à dresser des fourches patibulaires dans sa seigneurie de Lusse. En 1581, les religieux du prieuré de Froville permirent à Nicolas et Humbert de Bildstein, seigneurs dudit lieu, de noircir l'église en signe de deuil, après la mort de leur père.
  • Nicolas de Bildstein, seigneur de Froville, de Domjulien et de Girovillers-sous-Montfort, allié à Philippine de Celles (fille de Robert de Beaufort de Celles, seigneur de Steenhault en Belgique, et d'Anne de la Bourlotte ; couple qui eut de graves problèmes d'argent). Nicolas de Bildstein fut le dernier représentant de la lignée et sa tombe se trouvait en l'église Saint-Èvre de Nancy « Au milieu de cette chapelle gist le corps de haut et puissant seigneur Messire Nicolas de Bildstein, chevalier seigneur de Froville, Dompjulien, Girauviller, Baudonviller, Vilaucourt et autres lieux, lequel décéda le 29 décembre 1696, son illustre maison ayant été éteinte avec sa vie, après avoir ordonné plusieurs legs pieux, et une fondation de Messes en ceste chapelle par acts déposés le dit jour chez C. Grison. » « Gist pareillement haute et puissante Dame Philippine de Seil son épouse qui a augmenté ladite fondation, et est décédée le 3 décembre 1697 ». Il fut fondateur de l'hôpital Saint-Roch (plus connu sous le nom d'hôpital Maudomé du nom du second fondateur) de Nancy auquel il légua la moitié de ses biens par acte du 05 août 1694 devant Maître Grison, notaire à Nancy, avec autorisation de sa femme, biens libérés lors de leur décès. Il fit son testament le 27 novembre 1694, léguant ses biens tant à Marie-Charlotte sa sœur, qu'à l'hôpital Saint-Roch de Nancy (qui fut rattaché en 1710 à l'hôpital St Charles qui prit par la suite le nom d'hôpital St Roch). L'hôpital St Roch de Nancy était destiné à recevoir : les malades étrangers, ceux de la ville à l'exception des militaires, des gens à livrées et des personnes atteintes de maladies incurables. Le 07.01.1664, Nicolas de Bildstein, se faisant fort de Philippine de Celles, sa femme, vendit le Charmois à Jean de Gombervaux, gouverneur des salines de Château-Salins.
  • Gaspard de Bildstein (de Froville), décédé vers 1664, seigneur de Froville, de Domjulien, de Girovillers-sous-Montfort, d'Haudonviller et de Charmois, allié par contrat du 11.02.1618 chez Guillermin notaire à Croismare à Antoinette de Pullenoy (fille de Nicolas Dde Pullenoy, trésorier général de Lorraine, et de Diane Bertrand). Le 01 février 1625, Gaspard de Bildstein fit ses reprises en fiefs d'une part des seigneuries de Domjulien, Girovillers, Villacourt, Vaxoncourt, Pallegney, Zincourt et de sa maison et de son gagnage de Froville. Le 12 mars 1625, Gaspard de Bildstein, seigneur de Froville, donna ses réversales pour ce qu'il tenait en foi et hommage audit lieu et à Giroviller, Vaxoncourt, etc. Le 28 novembre 1628, le Charmois fut vendu par Nicolas Joly et Anne Grosnith, sa femme, à Gaspard de Bildstein, seigneur de Froville, et à Antoinette de Pullenoy sa femme. Le 3 janvier 1633, Garpard de Bildstein obtint une pension de 2 000 francs octroyée par le duc. Le 14.10.1651, les habitants de Domjulen devaient à Anthoinette de Pullenoy, veuve de feu seigneur Messire Gaspard v de Froville seigneur desdits lieux, 403 francs. Le 6 janvier 1665, Antoinette de Pullenoy, veuve de Garpard de Bildstein, fit reprise en fief de la moitié de la seigneurie de Croismare.
  • Hubert Dieudonné, baron de Ravinel, Seigneur de Domjulien et Girovillers.
  • Jean de Rozières[34]
  • Dominique Humbert écrivain, il raconte la vie de la vallée du val d'Arol[35],[36]
  • Raymond Nègre (1908-1985) directeur artistique et chef décorateur est né à Domjulien

Girovillers sous Montfort modifier

Le nom de Gisloviller est attesté dès 1255 dans un manuscrit conservé à la Bibliothèque nationale de France.

Girovillers sous Montfort fut une commune à part entière jusqu'en décembre 1972 avant d'être intégrée à Domjulien.

Ancienne commune située à 45 km de Mirecourt et 13 km de Vittel ;

Situé sur le versant d’une montagne à 335 m d’altitude ; terrain de marnes irisées, keuper, traversée par le ruisseau du val d'Arol, sur le passage du chemin de grande communication No 3 de Gondrecourt à Oderen et du chemin d’intérêt communal No 17 de Bulgnéville à Mirecourt. Sillonnée par 3 694 mètres de chemins vicinaux ordinaires et par 6 610 m de chemins ruraux reconnus.

Ancienne population : En 1710, 15 habitants ; an XII, 144 habitants ; 1830, 130 habitants ; 1847, 171 habitants ; 1867, 160 habitants. Population en 1830 : 130 Habitants, 37 ménages, 37 électeurs, 10 conseillers municipaux.

Revenus annuels de la commune 1221 Francs dont 40 Francs en rentes 3% sur l’état ; valeur du centime : 8.25 Francs Produit des quatre contributions : 1654.34 Francs dont 26.98 Francs sur les patentes. Surface territoriale 306 ha, dont 248 en terres labourables, 26 en prés, 10 en vignes, 16 en bois, 5 en jardin, vergers, chènevières, 6 en friches.

Cultures principales : Blé 4000 hectogrammes, orge 50 hectogrammes, avoine 5000 hectogrammes, pomme de terre 950 hectogrammes, vigne 850 hectogrammes. Valeur de la foret 48760 Francs. Une carrière de pierres calcaires.

Industrie dentellière : 35 femmes ou jeunes filles y travaillèrent.

Ancienne division : 1594 et 1710, bailliage des Vosges, prévôté de Mirecourt et Remoncourt. 1751, bailliage de Mirecourt, maîtrise de Darney, conté de Lorraine ; 1790, district de Mirecourt, canton de Vittel.

Spirituel : annexe de Domjulien, doyenné de Poissons, diocèse de Toul. Historique : Girovillers (Girouviller) faisait partie de la seigneurie de Domjulien qui fut cédée en 1291 par le Duc Ferry III à Jean de Rozières. Dans ce même titre de 1291, il est dit que les habitants de Domjulien et de Girovillers ont droit d’usage et de pâturage sur les territoires de Montfort, de Sugènes et de Remoncourt, comme ceux de ces trois derniers lieux l’ont à Domjulien et à Girovillers. Spirituel : Girovillers dépendait de la paroisse de Domjulien dont le patronage était au chapitre de Remiremont. Nicolas de Bilistem, Chevalier, seigneur de Domjulien, Girouvillers, Proville(59) et Villacourt (54) y avait fond » le 25 juillet 1694 la chapelle de Notre-Dame de Foi pour être desservie par un prêtre. Le revenu de cette chapelle consistait en la moitié de la seigneurie de Domjulien et de Girovillers et valait environ 1500. Il y avait sur le ban un ermitage de St Michel depuis longtemps ruiné. Le choléra a sévi dans ce coin en 1855.

La mairie fut construite en 1850, l’école en 1835, la chapelle en 1694. Les actes de baptêmes, de mariages et de sépultures sont joints à ceux de Domjulien. Annexe de la paroisse de Domjulien, dépend de la cure de Vittel. Fête patronale le 2 juillet, patron : la Visitation de la Sainte Vierge. École primaire mixte, 26 élèves. Bibliothèque :83 volumes. 2 conscrits en 1884.

Depuis 1990, l'école est devenue une maison d'habitation, mais la chapelle[37],[38] qui existe toujours et la visitation est célébrée tous les ans[39]

 
Elèves devant l'école de Girovillers sous Montfort (Domjulien) date estimée 1920

Un livre a été écrit sur la vallée du val d'Arol, dont la source de ce ruisseau se trouve à Girovillers-sous-montfort : Monsieur Lebon (ancien berger du Val-d'Arol), ses entretiens avec les habitants de la vallée, livre de lecture à l'usage des écoles et des bibliothèques[40].

 
Girovillers, rue principale dans les années 40

Héraldique, logotype et devise modifier

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

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Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. La ligne de partage des eaux entre le bassin Rhin-Meuse et le bassin versant de la Meuse est représentée par une ligne verte en tirets-points.
  2. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  3. Les records sont établis sur la période du au .
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Domjulien » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. « Fiche communale de Domjulien », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le ).
  2. Sandre, « le ruisseau du Val d'Arol »
  3. Sandre, « la ruisseau la Vraine »
  4. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
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