Discussion:Histoire du Burundi

Dernier commentaire : il y a 3 ans par Ryoga dans le sujet Encore des problèmes
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Peut-on parler de génocide à propos du Burundi ? modifier

Il n'y a pas à nier les faits. Au Burundi, il y a eu un génocide/régicide contre les Bahutu Barundi, commis par les Batutsi burundais. Voici des faits historiques: (1) http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm (2) http://www.burundi-agnews.org/agnews_refugees.htm (3) http://www.burundi-agnews.org/ccburundi.htm Ceux qui contestent cette version sont généralement les Bahima burundais car ils sont les auteurs de ce génocide / régicide. Pour comprendre qui sont les acteurs sociaux au Burundi (Bahutu, Batutsi, Baganwa, Bahima, Batwa), je vous propose : (4) http://www.burundi-agnews.org/histoire_du_burundi.htm

=> Diallo Abou Moussa : Http://burundi-agnews.org


Il n'y a pas eu de génocide au Burundi qui soit reconnu par la communauté internationale. En 1972, il y a eu un appel à génocide contre les Tutsi, les mots exprimés alors sont très clairs. Cet appel a été réprimé avec une très grande cruauté par l'armée, dominée par les Tutsi. Cette répression a fait 100 à 200 000 morts. Emmanuel Cattier 13 oct 2004 à 20:48 (CEST)

Si Emmanuel Cattier pense ce qu'il dit, il faudrait qu'il se renseigne un peu plus. Voici un document HTM pour l'aider : http://www.burundi-agnews.org/genocide.htm

Les massacres commis au Burundi, tant par les Hutu que par les Tutsi, n'ont jamais été qualifiés de génocide par les insitutions internationales. Il est par contre incontestable qu'il y a eu plusieurs massacres de masse au Burundi, qui ont touché parfois des Hutu, parfois des Tutsi. La page citée en référence est partiale. Le Burundi a eu une histoire post coloniale très différente de celle du Rwanda, mais qui n'a pas été sans influences mutuelles.--Mutima 29 avr 2005 à 20:11 (CEST)

je suis d'accord sur le fait que les massacres du Burundi ne pouraient pas être appelés de génocide toutefois n'écartons pas le fait que un génocide c'est bel et bien préparé pour entraîner le Burundi dans un engrenage pareil à celui du Rwanda; toutefois l'histoire post colonial du Burundi étant très différente de celle du Rwanda comme on l'a déjà signaler cette tentative s'est revelée infectueuse laissant plutôt place à une guerre civile qui à tuée des burundais sans vraiment différencier le fait qu'ils étaient Hutu ou Tutsi.Anonyme 08 juin 2006

L'ouvrage de Jean-Pierre Chrétien et Jean-François Dupaquier "Burundi 1972 - Au bord des génocides" (Karthala, 2007) porte sur cette période. Les auteurs qui ont recueilli sur place de très nombreux témoignages indiquent bien l'enchaînement des massacres : "une tentative - presque aussitôt avortée - d'extermination des Tutsi par une rébellion hutu, puis une vengeance d'Etat méthodique à caractère également "génocidaire" contre l'élite et les lettrés hutu, depuis l'adolescent encore sur les bancs des écoles secondaires jusqu'à l'écrivain âgé" (ouvrage cité, p.9). Cet enchaînement mérite bien son nom d'"ikiza", catastrophe, calamité. Les comportements criminels ont été largement observés dans les deux camps.90.39.46.128 (d) 14 décembre 2012 à 14:42 (CET)Répondre

Jean Minani devient président de l'Assemblée en 2002 modifier

Le 28 août 2000 est signé à Arusha, Tanzanie et sous l'égide de Nelson Mandela un accord de paix . L'Afrique du Sud envoie 700 militaires pour veiller à la mise en place de l'accord et assurer la sécurité des membres de l'opposition de retour d'exil.

Le 10 janvier 2001 (fausse date)

une assemblée nationale de transition est élue et son Président est Jean Minani, président du FroDéBu. L'accord d'Arusha entre en vigueur le premier novembre 2001 , il prévoit, en attentant des élections législatives et municipales pour 2003 et présidentielles en 2004, une période de transition de 3 ans avec pour les 18 premiers mois, le major Buyoya à la présidence et Domitien Ndayiseye du FroDéBu au poste de vice-président avant que les rôle ne soient échangés. Les différents portefeuilles du gouvernement sont partagés entre UPRONA et FroDéBu. Le 4 février 2002, le Sénat de transition élit l'Uproniste Libère Bararunyeretse à sa présidence.


Le 10 janvier 2002 une assemblée nationale de transition est élue et son Président est Jean Minani, président du FroDéBu.

Recyclage ? modifier

Le plan paraît assez incohérent et respecte mal l'ordre chronologique, en faisant des retours en arrière trop nombreux. J'ajouterais que le titre de certains paragraphes est mal rédigé. Un recyclage semble s'imposer. O. Morand 2 décembre 2007 à 23:44 (CET)Répondre

C'est plus que cela, l'article est extrêmement partial et comporte des incohérences partisanes. Par exemple je viens de corriger le nombre de 500 000 morts lors des massacres de 1972 en 100 000 morts en me référent au chapitre correspondant du même article. On qualifiait aussi Pierre Buyoya de "Dictateur"... alors que dans l'article qui lui est consacré, et auxquel on ne renvoyait pas en lien interne, on écrit : « Conformément aux Accords d'Arusha, Pierre Buyoya remet le pouvoir à Domitien Ndayizeye le 30 avril 2003 ». Bref je ne suis pas un spécialiste du Burundi, mais ce que j'en sais me permet de dire que cet article est très médiocre et très partisan.

Histoire du peuplement de la région modifier

Au début de l'histoire connue de la région, les Twa, que leur petite taille apparente aux tribus pygmées, peuplaient les rives du lac Kivu et vivaient de la chasse. Puis, vers le XIVe siècle seraient venus les Hutu, agriculteurs bantous qui défrichent la forêt, puis les Tutsi, pasteurs venus du nord, que les explorateurs européens auraient voulu rattacher à Cham. Les recherches récentes montrent que les Hutu et les Tutsi seraient présents dans la région au moins depuis le premier millénaire après JC, et que les mouvements de population peuvent être de nature très différente que celle des premières hypothèses.

Il me semble que cette affirmation est à nuancer... Cf par exemple Aucun Témoin ne Doit Survivre<ref name="http://www.fidh.org/Aucun-Temoin-ne-doit-survivre-Le">Aucun Témoin ne Doit Survivre</ref> où les auteurs soutiennent que les Hutu et les Tutsi sont avant tout un construit se rapportant à des catégories sociales et non ethniques, figées aux XIXème et surtout XXème siècle par les colonisateurs. De la même manière, l'histoire telle que rapportée dans l'extrait pré citée aurait été reconstruite a posteriori, pour mettre en valeur une certaine "hiérarchie raciale" très en vogue à l'époque...

Donc à mon sens une vérification s'impose...

80.124.149.131 (d) 8 juin 2009 à 19:02 (CEST) Borusse 8 juin 2009 à 19:02 (CEST)Répondre

Article totalement décousu, anachronique, presque impossible à comprendre modifier

Sans vouloir offenser l'auteur de cet article, il faut absolument le refondre. Dans une langue française difficile à comprendre, il s'éloigne de la qualité des articles historiques de Wikipédia, qui se traduisent par une certaine rigueur. Ici nous est proposé un mélange d'observations personnelles et de traits d'histoires confus, mal situés dans le temps, bref illisibles. Quelqu'un pourrait-il effectuer une refonte totale de l'histoire du burundi? --Jidejeando (d) 28 août 2011 à 16:37 (CEST)Répondre

il est inexact d'opposer Tutsis et Hutus en termes ethniques modifier

Les Tutsis et les Hutus ne sont pas d'une ethnie différente! Contrairement à ce qui a pu être colporté par le colonisateur belge et son bras droit, l'église catholique, les Tutsis sont des Bantous comme les Hutus, tant au Burundi qu'au Rwanda. Les Tutsis ne sont donc pas les descendants de "Nilotiques" , ce qui ferait d'eux des Africains plus proches de l'homme blanc que le Hutu. D'ailleurs, ils parlent exactement la même langue et partagent la même culture d'une manière générale et ce , depuis des siècles. Quand on sait que "Tutsi" peut s'interpréter comme "celui qui possède" et "Hutu" comme "celui qui travaille" ou qui "met à disposition sa force de travail", l'on se rend compte que l'on est tout simplement dans le schéma très familier aux Européens de "seigneur - serf" ou "aristocrate - plèbe" ou encore "noble - roturier" et non dans une opposition d'ordre tribal ou ethnique. C'est d'ailleurs assez caractéristique de ce réflexe européen de voir en des conflits en Afrique que la dimension tribale alors que nous Européens, nous chamaillons - et nous massacrons - que pour des cause nobles d'ordre philosophique ou politique, quand bien même les réflexes régionaux, communautaires ou provinciaux sont encore très présents en Europe (B, Esp., I, F, GB...). A l'instar de ce qui s'est produit chez nous, entre la révolution française - ou même anglaise le siècle précédent, et l'industrialisation et la lutte des classes des XIXe et XXe s., quand le déséquilibre entre les possédants et les possédés (ou sans possession) est trop important, les "petits" se révoltent alors que les "grands" les oppriment ou exercent des représailles. Je défie quiconque de prouver au plan scientifique (biologique par exemple) une différence -même minime - entre Hutus et Tutsis, au plan génétique notamment. L'on m'opposera "oui, mais les Tutsis sont grands et minces et ont des visages - ou des nez - de type européen!" - ce qui aurait été attesté par moult scientifiques en robe blanche munis de règles et autres compas. On oublie de dire que c'est le cas pour certains et non tous et que nombre de Hutus partagent cette caractéristique, ne fut-ce que pour être issus d'une union "mixte". Sans compter que beaucoup de Hutus ont acquis la qualité de Tutsi d'un simple coup de baguette pour service exceptionnel rendu à la royauté. Tout comme au Royaume-Uni ou en Belgique on peut encore - chaque année - devenir baron ou comte pour fait remarquable et remarqué! Si, effectivement, certains Tutsis sont grands et minces et "mieux" éduqués (selon nos critères), c'est la conséquence logique de l'appartenance à une caste où l'accès à la nourriture plus variée et vitaminée (la viande et ses protéines) ou à l'éducation et aux voyages. Ces distinctions raciales ou ethniques n'ont d'ailleurs plus aucun sens dans les grandes villes africaines où les mélanges sont très nombreux. Les habitants de ces villes se classent d'ailleurs eux-mêmes comme "kinois" (Kinshasa) ou "de Buja" (Bujumbura) plutôt que comme issus de telle ou telle tribu.' Evoluons que diable! Et cessons de répéter les atavismes de nos ancêtres du XVIIe au XIXe siècles, obsédés par le besoin de classer et de répéter les schémas propres à leur pays d'origine. C'est ainsi que la majorité des prêtres catholiques belges en Afrique centrale étant des Flamands, alors considérés comme une peuplade inférieure dans leur pays natal (Flandre pauvre et dévastée par la 1ère guerre mondiale), elle a pris fait et cause pour les Hutus, opprimés par les Tutsis, comme l'étaient leurs pairs par les méchants Francophones ou Wallons. Ce qui a été entériné par l'administration coloniale (pourtant souvent contrôlée par ces mêmes francophones), avec les conséquences que l'on sait et vit encore, tant au Rwanda qu'au Burundi. Je ne peux vous engager, outre l'usage du bon sens, qu'à multiplier vos lectures sur l'histoire de cette partie de l'Afrique mais surtout à des ouvrages sur l'anthropologie ou l'ethnologie, notamment de l'incontournable Claude-Levy Strauss, également réputé pour ses contributions sur le racisme à l'Unesco au début des années 1950 et à la fin de 1970 (déclaration sur la race et les préjugés raciaux de 1978). Roldesch 11 janvier 2013 à 10:06 (CET)

Merci de cette intervention à haute valeur ajoutée, principalement la fin sur les flamands "peuplade inférieure" opprimée par les méchants wallons. La véracité historique de cette comparaison étaye parfaitement le reste de vos propos :D Pour le reste, ethnie ou pas, le fait est que les populations s'identifient à l'un ou l'autre, de manière assez exclusive, ou, autre façon de présenter les choses, que ceux qui refusent ces clivages sont victimes d'exclusion de la part des groupes principaux. 15 août 2020 à 13:26 (CEST) — Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 62.235.42.228 (discuter), le 15 août 2020 à 13:26 (CEST)Répondre

Origines modifier

Le § sur les origines me semble assez peu encyclopédique ; d'abord il ne semble se référer à aucune source (pas de balise) ) ; de plus le passage sur la supposée ascendance « chamitique » des Tutsis me paraît passablement fumeux : on ne voit pas très bien ce qu'on veut faire dire aux Hutu, aux Toutsi et aux historiens. Il faut séparer l'ethnographie de la légende, et attribuer les points de vue. Michel421 parfaitement agnostique 16 mars 2014 à 00:22 (CET)Répondre

Encore des problèmes modifier

Bonjour. En effet, cet article est très imparfait. Je note personnellement un souci avec certains bilans de massacres. J'apprends notamment que les massacres de 1993 auraient fait entre 50000 et 300000 morts ! Une source imprécise est donnée (National Geographic France, août 2008)... N'y a-t-il pas confusion avec le nombre de victimes de la guerre civile ? D'après mes lectures de René Lemarchand et de Timothy Stapleton, ce serait plutôt environ 40000 morts, autant d'Hutus que de Tutsis.

Accessoirement, pour répondre à une discussion plus haut, il n'est pas inconvenant de qualifier de génocide les événements de 1972 avec la prudence et la neutralité nécessaires. Ce n'est pas parce que les organisations internationales ne se sont pas penchées sur le cas qu'il faut taire une analyse élaborée par plusieurs historiens et sociologues spécialistes des Grands Lacs. Cdlt. --Ryoga (discuter) 13 février 2021 à 12:23 (CET)Répondre

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