Discussion:Guérande

Dernier commentaire : il y a 5 ans par Valerio Motta dans le sujet Climat
Autres discussions [liste]

Devise ?? modifier

La ville de Guérande a une devise ? si oui laquelle.

oui = "Plutot la mort que la souillure" (en latin) => je ne l'ai pas ajuouté à ma rédaction de l'article car cité par une seule source, et comme on dit "éjà entendu ailleur ..." TV78

Oui en effet mieux vaut être prudent, sachant que c'est aussi la devise de la bretagne. Isidor44.

Bien d'accord, mais le problème est Guérande est une ville ducale ... ou les Monfort ont séjourné (de Jean IV à Anne de Bretagne) fréquenment, et cette devise est celle de la Bretagne mais aussi celle des Monfort, et celle de Montfort l'Amaury, il me semble aussi ... bref ... à fouiller ! TV78

Armorial = 2 blasons ? modifier

Une question dans la ligne de la devise = Pourquoi y a-t-il deux Blasons = l"un d'entre vous a-t-il accès à la source ? En effet, les armes aux hermines semblent relativement récentes, mais cohérentes avec l'histoire de la ville, par contre, les lions passants ???? Ne seraient-ce point là les armes de la famille "de Guérrande" ou "de Guérande" ????

Actuellement le blason utilisé par la ville de Guérande (j'y travaille) est celui-ci : http://img17.imageshack.us/img17/8249/gurande1320x240blasonhd.jpg L'autre, représentant un tas de sel et une mouette, n'est plus utilisé - en dehors du site qui n'a pas été mis à jour.

blason - suite modifier

la cloche de l'horloge, datée de 1642 (dans le cloché en façade) porte les armes avec les hermines (5-4-3-2-1) Charle X semble donc avoir consacré un usage plus ancien. ... à suivre !

Liens internet ... ajout et suppression abusives ! modifier

Je suis toujours amusé de voir qu'un contributeur supprime les liens internets sans motivation évidente : dernière suppression = le site de l'office de tourisme de la ville ! Pas vraiment un site pirate, et c'est selon moi un site utile pour se faire une idée de la vie culturelle d'une ville ... et pourquoi sur cet article, et pas dans ceux de la ville de Rennes ou de Brest ... ????? merci au censeur des liens internets de ne pas supprimer le reste du travail des autres ... et d'utiliser ses ciseaux avec justesse !

Évaluation modifier

Évaluation au critères complexe et faisant l'objet de longue discussion ... voir cette rubrique !

  • avancement = B

On attend encore des compléments sur l'industrie et la vie culturelle, mais en articles, pas en liens internet ...

  • intéret (ou importance) = ? = ce pose encore le problème du critère de la population, La ville de Guérande est "petite" sur ce seul critère, mais la renommée de son sel (ainis que sa place dans le renouveau de cette industrie artisanale) et sa situation touristique en font une commune connue à l'échelon national, pas majeure certe, mais au moins autant que Saint-Nazaire, et selon moi plus que Fougère, Vitré pour prendre des villes comparables dans la région.

selon moi, Guérande est au même niveau que Gordes, Arcachon, Carcassonne = on connait ce nom de commune et on le situe géographiquement. Mais à discuter !

Bonjour, je suis d'accord avec toi, j'ai ainsi remonté l'évaluation de faible à moyenne.  
Je pense par ailleurs que l'article n'est pas si loin du bon article, mais il faudrait faire un effort de rédaction et éliminer ces listes à puces envahissantes. Quelques sources supplémentaires pour l'histoire, un peu d'aide de la part du projet:Communes de France et ce sera bon. Clicsouris [blabla] 14 octobre 2007 à 02:27 (CEST)Répondre

Plagiat ! modifier

C'est avec surprise que l'on trouve sur le site de la Mairie de Guérande, les photos de l'article, des portions entière du texte (remaniées mais si peu) ... vive l'encyclopédie libre, elle sert même aux institutions.

S'il y a un coupable, c'est le plagiaire, pas le plagié. C'est à la mairie de Guérande qu'il faut écrire, pour demander au minimum d'indiquer l'utilisation de la page Wikipédia.

--AUBRIANT (d) 10 avril 2009 à 12:07 (CEST)Répondre

Mise au point conceptuell e modifier

S'agit-il de la commune de Guérande ou de la presqu'île guérandaise ? Il me semble que parfois cette page parle de la presqu'île (ou des alentours, très vaguement définis) et que la commune n'est pas évoqué dans ses dimensions concrètes. Par exemple : le Lycée de La Baule est évoqué à propos du climat. Ce n'est pas tout à fait logique. D'autant que les développements balnéaires de La Baule n'ont pas de rapport avec Guérande. En revanche, il serait intéressant de noter que la zone commerciale des Salines (proche du centre de La Baule) relève pour une part de la commune de Guérande (notamment le magasin Champion, voir le courrier des lecteurs de La Baule + de ce mois), de même que le quartier de Beslon.

--AUBRIANT (d) 9 avril 2009 à 18:15 (CEST)Répondre

L'ambiguité est naturelle pour la description climatique ... les limites communales ne correspondent à aucun biotope particulier ni à un mini micro climat ! Vous retrouverez aussi ce flou pour l'histoire.
La limite communale avec La baule correspondait à l'ancien étier de Beslon, il a disparu définitivement lors de construction du magasin Champion et du centre commercial, tranformé en fossé de drainage. Je crois même me souvenir qu'il y a eu un "réalignement" cadastral lors des travaux, le repère naturel ayant disparu.VT78 (d) 14 avril 2009 à 11:29 (CEST)Répondre

Nouvelles pages à créer ? modifier

Suite du précédent : afin d'alléger la page Guérande, il serait pêut-être intéressant de créer une page Pays de Guérande ou Presqu'île de Guérande où on pourrait développer sur le pays paludier et le pays métais, ainsi que sur le climat, et de résserver la page Guérande à ce qui concerne la commune (même si on ne peut pas toujours respecter ce principe intégralement). Une page Marais salants de Guérande (incluant ceux de Batz) a été créée récemment.

Il serait aussi pratique de mettre la partie histoire dans une page spéciale.

--AUBRIANT (d) 10 avril 2009 à 08:39 (CEST)Répondre

C'est une bonne question, mais si on enlève son histoire à Guérande ... il ne reste pas grand chose ! Une page Presqu'ile de Guérande est (peut-être) une bonne idée, mais il va falloir faire de sacrées recherches bibliographiques, sur les limites au sens géographique (Loire-Vilaine-Brière ?), historiques, sur l'organisation administrative ancienne, sur la motivation du découpage départemental Loire-Inférieure/Morbihan, sur le "Pays Métais / Briéron" dont la description de Erwan Vallerie est peu clair. Il va aussi être interéssant de montrer l'unité sociale et économique, qui perdure malgré les mouvements de population et les mutations. Donc énorme travail !VT78 (d) 14 avril 2009 à 11:38 (CEST)Répondre
Il me semble que la page Guérande est très lourde (à ouvrir) et très longue (à lire), et que même si on sépare les parties histoire (et climat), il restera beaucoup de choses, et beaucoup d'autres à écrire (sur la géographie, notamment, partie dans laquelle la commune n'est pas encore vraiment traitée).
Page Presqu'île guérandaise : ce que je veux dire est qu'il serait nécessaire de séparer le plus possible ce qui concerne la commune de Guérande et ce qui concerne une entité effectivement plus vague : actuellement cela se mélange sur une seule page, ce qui ne rend pas les choses plus claires. Mais je reconnais que je ne connais pas assez bien le sujet pour créer moi-même cette page.
--AUBRIANT (d) 14 avril 2009 à 14:36 (CEST)Répondre

Sillon de Guérande modifier

Un intervenant anonyme semble hostile à l'expression/notion "Sillon de Guérande": pourtant, il me semble, notamment lorsque je regarde la carte IGN qu'il y a bien un abrupt correspondant, parallèle à ce qu'on appelle (sauf erreur) le sillon de Bretagne. Et cette expression se trouve dans des livres de géographie régionale. Je me permets de rétablir l'expression Sillon de Guérande et je prie l'intervenant anonyme de m'en excuser. Cordialement

--AUBRIANT (d) 18 avril 2009 à 19:35 (CEST)Répondre

Vous faîtes donc oeuvre d'invention ... L'ane ônyme
Désolant. Je renonce. Vous ne savez même pas placer correctement les accents circonflexes, Âne onyme !.

Bilan : vous avez repris de nombreux articles communaux (et historiques) en vous faisant propriétaire "du fond" dans votre "page" ... c'est Wikipédia ! mais en voulant à tout prix imprimer votre marque de prof d'histoire géo ... vous en oubliez votre propre métier : utiliser et citer les sources, ne pas inventer, analyser en toute objectivité, et lorsque vous proposez votre avis, l'indiquer comme tel (ce qui n'est pas un drame !). Avant d'écrire pour ma part quelquechose, je ne me contante pas d'un texte d'un auteur (Bonneton ou Flohic !) ... je vais faire un tour aux archives, lire l'avis d'un autre (souvent plus récent ...). enfin : j'ai envi de revenir à une version plus ancienne ! car cela dérive de plus en plus ! l'anon nyme.

Pour en finir (?) avec le "sillon" de Guérande, qui est une dénomination non utilisée par les habitants de la région et absentes des cartes IGN comme des cartes géologiques du BRGM, voici ce qu'en dit l'auteur utilisé en référence par AUBRIANT : (p. 248, Loire-Atlantique, ed. Bonneton) « Le sillon de Bretagne est le plus important, et le seul pour lequel le nom de sillon est usuellement utilisé ; pour les autres, ce n'est que par extension et similitude ».

Troupes espagnoles modifier

Ma modification d'"espagnoles" par "castillanes" a été annulée par quelqu'un sans signature qui a écrit "modification idéologique sans fondement historique". Dans le XIVème siècle le terme "espagnol" était effectivement utilisé pour la Péninsule Ibérique, n'importe quelle de ses couronnes (du moins celles des états chrétiens). L'utilisation d'"espagnol" n'est pas incorrecte (comme elle ne serait pas celle d'"italien" pour un cas semblable), mais on devrait être plus précis (comme il serait plus logique de dire si c'était Gênes, Venise, etc). "Sans fondement historique" semble un blague, tout comme "idéologique" (il faudrait voir qui est ou n'est pas idéologisé, d'autan plus ici). Hectoralos (d) 3 octobre 2009 à 21:16 (CEST)Répondre

Probablement l'oeuvre d'un catalan qui pense que l'espagne est une entité diverse. Ce en quoi il n'a pas faux ! Par contre, dans le contexte de l'époque ... mais je suis limité dans ce domaine méridional ... me semble plus lié à la couronne d'Espagne (Aragon-Castille) d'alors et à ses alliances européennes naissantes, qu'à la géographie politique mouvante de l'époque, le "royaume d'espagne" me semble plus adapté (????).

Cœur modifier

Je ne modifie pas: on dit chœur et non pas cœur, ça la fiche mal— Le message qui précède, non signé, a été déposé par l'IP 90.19.84.140 (discuter), le 3 août 2010 à 21:26 CET

J'en ai corrigé deux, j'espère ne pas m'être trompé. Mais cher 90.19.84.140 il ne faut pas hésiter : quand on voit une erreur, il faut corriger .--Rehtse (d) 4 août 2010 à 03:46 (CEST)Répondre

Dépendance administrative modifier

Dans un souci de neutralité pourquoi ne pas rajouter le terme "provisoirement" sur la question de la dépendance administrative. Ce serait plus juste. -- isaudore 63

Je suppose que cette remarque concerne l'administration régionale. Outre le fait que l'organisation actuelle a été mise en place en 1956 (ça fait donc 54 ans) ce qui nous éloigne du provisoire, je pense que « provisoirement » serait non neutre car la mise en place des régions de 1956 n'avait pas spécialement pour but d'être provisoire. Wikipédia n'est que le reflet de la situation, si la situation change les informations concernant Guérande changeront aussi. Je pense aussi que la version actuelle est neutre car elle décrit ce qui existe sans apporter de jugement ni de ressenti. S'il était écrit : « Guérande fait heureusement partie de... » ou « Guérande fait définitivement partie de... » ce serait non neutre. Mais les discussion sur l'organisation des régions françaises sont en cours au niveau politique, peut-être les décisions qui seront prise vous satisferont. C'est bien plus là qu'il faut chercher à intervenir que sur une encyclopédie qui n'a pas à devenir une tribune. Néanmoins, Wikipédia permet d'apporter à un grand nombre de personnes une meilleure connaissance de Guérande, de sa région et de son histoire, dont une grande partie est bretonne. Il y a toujours besoin de contributeurs pour améliorer cet article, aussi n'hésitez pas.--Rehtse (d) 15 septembre 2010 à 16:53 (CEST).Répondre
Oui ... une grande partie est bretonne ... = 1500 ans environ ! .... et en plus la langue bretonne y était pratiquée, contrairement à Nantes et Rennes, mais c'est un avis "non neutre" !
NÉANMOINS = j'adhère à ce constat, aujourd'hui les Pays de Loire sont une subdivision administrative de la France, le grief culturel ne serait-il pas plutôt sur l'appellation "Bretagne" qui recouvre 80% de la province antérieure (oui avant 1954 = Clémentel ! et avant Pétain aussi !) et qui oublie parfois dans ses communications touristiques sa dimension réelle. A l'inverse, l'agité du Puy du Fou voudrai bien faire croire que le nord du Poitou est breton pour des raisons purement commerciales ! Donc pour nuancer = A vouloir être trop administratif, on oublie aussi que cette région est aussi l’enjeu d’oppositions culturelles, historiques et très commerciales !— Le message qui précède, non signé, a été déposé par 86.217.26.138 (discuter), le 17 octobre 2010 à 15:32
Bonjour, je ne suis pas sûr de bien comprendre ce dernier message. Celui d'isaudore 63 évoquait la possibilité d'ajouter « provisoirement » à une information qui n'est pas plus provisoire que dans d'autres départements, les découpages administratifs ne sont pas éternels. Je ne vois pas où j'ai écrit que je considérais non neutre le fait d'écrire que la langue bretonne a longtemps été pratiquée à Guérande : c'est un fait établi. Je n'ai pas bien saisi la suite du message (1954=Clémentel ? ; l'appellation Bretagne ? faire croire que le nord du Poitou est breton ?), et donc pas compris ce qu'il conviendrait d'ajouter à l'article sur Guérande. La donnée culturelle, patrimoniale sera toujours un facteur important dans le dessin des divisions administratives à venir. Je pense que présenter sur Wikipédia un article sur Guérande factuel, sans chercher à y installer un tribune contre un découpage ou un autre, est efficace pour relater la présence de la culture bretonne. On n'a pas à se sentir obligé de se définir sans arrêt par rapport à un découpage administratif, il y a d'autres lieux pour ça.
en fait le problème pour faire court = c'est l’ambiguïté du mot Bretagne, d'où des kilomètres de messages et d’incompréhensions. Lorsque l'on parle de la situation administrative actuelle, Guérande est en Pays de Loire depuis l'après guerre et le découpage économique créé alors devenu depuis préfectures de régions. La Bretagne historique ancienne province, et sa sphère culturelle toujours actuelle, place la Loire-Atlantique, surtout sa partie ouest, dans la Bretagne culturelle et historique. Donc deux fois le mot Bretagne, mais deux sens différents. Pour la Vendée, lors du débat préliminaire sur la Loi "de simplification administrative" (commission Balladur notamment) les députés et sénateurs vendéens, suivi par les chambres de commerce et d'industrie du département, veulent faire entrer leur département dans une éventuelle future Bretagne, incluant la Loire-Atlantique et la Vendée par démembrement des Pays de Loire, ce uniquement pour des raisons économiques et de promotion touristique. A croire que la Vendée n'aime pas l'Aunis et le Poitou, probablement moins vendeur ? La remise à plat des régions ouverte dans la Loi par référendum, n'est pas encore faite et nous verrons bien l'avenir ... Donc il n'y a rien à modifier, mais plutôt trouver des tournures de phrases pour distinguer l'organisation administrative actuelle, et de l'autre l'empreinte du passé puisqu'il est encore vivace. Donc pas de polémiques ! ! ! et attendons l'avenir ... ! Voir un article intéressant = Michel Noury qui pose une chronologie et ouvre le questionnement de façon non partisane si possible ... !

Chapelle de Careil ? modifier

N'est-il pas possible de mentionner la chapelle de Careil ? Elle a été dédiée à Saint Just, Saint Cado et aujourd'hui Saint Matthieu.

bandeau / histoire et presqu'ile de guérande => c'est toujours la presqu'ile de Guérande ( de la roche Bernard à Saint marc) modifier

Salut à tous, La presqu'ile guérandaise n'est pas qu’historique. tchuss

Plan modifier

Bonjour, j'ai modifié le plan de l'article pour le rendre compatible avec les conseils du projet Communes de France. Bien à vous;--Harrieta (d) 21 mars 2016 à 03:20 (CET)Répondre

Relecture en vue d'un label modifier

Bonjour, j’ai commencé une relecture de l'article afin de le présenter d’ici l’été à l’un des labels de WP. Compte tenu des différents apports d’écriture dans le temps et afin d’assurer une unité de style, je vais être amené à modifier profondément certaines parties. Certaines d’entre elles vont être supprimées après réflexion. Je recopie ci-après certains paragraphes que je compte complètement réécrire. Bien à vous.--Harrieta (d) 30 mai 2016 à 02:56 (CEST)Répondre

La presqu'île de Guérande : une limite linguistique

La langue bretonne, implantée dès le VIe siècle, sera la langue vernaculaire de la commune de Guérande jusqu’à la fin du XVIIIe siècle[Note 1], et ne disparaîtra de la presqu'île guérandaise que dans les années 1960 (parler proche du vannetais, mais présentant suffisamment de différences pour le considérer comme le cinquième parler breton), en concurrence avec le parler gallo, langue romane de Haute-Bretagne. Ce maintien du breton s'explique en partie par les liens économiques avec le reste de la Bretagne, mais aussi par une autarcie agricole marquée, ajouté à une mixité sociale et matrimoniale réduite, limitant, jusqu'à l'arrivée du chemin de fer, les communications vers le Bassin de la Loire.

Aujourd'hui, les locuteurs du gallo sont aussi en voie d'extinction dans la région : la langue parlé par les natifs de la région est en règle générale du français teinté de gallo (disparition des conjugaisons et des diphtongaisons) et de bretonnismes (une centaine environ, qui se retrouvent dans les structures grammaticales usuelles comme dans le vocabulaire).

Étymologie de Guérande

Le nom de la localité est attesté sous les formes Uuenran en 857[1] ; Guerran au IXe siècle ; Werran en 864 ; Guerranda en 1050 - 1059[2]. Le nom de la paroisse était orthographié Guerrande jusqu'au XVIIIe siècle. La forme attestée en 1872 dans le dialecte breton de Batz-sur-Mer, commune voisine, est Uéreñn. L'absence de gw- initial y est surprenante.

En breton moderne, Guérande s'écrit Gwerrann ou Gwenrann. Les habitants sont appelés Gwenranniz (Gwenrannad au singulier). Guérande possède aussi un nom en gallo, la langue d'oïl de la Haute-Bretagne : Gèraundd (écriture ELG)[3].

Quatre hypothèses existent quant à l'étymologie de Guérande :

  1. Un « pays blanc », c'est-à-dire, pays (rann) au sens de « territoire » et blanc (gwenn) faisant référence aux salines. Cette traduction séduisante car empreinte d'une salinité toute guérandaise méconnaît le sens exact du mot rann en vieux breton : part, partie au sens de « parcelle de terre, champ ». Le sens donné à rann de « territoire ou subdivision d'un pays » n'existe qu'en breton moderne. Cette hypothèse évoquée par Léon Maître en 1894 et reprise par Albert Dauzat et Charles Rostaing[2], ainsi que par les guides touristiques ne trouve aucun écho chez les spécialistes du breton.
  2. un composé gaulois *Vindo-randa, Guérande en serait alors sa bretonnisation. Ce composé celtique, basé sur les mots gaulois vindo « blanc » et *randa « limite » serait identique en sens et en forme au breton gwenn-rann qui remonte au brittonique *vindā. L'hypothétique gaulois *randa n'aurait pas le sens qu'il a en celtique insulaire où le vieil irlandais rann et le gallois rhan signifient « part, partie », signification que prend également le mot breton. En outre, aucune forme ancienne ne permet d'étayer cette proposition.
  3. un composé breton signifiant « parcelle en friche » mais cette fois-ci ce sont les Bretons qui auraient trouvé un lieu abandonné et couvert de ruines. Joseph Loth (1883) s'appuie sur le gallois gwynn qui peut signifier « en friche », pour étayer cette hypothèse reprise par Henri Quilgars (1910) et évoquée également par A. Dauzat[2]. Toutefois, ce sens ne semble pas attesté en breton pour gwenn.
  4. un composé breton signifiant « parcelle consacrée » : Gildas Buron rappelle que la première attestation de Guérande mentionne en 854 « ecclesia quae dicitur Wenran[Note 2]. Il s'agissait donc d'une église, d'une assemblée chrétienne (sens initial de ecclesia) ou d'une paroisse, mais non d'un pays, d'un bourg ou d'une région. Des fouilles archéologiques ont de plus montré la présence d'un cimetière d'époque mérovingienne autour de cette église primitive. Il peut donc s'agir d'un toponyme signifiant « parcelle pure ou consacrée », ce sens convenant à l'adjectif gwenn comme au mot rann, mais aussi à la nature de l'occupation des lieux.
  • Par ailleurs, Erwan Vallerie souligne, dans une région relativement restreinte, l'existence de trois toponymes proches : outre Guérande (Wenrann), il faut noter également : Guémené (Winmonid, sur la base de monid devenu ménez « mont, colline »), et Guenrouet (Wenroued, roued pour chemin/passage à gué), tous de même structure, basé sur la racine wenn (ou win, ancienne forme britonnique de gwen(n)), ce qui renforce l'idée que le sens blanc (gwen) pour cette racine est à prendre avec circonspection. Il peut aussi être ajouté à cette liste : Vindunita insula transcription latine de l'ancien nom breton[Note 3] de Besné[4].
  • il est à signaler, en complément, de l'existence de nombreux toponymes non bretons mais d'origine pré-latine basés sur la racine gauloise randa signifiant « frontières, limites, bord » particulièrement dans le Massif central. Ainsi, on y trouve des villages appelés GuérandeToulon-sur-Allier et Arfeuilles dans l'Allier ou à Lacalm dans l'Aveyron), des Guirande (Les Salles dans la Loire et à Felzins dans le Lot), et aussi, sans être exhaustif : Egarande, Chamarande, Chamérande, Ayguirandes, Eygurande, Guirandes, Burande, La Randeix, etc. Il s'agissait souvent de points de contacts entre les civitas gauloises, gué, ponts, villages jumeaux autour d'un site de commerce[5]. Ces toponymes forment une ligne qui épouse la limite de l'ancien territoire des Arvernes. De même les limites du territoire Pictons sont marqués par une série de lieux basés sur la même racine, comme une rivière Guirande, au sud de Niort, qui marque la limite sud de ce territoire. Un lien entre Guérande et ces toponymes est peu probable, mais la position de limite (ou frontière) entre Namnètes et Vénètes est un élément à considérer même s'il doit être établi par une recherche archéologique.

Il existe d'autres attestations indirectes du nom de Guérande en breton vannetais : le mot guéran attesté en 1774 au sens de « muletier, saunier », et aussi l'expression sé-guéran (littéralement « robe de Guérande ») qui désigne une blouse de paysan.

Climat

La végétation présente aussi des particularités liées à ce climat particulier : par exemple, le chêne vert (Quercus ilex), si caractéristique des paysages méditerranéens, est subspontané[Note 4] et est en expansion. La presqu'île de Guérande est un des points les plus septentrionaux pour cette espèce végétale. Pour la faune, depuis le XIXe siècle est observé un anoure nocturne : le pélobate cultripède connu antérieurement sur la côte languedocienne, et dont c'est la station la plus septentrionale connue — observé régulièrement dans les dunes de Batz-sur-Mer et de La Turballe.

Lieux-dits et écarts

Les autres villages sont:

  • Sandun
  • Trépied
  • Kergourdin
  • Mené
  • Cogéa
  • Kerrousseau
  • Kerjacob
  • Kervrenel
  • Kergonan
  • Bouzaire
  • Miroux
  • Kerhuet
  • Léveno
  • Kergaigne
  • Kerbenet
  • Quéniquen
  • Maisons-Brûlées
  • Toullan
  • Maisons-Mulet
  • Kerignon
  • Pradel
  • Folhaie
  • Mouzac
  • Kerbironné
  • Kerbrénezé
  • Cannevé
  • Kerhaut
  • Duine
  • Kermarais
  • Gras
  • Congor
  • Kerlavy
  • Grand-Poissevin
  • Kerdino
  • Kerrobert
  • l'Hôtel-Seignac
  • Kerigodo
  • Bréhany
  • la Thébaudais
  • Haut-Mora
  • Brénavé
  • Beslon
  • Domhéry
  • Kerhas
  • Kerouaré
  • la Grand-Noë
  • Connerie
  • Kerozan
  • Bouzeray
  • Kerdando
  • Savena
  • Kervabon
  • Grigueny
  • Brézéan
  • Petit-Poissevin
  • Léquignac
  • Bézans
  • Kerpiraud
  • Kervin
  • Kescoul
  • Kerlany
  • Sissable

Préhistoire

Quelques sites archéologiques attestent d'occupations antérieures, remontant à l'Épipaléolithique et au Mésolithique — industries microlithiques du type Tardenoisien, avec ou sans « pointe du Chatelet », trouvées en plusieurs points de la commune. Des éléments isolés font même penser à une occupation encore plus ancienne — Moustérien, vers - 85 000 ans —, mais les sols granitiques et l'urbanisation n'ont laissé que peu d'éléments.

Protohistoire

À la fin de l'âge du Fer — époque de La Tène —, au sud, La Loire est la frontière entre les Namnètes et les Pictons. Au nord, la presqu'île guérandaise se trouve à la frontière entre les Vénètes et les Namnètes. Elle est probablement dans la sphère d'influence vénète, au moins pour sa partie ouest— plusieurs stèles basses ont été découvertes : deux à Clis, une à La Madeleine-Kerbourg ; au total une quinzaine de monuments ont été identifiés —, mais elle est mentionnée par les auteurs antiques comme territoire namnète[Note 5], la limite entre les deux cités étant habituellement fixée sur la Vilaine[Note 6]. La position de la presqu'île entre la Vilaine et la Loire, l'une, voie navigable desservant les Riedones et l'autre, voie navigable entre les Namnètes et les Pictons qui avaient un port important à Rezé, en font carrefour important, y compris par mer avec les Vénètes et les Grecs (Massaliotes notamment)[Note 7].

Antiquité

Une voie carrossable relie cette agglomération à Nantes (Portus Namnetum) par les rives de La Loire, et se prolonge vers l'ouest jusqu'à Clis et Piriac-sur-Mer. Une autre voie (appelée le « Pavé de Beaulieu » car dallée) relie le site à Vannes (Durioritum), traversant la Vilaine soit par un pont à Rieux (Duretie) soit par bateau à La Roche-Bernard[Note 8]. Le site d'implantation de la cité est donc à l'intersection de deux voies carrossables secondaires. Toutefois, la presqu'île guérandaise reste à l'écart des axes principaux, la voie carrossable principale qui relie Nantes à Vannes est de l'autre côté des marais de Grande-Brière. Mais la Loire navigable toute l'année entre Ancenis et son estuaire est un axe majeur de communication particulièrement entre Nantes et la cote Atlantique depuis la préhistoire, pour preuve lors de la conquête romaine, la flotte qui affrontera les Vénètes est construite sur les rives de la Loire entre Angers et Nantes (le site de construction est variable selon les auteurs, le texte de La Guerre des Gaules sur ce point étant peu précis).

Au IVe siècle, Guérande fait partie de la province romaine de Troisième Lyonnaise, Lugdunensis Tertio, dont le chef-lieu est Tours (Tours est donc aussi siège archiépiscopal) ; une garnison y serait stationnée. En 448, les Armoricains chassent temporairement les Romains de la région. De retour, la garnison romaine se serait implantée à Grannona[Note 9] (qu'une hypothèse assimile à Château Grannon près de Clis).

La région est évangélisée sous la conduite de Germain d'Auxerre dans le deuxième quart du Ve siècle et terminée à l'époque des évêques de Nantes Euménius et Félix (549-582) au VIe siècle.

De l'effondrement de l'Empire Romain, en 476, jusqu'en 486 (bataille de Soissons), la presqu'île guérandaise, est intégrée au royaume gallo-romain de Syagrius. Une hypothèse assimile une des résidences (villae) de ce dernier « roi », appelée Clivus (ou Clivius), au village de Clis.

Moyen Âge

Après la bataille de Soissons, le territoire de la presqu'île de Guérande passe sous la domination des Francs, comme l'ensemble des territoires appelés par la suite Neustrie, notamment le comté de Nantes. Mais vers 560, une bataille oppose Clotaire Ier, futur roi des Francs et le « roi » breton Canao Ier, probablement en presqu'île de Guérande[Note 10]. Lors de l'occupation de Nantes par Lambert II, la presqu'île de Guérande redevient territoire breton. La fondation de Guérande est datée du haut Moyen Âge[7], plus précisément de la seconde moitié du VIe siècle. En effet, selon des sources médiévales postérieures[8], la fondation du Bro Wenrann et celle de l'occupation continue du site jusqu’à aujourd'hui, est attribuée à la colonisation bretonne contemporaine du roi du Broërec Waroch II (entre 575 et 595). La cité s'implante autour d'une église, d'où l'origine probable de son nom qui signifie « champ/parcelle, consacré/pur » (cf. supra : Origine du nom de Guérande). Cette implantation bretonne s'est faite corrélativement à une entrevue dans sa résidence nommée Aula Quiriaca[Note 11] de Waroch avec Félix de Nantes, évêque de Nantes et le lettré et futur évêque de Poitiers, Saint Fortunat, entrevue rapportée par ce dernier dans ses Epistolae[9]. La rencontre, située vers 580, de ces trois importants personnages fait penser à une négociation entre les parties ayant des intérêts stratégiques entre Loire et Vilaine c'est-à-dire : les Bretons (Waroch) et les Francs de Nantes (Saint Félix) et du Poitou (Fortunat). Il est aussi rapporté que l'avancée bretonne est arrêtée à Saint-Nazaire en 577 par une intromission divine[10].

Du VIe siècle au IXe siècle, le « Bro Wenrann » est beaucoup plus étendu que ce qu'on appelle actuellement la presqu'île de Guérande : il inclut Donges au sud, Pontchâteau à l'est, La Roche-Bernard au nord. Une population de colons bretons venant de Bretagne insulaire (des Cornouailles) s'implante durablement dans la région au VIe siècle. Elle sera renforcée par une seconde vague d'immigrants au cours du siècle suivant. Le Pays guérandais (entre Brière et Atlantique) constitue l'avancée la plus au Sud de la langue Bretonne (limite sud des noms de lieu en Ker- ; plus de 50 % des toponymes de la commune sont d'origine bretonne certaine[11].. a cité (re)trouve son Saint Patron avec la translation des reliques de Saint Aubin[Note 12] probablement dès 556, et au plus tard durant la seconde moitié du VIIe siècle[Note 13]. Une tradition tenace fait de Aubin d'Angers un enfant du pays. Aubin d'Angers a été moine puis abbé au monastère de Tincillac[Note 14] en Bro Wenrann [Note 15], qu'il quitte pour devenir évêque d'Angers de 529 à 550. Cette translation d'un saint originaire de Bretagne révèle les liens entre l'anjou franc et la région guérandaise, ainsi que l'existence d'une communauté chrétienne suffisamment influente pour obtenir ces reliques.

Vers 800, Charlemagne reconquiert très temporairement les territoires entre Loire et Vilaine, ainsi que le sud du Pays de Vannes (ou Broërec) notamment la presqu'île de Rhuys et Vannes. Les Marches sont alors reconstituées, mais les populations de langue bretonne restent dans la presqu'île de Guérande.

Les institutions religieuses se développent dans la cité comme le montre la construction d'une seconde église au VIIIe siècle et dont on a retrouvé des éléments remaniés sous l'actuelle collégiale[Note 16]. Nominoë, roi et unificateur de la Bretagne, instaure un évêché (très temporaire et non reconnu par l'Église romaine) à Guérande, et sépare ainsi la région guérandaise de l'évêché de Nantes, sous influence franque, pour la rattacher à l'influence bretonne, et à l'archevêché de Dol. En 851, à la suite de la bataille du Grand-Fougeray, Charles le Chauve, coempereur et roi des Francs, et Erispoë, roi « héréditaire » de la Bretagne, se rencontrent à Angers pour signer le traité d'Angers qui donne à la Bretagne les pays rennais, le nantais et le Pays de Retz (partie nord de l'Herbauges). Par la suite, le pays de Guérande demeurera jusqu'en 1789 dans le Duché de Bretagne.

À la suite de ce traité, probablement dans un souci d'apaisement des relations avec l'archevêché de Tours et l'évêché de Nantes, l'évêché de Guérande est supprimé, et le Pays de Guérande est définitivement rattaché à l'évêché de Nantes en 857. De cette situation politique est restée une double tutelle sur la ville de Guérande : l'évêque de Nantes et le Duc de Bretagne se partageront jusqu'à la Révolution les droits et propriétés sur la cité. C'est aussi durant cette période que se structurent les premières institutions urbaines de la ville, dont la constitution d'une milice armée pour défendre la cité. Cette milice sera jusqu'au XVIe siècle une force armée reconnue pour sa qualité militaire, et utilisée dans des conflits régionaux ou extérieurs jusqu'à la Révolution comme troupe constituée[Note 17].

C'est en 854 qu'apparait la première mention écrite connue (et explicite) de la ville de Guérande, ainsi que de l'existence d'une église avec un autel contenant les reliques de Saint Aubin [12].

Puis, en 854-855 apparaissent les premières mentions écrites[Note 18] des salines dans les alentours de Guérande : à Clis et à Saillé. Si la récolte du sel est une pratique très ancienne, ce document montre que la construction des salines, selon la conception actuelle des marais salants de Guérande, se fait bien avant le IXe siècle.

Vers 870, le roi Salomon de Bretagne, installe à la tête de la paroisse de Guérande et des églises et chapelles qui y sont rattachées, un chapitre de quatorze chanoines. Le chapitre de Guérande est donc un des plus anciens de France[Note 19].

La région est affectée par plusieurs incursions des Normands de 843 à 1013[Note 20]. Les Vikings débarquent à Batz en 843 et ils utiliseront comme point d'appui la presqu'île de Guérande et du Croisic par la suite. Ces incursions auront pour conséquence la désorganisation politique et économique de la région, la Basse-Loire est la région qui sera la plus affectée de Bretagne[Note 21]. Les implantations monastiques sont abandonnées, et les moines, se replient en amont d'Angers, puis en Bourgogne. Vers 900, les normands s'implanteront à La Roche-Bernard sur La Vilaine (en 919), ainsi que dans l'estuaire de la Loire, dans l'Île Bothy, de part et d'autre de la presqu'île de Guérande, et ils occupent Nantes durant une vingtaine d'années.

En 939, les Normands quittent la Bretagne, les raids se font plus rares après 960, le Pays de Guérande reprend sa place dans le Duché de Bretagne qui se réorganise sous le règne d'Alain Barbetorte dit al louarn.

À la mort d'Alain le Grand, comte de Vannes, Alain Barbetorte reçoit en partage des terres et des apanages dans Guérande et aux alentours, une autre partie allant à l'évêché de Vannes[Note 22].

À la fin du Xe siècle, le territoire du Plou Wenrann est réduit au nord-est, le long de la Vilaine, par la création d'une baronnie autour du château de la Roche bâti par le viking Bernard et ses descendants, à l'origine de l'actuelle La Roche-Bernard[Note 23].

Au XIe siècle, le territoire est à nouveau divisé en trois seigneuries : la châtellenie de Guerrande de langue bretonne, la châtellenie du Pont (actuel Pontchâteau), et la Vicomté de Donges, ces deux dernières majoritairement de langue gallèse[Note 24]. À Guérande, le duc est représenté par un vicarius (viguier), attesté vers 1055. La ville reste donc sous la tutelle directe des ducs. Il est probable que c'est à cette époque que l'évêque de Nantes installe dans la ville, à côté du viguier, un sénéchal des régaires, pour administrer les biens et droits repris de l'évêché de Vannes. En 1142-1147, la présence active des chanoines est attestée dans une série d'actes.

Au XIIe siècle- début XIIIe siècle, une nouvelle collégiale est construite en style roman (chapiteaux historiés dans la nef, style roman final « pré-gothique ») sur les fondations plus anciennes. C'est à cette époque que la ville prend son extension actuelle ; des fortifications sont construites. La ville de Guérande se dote alors d'une flotte de navires rouliers qui vont exporter le sel et le vin sur les côtes françaises et vers les pays d'Europe du Nord, particulièrement l'Angleterre. La Loire et la Vilaine sont aussi des axes commerciaux importants. La grève du Traict, dans les marais salants, est utilisée comme port, les navires remontent certains des étiers des marais salants (secteur des hameaux de Congor et Pradel) pour charger le vin et le sel.

1156 : Le comté de Nantes passe sous domination Plantagenêt jusqu'à l'intégration du comté au domaine ducal en 1203.

En 1160, une charte indique l'existence d'une Domus des Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem. Il ne reste aucun élément de cette implantation templière, elle devait probablement être située à l'extérieur des murs selon l'usage de l'ordre, probablement dans le faubourg Saint-Armel. La chapelle Saint-Jean rue de Saillé n'est donc pas le site initial de l'hôpital des hospitaliers.

Un acte de 1234 confirme la présence d'une communauté juive[Note 25] qui disparaît avec l'ordonnance du duc Jean I de 1234 qui ordonne l'expulsion des juifs de Bretagne. La rue de la Juiverie témoigne encore aujourd'hui de la présence de cette communauté de commerçants et d'usuriers. Elle a pu se développer sous la tutelle de l'évêque de Nantes.

Tout ces éléments montrent un développement urbain et économique important de la cité de Guérande durant l'âge d'or de la Bretagne durant le XIIe siècle et XIIIe siècle.

En 1206, Philippe Auguste[Note 26] destitue les viguiers du duc au profit de sénéchaux royaux. Guérande est alors intégrée dans la sénéchaussée de Nantes, dont les limites sont celles de l'évêché et de l'ancien comté. La châtellenie de Guérande est temporairement partagée entre André de Vitré et Eude (ou Eudon) de Châteaubriant. En 1207, Philippe Auguste rend le duché à Guy de Thouars et la châtellenie de Guérande est reconstituée[13]. En 1214, un acte d'arbitrage indique que Guérande est à la « disposition » de Pierre de Dreux, dit Mauclerc, baillistre de Bretagne.

Le , une bulle du pape Clément V institue à la tête du chapitre de la collégiale un prévôt avec mitre et crosse. La nomination du prévôt sera ensuite systématiquement ratifiée par le pape et le duc de Bretagne (puis le roi de France). Au chapitre est adjoint un théologal, qui fait office de curé de la paroisse, et une fabrique qui gère les biens de la paroisse. En outre, le collège a la gestion d'une psalette (chœur et école de chanteurs), d'une serpenterie (école de musique et musiciens) et d'une régence (école ouverte aux psalteurs et aux enfants des paroissiens qui y font leurs « humanités »). Le sacré collège sera dissout à la Révolution (voir le tableau de Jacob Catrou dans la Collégiale Saint-Aubin de Guérande, peint en 1642, classé MH).

En 1341, lors de l'institution de la gabelle, impôt sur le commerce du sel, Guérande, étant ville productrice de sel, bénéficie d'une exemption. Le commerce du sel en Bretagne et vers le Nord de la France (pour la salaison du poisson, notamment vers Boulogne-sur-Mer), ainsi que l'Europe du Nord[Note 27], permet l'essor économique de la région guérandaise. Mais l'ensablement inexorable du Traict et l'augmentation du tonnage des navires entraîne, à partir du XIVe siècle, le déplacement des activités portuaires vers Le Croisic et Le Pouliguen.

Un acte daté du indique que Guerrande, Baas, Saillé appartiennent à Jean de Bretagne, comte de Montfort. C'est un bien qui lui vient de sa mère Yolande de Dreux, comtesse de Montfort l'Amaury, descendante de Pierre Mauclerc, et c'est le seul qu'il possède alors dans le Duché de Bretagne. La Ville, suivie par une vingtaine d'autres places fortes bretonnes, prend le parti de Jean de Montfort ; cette loyauté, confirmée jusqu'à la fin de la guerre, explique l'attachement que les ducs de Bretagne de la dynastie de Montfort montreront pour la région guérandaise.

Printemps 1342 : le sac de Guérande[14], par les troupes espagnoles, génoises et françaises sous le commandement de Louis de la Cerda, dit Louis d'Espagne, Amiral de France, du parti de Charles de Blois, dont il est le cousin. Après un bref siège, au motif que la ville serait tenue par des troupes anglaises (ce qui est très probablement faux à ce moment du conflit), la ville et les cinq églises sont pillées et incendiées, si l'on en croit le récit de Jean Froissart. Selon la chronique du siège, le pillage permit de collecter un grand butin, plus que les hommes n'en purent porter. La population aurait été passée au fil de l'épée ; il y aurait eu 8 000 morts selon d'autres sources, proches de Louis d'Espagne, mais probablement excessives, puisqu'il n'y avait que 3 000 à 4 000 habitants dans la cité et les faubourgs. Dans une autre version[Note 28], les bourgeois de la ville furent mis à la rançon, et les incendiaires des églises pendus. Les troupes franco-espagnoles démantèlent les fortifications.

Cette chronique du siège nous fournit indirectement des informations sur la ville : elle est décrite comme une place fortifiée stratégique du fait de son contrôle de la côte, peuplée, riche et commerçante, productrice de vin, avec des navires en grève[Note 29]. Curieusement, le sel n'est pas signalé comme une source de richesse. Les Croniques et ystoires des Bretons de Pierre le Baud confirme l'ampleur du butin des assiégeants.

Ce sac ne serait qu'un coup de main[Note 30] aux conséquences limitées[15], car dès l'année suivante, courant 1343, la place de Guérande est toujours sous l'autorité de Jean de Montfort, administrée pour lui par Guillaume du Verger, avec le titre de lieutenant du comte. Des troupes anglaises et bretonnes y stationnent[Note 31], et Guillaume du Verger fait réparer les fortifications et les renforce en faisant creuser des fossés. Cependant, durant l'été 1344, les troupes de Charles de Blois sont de nouveau autour de Guérande [Note 32]. Ce siège semble s'être encore conclu par une nouvelle reddition de la cité, Charles de Blois nomme un capitaine : Foulque de Laval pour administrer la cité. Très rapidement la ville revient sous l'autorité de Jean de Montfort.

Après la mort de Jean de Montfort en 1345, son fils, le futur Jean IV poursuit le conflit. Les troupes guérandaises restent fidèles au parti Montfort, bien que l'évêque de Nantes soit passé au parti de Charles de Blois. En 1355, Edouard III, roi d'Angleterre et tuteur du futur Jean IV de Bretagne prescrit la remise des places fortes au Duc de Lancastre.

Le , le premier traité de Guérande est signé dans la collégiale Saint-Aubin de Guérande, alors en cours de reconstruction, un lieu symbolique pour le parti vainqueur, puisque cette ville était la seule des Montfort en Bretagne au début du conflit. Le traité met fin à la guerre de Succession de Bretagne et voit Jeanne de Penthièvre renoncer au duché en faveur du fils de Jean de Montfort, Jean IV.

La paix retrouvée, Guérande, ville ducale, devient en 1365 le siège d'une sénéchaussée distincte de celle de Nantes. Cette sénéchaussée s'étend sur treize paroisses, c'est-à-dire presque toute la presqu'île : d'Herbignac, Assérac, Mesquer et Saint-Molf au nord, jusqu’à Saint-Nazaire et Montoir-de-Bretagne au sud. Le Croisic et Batz-sur-Mer y sont intégrés. Donges reste administrée par la Sénéchaussée de Nantes.

En 1371 : nouveau siège et prise de Guérande par Bertrand Du Guesclin. Les nobles bretons se rebellent contre Jean IV qui s'exile en Angleterre dans ses possessions de Richemont. En 1378, le roi de France profite de cette situation pour essayer de s'emparer de la Bretagne, mais la noblesse bretonne rappelle Jean IV et le conflit reprend contre la France. En 1379, Olivier III, seigneur de Clisson tente de prendre la ville, mais après un bref siège, les troupes bretonnes et guérandaises sortent et poursuivent son armée jusque dans ses terres autour de Blain.

Un second traité de Guérande est signé le entre le duc Jean IV et Charles VI dans la chapelle de Notre-Dame la Blanche (intramuros) récemment reconstruite. Ce traité règle définitivement les problèmes de succession dans le duché de Bretagne et clarifie les rapports entre le royaume de France et le duché de Bretagne.

Signe de ces nouveaux temps de paix, le mariage de Jean IV, duc de Bretagne, avec Jeanne de Navarre, est célébré à Saillé, au cœur des marais salants, en 1386. Les remparts actuels sont construits après ces conflits sur les ruines des fortifications antérieures, principalement sous le règne de François II[Note 33].

En 1404, le duc Jean V approuve la création du couvent dominicain Saint Yves situé dans le faubourg Bizienne ; en 1405, il instaure une foire annuelle au profit de ce monastère (les 20 et 21 mai). Le pape Benoît XIII donne son accord en 1409, alors que la construction est déjà commencée.

Époque moderne

Au cours de la « guerre folle », en pleine mobilisation, la duchesse Anne, par une lettre du , octroie aux Guérandais divers privilèges, en compensation de la fourniture de troupes et pour s'assurer du soutien financier de la ville durant ce conflit : elle « anoblit les Marais salants, les dispensant d'impôts... ». Les Guérandais n'oublieront pas ces privilèges, pas plus que ceux donnés aux habitants de la Grande Brière (l'indivision actuelle des marais de Grande Brière sont une conséquence de ces lettres patentes, même s'il n'y a pas continuité avec la situation actuelle[Note 34]).

En mémoire de ses nombreux séjours dans « sa bonne ville »[Note 35] et de sa fidélité à la Maison de Montfort, Anne de Bretagne aurait, selon la tradition, donné une couronne d'or à Guérande, une d'argent à Saillé, et une de cuivre doré à Trescalan (aujourd'hui dans la commune de La Turballe). Les deux premières ont disparu, mais la troisième existe encore, et est toujours portée par les mariés lors de leurs noces.

Le « Château » est démoli en 1614 à la requête des États de Bretagne. Ce « logis » probablement fortifié avait servi de maison seigneuriale aux ducs de Bretagne lors de leurs séjours à Guérande et d'atelier monétaire à Jean de Montfort durant la Guerre de Succession de Bretagne. Sa localisation précise demeure incertaine faute de recherches archéologiques et de textes historiques précis[Note 36]. La porte Saint-Michel, qui servait de logis au lieutenant de police et au lieutenant militaire de la Place de Guérande, représentant le duc de Bretagne, n'était pas la résidence ducale. En 1682, c'est le Palais épiscopal qui est à son tour rasé à la demande de l'évêque de Nantes Gilles de Beauveau, il était situé rue du Château Gaillard, coté nord, entre la rue et les remparts. Le manoir de Calon dans le faubourg Saint-Michel servira de résidence aux évêques de Nantes lors de leur déplacement annuel à Guérande par la suite.

Les États de Bretagne se réunissent plusieurs fois à Guérande, notamment en 1625, probablement dans le bâtiment servant de Cohue et de Tribunal qui était localisé à l'emplacement des halles actuelles ou dans le monastère Saint-Yves. Le Chapitre et la Ville de Guérande envoyaient chacun des députés aux États et au Parlement de Bretagne.

Au cours des XVIIe et XVIIIe siècles, la ville se transforme, des demeures bourgeoises en granite remplacent les maisons du XVe et XVIe siècles. Ces hôtels particuliers et ces maisons représentent près de 50 % du bâti visible aujourd'hui dans le secteur intra muros. En 1686, place Saint-Aubin, un nouvel édifice publique est construit, les halles avec un auditoire à l'étage.

La noblesse de la presqu'île de Guérande, particulièrement celle de la cité, se joint à la « Conspiration de Pontcallec » entre 1717 et 1719. La plupart d'entre eux signeront l'acte d'union de la « conspiration ». Parmi les familles qui se sont jointes à la conspiration, on retrouve les Morvan de Kerpondarmes, alors députés de Guérande aux États de Bretagne, les Rohan-Pouldu, qui ont un hôtel en ville et des terres dans la presqu'île, les Kerpoisson, les Rollan, Roger, Lizet, etc. Les conspirateurs se sont alors fortement armés, dans l'attente d'un renfort de troupes espagnoles, qui n'arriveront jamais.

En 1789, le couvent dominicain, situé à l'extrémité du « faubourg Bizienne », est vendu comme « bien national », et, servant de « carrière », est en grande partie détruit dès cette époque[Note 37].

Révolution française et Empire

En , des jeunes gens refusent le tirage au sort dans le cadre de la levée en masse, des révoltes éclatent en Mayenne, dans le Léon, le Morbihan, l'Ille-et-Vilaine, la Loire-Inférieure, la Vendée et le Maine-et-Loire. Entre les 11 et , les deux tiers de l'Ouest sont touchés.

Le , avec des renforts arrivant de Savenay, quelques centaines de paysans font le siège de Guérande qui ouvre ses portes grâce semble-t-il à la complicité d'une partie des Gardes Nationaux stationnés dans la ville. Les conséquences de ce siège suivi d'une mise à sac pour les vivres et les munitions, sera importante pour les archives municipales et départementales : en effet, celle-ci seront recherchées par les insurgés dans les édifices municipaux ou ecclésiastiques, ainsi que dans les offices notariaux et d'avocats et détruites volontairement sur la place du Marché-au-Bois. Une grande part des inconnues de l'histoire de la ville viennent de ces événements. Les insurgés recherchaient les listes de conscriptions et tous documents permettant d'établir les assiettes fiscales espérant par ce moyen échapper aux nouveaux impôts, et l'enrôlement dans l'armée. Ces troupes se dirigent ensuite vers Penchâteau (au Pouliguen) espérant ainsi y prendre les canons qui défendent la côte, puis avec d'autres troupes venant de Pontchâteau, elles se rassemblent devant La Roche-Bernard et gagnent Rochefort-en-terre[16].

Pendant les Cent-Jours, le marquis de Coislin, chef local de l’insurrection royaliste, a son quartier général à Pontchâteau. Rayonnant avec sa troupe, il a quelques engagements à Campbon et à Guérande contre des détachements ralliés à Napoléon.

Lors de la création des communes et des départements en 1789-90, la sénéchaussée de Guérande (et de Campsillon) disparait. Les paroisses qui en faisaient partie deviennent généralement des communes. Le territoire communal de Guérande est formé à partir des paroisses et trêves de Guérande, Saillé, Trescalan et La Madeleine. Le bourg de La Madeleine est même coupé en deux avec Saint-Lyphard. Guérande devient tout de même chef-lieu de district, mais la délimitation du Morbihan et de la Loire-Inférieure ampute le Pays guérandais de trois communes du nord de la presqu'île : Pénestin, ancienne trève de la paroisse d'Assérac, Camoël et Férel, anciennes trèves de la paroisse d'Herbignac. De surcroît, lors de la création des arrondissements en 1800, Guérande perd son statut de chef-lieu qui est attribué à Savenay (puis à Saint-Nazaire en 1868). Perdant son rôle de centre religieux et administratif, la ville perd ses fonctions de commandement qui était au cœur de la cité depuis le Moyen Âge. En 1865, Guérande subit un nouvel amoindrissement du fait de la séparation de l'ancienne paroisse de Trescalan, qui deviendra par la suite la commune de La Turballe.

Époque contemporaine

L'évolution économique, le déclin des marais salants

Les marais salants de Guérande, principale source d'approvisionnement en sel pour l'Europe du Nord, maintiennent leur prospérité jusqu'au milieu du XIXe siècle. En 1840, on dénombre encore 2 350 paludiers ; 25 577 œillets sont cultivés, 493 seulement ne le sont pas. Cependant, dans la deuxième moitié du XIXe siècle et au XXe siècle, l'industrialisation de la production du sel des salins du Midi et de l'Est provoque la chute des cours du sel et l'effondrement du commerce des salines de la côte atlantique : il ne reste que 370 paludiers en 1934. Le développement économique et industriel de Saint-Nazaire isole le Pays guérandais, qui se tourne vers ses ressources agricoles (élevage et culture maraîchère). La ville vit au rythme des foires aux bestiaux mensuelles, avec chaque année le point d'orgue de la foire aux bœufs et aux porcs du 30 juin qui attire des acheteurs et des vendeurs de toute la région, et même bien au-delà.

 
Gare de Guérande, vers 1902

L'arrivée du chemin de fer

Le développement des stations balnéaires (Le Pouliguen, Pornichet, puis La Baule) et du tourisme, la construction de la voie ferrée[17] La Baule-Guérande, embranchement de la ligne Saint-Nazaire-Le Croisic, entre 1872 et 1879, donnent à Guérande un nouveau souffle économique, avec notamment le développement du commerce des bovins vers Nantes. L'inauguration de la ligne reliant la gare de La Baule-Escoublac à celle de Guérande (située au nord de la cité médiévale, « rue de l'Ancienne Gare », au croisement du « faubourg Sainte-Anne » et de l'« avenue Anne-de-Bretagne »), a lieu le . Dans un premier temps, trois trains de voyageurs desservent Guérande chaque jour, puis six. Le projet initial prévoyait le prolongement de la ligne de Guérande à La Roche-Bernard, mais cela n'est pas immédiatement réalisé.

En 1905-1906, est construite une ligne d'intérêt local « Guérande, Piriac, Herbignac » de la Compagnie du Morbihan (CM), inaugurée le . Cette ligne à voie métrique a fonctionné jusqu'au , époque où se manifeste la concurrence des premières lignes de cars. Cette seconde gare, proche de la précédente (voir paragraphe précédent) se trouvait à l'emplacement de la caserne des pompiers et de la gendarmerie. Durant cette période, un raccordement entre Herbignac et La Roche-Bernard permettait de relier Guérande à Vannes et à la presqu'île de Rhuys. Mais seul le tronçon « Guérande - La Turballe - Lérat - Piriac » était suffisamment fréquenté[Note 38].

Le déclin du chemin de fer

Quant à la ligne Guérande-La Baule, relevant du réseau de l'État à partir du début du XXe siècle, elle est sur le déclin à partir de 1940 : le trafic voyageurs est réduit aux trains ouvriers vers Saint-Nazaire. Le trafic voyageur cesse définitivement en 1955, tandis que le trafic marchandises se poursuit jusqu'en .

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, à cause de l'existence de la Poche de Saint-Nazaire, l'occupation allemande se prolongea à Guérande comme sur l'ensemble des localités voisines de l'estuaire durant 9 mois de plus (d' au ), la reddition effective de la poche intervenant 3 jours après la capitulation de l'Allemagne.

La portion de voies ferrées entre la gare de Guérande et la zone industrielle de Villejames est déclassée en 1981 laissant place à l'actuelle avenue Anne de Bretagne. Le reste de la voie jusqu’à la Baule est à son tour déclassé en 1990 et récemment transformé en piste cyclable, élément important du réseau Vélocéan. La gare est détruite, ce qui modifie la physionomie du quartier où vont s'élever des logements, une éphémère zone commerciale, la nouvelle poste et le centre culturel Athanor. Depuis quelques années, ce secteur de la ville subit de nouvelles transformations, avec la création d'une zone paysagère (la coulée verte, vers le Bois Rochefort) et la construction à la place de l'ancien centre Leclerc d'un cinéma multiplexe de 6 salles avec des restaurants et de nouvelles voies piétonnes.

En 1970-1971 : Création du Parc naturel régional de Brière, un des premiers parcs régionaux de France. Le flanc nord du coteau de Guérande, vers les marais de Grande Brière, est dans son périmètre. La limite du Parc naturel correspond au tracé de la Route bleue, voie express qui doit relier Vannes à Saint-Nazaire[Note 39], par le barrage d'Arzal sur la Vilaine. Seul le tronçon de Guérande aux Moutiers-en-Retz est réalisé actuellement. Cette limite exclue les Marais Salants de l'emprise de protection du Parc naturel régional, pour faciliter l'extension touristique et l'emprise immobilière de La Baule envisagée à cette époque.

Tendances politiques et résultats

Administration ancienne

Guérande était une châtellenie qui appartenait en propre aux comtes, puis ducs de Bretagne et qui s'étendait sur huit paroisses: Guérande, Le Croisic, Batz, Escoublac, Saint-Lyphard, Saint-Molf, Mesquer et Piriac. Sa seigneurie appartenairt aussi aux évêques de Nantes. Les habitants de la ville de Guérande ne semblent pas avoir été pourvus de franchises et organisée en corps de ville.

Seigneurs
  • Pierre Mauclerc, baillistre puis comte de Bretagne, est seigneur de Guérande en 1214
  • Le domaine a pu être inféodé, car on trouve un Goeffroy, seigneur de Guérande, mentionné en 1294 dans le Livre d'ost comme devant un chevalier pour son fief. Le bourg n'est pas encore fermé de murailles.
  • Jean, comte de Montfort, est seigneur de Guérande, de Batz et de Saillé le . C'est l'époque de la guerre de Succession de Bretagne.
  • Louis d'Espagne, assisté du capitaine genevois Othon Ardone, assiège et prend en 1342 le ville qu'il pille, ravage, en tuant tous les habitants. Il s'empare ensuite de Pornic.
  • Jean de Montfort, comte de Montfort, en a repris possession et demande en 1343 à Guillaume du Vergier d'entourer le ville de murailles.
  • Charles de Blois assiège en personne la ville qui se rend le .
  • Jean de Montfort reprend la ville en 1352.
Représentants du seigneur
  • Guérande est d'abord administrée sous la double tutelle d'un sénéchal des Régaires nommé par l'évêque de Nantes et d'un viguier nommé par le duc de Bretagne. Les premiers viguiers de Guérande connus sont Geoffroy (vers 1065), Rouaud (1066-1084 puis en 1086), un Geoffroy à nouveau, puis son fils Berard vers 1145.
  • À partir de 1342, un capitaine de ville, dont la fonction est militaire, renforce l'autorité ducale. Le premier connu est Guillaume du Verger que Jean de Montfort charge d'entourer la ville de murailles. À la suite de nombreux conflits entre les représentants de l'évêque de Nantes et ceux du Duc, une ordonnance de 1418 réorganise la juridiction de la ville et de ses faubourgs.
Représentants des habitants
  • Guérande n'avait pas de corps de ville, mais une Communauté des habitants est attestée en 1343, puisque c'est à elle que le roi Édouard III adresse ses ordres de guerre. Plus tard les habitants sont représentés par un procureur-syndic, assisté d'un miseur et d'un contrôleur, nommés par les habitants, au sein du Général de paroisses, et elle députe, c'est-à-dire mandate un représentant permanent, aux États de Bretagne. Le premier député dont le nom nous est connu est Jean du Cellier, procureur en 1455, mais la fonction devait déjà exister puisqu'en 1451 le rôle des États de Bretagne signale la ville de Guérande comme défaillante (député absent).
  • Vers 1550, jusqu'en 1692, le procureur-syndic est remplacé par un maire élu par les bourgeois des paroisses de Guérande, Careil, Saillé et Trescalan.
  • Le , le Parlement de Bretagne fait un règlement pour restreindre le nombre de membres de l'assemblée générale des habitants qui se réunissaient pour délibérer dans l'auditoire de justice. Seuls environ cinquante personnes ont voie délibérative :
    • le gouverneur de la ville,
    • deux députés du Chapitre,
    • les sénéchal, alloué, lieutenant et procureur de la Sénéchaussée,
    • les sénéchal et procureur fiscal des Régaires,
    • trois gentilshommes résidant et demeurant en ville,
    • six des anciens avocats,
    • six des anciens procureurs,
    • les greffiers civil et criminel,
    • les anciens syndics et miseurs,
    • trois des capitaines de la milice,
    • trois marchands de drap de soie nommés chaque année par la Communauté (des marchands).
  • 1692 - 1789 : La fonction de maire de Guérande devient une charge vénale, l'élection au sein du Général devient formelle. La fonction est alors souvent occupée par le député de la ville aux États ou au Parlement de Bretagne, ou assez souvent par le sénéchal de la ville.

Population et société

Santé

L'hôpital a été créé intra-muros par les moines Saint-Sauveur, pour accueillir les plus démunis. En 1527, les Chevaliers de Saint-Jean de Jérusalem lui donnent le nom d'hôpital Saint-Jean. En 1736, Louis XV crée un autre établissement faubourg Saint-Michel : l'hospice Saint-Louis, tenu par la congrégation religieuse des filles de la Sagesse jusqu'au début des années 1970. En 1858, l'hôpital s'installe sur le site actuel où, progressivement, il s'agrandit, connaît de nombreuses réformes et restructurations.

Le , le centre hospitalier de Guérande et l'hôpital local du Croisic fusionnent et deviennent l'hôpital local intercommunal de la Presqu'île. Le , l'hôpital devient l'hôpital intercommunal de la Presqu'île.

Médias

Hebdomadaire paraissant le vendredi (le marché de Guérande est le samedi, et celui de Saint-Nazaire le vendredi ). C'est le titre de presse locale qui a le plus fort tirage de la Loire-Atlantique (18 000 à 20 000 exemplaires, minimum 17 000 vendus). Propriété du Groupe Hersant (GHM) dans le groupe de presse France-Antilles. Fruit de la réunion du Guérandais, fondé en 1890 et de Guérande Journal, s'est d'abord appelé La Presqu'île Guérandaise sous titré Organe d'Intérêt Régional et de Propagande Touristique des Plages et du Pays Guérandais. À la libération, il se renomme La Presqu'île Guérandaise Libérée (l'hebdomadaire le plus répandu en presqu'île et sur la côte d'amour). Pas de site internet.

Économie

Agriculture

Les coteaux de Guérande, exposé au sud-ouest sont un terroir favorable aux maraîchers qui produisaient une carotte rouge-orangé, moyenne et de gros diamètre : « la carotte guérandaise », encore cultivée au conservatoire des espèces végétales de l'Institut national de la recherche agronomique.

Sur ce coteau était aussi produit un vin rouge réputé, de bonne garde pour l'époque - 3 à 5 ans selon les années -, qui était vendu dans le reste de la Bretagne et exporté vers l'Angleterre. Cette production a régressé au cours du XVIIIe pour disparaître au début du XXe siècle. Il a traversé néanmoins la crise du Phylloxera, et quelques ceps survivent encore dans des parcelles abandonnées ou dans des talus. Les vignes étaient plantées en bas de coteau, de Trescalan à Careil principalement, sur des sols colluvionnés argileux et profonds. Les parcelles les plus réputées étaient le « Clos Saint Aubin », (ou Clos de la Pierre) entre Guérande et Saillé, et le « Clos de Marsillé »[Note 40]. On trouve encore par-ci par-là quelques rangs de vignes (à usage personnel)[Note 41] dans l'arrière-pays, avec notamment quelques plans de Noah qui ont échappé à l'arrachage et à la vigilance des « douanes ».

La polyculture est en régression générale dans la presqu'île guérandaise, la pression foncière et la rentabilité économique ayant eu en grande partie raison de cette activité. L'élevage bovin est en extension, particulièrement depuis le remembrement de la fin des années 1980.

Patrimoine culturel

Guérande au cinéma

  • Les Révoltés de Lomanach (1953), long métrage franco-italien, de Richard Pottier avec Amedeo Nazzari (Barnaud), Dany Robin (Monique), Michel Vitold (Rabuc), Carla Del Poggio (Henriette), Jacques Castelot(M. de Rocheville), Max Amyl, Luc Andrieux (un soldat qui veut dormir), Paul Azaïs (un garde), Christine Bally (une fille), Linda Cini, Robert Dalban (un soldat), Jean Danet (Varadec), Jean Debucourt (marquis de Lomanach), Guy Favières (un chouan), Michel François (Jean de La Tour), Geneviève Gérald (Maria), Gisèle Grandpré (la solliciteuse), Suzanne Grey, Marcelle Hainia (une douairière), Françoise Honorat (une fille), Tony Jacquot (l'abbé), Madeleine Lambert (la comtesse), Robert Le Béal (Martilier), Pierre Leproux, Albert Michel (un soldat qui se rase), Geneviève Morel (Yvonne), Jean Paqui (Kervalet), René Pascal. Si l'essentiel du film est tourné en studio, quelques scènes ont été tournées en extérieur en Brière, à Guérande et plus précisément dans le domaine de Colveu ainsi qu'à La Baule.
  • Les Trois Mousquetaires (1933) de Henri Diamant-Berger avec Aimé Simon-Girard, Henri Rollan, Thomy Bourdelle, Jean-Louis Allibert, Blanche Montel, Edith Méra, Harry Baur
  • La Glu (1927) de Henri Fescourt avec Rouer, Rozet, Boyer, Lequesne, Dubosc, Marnay, Maillard, Jorge, Pager, Réal
  • Son frère (), Lion d'argent à Berlin, de Patrice Chéreau, avec : Bruno Todeschini, Eric Caravaca, Nathalie Boutefeu, Catherine Ferran, Maurice Garrel, Antoinette Moya, Robinson Stévenin, Sylvain Jacques, Fred Ulysse, Pascal Greggory. Tourné en presqu'île guérandaise, notamment dans les Marais Salants entre Clis et Saillé.

Drapeau

La ville de Guérande possèderait un drapeau représentant une croix noire sur fond blanc — appelée « Kroaz du » et utilisée aussi par les troupes des ducs de Bretagne —, avec une moucheture d'hermine dans chaque quartier ; il était porté par les navires armés par la ville, notamment pour le commerce du sel et du vin vers l'Europe du Nord.

  Guidon de la fin du Moyen Âge.

  Drapeau rétabli depuis 1999.

Logotype

Logo de la commune de Guérande, Loire-Atlantique, France
Logo de la commune de Guérande, Loire-Atlantique, France

Logo de Guérande : devant le soleil indispensable aux salines, tas de sel (appelé mulon) rassemblant la production de la saison.

Notes et références modifier

  • Notes
  1. La langue gallaise avec de nombreux bretonnismes supplante progressivement comme langue vernaculaire le breton dans le nord de la commune (pays métais) à partir du XVIIIe siècle jusqu'à la guerre 1914-1918.
  2. Ce que l'on peut traduire par « une église que l'on appelle/dénomme Guérande ».
  3. La forme initiale bretonne de ce nom n'est pas connue aujourd'hui.
  4. C'est-à-dire possiblement introduit, à une époque indéterminée mais très ancienne, et se reproduit naturellement sans intervention humaine.
  5. Auguste dut, vers 27-13 av. J.-C., confirmer le territoire dans le cadre administratif de la civitas Namnetum, la cité des Namnètes, province de Lyonnaise. D’une surface supérieure à 400 000 ha, la cité des Namnètes occupait le territoire compris entre la Vilaine et le Semnon qui la séparaient des Vénètes, à l’ouest, autour des vallées de l’Erdre et de l’Isac qui la séparaient du territoire des Redons, au nord, en incluant la zone aurifère de Craon-Pouancé, au nord-est, avec une frontière passant par Bécon et Ingrandes, à l’ouest du pays des Andécaves, et par la Loire, au sud, frontière entre l’Aquitaine, dont les Pictons, et la Lyonnaise, dont les Namnètes. Les Vénètes et les Namnètes se partageaient sans doute les zones situées à l’ouest de la Grande Brière, entre Loire et Vilaine : le pays guérandais, les régions du Croisic, de Batz, et du Pouliguen, zones où se concentrent une quinzaine de stèles gauloises analogues à celles qui marquent le pays vénète (Morbihan) alors qu’elles sont absentes du reste de l’actuelle Loire-Atlantique[6]).
  6. La frontière sur la Vilaine repose sur le découpage gallo-romain des cités considéré comme reprenant — sauf exception — celui antérieur à la conquète.
  7. Ce sont en effet les marins grecs qui ont fourni le fond des descriptions de Ptolémée, toutefois, le commerce grec à cette époque est indirect : les marchandises passent par Bordeaux venant par voies terrestres et fluviales de la Méditerranée par Toulouse et le seuil du Lauragais.
  8. Ce point de passage était situé à la limite de l'influence des marée dans l'estuaire de la Vilaine, traversable par basse mer à gué, hors des périodes de crues de la Vilaine. Actuellement la construction du barrage d'Arzal a modifié profondément la topographie du fleuve en ce point.
  9. Place forte du « Tractus Armoricani » cité dans la Notitia dignitatum, mais non localisée, faute d'éléments archéologiques permettant de la relier à un site connu ou d'indications dans d'autres écrits, la localisation « Grannona » - Clis proposée à la fin du XIXe siècle est hasardeuse et seulement basée sur la consonance d'un toponyme, dont l'ancienneté n'est pas établie de plus. Grannona serait plutôt localisé entre le Boulonnais et le Cotentin.
  10. La localisation de cette bataille est mal connue, « au sud des Marches de Bretagne », près de Guérande d'après les Chroniques de Saint Grégoire de Tours.
  11. Résidence Princière de Waroc'h et de ses suivants en pays guérandais située entre Guérande et Piriac, près du village de Lérat.
  12. Né vers 468-469 (?), en « Pays vénète ou Bro Ereg », soit le pays de Vannes, selon les appellations de l'époque, et dont Guérande fait alors partie, et mort à Angers en 550.
  13. Une première distribution des reliques de saint Aubin a eu lieu entre 560 et 570, et peut-être même avant : lors de la première translation du sarcophage du saint, dans la cathédrale d'Angers, en 556.
  14. Lieu nommé dans deux sources : « Tincillacensis locus » dans les « Epistola » de l'évêque Fortunat et « Monasterium Tincillacense » dans la « Vie de Saint Aubin ».
  15. Donc Pays de Guérande au sens large. La localisation précise actuelle est discutée, mais cette localité apparaît encore dans le cartulaire de l'abbaye de Redon au Xe siècle. Certains auteurs la placent sur la rive sud de la Vilaine entre La Roche-Bernard et Redon dans la commune de « Théhillac », d'autres auteurs la placent en Anjou.
  16. Fouilles de Léon Maitre, 1899.
  17. Les Guérandais, en fait des miliciens de l'ensemble des paroisses de la (future) sénéchaussée : du Croisic au sud, à Herbignac au nord, et d'Escoublac à l'est, apparaissent dans un nombre important de comptes-rendus de batailles, tant lors de la défense du duché, que par la suite dans des campagnes aux frontières du royaume. La première mention explicite de cette milice se situe lors des raids normands.
  18. Donations à l'abbaye de Redon par le roi Erispoë - Cartulaire de l'abbaye de Redon.
  19. Cette origine royale du chapitre est confirmée par Louis XIV, même si aucun document contemporain de la fondation ne permet aujourd'hui de le confirmer.
  20. Principales incursions : , 853, 878-879, 919, 959-960, 1013.
  21. Il est toutefois peu probable que les conséquences aient été au-delà, mais les sources écrites et les recherches archéologiques laissent cette question en suspens, aucun site archéologique dans la presqu'île ne montre une implantation normande significative et durable.
  22. Des salines sont notamment données en 970 par l'évêque Orscand de Vannes à l'abbaye d'Angers après sa visite du tombeau de Saint-Aubin d'Angers.
  23. La châtellenie de La Roche est attesté ainsi que le castrum en 1010 ; avec la mention d'un Rivallon « fils de Bernard », seigneur de La Roche, Viking arrivé lors des occupations de l'estuaire de la Vilaine vers 920-940.
  24. La châtellenie de Donges est attestée en 1040-1050, celle du Pont en 1070.
  25. Cet acte mentionne les juifs Creisson et Bonostru de Guérande dans une créance du prieur Geoffroy de Donges.
  26. Le roi de France intervient dans une période de crise de succession, l'héritière du duché est à ce moment sous contrôle royal.
  27. Le port de Guérande, puis du Croisic, est un port d'échange avec la Hanse.
  28. Dans les quatre versions complètes des Chroniques de Froissart, le siège de Guérande (qu'il appelle « Garlande ») est présenté de trois façons différentes quoique concordantes.
  29. La localisation de ce port d'échouage n'est pas indiquée. Les sites possibles sont entre Lanclis et Clis dans le traict ou bien au niveau du Pouliguen et de la Bôle (La Baule) ; en revanche, le secteur de la Turballe n'offre pas de grèves abritées.
  30. Cette destruction semble attestée par des fouilles archéologiques de l'Inrap en 2005-2006 sous la place d'Armes, qui montrent une réorganisation foncière et la création de cette place après une couche de destruction et d'incendies datée du milieu du XIVe siècle.
  31. Le roi d'Angleterre Edouard III, allié de Jean de Montfort, ordonne fin 1343 d'assurer la défense de Guérande.
  32. Un acte de Charles de Blois daté du indique « en nos tentes devant Guérande ».
  33. Des éléments du rempart antérieur restent visibles entre la tour Sainte-Anne et la Porte vannetaise ainsi qu'au niveau de la porte de Saillé.
  34. L'indivision administrative actuelle est postérieure à la Révolution, mais elle a été possible car il n'y avait pas eu de morcèlement ni de parcellaire de la zone humide, dont le statut était proche de celui des alpages.
  35. Durant l'hiver 1488-1489 en particulier, la cour s'installe à Guérande en raison d'une épidémie qui sévit à Nantes.
  36. Selon certains auteurs, dont A. Gallicé, ce château devait être situé intramuros près de la porte de Saillé, pour d'autres, il serait localisé entre l'ancien cimetière et la rue Vannetaise et la chapelle Sainte-Anne, qui a été démolie au XIXe siècle, aurait été un de ses éléments, pour d'autres encore, il serait à placer hors les murs dans le faubourg Bizienne.
  37. Les derniers éléments des bâtiments ont été rasés entre les deux guerres mondiales ; le mur de clôture a disparu récemment, lors de la construction d'un lotissement. Un calvaire rappelle l'emplacement du monastère.
  38. Dès sa mise en exploitation, la ligne métrique de la CM était déficitaire d'environ 30 %.
  39. Et à Pornic, par le pont de Saint-Nazaire.
  40. Une association « Les Clos du Coteau » a remis en culture le « Clos Rignac » en avec des plants d'aunis (vin rouge) et de chenin (vin blanc).
  41. Il reste, au , trois hectares de vignes sur la commune pour deux propriétaires déclarés.
  • Références
  1. « Formes anciennes de Guérande », sur KerOfis (consulté le ).
  2. a b et c Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, (ISBN 2-85023-076-6), p. 335b.
  3. « Villes bretonnes, noms gallo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Geobreizh (consulté le ).
  4. Philippe Jouët et Kilian Delorme, Atlas historique des pays et terroirs de Bretagne : histoire, ethnographie et linguistique, Morlaix, Skol Vreizh, , 159 p. (ISBN 978-2-915623-28-4, BNF 41038922), p. 54.
  5. « Guérande », Pour la Science, no 61,‎ , p. 32.
  6. Jacques Santot, conservateur du musée Dobrée à Nantes.
  7. Quilgars 1911.
  8. Manuscrits des abbayes de Redon, Noirmoutier et Tours : chroniques et cartulaires.
  9. Lettre no 25.
  10. Miracle du Baudrier d'or, cité par Grégoire de Tours.
  11. Jean-Yves le Moing, Les noms de lieux bretons de Haute-Bretagne, Spézet, Coop Breizh, , 480 p. (ISBN 2-903708-04-5), p. 354.
  12. Cartulaire de l'abbaye de Redon p. 370, sur un acte de donation : « anno 854 : Factum est [...] in ecclesiam Wenrann ante sanctum altare in quo habentur reliquae Sanctus Albini ».
  13. Gallicé et Lancien 2007.
  14. Froissart, « livre I, chapitre CLI », dans Chroniques.
  15. Alain Gallicé, « Le pays de Guérande au Moyen Âge », Cahier du Pays de Guérande, no 41,‎ , p. 5-9.
  16. Josick Lancien, La Royauté de Guérande ou la contre-révolution dans le district de Guérande, Association bretonne, .
  17. Nennig 2006.

Label AdQ modifier

J'ai listé ci-dessous les points que je dois régler durant les prochains jours :

--Harrieta (d) 31 juillet 2016 à 10:33 (CEST)Répondre

relecture par Arcyon37 modifier

Procédure habituelle  Arcyon (Causons z'en) 2 août 2016 à 21:02 (CEST)Répondre

  • Résumé introductif : l'expression « culture salicole ignigène » me semble un peu ardue et difficile à expliciter avec des liens internes : remplacer par une « tradition d'obtention du sel par chauffage », ou autre formulation ?
  • Géologie et relief :
    • « sols pauvres en chaux » ; je préfèrerais sauf si la source le mentionne comme ça, l'expression « sols pauvres en calcaire ». La chaux elle-même est rare à l'état naturel. À la suite, je dirais que « la décomposition organique, se déroulant difficilement, accélère l’acidification des sols » : les sols, pauvres en Ca, sont déjà acides à la base (aïe, mauvais jeu de mots).  
    • « ressuage des sols » : n'est-ce pas plutôt le ressuyage ?  

Merci   Arcyon37 pour toutes tes modifications et remarques. Je continue mon travail sur les illustrations et j'espère pouvoir terminer pour ce week-end. Bien à toi.--Harrieta (d) 3 août 2016 à 07:46 (CEST)Répondre

  Harrieta171 : Absent pour 2 jours, je poursuis à mon retour. Pense finir aussi ce week-end. Bien à toi. — Arcyon (Causons z'en) 3 août 2016 à 08:49 (CEST)Répondre
  • Voies de communication et transport : « de Paris à l’océan par Tour et Nantes » la faute d'orthographe sur Tour(s) est-elle volontaire ? Comme c'est une citation, c'est possible.
  • Protohistoire : « [...] groupes de sépultures, malheureusement fouillées au XIXe siècle. » J'imagine que "malheureusement" signifie que la fouille n'a pas été très rigoureuse; auquel cas il faudrait peut-être être plus explicite. Ajouter aussi une source (éviter le reproche d'interprétation personnelle).
  • Histoire : rien de spécial concernant le second Empire ou la Guerre de 1870 ?
    Ah, non, je n'ai rien trouvé encore. Je vais néanmoins regarder le week-end prochain lors de mon passage à Shymkent.
  • Références : Bourse et al. 2013 est cité 9 fois. Ça pourrait peut-être justifier la création d'un groupe de réf. spécifique (c'est le cas pour Évain 2015 avec 6 occurrences) ?  

Voilà, Harrieta ; je pense avoir fait le tour. Rendez-vous en page de vote. Bien à toi, — Arcyon (Causons z'en) 5 août 2016 à 21:46 (CEST)Répondre

Merci pour ton attention toujours si aiguisée et professionnelle. Je suis toujours surpris par le nombre de coquilles et fautes d'orthographe que je laisse passer. L'âge sans doute  . La proposition au label est prévue demain. Bien à toi.--Harrieta (d) 6 août 2016 à 11:40 (CEST)Répondre

À l'ouest modifier

Apparemment beaucoup ont du mal avec l'expression « dans l'Ouest de la France », à cause de la majuscule. Outre l'argument d'autorité (WP:TYPO#POINTS-CARDINAUX), il faut voir que c'est un résumé standard (Nantes, Saint-Nazaire). Quant à considérer que c'est une direction, cela signifierait qu'il n'y a rien de plus à l'ouest de Guérande, ce qui est faux. L'Océan Atlantique est à l'ouest de la France, Guérande est dans l'Ouest du pays (mais à l'ouest de Saint-Nazaire). Seudo (discuter) 13 septembre 2016 à 00:13 (CEST)Répondre

Bonjour Seudo  , ce que je retiens de la convention c’est qu’on utilise une minuscule s'il s'agit d'une direction et une majuscule s'il s'agit d'une partie du pays. Ici, c’est affaire d’appréciation ; moi je lis une direction et non une région.--Bien à vous. Harrieta (d) 13 septembre 2016 à 07:12 (CEST)Répondre
Il me semble pourtant qu'il s'agit de dire que la partie de la France dans laquelle se trouve Guérande est l'Ouest du pays. Pour prendre une direction, il faut quitter l'endroit où on se trouve : or on ne quitte pas la France pour aller à Guérande... Dans les exemples de direction ou de situation relative cités par les conventions, l'objet désigné est extérieur au point de référence. J'écrirais ainsi que Guérande est dans le Sud-Est de la Bretagne historique, mais au sud-est de la région administrative portant aujourd'hui ce nom... Seudo (discuter) 13 septembre 2016 à 10:53 (CEST)Répondre

Bonjour. J'avoue ne pas comprendre ce débat, mais j'ai peut-être raté un épisode. Il me semblait que la page de conseils du projet était claire lorsqu'on y lit (voir en cliquant ici) :

Il apparaît que de nombreux contributeurs ne connaissent plus la règle d'écriture des points cardinaux utilisés substantivement. On rappelle donc la règle : minuscule s'il s'agit d'une direction, majuscule s'il s'agit d'une partie du pays. On écrit par exemple : « Metz est une commune située au nord de Nancy dans l'Est de la France », ou encore « La route traverse le nord de la commune ».

Faut-il améliorer cette rédaction ?

Bien cordialement. AntonyB (discuter) 13 septembre 2016 à 11:16 (CEST)Répondre

Cette rédaction est très claire. Toutefois je remarque que la page des conventions typographiques ne décrit pas le cas « le nord de la commune ». Elle n'envisage que les parties du monde ou d'un pays (et non d'une commune), pour lesquels on appliquerait me semble-t-il la majuscule. Seudo (discuter) 13 septembre 2016 à 14:12 (CEST)Répondre
Ok, une règle est une règle.--Bien à vous. Harrieta (d) 13 septembre 2016 à 18:22 (CEST)Répondre

Climat modifier

Bonjour à tous et toutes. Je relis la section Climat et je m'interroge un peu : la citation censée justifier l'affirmation sur le micro climat (moins orageux) évoque des sources scientifiques, mais n'est pas une source directe de ce point de vue. Dispose-t-on de travaux ou de publications qui montrent que la présence des marais éloignent effectivement les orages ? --Valerio Motta (discuter) 31 octobre 2018 à 12:03 (CET)Répondre

Revenir à la page « Guérande ».