Corconne

commune française du département du Gard

Corconne
Corconne
Blason de Corconne
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Gard
Arrondissement Le Vigan
Intercommunalité Communauté de communes du Piémont Cévenol
Maire
Mandat
Lionel Jean
2020-2026
Code postal 30260
Code commune 30095
Démographie
Gentilé Corconnais
Population
municipale
621 hab. (2021 en augmentation de 15 % par rapport à 2015)
Densité 48 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 52′ 22″ nord, 3° 56′ 25″ est
Altitude Min. 96 m
Max. 380 m
Superficie 12,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Montpellier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Quissac
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Corconne
Liens
Site web corconne.fr

Corconne est une commune française située dans le centre du département du Gard, en région Occitanie.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le Brestalou et par deux autres cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable composé d'une zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Corconne est une commune rurale qui compte 621 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier. Ses habitants sont appelés les Corconnais ou Corconnaises.

Géographie modifier

Localisation modifier

Le village de Corconne est situé à 35 km de Montpellier et à 38 km de Nîmes, entre Saint-Mathieu-de-Tréviers et Quissac.

Le village est limitrophe de sept autres communes dont trois dans le département voisin de l'Hérault.

Hydrographie et relief modifier

Le village se situe en bordure du Vidourle et de l'un de ses affluents, le Brestalou, au pied du massif de Coutach.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 16,8 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 989 mm, avec 6,8 jours de précipitations en janvier et 3,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Vic-le-Fesq à 11 km à vol d'oiseau[3], est de 14,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 844,7 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Voies de communication et transports modifier

Milieux naturels et biodiversité modifier

 
Carte de la ZNIEFF de type 2 localisée sur la commune.

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire.

Une ZNIEFF de type 2[Note 1] est recensée sur la commune[7] : les « plaines de Pompignan et du Vidourle » (12 043 ha), couvrant 12 communes dont 9 dans le Gard et 3 dans l'Hérault[8].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Corconne est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[9],[I 1],[10].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Montpellier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 161 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (69,5 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (69,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (41,8 %), cultures permanentes (27,7 %), forêts (27,7 %), zones urbanisées (2 %), zones agricoles hétérogènes (0,8 %)[11]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Corconne est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), inondations, feux de forêts, mouvements de terrains et séisme (sismicité faible)[12]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[13].

Certaines parties du territoire communal sont susceptibles d’être affectées par le risque d’inondation par débordement de cours d'eau et par une crue torrentielle ou à montée rapide de cours d'eau, notamment le Brestalou. La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1992, 1993, 1994, 2001, 2002 et 2021[14],[12].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Corconne.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[15]. Cet aléa est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 45,7 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (67,5 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 324 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 316 sont en aléa moyen ou fort, soit 98 %, à comparer aux 90 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[16],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[17].

Toponymie modifier

Occitan Courcono, du bas latin Corcona, Corconna[18].

Histoire modifier

Préhistoire modifier

Corconne a connu une occupation humaine au moins depuis le néolithique : un des plus importants sites de la région, l'aven de la Boucle, est situé sur le territoire de la commune.

Moyen Âge modifier

La première mention écrite de Corconne date de 1119 : le bullaire de Saint-Gilles témoigne de l’existence d’une église Saint-Etienne[19]. Le castellas, lui, est mentionné en 1188 dans le cartulaire de Franquevaux[19]. Corconne dépend alors des seigneurs de Sauve.

Époque moderne modifier

Au XVIIe siècle, Corconne est intégrée économiquement à l’orbite de Saint-Hippolyte-du-Fort[20].

En 1627 400 hommes du régiment de Picardie s'emparent de Corconne.

En juin 1629, la cité de Corconne, défendue par 40 hommes du régiment de Picardie postés dans le château, est le lieu d'un affrontement entre les troupes royales et protestantes menées par Henri de Rohan. Cette bataille s'insère dans le cadre du conflit religieux relancé par Richelieu avec le siège de la Rochelle et qui prend fin avec la paix d'Alès.

Au temps de la Fronde des princes, le château de Corconne est dans le partis des princes contre le roi, du à son influence par le comte Daubijoux, gouverneur de la ville et de la citadelle de Montpellier et créature du duc d'Orléans[21].

Révolution française et Empire modifier

Époque contemporaine modifier

Politique et administration modifier

Tendances politiques et résultats modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1998[Note 4] En cours Lionel Jean SE puis DVG Viticulteur
Conseiller général du Canton de Quissac (2006-2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Jumelages modifier

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[25].

En 2021, la commune comptait 621 habitants[Note 5], en augmentation de 15 % par rapport à 2015 (Gard : +2,49 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
610621650622629656648629641
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
612581548539494502504503515
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
545584507494407421369324332
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
290263239307386482550557555
2015 2020 2021 - - - - - -
540609621------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[26] puis Insee à partir de 2006[27].)
Histogramme de l'évolution démographique

Enseignement modifier

Santé modifier

Manifestations culturelles et festivités modifier

Tous les ans depuis 1995, le 2e dimanche de décembre, Corconne organise la Fête de l'Olive. La fête commence avec le défilé de la Confrérie des Chevaliers de l'Olivier du Languedoc-Roussillon.

Un concours des huiles d'olive des producteurs présents commence vers 10h00 et les résultats sont proclamés à midi. Une quinzaine de producteurs sont généralement présents. Un concours d'olives de bouche et de cakes aux olives complète le concours. Un vin d'honneur amical est servi vers 12h30.

Un repas festif sous une tente complète les festivités.

Cultes modifier

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018 (données Insee publiées en ), la commune compte 245 ménages fiscaux[Note 6], regroupant 568 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 21 790 [I 4] (20 020  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,7 % 9,7 % 10,9 %
Département[I 7] 10,6 % 12 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 348 personnes, parmi lesquelles on compte 80,1 % d'actifs (69,2 % ayant un emploi et 10,9 % de chômeurs) et 19,9 % d'inactifs[Note 7],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Montpellier, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 119 emplois en 2018, contre 115 en 2013 et 109 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 248, soit un indicateur de concentration d'emploi de 47,9 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,3 %[I 10].

Sur ces 248 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 42 travaillent dans la commune, soit 17 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 91,8 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 1,1 % les transports en commun, 4,1 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

Secteurs d'activités modifier

51 établissements[Note 8] sont implantés à Corconne au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 9],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 51
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
6 11,8 % (7,9 %)
Construction 7 13,7 % (15,5 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
16 31,4 % (30 %)
Information et communication 3 5,9 % (2,2 %)
Activités immobilières 3 5,9 % (4,1 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
10 19,6 % (14,9 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
4 7,8 % (13,5 %)
Autres activités de services 2 3,9 % (8,8 %)

Le secteur du commerce de gros et de détail, des transports, de l'hébergement et de la restauration est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 31,4 % du nombre total d'établissements de la commune (16 sur les 51 entreprises implantées à Corconne), contre 30 % au niveau départemental[I 14].

Entreprises et commerces modifier

Les quatre entreprises ayant leur siège social sur le territoire communal qui génèrent le plus de chiffre d'affaires en 2020 sont[28] :

  • Les Vignerons De La Gravette, commerce de détail de boissons en magasin spécialisé (2 786 k€)
  • Nature Languedoc, activités de soutien aux cultures (609 k€)
  • Mas Picas, domaine viticole en Pic Saint-Loup
  • Domaine De L'emme, culture de la vigne (252 k€)

Agriculture modifier

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant une frange sud-ouest du département du Gard[29]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 10] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 38 24 18 23
SAU[Note 11] (ha) 265 156 242 230

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 38 lors du recensement agricole de 1988[Note 12] à 24 en 2000 puis à 18 en 2010[31] et enfin à 23 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 39 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 61 % de ses exploitations[32],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 265 ha en 1988 à 230 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 10 ha[31].

Produits du terroir modifier

Corconne est une commune d'une importante production viticole. Le sol de la commune se constitue d'un mélange de cailloutis alluvionnaires et de terre argilo-calcaire très propice à la culture de la vigne et à l'élaboration des vins. Ce terroir fait d'ailleurs partie de l'appellation Cru du Pic Saint Loup. De forte tradition oléicole, les oliveraies (appelées localement : olivettes) de Corconne font partie de l'AOC Olives et Huiles de Nîmes. Le village possédait jusqu'en 1914 deux moulins à huile du XVIIe siècle ; il fait partie des « villes oléicoles françaises » et s'inscrit sur la route méditerranéenne de l'olivier[33].

Culture locale et patrimoine modifier

Édifices civils modifier

  • Pont du Hasard : une formation géologique particulière, qui forme un pont de pierre naturel entre deux parois de roche. Cette arche naturelle relie en fin de gorge les deux falaises qui surplombent le village[33].
  • Plusieurs puits, dont le puits du Bousquillou, dans le village et le puits-lavoir des Condamines ou du chemin de la Pompe.
  • Moulin à vent, chemin de la Pompe.
  • Maset des Gardes : dans le bois de Coutach. Il s'agit d'un mazet de « bouscatiers », un abri temporaire pour les exploitants auxquels était affermée l’exploitation des bois communaux du Coutach, pour la coupe et surtout la fabrication de charbon de bois (de nombreuses charbonnières existent encore sur le massif).

Édifices religieux modifier

  • Chapelle Notre-Dame du Château de Corconne : une chapelle ancienne construite au sommet des falaises au-dessus du village. La première mention de l’édifice date de 1188, dans le cartulaire de Franquevaux. Il fait probablement partie d’une série de fortifications édifiées à la fin du XIIe siècle par le comte de Toulouse et ses alliés : le Gard est alors une zone frontière entre les possessions toulousaine et la Provence, et Corconne dépend de la famille de Sauve-Anduze, alliée au comte de Toulouse. L'édifice a pris sa vocation religieuse en 1858, lorsque les habitants de Corconne en transforment les vestiges en chapelle dédiée à la Vierge en remerciement pour avoir épargné au village l’épidémie de choléra de 1854[34]. Les murs sont partiellement remontés, la voûte restaurée et couverte d’une toiture. Un vitrail représentant la Vierge est commandé à l'atelier Louis Pagès. Situé sur le parcours du Pont du Hasard, il est aujourd’hui un lieu de randonnée et de pèlerinage annuel. Le bâtiment, comprend une pièce voûtée, la chapelle, prolongée de vestiges de murs. Il s'ouvre sur une cour enceinte de murs en gros appareil. La maçonnerie présente un parement de pierres taillées à bossage.
  • Église paroissiale Saint-Étienne de Corconne : la tour est surmontée d'un discret campanile en fer (années 1830-1876). Vers 1835, une église est construite par la commune de Corconne, l'ancienne étant trop exiguë. Dans les années 1870, le bâtiment, mal conçu, menace déjà ruine. L’architecte Laurent de Nîmes est missionné : ce qui ne devait être au départ qu’une restauration devient une quasi-reconstruction, jusqu'aux menuiseries et à la restauration des tableaux, ce qui explique l'unité de l'édifice. Les vitraux ont été réalisés par l’atelier Frédéric Martin, à Avignon, un atelier régional important que l’on retrouve du Vaucluse à Montpellier. La sculpture du fronton et des chapiteaux a été confiée à un certain Michel, professeur de dessin à l’école des Beaux-Arts de Nîmes, les sculptures ornant les niches ont été acquises à part. La façade est réalisée en pierre de Beaucaire[35].
  • De nombreuses croix : chemin de croix de la chapelle, croix du Bousquillou, croix du Jeu, croix de la Métronne, croix place de l’Église, croix de la Vialatte, croix de la Mairie.

Patrimoine culturel modifier

Héraldique modifier

  Blason
D'azur, aux deux montagnes d'or, mouvant des deux flancs de l'écu, celle de dextre sommée d'une croisette haussée d'argent, celle de senestre d'un château du même, ouvert, ajouré et maçonné de sable[19].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Il fut le plus jeune maire du Languedoc-Roussillon à son élection.
  5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  6. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  7. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  8. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  9. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  10. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  11. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  12. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[30].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Corconne » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Corconne » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Gard » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Corconne » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Corconne » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Gard » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  3. « Orthodromie entre Corconne et Vic-le-Fesq », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Vic-le-Fesq » (commune de Vic-le-Fesq) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  5. « Station Météo-France « Vic-le-Fesq » (commune de Vic-le-Fesq) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  7. « Liste des ZNIEFF de la commune de Corconne », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  8. « ZNIEFF les « plaines de Pompignan et du Vidourle » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
  9. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  10. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  11. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
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