Classe Indefatigable

classe de croiseurs de bataille de la Royal Navy et de la Royal Australian Navy

La classe Indefatigable est une classe de croiseurs de bataille en service dans la Royal Navy et dans la Royal Australian Navy durant la Première Guerre mondiale.

Classe Indefatigable
Image illustrative de l'article Classe Indefatigable
Le HMS Indefatigable en 1916
Caractéristiques techniques
Type Croiseur de bataille
Longueur 179,8 m[1]
Maître-bau 24,4 m
Tirant d'eau 8,1 m
Déplacement 18 470 tonnes[2]
Port en lourd 22 080 tonnes
Propulsion 32 chaudières à tubes larges
4 turbines directes
Puissance Indefatigable::
43 000 ch
Australia, New Zealand:
44 000 ch
Vitesse 25 nœuds (46 km/h)
Caractéristiques militaires
Blindage Ceinture: 150 - 100 mm
Cloisons: 100 mm
Barbettes: 180 - 80 mm
Tourelles: 180 mm
Château: 250 mm
Pont: 65 - 25 mm
Armement 4 × 2 canons de 12 pouces
16 canons de 4 pouces
3 TLT de 450 mm
Rayon d’action 6 330 milles marins (11 700 km)[2] à 10 nœuds (19 km/h)
Autres caractéristiques
Équipage 800 hommes
Histoire
A servi dans  Royal Navy
Pavillon de la marine australienne Royal Australian Navy
Période de
construction
1909 - 1913
Période de service 1911 - 1923
Navires construits 3
Navires perdus 1
Navires démolis 2

Conception

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Le 1908 Programme prévoit la construction d'un croiseur de bataille équivalent au HMS Neptune, mais au lieu de pallier les faiblesses de la classe Invincible, les navires de la classe Indefatigable sont une copie de ceux-ci. Les caractéristiques dévoilées à l'époque sont exagérées par rapport à la réalité, peut-être en partie à cause de « fuites » officielles orchestrées par l'amiral Fisher[3]. En fait, ce n'est qu'une copie des Invincible, mais rallongée afin de permettre aux tourelles P et Q de tirer sur les côtés. L'Australia et le New Zealand subissent néanmoins quelques retouches, comparé à l'Indefatigable. Le blindage de ceinture près des tourelles A et X est épaissi, et ils disposent d'une puissance supplémentaire de 1 000 chevaux qui leur permet de dépasser plus facilement les 25 nœuds (46 km/h). En effet, lors des essais, l'Indefatigable atteint à peine les 25 nœuds, enregistrant tout de même 26,89 nœuds (49,8 km/h) en poussant les machines à 55 000 chevaux, alors que les deux autres navires dépassent eux les 26 nœuds (48 km/h) en régime normal[3].

Histoire

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Le HMAS Australia et le HMS New Zealand auraient dû entrer en service respectivement dans la Royal Australian Navy et dans la naissante Royal New Zealand Navy. Finalement, le premier deviendra le navire amiral de la Force expéditionnaire terrestre et navale australienne , alors que le second entrera en service dans les New Zealand Naval Forces (en) de la Royal Navy[1].

En 1914, l'Indefatigable, accompagné de l'Indomitable, participe à la poursuite du SMS Breslau et du SMS Goeben en mer Méditerranée. La même année, le New Zealand participe à la bataille de Heligoland. Pendant ce temps, l'Australia est envoyé dans l'océan Pacifique à la poursuite de l'escadre d'Extrême-Orient allemande[4].

Les deux premiers participent à la bataille de Dogger Bank l'année suivante, puis à la bataille du Jutland le . L'Indefatigable y est durement touché par le SMS Von der Tann, ce qui provoque l'explosion spectaculaire du navire. Seuls deux marins parmi les 1 019 membres d'équipage seront sauvés[4].

Les deux unités restantes passeront le reste de la guerre sans anicroche. Le New Zealand est rayé des listes en décembre 1922 et l'Australia, après avoir été le navire amiral de la Royal Australian Navy à partir de 1921, est désarmé le à la suite du traité naval de Washington.

Unités de la classe

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Nom Chantier[1] Quille Lancement Mise en service Marine Destin
HMS Indefatigable Devonport Dockyard   Royal Navy Coulé le à la bataille du Jutland
HMS New Zealand Fairfield Shipbuilding and Engineering Company   Royal Navy Rayé des listes en
HMAS Australia John Brown & Company   Royal Australian Navy Rayé des listes et démoli le

Notes et références

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Bibliographie

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  • (en) Robert Gardiner et Randal Gray, Conway's All the World's Fighting Ships (1906-1921), [détail de l’édition]
  • (en) Robert K. Massie, Castles of Steel : Britain, Germany and the winning of the Great War at sea, Londres, Vintage Random House, (1re éd. 2003), 865 p. (ISBN 978-0-099-52378-9)

Voir aussi

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Article connexe

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Liens externes

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