Citrus deliciosa

Citrus deliciosa, mandarine à feuille de saule, mandarine de Méditerranée [1] est un sous-groupe de mandarine (C. reticulata Blanco) aux côtés de C. nobilis, C tangarina, C. unshiu et C. mitis. D'origine inconnue elle est cultivée dans le bassin méditerranéen sous différents noms depuis les années 1800[2].

Dénomination modifier

En anglais Willowleaf mandarin, Mediterranean mandarin. Dans la taxonomie Citrus deliciosa (Ten) D. Rivera et al.[3] La mandarine doit son nom à l'espagnol naranja mandarina, orange des mandarins de l'Empire chinois dont les habits d'apparat étaient de couleur oranger vif[4].

Michele Tenore qui constitue la collection d'agrumes des Bourbon da Jardin Botanique de Naples décrit en 1840 l'Arancio Mandarino (notre mandarine méditerranéenne) n° 42 Citrus deliciosa dans son catalogue: «arbre épineux, feuilles lancéolées-oblongues, pulpe subacide très savoureuse, zeste jaune-orange». Il la distingue de Citrus nobilis Loreiro «avec lequel on le confond souvent» dont les feuilles sont finement découpées, les fruits petits à pulpe très légèrement rouge[5]. en 1847, l'Institut des Sciences naturelles de Naples précise: «floraison en mai, fructification en décembre et notre habitat en China ?»[6]. Par la suite le Citrus deliciosa ou mandarine est donnée cultivée en Sicile (1871[7], 1874[8]). Elle aurait été présente à Nice en 1850[9]. En 1900 la culture est introduite au Sénégal, en 1902, au Congo[10].

«La classification systématique du groupe mandarine a subi des changements continus au cours des deux derniers siècles» écrivent Carmine Guarino et al. (1994) dans leur Problematiche Tassonomiche di Citrus deliciosa [11]. Ces auteurs admettent comme synonymes:

  • C. nobilis sensu Oliver (1861). Jour. Linn. Soc. Bot. London 5 (Suppl.2): 1-44;
  • C. nobilis Lour. var. deliciosa Swingle (1914-17). Citrus and relat. Genera: 366;
  • C. reticulata sensu Swingle (1943). Citrus Ind.: 38

mais la synonymie est beaucoup plus vaste chez les taxonomistes[12].

En 1894, L.C. Trabut place dans les mandarines algériennes «China (Mandarine à feuilles de Saule, Kid Glove). Fruit bien coloré, peau adhérente, fine, modelée sur les tranches; feuilles petites, étroites. Cette variété est surtout cultivée en Louisiane, où elle paraît avoir été introduite d'Italie vers 1850. Elle supporte moins bien le froid que la Dancy qui lui a été substituée»[13].

Mandarinier méditerranéen (Citrus x deliciosa) est le terme admis par Eurostat[14]. Les noms usuels cités de C. delisiosa sont chez Dan A. Kimball (2012) Ba-Ahmed (Maroc), Blida, Boufarik, Bougie (Algérie), Bodrum (Turquie), Nice ou Provence (France)[15], Chiotiko en Grèce [16].

Caractères spécifiques de C. deliciosa modifier

L'arbre et le fruit présentent des caractères phénotypiques distincts: L'arbre est étalé et pleureur. Les feuilles sont étroites et lancéolées. Le fruit produit une huile essentielles au parfumée typé.

L'apport de la génomique éclaire les singularités du sous-groupe. En 2006 Noelle A. Barkley et al. sur la base des séquences SSR regroupent parmi la collection de Givaudan à UC Riverside un clade 86 fait de Scarlet Emperor[17], Mandarine Sanguine[18] Mandarinette[19] et les deux plus proches :Beledy[20] et Willow leaf[21].

Le séquençage du génome chloroplastique (G. Albert Wu et al. 2015) apporte un éclairage nouveau sur la phylogénie de C. deliciosa. La contribution du pamplemoussier (C. maxima) est de 4.4% ce qui montre une divergence significative par rapport à C. reticulata et son éloignement de ponkan (C. poonensis) 8% de pamplemoussier, de la clémentine haploïde (C. clementina) 11%, des tangors représentés par Murcott 15% et de la clémentine diploïde 21% (le cultivar employé est Clementina de Nules = Clemenules AVIA022)[22]. Les auteurs notent un forte hétérozygotie nucléotidique et des cartes génotypiques des mandarines traditionnelles (Feuille de saule, Ponkan, Huanglingmiao) comme des récentes (Clémentines, Murcott) qui présentent toutes des introgressions de pamplemoussier.

 
Emballage des Tardives de Ciaculli à Palerme

Cultivars référencés modifier

Chez Tanaka Avana est classée C. deliciosa Ten.[23]. Avana existe comme Avana apireno (Sicile, région de Catane, serait apparue en 1810 et découverte à Avana dans la région de Picanello en 1962)[24], Avana Tardivo di Ciaculli (Tardive de Ciaculli)[25].

L'INRAE classe C. deliciosa les cultivars Mandarine Clemendor, Mandarine de Chios, Emperor, Empress, Late Emperor, Michal, Montenegrina, Natal Tightskin, Peau lisse, Thightskin, Willowleaf[26] et Mandarine de Chios (SRA 598).

Setubalense est une sélection portugaise cultivée sur le continent et à Madère est parfois classé C. deliciosa[27] parfois C. reticulata. Les fruits récoltés à Madère on une HE au parfum piquant qui est du à des métabolites secondaires qui ont été analysés[28].

Descendance modifier

 
Les 9 chromosomes de la clémentine avec la contribution de l'orange douce (en rouge) et de la mandarine à feuille de saule (en vert)[29]

Génitrice des clémentines modifier

Latif G. Samaan (1982) avait proposé que le parent femelle de Clémentine était très probablement la mandarine Baladi, synonyme de mandarine méditerranéenne ou à feuilles de saule en Égypte[30]. G. Albert Wu et al. (2015) écrivent «Sur la base de la correspondance entre l'ADN de la Clémentine et de la mandarine à feuille de saule, nous concluons que cette dernière est le parent féminin de la clémentine, le parent pollinisateur étant sur la base d'une analyse sérologique l'orange douce»[31].

Tangors modifier

  • Kinnow: 'King' (C. nobilis) × 'Willow Leaf' (C. deliciosa)[32],
  • Encore: 'King' (C. nobilis) × 'Willow Leaf' (C. deliciosa) obtention en 1985 par H.B. Frost.,
  • Mandalate C. reticulata x C. deliciosa[33],
  • 'H56' et 'A68'. Ces tangors ont une HE quasiment sans γ-terpinène (0,1%)[34].

Autres hybrides modifier

  • Amoa 8 (petit fruit à pulpe sanguine foncée est un tangor C. sinensis cv. 'Moro' x C. deliciosa cv. 'Avana'[35],
  • Simeto (1993 – Italie) C. unshiu 'Miho' x C. deliciosa 'Avana apireno'. Sans pépins, maturité fin novembre à fin décembre,
  • Cami (1992 – Italie) C. clementina 'Comune' x C. deliciosa 'Avana' x tangelo 'Mapo'. Maturité mi mars,
  • Gold Nugget (2000 – Californie): C. deliciosa 'Willowleaf' x C. nobilis 'King' x Kincy (King x Dancy),
  • Winola (1992 – Israël): triploïde spontané de Wilking (C. deliciosa 'Willowleaf' x C. nobilis 'King') x tangelo Minneola,
  • Miho-Core (1994 – Japon): satsuma 'Mihowase' x Encore. Fruit jusqu'à 200 g,
  • Hareyaka (1994 – Japon) Encore x ponkan C. reticulata 'Nakano 3'. Arbre très vigoureux[36],
  • tangelo Allspice (1917 - Californie) 'Imperial' grapefruit x 'Willowleaf' mandarine[37],
  • tangelo'Pearl' (1940) 'Imperial' grapefruit x 'Willowleaf' mandarine[38].
 
Un arbre à Majorque, avec ses feuilles lancéolées.

Description modifier

Jean-Claude Beton décrit les mandariniers comme le groupe de Citrus cultivé avec le plus grand nombre de variétés, car ils s'adaptent à des climats variés, moins sensibles au froid que l'oranger et avec des petits fruits qui supportent des températures élevées. Les fruits sont eux aussi de formes variées dans l'ensemble aplatis au sommet ont une peau vivement colorée d'oranger-rouge saturé[39]. Ils sont faciles à peler.

L'arbre généralement petit peut atteindre 8 m de hauteur[40], vigoureux et dense, souvent épineux. Les feuilles de tailles variables sont allongées, pointues, d'un vert brillant, avec un pétiole légèrement ailé.

Les fleurs blanches sont petites, groupées à solitaires sur les inflorescences sans feuille, fortement parfumées[41].

Huile essentielle modifier

 
Parmi les 12 composés principaux des HE de feuille de mandarines, le N-méthylanthranilate de méthyle est largement dominant chez C deliciosa Tardive de Ciaculli[34].

Les HE du fruit varient en fonction de la maturité (stades immature, intermédiaire et mûr), le stade intermédiaire a la potentiel antioxydant le plus élevé[42]. Selon les travaux brésiliens (2023) l'hydrodistillation donne une HE plus complexe que la scarification dont le rendement est meilleur. Les principaux composés sont toujours le limonène (66 à 71 %[43]) et le γ-terpinène (12 à 18 %)[44]. Mesuré dans l'HE de la mandarine méditerranéenne Cai du Brésil la teneur en limonène est inférieures aux autres mandarines (Sawamura, 2011)[45]. Comme chez la feuille, le N-méthylanthranilate de méthyle est le principal responsable du parfum des mandarines méditerranéennes, il est le moins présent dans le fruit vert. P-Cymène affecte le parfum des fruits en décomposition[46].

Le petit-grain a pour composé dominant le N-méthylanthranilate de méthyle (75,1 %[47] arome typique des feuilles de mandarinier et de certains jasmins) et le γ-terpinène (13,8 %) et le limonène (7 %) qui le distingue des HE de Ponkan, Murcott où prédominent le linalol et le terpinène-4-ol. La méthode d'extraction influence la composition de l'extrait[48], la teneur en N-méthylanthranilate de méthyle augmente à basse pression[49].

Bibliographie modifier

  • Carmine Guarino, Bruno Menale, Vincenzo La Valva. Problematiche tassonomiche di Citrus deliciosa Ten. (Rutaceae). Delpinoa, n.s. 35-36: 29-42. 1993-1994[11]

Notes et références modifier

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  2. https://static-content.springer.com/esm/art%3A10.1038%2Fnbt.2906/MediaObjects/41587_2014_BFnbt2906_MOESM15_ESM.pdf
  3. (en) Banque Nationale de Gènes de Tunisie, « Citrus deliciosa Ten. », sur tn-grin.nat.tn, .
  4. Sylvie Internet Archive, Les vertus thérapeutiques des agrumes : citron, lime, pamplemousse, orange, Outremont, Québec : Québecor, (ISBN 978-2-7640-0320-6, lire en ligne)
  5. (it) Michele Tenore, Catalogo delle piante che si coltivano nel R. Orto botanico di Napoli corredato della pianta del ..., Tip. dell' aquila di V . Puzziello, (lire en ligne), pp 81 - 82
  6. Harvard University, Atti del Real Istituto d'incoraggiamento alle scienze naturali di Napoli, Napoli : Dalla Tipografia di Angelo Trani, (lire en ligne), p II
  7. Smithsonian Libraries, Bulletin mensuel de la Société d'acclimatation, Paris : Société d'acclimatation, (lire en ligne)
  8. LuEsther T. Mertz Library New York Botanical Garden, Les collections botaniques du Musée royal de physique et d'histoire naturelle de Florence au printemps de MDCCCLXXIV, Florence, Impr. successeurs Le Monnier, (lire en ligne)
  9. « L'Écho d'Oran : journal d'annonces légales, judiciaires, administratives et commerciales de la province d'Oran », sur Gallica, (consulté le ).
  10. Laboratoire d'agronomie coloniale (Paris) Auteur du texte, « Revue de botanique appliquée et d'agriculture coloniale : bulletin du Laboratoire d'agronomie coloniale / dir. Auguste Chevalier », sur Gallica, (consulté le ), p. 673.
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  14. (en) « Glossary:Citrus fruits/fr », sur ec.europa.eu (consulté le ).
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  16. (en) Theodoros Varzakas, X. Stampelos et E. Manolopoulou, « Changes in physico-chemical characteristics of mandarin (common Mediterranean cultivar) Chiotiko (Citrus deliciosa Tenore) from Chios Island in Greece - evaluation of antioxidant capacity and flavonoid content of citrus peels », International Journal of Postharvest Technology and Innovation, vol. 3, no 2,‎ , p. 190 (ISSN 1744-7550 et 1744-7569, DOI 10.1504/IJPTI.2013.055846, lire en ligne, consulté le )
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