Charnizay

commune française du département d'Indre-et-Loire

Charnizay
Charnizay
Hôtel de ville.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Centre-Val de Loire
Département Indre-et-Loire
Arrondissement Loches
Intercommunalité Communauté de communes Loches Sud Touraine
Maire
Mandat
Serge Gervais
2020-2026
Code postal 37290
Code commune 37061
Démographie
Gentilé Charnizéens
Population
municipale
479 hab. (2021 en diminution de 5,89 % par rapport à 2015)
Densité 9,3 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 54′ 51″ nord, 0° 59′ 13″ est
Altitude Min. 84 m
Max. 147 m
Superficie 51,71 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Descartes
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte topographique de France
Charnizay
Géolocalisation sur la carte : France
Voir sur la carte administrative de France
Charnizay
Géolocalisation sur la carte : Indre-et-Loire
Voir sur la carte topographique d'Indre-et-Loire
Charnizay
Géolocalisation sur la carte : Centre-Val de Loire
Voir sur la carte administrative du Centre-Val de Loire
Charnizay
Liens
Site web www.charnizay37.fr

Charnizay est une commune française du département d'Indre-et-Loire, en région Centre-Val de Loire.

Géographie modifier

 
Charnizay en Indre-et-Loire.

Situation modifier

Charnizay est une commune d'Indre-et-Loire, elle appartient au canton de Preuilly-sur-Claise et fait partie de la Communauté de communes Loches Sud Touraine. Ce village est situé au cœur de terres agricoles. Son bourg est bâti au centre du territoire communal.

La commune s'étend sur 52 km2 (9e commune du département pour la superficie, 966e au niveau national), soit 5 171 hectares. Elle compte d'importantes zones forestières (1 186 hectares de bois), principalement la forêt de Preuilly et le bois de la Brèche.

Selon le classement établi par l’INSEE en 1999, Charnizay est une commune « périphérie d'un pôle rural ».

Communes limitrophes modifier

La commune compte six communes limitrophes. Cinq sont situées dans le département d'Indre-et-Loire et une dans le département de l'Indre.

Villes les plus proches modifier

Par la route[1], le village se situe à 32 km de Descartes, 27 km de Loches, 35 km du Blanc et 42 km de Châtellerault. Le chef-lieu du département, Tours est à 65 km et Poitiers à 80 km.

Transports et voies de communications modifier

Sentiers de randonnée modifier

La commune est traversée par le sentier de grande randonnée de la Touraine du Sud[2]. La municipalité a également balisé deux sentiers de petite randonnée sur le territoire communal, 12,5 km pour le sentier de l'étang du Bois Guenand et 14 km pour le sentier des Palets de Garguantua[3].

Réseau routier modifier

La commune est desservie par les routes départementales D 13, D 14, D 41, D 50, D 63 et D 103. L'échangeur autoroutier le plus proche est la sortie 26 à Châtellerault Nord de l'autoroute A10, située à environ 40 km.

Desserte ferroviaire modifier

La gare SNCF (TGV) la plus proche est la gare de Châtellerault.

Bus modifier

La commune est desservie une fois par semaine par le réseau de bus Rémi Centre-Val-de-Loire qui la relie à Tours et Ligueil par la ligne G[4].

Lieux-dits, hameaux et écarts modifier

Le vaste finage du territoire (51 km2), permet à la commune de disposer d'un nombre de hameaux et lieux-dits conséquent. Le bourg se situe au centre du territoire.

Parmi les hameaux les plus importants, on compte la Belletière, Limeray, le Village aux Geais, la Tanchonnerie, Saint-Michel, la Cornetterie, Asnière, le Champ de l'Ormeau...

Relief modifier

Géologie modifier

Hydrographie modifier

 
Réseau hydrographique de Charnizay.

Le réseau hydrographique communal, d'une longueur totale de 57,14 km, comprend trois cours d'eau notables, l'Aigronne (6,552 km) et l'Aiguillon (1,242 km) et la Muanne (4,296 km), et divers petits cours d'eau pour certains temporaires[5],[6].

L'Aigronne, d'une longueur totale de 31,3 km, prend sa source dans l'Indre à Paulnay, se jette dans la Claise au Grand-Pressigny, après avoir traversé 7 communes[7]. Sur le plan piscicole, l'Aigronne est classée en première catégorie piscicole. Le groupe biologique dominant est constitué essentiellement de salmonidés (truite, omble chevalier, ombre commun, huchon)[8].

L'Aiguillon, d'une longueur totale de 12,5 km, prend sa source dans l'extrême nord-est du territoire communal, en limite du bois de Laré, et se jette dans le Poinsonnet à Châtillon-sur-Indre dans l'Indre, après avoir traversé 4 communes[9]. Sur le plan piscicole, l'Aiguillon est également classé en deuxième catégorie piscicole[8].

La Muanne, d'une longueur totale de 14,6 km, prend sa source dans le sud du territoire communal, en amont de l'Étang Neuf, et se jette dans la Claise au Grand-Pressigny, après avoir traversé 6 communes[10]. Sur le plan piscicole, la Muanne est également classée en deuxième catégorie piscicole[8].

Neuf zones humides[Note 1] ont été répertoriées sur la commune par la direction départementale des territoires (DDT) et le conseil départemental d'Indre-et-Loire : « les étangs de la Houssaye », « l'étang de Belle Lande », « L'l'étang Neuf », « l'étang Vaillant », « l'étang de la Loge à Gono », « l'étang de l'Allée du Chêne des Quatre Branches », « Le Grand l'étang à l'étang », « les étangs de la Martinerie » et « la vallée de l'Aigronne de Rouenceau à Ré »[11],[12].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[13]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Centre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 726 mm, avec 11,3 jours de précipitations en janvier et 6,7 jours en juillet[13]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, sur la commune de Ferrière-Larçon à 12 km à vol d'oiseau[15], est de 12,2 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 709,6 mm[16],[17]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[18].

Zones protégées, faune, flore modifier

Une partie du territoire communal est classé en ZNIEFF (Zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique)[19]. Il y a deux zones de type I à Charnizay[20] celle des landes de la forêt de Preuilly[21] et celle des landes de la forêt de Sainte-Jullite et du bois Roulet[22].

Les 1 186 hectares de bois de la commune sont répartis sur plusieurs massifs forestiers dont la forêt de Preuilly au sud de la commune (le plus important), le bois de la Brèche et le bois Roulet au nord[23].

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Charnizay est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible)[24]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[25].

Pour anticiper une remontée des risques de feux de forêt et de végétation vers le nord de la France en lien avec le dérèglement climatique, les services de l’État en région Centre-Val de Loire (DREAL, DRAAF, DDT) avec les SDIS ont réalisé en 2021 un atlas régional du risque de feux de forêt, permettant d’améliorer la connaissance sur les massifs les plus exposés. La commune, étant pour partie dans les massifs de Preuilly et de Saint-Flovier, est classée au niveau de risque 2, sur une échelle qui en comporte quatre (1 étant le niveau maximal)[26].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Charnizay.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 89,9 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (90,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 350 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 307 sont en aléa moyen ou fort, soit 88 %, à comparer aux 91 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[27],[28].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1991, 1992, 1993, 1996 et 2018 et par des mouvements de terrain en 1999[24].

Toponymie modifier

Histoire modifier

Carnisiacus en 900, Sanctus Martinus de Carnisiaco en 1099, Charnise et Parochia de Charniseio au XIIIe siècle puis Charnizay sur la carte de Cassini. Son nom vient du bas latin Carnisiacus ou Carnutius.

Les traces d'un peuplement préhistorique modifier

 
Dolmen, dit palets de Gargantua.

Le territoire fut colonisé tôt car non loin du hameau des Champs de l'Ormeau se dresse un dolmen appelé Palets de Gargantua. Il est formé de trois pierres, la table mesure près de 6 mètres de longueur sur 4,5 mètres de largeur, elle est soutenue par une pierre de 2,65 mètres de hauteur. La troisième pierre qui soutenait également la table est aujourd'hui renversée.

De même, en 1952, une hache plate en cuivre datant de l'âge du bronze, a été découverte entre les hameaux de la Riffoise et le Rocher[29].

Antiquité modifier

Sur le territoire de la commune, un dépôt de monnaies gauloises a été découvert. Il contenait une cinquantaine de pièces en argent[30].

Moyen Âge modifier

Durant cette période, Charnizay était une châtellenie dépendant de la baronnie de Preuilly. Il semblerait que le village ait possédé une léproserie ou maladrerie entre le VIe et le XVe siècle. On en comptait alors 56 sur le territoire turons et elles se situaient dans les villes et villages d'importance[31]. Jean de Menou, chambellan du roi, est le premier seigneur connu de Charnizay en 1442, et sa descendance continua jusqu'à la Révolution[32]; Carré de Busserolles donne la succession des seigneurs[33].

Époque moderne modifier

En 1529, le baron de Preuilly autorisa René de Menou à tenir des plaids chaque quinzaine pour la justice de Charnizay. En 1697, Armand-François de Menou fut créé marquis de Menou (terre de Nanvignes, en Nivernais). Son fils André, 2nd marquis de Menou, maréchal de camp, gouverneur du Hâvre, mort le 9 juin 1754, laissa deux filles, dont la cadette Charlotte-Françoise fut mariée en 1747 à Jean-Antoine de Charry, marquis des Gouttes. Il comparut à l'assemblée de la noblesse de Touraine en 1789[33].

Du XIXe à nos jours modifier

En 1794, Charnizay a annexé la commune de Saint-Michel-des-Landes.

En 1811 (LP du 29 janvier), Napoléon érigea le château de Charnizay en majorat de baronnie en faveur de Philippe-Claude Arthuys (1765-1828), président en la troisième chambre de la cour d'Orléans [34]. Il eut pour successeurs Philippe-Auguste (né en 1798), et son fils Arthur[35]. A la fin du même siècle, le domaine appartenait au comte de Montesquiou-Fézensac[33].

Le , un décret impérial supprime la commune de Saint-Michel-du-Bois, et la rattache à celle de Preuilly-sur-Claise. Certains hameaux de cette ancienne commune sont alors attribués à d'autres localités. C'est le cas des hameaux les Bennetières, les Pinaudières et la Lucarerie qui se voient rattachés à Charnizay[36].

Politique et administration modifier

Municipalité modifier

liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
mars 2001 réélu en 2008 Claude Villeret    
mars 2014 En cours Serge Gervais UMP-LR Eleveur laitier

Tendances et résultats politiques modifier

Intercommunalité modifier

Charnizay faisait partie, jusqu'au de la communauté de communes de la Touraine du Sud qui regroupe vingt-et-une communes situées dans la pointe sud de la Touraine entre le Poitou et le Berry. Créée le 14 décembre 2000, elle comprenait 5 624 habitants en 2007 pour une superficie de 639,39 km2, soit une densité de 24 habitants au km2. Depuis le , la commune est rattachée à la nouvelle communauté de communes Loches Sud Touraine.

Fiscalité modifier

L'imposition des ménages et des entreprises à Charnizay en 2009[37]
Taxe Taux appliqué (part communale) Recettes dégagées en 2009 et en €
Taxe d'habitation (TH) 12,33 % 50 000
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB) 17,17 % 42 000
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB) 32,26 % 56 000
Taxe professionnelle (TP) 0,00 % 0

Le taux de la taxe professionnelle est de 0 car elle est totalement transférée à l'intercommunalité. Son taux est actuellement de 13,02 %. Cette fiscalité est inférieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente (communes de 500 à 2 000 habitants) à l'exception de la taxe d'habitation. Ces taux sont en moyenne de 11,07 %, 15,42 % et 45,06 %[38].

Budget de la commune modifier

En 2010, le budget de la commune s'élevait à 490 000  et son endettement à 451 000 [38].

Évolution de l'endettement (en milliers d’€)[38] :

Évolution des dépenses d’équipement (en milliers d’€)[38] :

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Charnizay est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[39],[40],[41]. La commune est en outre hors attraction des villes[42],[43].

Le parc immobilier en 2006 est constitué de 331 logements[44] dont 213 résidences principales (64,4 %), 80 résidences secondaires (24,2 %) et 38 logements vacants (11,5 %). Le taux de résidences secondaires est supérieur à la moyenne départementale de 4,7 %[45]. Sur les 213 titulaires de résidences principales, 87,8 % sont propriétaires et 12,2 % locataires.

Entre 1999 et 2006, le nombre de logements s'est accru de 9,6 %, passant de 302 à 331, soit 29 de plus. Le parc immobilier est composé à 0,9 % d'appartements et 99,1 % de maisons individuelles. Au 1er janvier 2006, la commune ne comptait aucun logement social[46].

Évolution des logements 1968 1975 1982 1990 1999 2007
Ensemble des logements 296 290 297 320 302 331
Résidences principales 247 226 209 213 225 213
Résidences secondaires 15 40 62 70 59 80
Logements vacants 34 24 26 37 18 38
Nombre moyen d'occupants des résidences principales 3,5 3,2 2,9 2,6 2,3 2,3

Nombre de logements
source INSEE

Jumelages modifier

Charnizay n'a pas développé d'associations de jumelage.

Population et société modifier

Démographie modifier

Les registres paroissiaux commencent en 1670.

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[48].

En 2021, la commune comptait 479 habitants[Note 3], en diminution de 5,89 % par rapport à 2015 (Indre-et-Loire : +1,19 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 2001 2741 2281 3721 6021 6281 5211 4961 519
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 5061 5461 5641 3891 3781 3131 3351 3101 271
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 1951 1981 1911 0761 0261 0471 0401 0231 005
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
930876738615557523489503502
2021 - - - - - - - -
479--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
Histogramme de l'évolution démographique

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 29,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (34,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 32,2 % la même année, alors qu'il est de 27,8 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 252 hommes pour 249 femmes, soit un taux de 50,3 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,09 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[51]
HommesClasse d’âgeFemmes
1,2 
90 ou +
2,8 
11,9 
75-89 ans
15,1 
16,6 
60-74 ans
16,7 
24,6 
45-59 ans
21,6 
15,9 
30-44 ans
14,8 
12,7 
15-29 ans
12,4 
17,2 
0-14 ans
16,5 
Pyramide des âges du département d'Indre-et-Loire en 2020 en pourcentage[52]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,9 
90 ou +
2,2 
7,7 
75-89 ans
10,1 
17,1 
60-74 ans
17,9 
20 
45-59 ans
19,3 
18 
30-44 ans
17,3 
18,4 
15-29 ans
17,4 
17,9 
0-14 ans
15,7 

Enseignement modifier

La commune possède une école maternelle dans le cadre d'un regroupement pédagogique avec Saint-Flovier ; pour la primaire, les enfants sont scolarisés dans l'école de cette dernière.

La commune relève de l'académie d'Orléans-Tours. Le regroupement pédagogique est géré par l’inspection générale de l'inspection départementale de l’Éducation nationale de Tours.

La commune est sectorisée sur le collège Gaston-Defferre de Preuilly-sur-Claise situé à dix kilomètres au sud.

Santé modifier

Il n'y a pas d'offre de soins sur la commune. Les hôpitaux et les cliniques sont à Châtellerault et à Loches. Les médecins sont à Preuilly-sur-Claise et Saint-Flovier, tout comme les pharmacies. Les dentistes sont à Preuilly-sur-Claise et La Roche-Posay.

Sécurité modifier

La commune dépend de la brigade de gendarmerie de Preuilly sur Claise[53]. Elle dépend du centre d'incendie et de secours de Preuilly-sur-Claise.

Services publics modifier

Dans le bourg sont situées la mairie et l'agence postale communale.

Sports modifier

Le village possède le stade de football Raymond-Poulidor, deux terrains de pétanque, des circuits de randonnées et un site de pêche sur le plan d'eau communal[54].

Cultes modifier

Charnizay dispose d'un seul lieu de culte (culte catholique) : l'église Saint-Martin. Elle fait partie de la paroisse du Pays de Preuilly[55] qui relève du doyenné de Loches[56] et du diocèse de Tours.

Vie associative modifier

Depuis 1995, l'association La Dynamique des Amis de Charnizay, souvent nommée DAC Charnizay, organise une rando moto enduro sur les chemins de la commune réunissant jusqu'à 400 motards pendant un week end d'août[réf. nécessaire]. En 2012, l'association organise un concert du groupe Breton Tri Yann qui fait venir près de 3 000 spectateurs sur le stade de la commune[réf. nécessaire]. Pour fêter ses 20 ans, la DAC fait venir le groupe Magic System et attire près de 5000 spectateurs[57].

Médias modifier

La commune reçoit la chaîne de télévision locale France 3 Paris Île-de-France Centre. Le quotidien La Nouvelle République relate les informations locales dans son édition Indre-et-Loire (Touraine Est) ainsi que l'hebdomadaire La Renaissance lochoise.

Économie modifier

Secteur primaire modifier

La commune se trouve dans l'aire géographique et dans la zone de production du lait, de fabrication et d'affinage du fromage Valençay[58].

Secteur secondaire modifier

Secteur tertiaire modifier

En 2020, la commune dispose d'un bar-restaurant, de plusieurs gites ruraux et d'une agence postale communale. En 2010, la commune disposait encore d'une boucherie-charcuterie, d'une épicerie et d'un garage auto.

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Vestiges préhistoriques modifier

Deux sites préhistoriques sont présents à Charnizay et marquent le peuplement ancien du site de l'actuelle commune. D'une part le gisement néolithique de la grotte de Roinceau et d'autre part, les Palets de Gargantua qui constituent un dolmen ayant fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques le [59]. Il est situé près du hameau Les Champs-de-l'Ormeau.

Architecture civile modifier

 
Le blason de la famille de Menou.
  • Ruines du château fort, ferme seigneuriale : Située au cœur du bourg, cet ancien logis seigneurial servit très longtemps de ferme. Il appartenait à la famille de Menou qui l'occupa jusqu'en 1802. Il est composé d'un corps de logis quadrangulaire et d'une tourelle carrée en encorbellement.
  • Prieuré XVIe siècle : Selon des aveux de 1598 et 1634, ce prieuré aurait été un fief de la baronnie de Preuilly. Il était de l'ordre de Saint-Benoît.
  • Château XIXe siècle : Il fut construit par le baron Philippe-Claude d'Arthuys de Charnisay.
  • Tuilerie XIXe siècle : Elle fait l'objet d'une inscription à l'inventaire général des monuments historiques depuis 1996[60]. Sa construction est antérieure à 1812, elle se situe au lieu-dit Bois Bernay. Elle s'étendait sur 1 790 m2 dont 450 m2 bâtis. Elle a été en activité jusqu'en 1877 et était à l'état de ruine en 1890. Aujourd'hui, il ne reste plus que quelques vestiges du four.

Architecture sacrée modifier

  • Église Saint-Martin du XIIe siècle : elle appartenait au Xe siècle à la collégiale Saint-Martin de Tours. La nef et le clocher actuel datent du XIIe siècle, le chœur à chevet plat et le transept du XVe siècle et la façade du XIXe siècle. À l'intérieur, on peut observer une statue, un vitrail, un tableau, une relique et une bannière représentant saint Martin[61] ainsi que deux peintures à l'huile classées monument historique au titre d'objet. Le , un pignon de l'église est partiellement abattu par la tempête Ana[62].
  • Vestiges de l'église de Saint-Michel-des-Landes, XIe siècle : elle existait déjà en 1184, le droit de présentation curial appartenait à l'abbaye de Preuilly et elle était encore desservie en 1790. Elle était mise sous le vocable de Saint-Michel, aujourd'hui, il n'en reste plus que quelques vestiges. L'église de Charnizay abrite deux tableaux classés :
    • L'Apparition de Jésus ressuscité à une religieuse, XVIIe siècle : ce tableau fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [63]. Les dimensions de cette peinture à l'huile sont de 180 cm de hauteur sur 120 cm de large ;
    • L'Apparition de Jésus et de la Vierge à une religieuse dominicaine, XVIIe siècle : ce tableau fait l'objet d'un classement au titre objet des monuments historiques depuis le [64]. Les dimensions de cette peinture à l'huile sont de 180 cm de hauteur sur 122 cm de large.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Charles de Menou d'Aulnay, gouverneur d'Acadie entre 1638 et 1650, originaire de Charnizay. À la suite des recherches de Jean-Marie Germe, une plaque commémorative a été apposée en 1994 sur l'église par la municipalité.

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. D’après l’article L. 211-1 du Code de l’environnement, « on entend par zone humide les terrains, exploités ou non, habituellement inondés ou gorgés d’eau douce, salée ou saumâtre de façon permanente ou temporaire ; la végétation, quand elle existe, y est dominée par des plantes hygrophiles pendant au moins une partie de l’année ».
  2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

  1. Distance entre la commune et les villes les plus proches avec Mappy.fr
  2. Sentier de Grande Randonnée de la Touraine du Sud
  3. Sentiers de Randonnée à Charnizay
  4. Réseau de transport en commun Remi
  5. « Fiche SIGES de la commune », sur le site du Système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Centre-Val de Loire (consulté le ).
  6. « Carte hydrologique de Charnizay », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Fiche Sandre - l'Aigronne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  8. a b et c (id) « Décret n°58-873 du 16 septembre 1958 déterminant le classement des cours d'eau en deux catégories », sur legifrance.gouv.fr (consulté le ).
  9. « Fiche Sandre - l'Aiguillon », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  10. « Fiche Sandre - la Muanne », sur le portail national d'accès aux référentiels sur l'eau (consulté le ).
  11. Direction Départementale des Territoires d'Indre-et-Loire-37, « Liste des Zones humides d'Indre-et-Loire-37 », sur terresdeloire.net (consulté le ).
  12. « L'inventaire départemental des zones humides », sur indre-et-loire.gouv.fr, (consulté le ).
  13. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  14. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le )
  15. « Orthodromie entre Charnizay et Ferrière-Larçon », sur fr.distance.to (consulté le ).
  16. « Station Météo-France « Ferrière-Larçon », sur la commune de Ferrière-Larçon - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  17. « Station Météo-France « Ferrière-Larçon », sur la commune de Ferrière-Larçon - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  18. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le )
  19. [PDF] Étude des paysages de l’Indre et Loire - Zone Naturelle p. 329
  20. Liste du zonage ZNIEFF Landes de la forêt de Preuilly
  21. [PDF] [1]
  22. [PDF] Landes de la forêt de Sainte-Jullite et du bois Roulet
  23. Carte des Massifs forestiers de Charnizay
  24. a et b « Les risques près de chez moi - commune de Charnizay », sur Géorisques (consulté le ).
  25. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », sur Géorisques (consulté le ).
  26. « Atlas du risque de feux de forêt en Centre – Val de Loire », sur centre-val-de-loire.developpement-durable.gouv.fr, (consulté le ).
  27. « Retrait-gonflement des argiles », sur le site de l'observatoire national des risques naturels (consulté le ).
  28. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  29. [2] Site Persée La Hache en cuivre]
  30. Lieux de dépôts de monnaie gauloise
  31. Cartes des léproseries en Touraine au Moyen Âge
  32. Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, to 5 (1948), p 40.
  33. a b et c Carré de Busserolles (J-X), Dictionnaire géographique, historique et biographique d'Indre-et-Loire et de l'ancienne province de Touraine, Tome II (1879), p.136-137.
  34. Charles Audigé et Constant Moisand (de Beauvais), Histoire de la ville et du canton de Preuilly, Masson, page 118
  35. Révérend, Armorial du 1er Empire (1894), 1-23.
  36. Paroisses et communes de France, par Jacques Dupâquier, Jean-Claude Farcy, Jean-Michel Gorry, Claude Motte, page 87.
  37. Taxe.com
  38. a b c et d les comptes des communes sur le site spécial du ministère des Finances
  39. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  40. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  41. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  42. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  43. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  44. [PDF] Enquête annuelle de recensement 2006.
  45. [PDF] Résidences secondaires en Indre et Loire
  46. [PDF] Logements sociaux en Indre-et-Loire
  47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  51. Insee, « Évolution et structure de la population en 2018 - Commune de Charnizay (37061) », (consulté le ).
  52. Insee, « Évolution et structure de la population en 2020 - Département d'Indre-et-Loire (37) », (consulté le ).
  53. Brigades de Gendarmerie
  54. Les équipements sportifs sur le site du ministère de la jeunesse et des sports consulté le 13/07/2010
  55. Paroisse du Pays de Preuilly
  56. Doyenné de Loches
  57. « 5 000 personnes pour Magic System à Charnizay », sur Info Tours.fr (consulté le ).
  58. Site de l'Institut national de l'origine et de la qualité : Valençay, consulté le 15 août 2014.
  59. Notice no PA00097641, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  60. [3] La Tuilerie
  61. Charnizay sur le blog saintmartindetours
  62. « Tempête Ana : 2.000 foyers encore privés d'électricité ce mardi matin en Indre-et-Loire », sur France Bleu, (consulté le ).
  63. Notice no PM37001069, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.
  64. Notice no PM37001068, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Palissy, ministère français de la Culture.

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Sur les autres projets Wikimedia :