Charles Terront

coureur cycliste français
Charles Terront
Charles Terront à la une du Petit Journal du 25 septembre 1891
Informations
Nom de naissance
Charles TéronVoir et modifier les données sur Wikidata
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 75 ans)
MarseilleVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Équipes professionnelles
1876-1890individuel
1891Humber Beeston
1892individuel
1893DS
Principales victoires

Charles Terront, né le à Saint-Ouen et mort le à Sainte-Marguerite-lès-Marseille, est un coureur cycliste français des années 1870-1890, considéré comme la première star française du cyclisme. À la fin l'année 1890, après 15 années de compétitions, il remporte 227 victoires et 466 podiums en 538 courses.

Charles Terront (+) vainqueur d'une course de Grands Bicycles à Nancy, en 1883.
Charles Terront en 1891
Photo d'un homme debout tenant un vélo.
Charles Terront en 1901, à la course Paris-Brest-Paris.
Photo en portrait de Charles Terront
Charles Terront au Paris-Brest-Paris 1901.

Biographie modifier

Grand spécialiste du demi-fond cycliste, Charles Terront teste, en 1891, le pneumatique prototype d'Édouard Michelin, un des tout premiers pneumatiques démontables.

En 1891, il remporte, après 1 200 kilomètres et plus de 71 heures d'effort, le premier Paris-Brest-Paris, en passant trois nuits sur son vélocipède. Il accomplit également un raid Paris-Moscou-Paris[1].

Le 26 février 1893, il remporte un match de 1 000 km contre Jean-Marie Corre à la galerie des Machines devant 50 000 spectateurs[2].

Il vient habiter Rouen en 1893[3],[4], où il tient un commerce de cycles et d'automobiles au no 1 rue Jeanne-d'Arc (concession Sizaire-Naudin et Darracq).

En juin 1899, il bat le record Paris-Brest-Paris en motocycle cette fois, accompagné d'Henri Béconnais, en 40 heures et demie entre le 18 et le 19, soit 30 km/h de moyenne sur 1 200 kilomètres[5].

Vers 1924, il se retire dans la banlieue de Marseille[6].

Il est inhumé au cimetière de Clichy.

Le 17 mai 1933 est inaugurée une plaque commémorative à sa mémoire à la grille de la côte de Picardie à Versailles[7].

Palmarès sur piste modifier

Championnats de France modifier

Records de France modifier

  • 5 kilomètres (Bordeaux, 1886) et 50 kilomètres (Longchamp, 1888)

Six jours modifier

Championnats de tricycle modifier

  •   Championnats du V.C. béarnais : 1885

Autres courses sur piste modifier

Palmarès sur route modifier

  • 1876
    • Paris-Pontoise-Paris
  • 1877
    • Paris-Conflans Sainte-Honorine-Paris
  • 1878
    • Boulogne Billancourt-Versailles
  • 1879
    • Angers-Le Mans-Angers
  • 1884
    • Routes du Midi (sur 24 heures, 339 kilomètres parcourus)
  • 1887
    •   Champion de Grande-Bretagne des 100 miles (à Birmingham)
  • 1891
  • 1894
    • 2e de Paris-Lyon-Paris


Notes et références modifier

 
Charles Terront vers 1890.
  1. « Charles Terront vainqueur du premier Paris-Brest-Paris est mort hier », Journal des débats,‎ , p. 5
  2. Louis Baudry de Saunier, « Un grand match vélocipédique, Corre contre Terront », La Nature, no 1031,‎ , p. 210-211 (lire en ligne, consulté le )
  3. Andrée Viollis, « Chez Charles Terront l'ancêtre des "as" du cyclisme », Le Petit Parisien,‎
  4. « Les Sports:vélocipédie », Journal des débats,‎ , p. 3
  5. Le Monde illustré, 24 juin 1899, p. 523
  6. « Charles Terront vit retiré dans la banlieue de Marseille », Journal de Rouen,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Un hommage à Charles Terront », Journal de Rouen,‎ , p. 5.
  8. a b c et d « L'Auto-vélo », sur Gallica, (consulté le )

Bibliographie modifier

  • Charles Terront et Louis Baudry de Saunier, Les mémoires de Terront : sa vie ses performances, son mode d'entraînement, Paris, L. Pochy,
  • Herbert Osbaldo Duncan et Pierre Lafitte (ill. C. Tichon et F. Garat), En suivant Terront de St-Petersbourg à Paris à bicyclette, Paris, L. Pochy, , 128 p.
  • V. Donnevoi, Dictionnaire vélocipédique illustré, Paris, G. David, , 2e éd., 164 p. (OCLC 457927483), p. 141
  • E. Gendry, Sport vélocipédique : les champions français, Angers, G. Meynieu, , p. 1-10, puis 208 lire en ligne sur Gallica

Liens externes modifier

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