Châtillon-sur-Saône

commune française du département des Vosges

Châtillon-sur-Saône
Châtillon-sur-Saône
La mairie.
Blason de Châtillon-sur-Saône
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Jean-Marie Guillaumey
2020-2026
Code postal 88410
Code commune 88096
Démographie
Gentilé Châtillonnais(es)
Population
municipale
108 hab. (2021 en diminution de 22,86 % par rapport à 2015)
Densité 12 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 56′ 57″ nord, 5° 53′ 08″ est
Altitude Min. 229 m
Max. 398 m
Superficie 9,21 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Châtillon-sur-Saône
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Châtillon-sur-Saône
Liens
Site web www.chatillon-sur-saone.com

Châtillon-sur-Saône est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Ses habitants sont appelés les Châtillonnais.

Géographie modifier

Localisation modifier

Châtillon-sur-Saône est la dernière commune du cours de la Saône dans le département des Vosges, à son confluent avec l'Apance. Le village, bâti sur un éperon entre les deux rivières, domine leur confluent à son pied est.

Géologie et relief modifier

L'essentiel du territoire de la commune est voué à l'agriculture. À ses confins, quelques forêts font partie de la forêt domaniale de Darney. On y trouve, au nord, le point culminant de Châtillon à 398 m. Le point le plus bas, 229 m, coïncide avec l'entrée de la Saône en Franche-Comté.

Voies de communications et transports modifier

Voies routières modifier

L'agglomération est traversée par l'ancienne nationale 417 - aujourd'hui D 417 - entre Bourbonne-les-Bains, 13 km à l'ouest, et Vauvillers, 19 km à l'est. Monthureux-sur-Saône est à 15 km au nord par la D 15 et le chef-lieu du canton, Lamarche, à 21 km.

Hydrographie modifier

Réseau hydrographique modifier

 
Vallée de l'Apance à Châtillon-sur Saône.

La commune est située dans le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, l'Apance et le ruisseau des Chamonts[Carte 1].

La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[1].

L'Apance, d'une longueur totale de 34,4 km, prend sa source dans la commune de Serqueux et se jette dans la Saône sur la commune, après avoir traversé huit communes[2].

 
Réseaux hydrographique et routier de Châtillon-sur-Saône.

Gestion et qualité des eaux modifier

Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 1] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le conseil départemental des Vosges[3].

La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat des marges montargnardes, selon une étude du Centre national de la recherche scientifique s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[4]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[5].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 10 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 17 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 959 mm, avec 12,9 jours de précipitations en janvier et 9,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Venisey », sur la commune de Venisey à 15 km à vol d'oiseau[6], est de 11,0 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 850,7 mm. La température maximale relevée sur cette station est de 39,7 °C, atteinte le ; la température minimale est de −17,4 °C, atteinte le [Note 2],[7],[8].

Les paramètres climatiques de la commune ont été estimés pour le milieu du siècle (2041-2070) selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre à partir des nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020[9]. Ils sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[10].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Châtillon-sur-Saône est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[11],[12],[13]. La commune est en outre hors attraction des villes[14],[15].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (62,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (33,8 %), prairies (27 %), terres arables (21,6 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), zones urbanisées (3,3 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie modifier

Châtillon serait un dérivé, sans doute mérovingien, du bas latin castellum, diminutif de castrum, accompagné du suffixe -ionem. Castrum désigne d’abord tous les types de forteresse, depuis le simple donjon jusqu’à l’enceinte urbaine, puis se spécialise dans le sens de « château fort » et se réduit ensuite à celui de « grande maison de plaisance ».

Histoire modifier

Il existait à Châtillon un château fortifié, que le comte de Bar Henri III céda en 1301 au roi de France Philippe le Bel, dont il était le prisonnier. Châtillon se retrouve dans le Barrois mouvant. Vers 1350, le bourg fut protégé par une enceinte au début de la guerre de Cent Ans. Du XIVe au XVIIIe siècle, Châtillon fut une prévôté du comté puis du duché de Bar puis du duché de Lorraine. Charles le Téméraire détruisit Châtillon en 1476 lors de la guerre qu'il mena contre le duc de Bar et de Lorraine René II qui se termina par la mort de Charles lors de la bataille de Nancy en . En 1484, la ville fut prise et détruite par le seigneur de Valengin en conflit avec René II. La Renaissance fut une période de reconstruction et de forte croissance démographique, en témoignent les nombreuses maisons et hôtels de style Renaissance construits par des écuyers locaux (de Sandrecourt, de Bourbévelle), par la famille du seigneur usufruitier de Châtillon, Bertrand de Jaulin, frère d'armes du duc de Bar et de Lorraine René II et par des officiers ducaux de la prévôté (familles Vernisson, Savarin) ou des marchands et artisans. En , la ville fut prise par les troupes françaises de Richelieu lors de la guerre de Trente Ans.

Les troupes suédoises de Bernard de Saxe-Weimar l'occupèrent en et la quasi-totalité de la population disparut, victime de la guerre, de la peste, sauf ceux qui avaient pu fuir. Le bourg fut abandonné puis reconstruit partiellement à partir de la fin du XVIIe siècle et redevint le chef-lieu d’une prévôté ducale de Lorraine puis royale. Cependant, la reconstruction du XVIIIe siècle épargna nombre de maisons Renaissance qui furent simplement transformées en granges ou fermes. La restauration de ces maisons s'appuya sur plusieurs classements en 1984 grâce à l'action de l'association Saône-Lorraine[17][réf. incomplète].

De 1790 à l'an IX, la commune fut le chef-lieu d'un canton.

Politique et administration modifier

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
mars 2001 mars 2008 Jacqueline Gaulard    
mars 2008 En cours
(au 18 février 2015)
Aimé Bonneret    

Finances locales modifier

En 2013, le budget de la commune était constitué ainsi[18] :

  • total des produits de fonctionnement : 137 000 , soit 932  par habitant ;
  • total des charges de fonctionnement : 86 000 , soit 582  par habitant ;
  • total des ressources d’investissement : 20 000 , soit 139  par habitant ;
  • total des emplois d’investissement : 44 000 , soit 296  par habitant.
  • endettement : 59 000 , soit 400  par habitant.

Avec les taux de fiscalité suivants :

  • taxe d’habitation : 20,10 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés bâties : 13,96 % ;
  • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 19,48 % ;
  • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 38,75 % ;
  • cotisation foncière des entreprises : 19,20 %.

Population et société modifier

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[19]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[20].

En 2021, la commune comptait 108 habitants[Note 4], en diminution de 22,86 % par rapport à 2015 (Vosges : −3,05 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
597603725684698707746712628
1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
632655555538487461432428420
1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
418352314351350316311270236
1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009 2014 2019
226201176179168168145138112
2021 - - - - - - - -
108--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[21] puis Insee à partir de 2006[22].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Culture locale et patrimoine modifier

Lieux et monuments modifier

Le haut-village Renaissance possède plusieurs constructions inscrites ou classées au titre des monuments historiques :

  • Hôtel de Lignéville (classement le 31 décembre 1984[23])
  • Hôtel de Sandrecourt (classement le 5 décembre 1984[24])
  • Hôtel du Gouverneur (inscription le 5 décembre 1984[25])
  • Hôtel du Faune (ou Immeuble Drouin, classement le 28 décembre 1984[26])
  • Prévôté, ancien grenier (inscription le 5 décembre 1984[27])
  • Immeuble dit ancien hôpital (classement le 5 décembre 1984[28])
  • Immeuble 4e quart XVe siècle (inscription le 5 décembre 1984[29])
  • La grosse tour des remparts (classement le 5 décembre 1984[30])
  • Croix de carrefour en haut de la Grande Rue (classement le )[31].

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique, logotype et devise modifier

  Blasonnement :
D'azur à deux bars adossés d'or cotoyés de deux croix de Lorraine d'argent[32].
Commentaires : Le blason associe le comté de Bar et la région Lorraine.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
    Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 315 : Châtillon-sur-Saône
  • Charles-Laurent Salch, Atlas des villes et villages fortifiés en France, Début du Ve siècle à la fin du XVe siècle, Strasbourg, Editions Publitotal, , 495 p.
    Châtillon-sur-Saône p. 456 et Carte n°5 des Vosges, B.38.688.87

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
  2. Les records sont établis sur la période du au .
  3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  • Cartes
  1. « Réseau hydrographique de Châtillon-sur-Saône » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
  2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le ).
  3. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).

Références modifier

  1. Sandre, « la Saône »
  2. Sandre, « l'Apance »
  3. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur gesteau.fr (consulté le ).
  4. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  5. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  6. « Orthodromie entre Châtillon-sur-Saône et Venisey », sur fr.distance.to (consulté le ).
  7. « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche climatologique - période 1991-2020. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  8. « Station Météo-France « Venisey », sur la commune de Venisey - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
  9. « Les nouvelles projections climatiques de référence DRIAS-2020. », sur drias-climat.fr (consulté le )
  10. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.com, (consulté le )
  11. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  12. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
  13. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  14. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
  15. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
  16. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
  17. Brochure de l'association Saône-Lorraine.
  18. Les comptes de la commune de Châtillon-sur-Saône « Copie archivée » (version du sur Internet Archive).
  19. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
  20. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
  21. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  22. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
  23. « Hôtel de Lignéville », notice no PA00107114, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  24. « Hôtel de Sandrecourt », notice no PA00107115, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  25. « Hôtel du Gouverneur », notice no PA00107113, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  26. « Hôtel du Faune (ou Immeuble Drouin) », notice no PA00107117, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  27. « Prévôté, ancien grenier », notice no PA00107119, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  28. « Immeuble dit ancien hôpital », notice no PA00107118, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  29. « Immeuble », notice no PA00107116, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  30. « Enceinte fortifiée : enceinte ; tour », notice no PA00107120, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  31. Notice no PA00107112, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  32. Constant Lapaix, Armorial des villes, bourgs et villages de la Lorraine, du Barrois et des Trois-Évêchés, Nancy, Chez l'auteur