Cazedarnes

commune française du département de l'Hérault

Cazedarnes
Cazedarnes
L'abbaye de Fontcaude sur la commune de Cazedarnes.
Blason de Cazedarnes
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté de communes Sud-Hérault
Maire
Mandat
Thierry Cazals
2020-2026
Code postal 34460
Code commune 34065
Démographie
Gentilé Cazedarnais
Population
municipale
628 hab. (2021 en augmentation de 4,84 % par rapport à 2015)
Densité 54 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 25′ 31″ nord, 3° 01′ 45″ est
Altitude Min. 98 m
Max. 251 m
Superficie 11,64 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Pons-de-Thomières
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
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Cazedarnes [ka.zə.daʁ.nə], en occitan Casa d'Arnas ['ka.zɔ 'dar.nɔs], est une commune française située dans le sud-ouest du département de l'Hérault, en région Occitanie. On y pratiqua longtemps jadis la sériciculture.

Exposée à un climat méditerranéen, elle est drainée par le ruisseau de Ronnel, le ruisseau du Daro, le ruisseau Rhonel et par divers autres petits cours d'eau. La commune possède un patrimoine naturel remarquable : un site Natura 2000 (le « Minervois ») et deux zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique.

Cazedarnes est une commune rurale qui compte 628 habitants en 2021, après avoir connu une forte hausse de la population depuis 1975. Elle fait partie de l'aire d'attraction de Béziers. Ses habitants sont appelés les Cazedarnais ou Cazedarnaises.

Géographie modifier

Communes limitrophes modifier

 
Carte de situation.

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat méditerranéen franc, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[1]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat méditerranéen et est dans la région climatique Provence, Languedoc-Roussillon, caractérisée par une pluviométrie faible en été, un très bon ensoleillement (2 600 h/an), un été chaud (21,5 °C), un air très sec en été, sec en toutes saisons, des vents forts (fréquence de 40 à 50 % de vents > 5 m/s) et peu de brouillards[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 14,2 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 760 mm, avec 6,7 jours de précipitations en janvier et 2,7 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020 la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Berlou à 9 km à vol d'oiseau[3], est de 15,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 892,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Paysages modifier

 
Panorama.

Milieux naturels et biodiversité modifier

Réseau Natura 2000 modifier

 
Sites Natura 2000 sur le territoire communal.

Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 1]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive oiseaux :, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[8], d'une superficie de 24 820 ha, retenu pour la conservation de rapaces de l'annexe I de la directive oiseaux, en particulier l'Aigle de Bonelli et l'Aigle royal. Mais le Busard cendré, le Circaète Jean-le-Blanc et le Grand-Duc sont également des espèces à enjeu pour ce territoire[9].

Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique modifier

L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Une ZNIEFF de type 1[Note 2] est recensée sur la commune[10] : la « plaine de Cazedarnes » (1 340 ha), couvrant 4 communes du département[11] et une ZNIEFF de type 2[Note 3],[10] : les « Vignes du Minervois » (9 972 ha), couvrant 13 communes du département[12].

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Cazedarnes est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 4],[13],[I 1],[14].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 5]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[I 2],[I 3].

Occupation des sols modifier

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (54,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (59,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (44,7 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,9 %), zones agricoles hétérogènes (10 %), zones urbanisées (4,8 %), forêts (1,6 %)[15]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

 
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Risques majeurs modifier

Le territoire de la commune de Cazedarnes est vulnérable à différents aléas naturels : météorologiques (tempête, orage, neige, grand froid, canicule ou sécheresse), feux de forêts et séisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque de radon[16]. Un site publié par le BRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[17].

Risques naturels modifier

Cazedarnes est exposée au risque de feu de forêt. Un plan départemental de protection des forêts contre les incendies (PDPFCI) a été approuvé en juin 2013 et court jusqu'en 2022, où il doit être renouvelé. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par deux arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de 200 mètres de celles-ci. L’arrêté du réglemente l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions. L'arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 6],[18].

 
Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Cazedarnes.

Le retrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer des dommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes de sécheresse et de pluie. 84,4 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (59,3 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 315 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 315 sont en aléa moyen ou fort, soit 100 %, à comparer aux 85 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national au retrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site du BRGM[19],[Carte 2].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national des cavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[20].

La commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1987, 1992, 1995, 1996, 2005 et 2019.

Risque particulier modifier

Dans plusieurs parties du territoire national, le radon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population aux rayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Cazedarnes est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[21].

Histoire modifier

Au Xe siècle, Cazedarnes était constitué de deux hameaux distincts : le masage haut et le masage bas, qui dépendaient entièrement de Cessenon-sur-Orb. Cazedarnes ne devient commune qu'en 1850. On y trouvait déjà une église, qui pourrait être l'église primitive de l'actuelle église Saint-Amans. L'intérieur de cette dernière fut entièrement décoré de fresques par Nicolaï GRESCHNY dans les années 1950. Les thèmes sont classiques mais le style artistique de l'auteur va évoluer : d'abord influencé par l'art iconique il s'intégrera ensuite de plus en plus dans les traditions locales. Malheureusement, des problèmes de stabilité ont entrainé sa fermeture au public. A partir de 2020, une campagne de restauration/consolidation a été entreprise à l'initiative de la Mairie en trois phases. Le deuxième phase, permettant la réouverture aux fidèles et au public, est programmée pour le 1er semestre 2024.

Abbaye de Prémontrés du XIIe siècle, l'abbaye de Fontcaude est située sur la commune de Cazedarnes. Fondée en 1154, celle-ci avait été incendiée en 1577 lors des guerres de religion puis vendue aux enchères publiques après la Révolution française. Soumise au délabrement durant le XIXe siècle, elle fut redécouverte en 1969. L'association "Les amis de Fontcaude" a entrepris un long travail (qui fut primé dans le cadre de l'opération "Chefs-d'œuvre en péril") pour la restaurer. Ainsi furent mis au jour l'église Sainte-Marie, le cloître, la fonderie de cloches et le moulin. La municipalité de l'époque, pour sa part, fit installer un éclairage en rapport avec le lieu et exposer dans l'abbaye devenue musée un ouvrage manuscrit retrouvé dans les archives municipales.

Il a été établi que l'abbaye avait été construite sur un terrain donné par un certain Armengaud (nom courant dans le Sud-Ouest) sous condition de pouvoir y être enterré, ce qui fut fait.

Une bretelle des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle passant par l'abbaye, elle y accueille la fraternité jacquaire de Septimanie depuis le . Le chapitre solennel de réception des nouveaux membres se tient le 25 juillet pour la fête de Saint-Jacques-le-Majeur. L'abbaye accueille également des manifestations culturelles telles que Musiques au cœur du vignoble ainsi que des représentations de chants grégoriens.

Un cimetière wisigoth a été retrouvé à proximité.

Politique et administration modifier

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
Les données manquantes sont à compléter.
1947 1953 Joseph Grasset    
1953 1965 Louis Barthes    
1965 1971 Joseph Beray    
1971 mars 2001 Alain Guilhaumon    
mars 2001 en cours Thierry Cazals PS Fonctionnaire
 
Construction de l’école, de la mairie et du bureau de poste (1926-1929)

Démographie modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1851. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

En 2021, la commune comptait 628 habitants[Note 7], en augmentation de 4,84 % par rapport à 2015 (Hérault : +7,29 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891
350365362392379451468479502
1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946
480533523502440475470457387
1954 1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006
386389353284300329394433452
2009 2014 2019 2021 - - - - -
524593608628-----
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[24] puis Insee à partir de 2006[25].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie modifier

Revenus modifier

En 2018, la commune compte 235 ménages fiscaux[Note 8], regroupant 579 personnes. La médiane du revenu disponible par unité de consommation est de 20 430 [I 4] (20 330  dans le département[I 5]).

Emploi modifier

Taux de chômage
2008 2013 2018
Commune[I 6] 8,9 % 10 % 10,7 %
Département[I 7] 10,1 % 11,9 % 12 %
France entière[I 8] 8,3 % 10 % 10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 373 personnes, parmi lesquelles on compte 76 % d'actifs (65,3 % ayant un emploi et 10,7 % de chômeurs) et 24 % d'inactifs[Note 9],[I 6]. Depuis 2008, le taux de chômage communal (au sens du recensement) des 15-64 ans est inférieur à celui du département, mais supérieur à celui de la France.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Béziers, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 3],[I 9]. Elle compte 61 emplois en 2018, contre 49 en 2013 et 49 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 247, soit un indicateur de concentration d'emploi de 24,6 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 59,5 %[I 10].

Sur ces 247 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 45 travaillent dans la commune, soit 18 % des habitants[I 11]. Pour se rendre au travail, 90,4 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 2,8 % les transports en commun, 3,6 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 3,2 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 12].

Activités hors agriculture modifier

40 établissements[Note 10] sont implantés à Cazedarnes au . Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 11],[I 13].

Secteur d'activité Commune Département
Nombre % %
Ensemble 40
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
4 10 % (6,7 %)
Construction 11 27,5 % (14,1 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
9 22,5 % (28 %)
Activités immobilières 3 7,5 % (5,3 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
8 20 % (17,1 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
1 2,5 % (14,2 %)
Autres activités de services 4 10 % (8,1 %)

Le secteur de la construction est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 27,5 % du nombre total d'établissements de la commune (11 sur les 40 entreprises implantées à Cazedarnes), contre 14,1 % au niveau départemental[I 14].

Agriculture modifier

La commune est dans le « Soubergues », une petite région agricole occupant le nord-est du département de l'Hérault[26]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 12] sur la commune est la viticulture[Carte 4].

1988 2000 2010 2020
Exploitations 67 48 35 31
SAU[Note 13] (ha) 488 462 393 316

Le nombre d'exploitations agricoles en activité et ayant leur siège dans la commune est passé de 67 lors du recensement agricole de 1988[Note 14] à 48 en 2000 puis à 35 en 2010[28] et enfin à 31 en 2020[Carte 5], soit une baisse de 54 % en 32 ans. Le même mouvement est observé à l'échelle du département qui a perdu pendant cette période 67 % de ses exploitations[29],[Carte 6]. La surface agricole utilisée sur la commune a également diminué, passant de 488 ha en 1988 à 316 ha en 2020[Carte 7]. Parallèlement la surface agricole utilisée moyenne par exploitation a augmenté, passant de 7 à 10 ha[28].

Culture locale et patrimoine modifier

 
L'entrée de l'Abbatiale Sainte-Marie

Lieux et monuments modifier

  • Église Saint-Amand de Cazedarnes. L'église romane primitive sert de transept à l'église actuelle qui est moderne ; petit autel roman (stèle romaine de "Flavia Quinta" trouvée dans le massif de l'autel) et autel moderne (1955) de Pierre Nocca. L'église de Cazedarnes contient également différentes fresques (1950) de Nicolas Greschny (1912-1985). Elles illustrent la vie de saint Roch mais aussi des thèmes classiques de l'iconographie religieuse (notamment dans son inspiration orthodoxe) : Christ de l'Apocalypse, Passion, Mort de Joseph, Descente aux enfers, Couronnement de la Vierge, etc… L'édifice a été inscrit au titre des monuments historiques en 2012[30].
  • Abbatiale Sainte-Marie de Fontcaude, de l'ordre des Prémontrés de Fontcaude.
  • Oppidum romain aux Vignals.
  • Plusieurs villas romaines.
  • Tombes wisigothiques aux Vignals, Cazedarnes-le-Bas.
  • Les tombes des enfants du village morts pendant la Grande guerre et le monument aux morts qui leur était consacré étaient entourés d'une lourde chaîne métallique. Cette chaîne arrivant en fin de vie a été malheureusement remplacée par une chaîne de travaux publics en matière plastique blanche et verte.

Personnalités liées à la commune modifier

Héraldique modifier

Les armes de Cazedarnes se blasonnent ainsi :

tiercé en pairle, au premier d'azur au soleil non figuré d'or, au deuxième d'or à un cep de vigne feuillé et fruité de gueules soutenu d'une terrasse d'argent craquelée de sable, au troisième de gueules à une jumelle ondée abaissée d'argent, une crosse épiscopale d'or brochant sur le tout[31]

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • Yvob Comte, « Un ensemble de peintures murales religieuses contemporaines par Nicolas Greschny, peintre de tradition orthodoxe : Eglise paroissiale Saint-Amand à Cazedarnes », Chantiers, no 7,‎ , p. 8-9
  • Joseph Gondard, « L'abbaye de Fontcaude », Bulletin de la Société archéologique, scientifique et littéraire de Béziers, 5e série,‎ , p. 5-56
  • Mission Archives, Archives communales de Cazedarnes : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 88 p.
  • Mission Archives, Répertoire numérique détaillé des archives de Cazedarnes, Montpellier, Mission Archives 34, , 100 p. (lire en ligne)
  • Philippe REUL "Eglise Saint Amans de Cazedarnes, un trésor y est caché", 2019-2021

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

Notes et cartes modifier

  • Notes
  1. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[7].
  2. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
  3. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
  4. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Le débroussaillement s'applique notamment aux abords de constructions, chantiers, travaux ou installations sur une largeur de 50 mètres (selon un principe du droit des assurances, tout propriétaire est tenu d’assurer la protection de ses biens), et de 5 mètres de part et d’autre des voies privées y donnant accès.
  7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
  8. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement des foyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à la taxe d’habitation.
  9. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  10. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  11. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  12. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  13. Les données relatives à la surface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  14. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[27].
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », sur infoterre.brgm.fr (consulté le ).
  3. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », sur l'observatoire des territoires (consulté le ).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  5. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  6. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée par département », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).
  7. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », sur stats.agriculture.gouv.fr (consulté le ).

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. « Commune rurale - définition » (consulté le ).
  2. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », (consulté le ).
  3. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
  4. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Cazedarnes » (consulté le ).
  5. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  6. a et b « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Cazedarnes » (consulté le ).
  7. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans le Hérault » (consulté le ).
  8. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière » (consulté le ).
  9. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur site de l'Insee (consulté le ).
  10. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Cazedarnes » (consulté le ).
  11. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 » (consulté le ).
  12. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 » (consulté le ).
  13. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Cazedarnes » (consulté le ).
  14. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans le Hérault » (consulté le ).

Autres sources modifier

  1. a et b Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI 10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », sur pluiesextremes.meteo.fr (consulté le ).
  3. « Orthodromie entre Cazedarnes et Berlou », sur fr.distance.to (consulté le ).
  4. « Station Météo-France « Berlou » (commune de Berlou) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  5. « Station Météo-France « Berlou » (commune de Berlou) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  7. Réseau européen Natura 2000, Ministère de la transition écologique et solidaire
  8. « Liste des zones Natura 2000 de la commune de Cazedarnes », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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