Caroline Bergvall

poète, artiste audio-visuelle, éditrice et professeure d'université franco-norvégienne

Caroline Bergvall, née à Hambourg en 1962, est une poète, artiste audio-visuelle, éditrice et professeur d'université franco-norvégienne, et enseignante à l'Université de Southampton.

Caroline Bergvall
Biographie
Naissance
Nationalité
Domicile
Formation
Université "Sorbonne nouvelle", licence de philosophie
University of Warwick, Master of Philosophy
Dartington College of Arts3, Doctorat (Ph.D)
Activité
poésie, édition, traduction, spectacle audio-visuel
Autres informations
Université de Southampton
Cardiff University
Temple University
Bard College
Mouvement
Site web
Œuvres principales
Drift, Goan Atom, Eclat

Biographie modifier

Caroline Bergvall est née d'une mère française et d'un père norvégien[1]. Elle grandit en Suisse, en France et en Norvège. Elle étudie à l'Université Sorbonne-Nouvelle, à l'université de Warwick où elle obtient un Master of Philosophy, puis au Dartington College of Arts (en) où elle décroche son Doctorat (Ph.D).

Caroline Bergvall a enseigné auprès de l'université de Cardiff, l'université Temple, le Bard College, avant d'entrer à l'université de Southampton[2].

Caroline Bergvall produit des recueils de poésie, des spectacles audio-visuels et des installations. Elle a exposé au Museum of Modern Art (New York), à la Dia Art Foundation (New York), au Tate Modern (Londres), au Musée d'art contemporain d'Anvers.

Son œuvre est hybride, mêlant numérique, vidéo, musique, déclamations, danse.... Ses thématiques sont diverses : questions d'appartenance culturelle, le genre et la politique sexuelle, le rôle de l'artiste et de l'art, la poétique multilingue et l'impact des nouveaux médias pour l'écriture.

Œuvres modifier

Recueil de poèmes modifier

  • Strange Passage : A Choral Poem, Cambridge, GB, Equipage, , 28 p. (OCLC 877131772),
  • Eclat Sites 1-10, Lowestoft, Suffolk, Sound & Language, , 58 p. (ISBN 9781899100064, lire en ligne),
  • Goan Atom : 1. doll, San Francisco, Californie, Krupskaya, , 80 p. (ISBN 9781928650089),
  • Fig : Goan Atom 2, Cambridge, G.B, Salt Modern Poets, , 148 p. (ISBN 9781844710928),
  • Drift, Brooklyn, état de New York, Nightboat Books, , 196 p. (ISBN 9781937658205, lire en ligne),
  • Alisoun Sings, New York, Nighboat Books, , 134 p. (ISBN 9781643620015),

Œuvres sonores et audiovisuelles modifier

  • Caroline Bergvall: Ghost Pieces: Four Language-Based Installations, éd. John Hansard Gallery, 2012,
  • Cropper, éd. Torque Press , 2008,
  • Plessjør, éd. H Press, 2008
  • Via, éd. Contemporary Poetics Research Centre, 2005[3]

Traduction modifier

  • Typhon Dru  de Nicole Brossard, éd. Reality Street Editions (traduction du Français canadien en anglais), 1997.

Éditrice modifier

  • I'll Drown My Book: Conceptual Writing By Women, éd. Les Figues Press, 2012,
  • Meddle English: New and Selected Texts, éd. Nightboat Books, 2010[4],[5]
  • Conductors of Chaos, éd. Picador, 1996
  • Out of Everywhere: An anthology of Innovative Female Poets, éd. Reality Street, 1995

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • (en-US) Jake Kennedy, « NEW! Review of Caroline Bergvall », Verse,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Christine Hume, « Rockdrill 8: via | Surrealism Bad Rap », Rain Taxi,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Brian M. Reed, « ‘Lost Already Walking’: Caroline Bergvall’s ‘Via’ », Jacket 2,‎ (lire en ligne)
  • (en-US) Justin Hopper, « Performance writer Caroline Bergvall makes one of her two U.S. stops in Pittsburgh », City Paper Pittsburgh,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Susan Rudy, « A conversation with Caroline Bergvall », Jacket 2,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Charles Bernstein, « Caroline Bergvall's "Meddle English" », Jacket 2,‎ (lire en ligne),
  • (en-GB) Linda A. Kinnahan, « An Interview with Caroline Bergvall », Contemporary Women's Writing, Volume 5, n°3,‎ (lire en ligne  ),
  • (en-US) Martha Schwendener, « People and Language, All at Sea », The New York Times,‎ (lire en ligne),
  • (en-US) Kaegan Sparks, « Caroline Bergvall », Art in America,‎ (lire en ligne),
  • (fr) Ildiko Dao, « Caroline Bergval, Love Song », Inferno,‎ (lire en ligne)
  • (fr) Cécile Dalla Torre, « A la rescousse des hommes et des langues », Le Courrier,‎ (lire en ligne  ),
  • (en-GB) Nancy Groves, « A polyphonic dawn chorus in the Essex edgelands », The Guardian,‎ (lire en ligne),
  • Rencontre avec Caroline Bergval, par Yvon Bron pour la station de radio RTS, 2016[6],
  • (en-US) Kate Morris, « Considering Collaboration : True collaboration is more than just a word. », F.News Magazine,‎ (lire en ligne),
  • (en-GB) Áine McMurtry, « Sea Journeys to Fortress Europe : Lyric Deterritorializations in Texts by Caroline Bergvall and José F. A. Oliver », The Modern Language Review, Vol. 113, No. 4,‎ , p. 811-845 (35 pages) (lire en ligne  ),
  • (fr) Vincent Broqua, « Après la performance: sur Conference (after Attar) de Caroline Bergvall », Littérature, No. 192,‎ , p. 112-124 (13 pages) (lire en ligne  ),
  • (en-US) Greg Nissan, « Terms of Exchange: Caroline Bergvall Interviewed by Greg Nissan », Bomb Magazine,‎ (lire en ligne),

Liens externes modifier

Références modifier

  1. (en-US) « Caroline Bergvall », sur Poetry Foundation, (consulté le )
  2. (en) Caroline Bergvall, « Caroline Bergvall », sur Caroline Bergvall, (consulté le )
  3. (en-US) « ROCKDRILL 8: VIA | SURREALISM’S BAD RAP | Rain Taxi », sur www.raintaxi.com (consulté le )
  4. (da) « Den sproglige køkkenmødding », Information,‎ (lire en ligne, consulté le )
  5. Caroline Bergvall, « Le conte frit (zoo de Londres) », Vacarme, no 57,‎ 0000-00-00, p. 96–100 (ISSN 1253-2479, lire en ligne, consulté le )
  6. « Audio: Rencontre avec Caroline Bergval », sur Play RTS (consulté le )