Bretagne (frégate)

frégate française de classe Aquitaine en service depuis 2019

Bretagne
illustration de Bretagne (frégate)
La Bretagne en construction le 7 janvier 2017.

Type Frégate
Classe Aquitaine
Histoire
A servi dans  Marine nationale
Chantier naval DCNS, Lorient
Quille posée
Lancement
Armé
Mise en service
Commission
Équipage
Équipage 108
Caractéristiques techniques
Longueur 142 m
Maître-bau 20 m
Tirant d'eau 7,30 m
Déplacement 6 000 tonnes
Propulsion 1 turbine General Electric-Avio LM2500 + G4 (CODLOG) de 32 MW ;
4 x MTU de 2 MW couplés à 2 x Jeumont de 2.2 MW ;
1 secours Brunvoll.
Vitesse 27 nœuds (turbine)
16 nœuds (électrique)
7 nœuds (secours)
Caractéristiques militaires
Armement 16 x MdCN
16 x Aster15 ou 30
8 x Exocet MM40 Block3
Torpilles MU90
Tourelle 76 mm
2 x Narwhal 20 mm
Électronique Radar Thales Herakles
radar de navigation et de surveillance Terma A/S SCANTER 2001
conduite de tir NA-25 XP
sonar de coque Thales 4110 CL
sonar remorqué Thales CAPTAS-4 (UMS 4249)
Rayon d'action 6 000 Nq à 15 nœuds
Aéronefs 1 x Caïman Marine
Carrière
Propriétaire Marine nationale
Pavillon Pavillon national français France
Port d'attache Brest
Indicatif D655

La Bretagne (numéro de coque D655) est la cinquième frégate de lutte anti-sous-marine et de défense aérienne du programme FREMM lancé en commun par la France et l'Italie.

Caractéristiques modifier

Navires jumeaux modifier

Navigation modifier

Propulsée par une turbine General Electric-Avio LM2500 et quatre diesel-alternateurs G4 (CODLOG) de 32 MW fournissant l'électricité nécessaire aux évolutions à basse vitesse, la Bretagne peut évoluer à 27 nœuds (en turbine) et 16 nœuds (en électrique).

Ses systèmes d'écoutes électroniques comprennent notamment un radar Thales Herakles multifonctions, un sonar remorqué Thales CAPTAS-4 et un sonar de coque Thales 4110 CL ainsi que deux brouilleurs[1].

En décembre 2019, le ministère des Armées annonce que la Bretagne – tout comme précédemment l'Aquitaine et le Languedoc – passera à un double équipage (A et B, se relevant tous les quatre mois) de 109 marins en 2020 afin d'augmenter sa disponibilité et la qualité de vie familiale du personnel assurant ses déploiements[2].

Armement modifier

Comme tous les bâtiments de la classe Aquitaine, la Bretagne met en œuvre des missiles de croisière naval[3] : seize missiles de croisière navals (MdCN), seize missiles surface-air Aster 15 (les lanceurs sont capables d'embarquer des Aster 30) et huit missiles antinavires Exocet MM40 Block3. De plus, elle possède une tourelle de 76 mm, deux canons téléopérés Narwhal de 20 mm et des tubes pour torpilles MU90[1].

De plus, la frégate accueille un NH90 ou Caïman Marine de lutte anti-sous-marine[1].

Construction modifier

La construction de la Bretagne a débuté en octobre 2013 aux chantiers DCNS de Lorient. La frégate a été mise à l'eau le 16 septembre 2016[4]. Ses essais débutent en octobre 2017[5].

La DGA réceptionne la frégate à Brest le 18 juillet 2018[3] et prépare son déploiement de longue durée.

Le , à Brest, le Conseil régional de Bretagne a officialisé son parrainage de la Bretagne, à travers la signature d’une charte entre le président de région, Loïg Chesnais-Girard, et le capitaine de vaisseau Yonec Fihey, commandant du navire-filleul. C'est la première fois qu'une région parraine un navire de la Marine nationale[6].

Carrière opérationnelle modifier

Après son voyage inaugural lors d'un déploiement de longue durée dans l'Atlantique nord – au cours duquel elle participe à l'exercice Trident Juncture 2018 (en) des forces de l'OTAN – et les Caraïbes entre le 30 août et le 10 décembre 2018[7], la Bretagne est admise au service actif le et commence sa carrière opérationnelle depuis son port d'attache de l'arsenal de Brest, comme l'Aquitaine[8] et la Normandie[1]. Sa principale mission lorsqu'elle est dans les eaux françaises est la protection des approches maritimes et celle des sous-marins nucléaires lanceurs d'engins (SNLE) de la classe Le Triomphant opérant depuis l'île Longue[1].

Son premier tir d'un missile surface-air Aster 15 a lieu le lors d’une campagne de tirs interalliée contre une cible supersonique[9].

Le , la Bretagne a assuré la surveillance maritime au large de Omaha Beach lors des cérémonies commémoratives du 75e anniversaire du D-Day[10] et a participé ensuite à l'Armada de Rouen.

Le , le Bretagne est la troisième FREMM à passer au double équipage (A et B de 109 marins chacun ; un certain nombre d'entre eux provenant du retrait du La Motte-Picquet du service actif) se relayant tous les quatre mois afin d'assurer un plus long maintien en opération du navire[11].

Notes et références modifier

  1. a b c d et e Vincent Groizeleau, « La FREMM Bretagne admise au service actif », Mer et Marine, 25 février 2019.
  2. Vincent Groizeleau, « Le passage au double équipage d’une FREMM et d’un PSP acté pour 2020 », Mer et Marine, 20 décembre 2019.
  3. a et b Hélène Pédech, « À Lorient, Naval Group livre une 5e frégate multi-missions à la Marine nationale », France 3 Bretagne, 25 juillet 2018.
  4. Christine Le Moing, « Et la cinquième a pour nom...La Bretagne ! », Le Télégramme, 14 septembre 2016.
  5. Vincent Groizeleau, « La FREMM Bretagne débute ses essais », Mer et Marine, 27 octobre 2017.
  6. Communiqué de la Marine nationale, « La FREMM Bretagne parrainée par la région Bretagne », Mer et Marine,‎ (lire en ligne).
  7. Vincent Groizeleau, « La FREMM Bretagne achève son déploiement de longue durée », Mer et Marine, 10 décembre 2018.
  8. « La Bretagne admise au service actif », Cols bleus,‎ (lire en ligne)
  9. Vincent Groizeleau, « La FREMM Bretagne intercepte avec un Aster 15 une cible supersonique », Mer et marine,‎ (lire en ligne).
  10. « FREMM Bretagne voyage timeline », sur www.marinetraffic.com (consulté le )
  11. Vincent Groizeleau, « Une troisième FREMM et un second PSP passent au double équipage », Mer et Marine, 1er septembre 2020.

Annexes modifier

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Articles connexes modifier