Boulevard Monplaisir

boulevard de Toulouse, en France

Boulevard Monplaisir
Situation
Coordonnées 43° 35′ 31″ nord, 1° 27′ 30″ est
Pays Drapeau de la France France
Région Occitanie
Département Haute-Garonne
Métropole Toulouse Métropole
Ville Toulouse
Secteur(s) 5 - Sud-Est
Quartier(s) Busca
Début no 65 bis allée des Demoiselles et pont des Demoiselles
Fin no 41 allée des Soupirs et passerelle des Soupirs
Morphologie
Type Boulevard
Longueur 795 m
Largeur entre 16 et 20 m
Odonymie
Nom actuel 1908
Nom occitan Baloard Monplaisir
Histoire et patrimoine
Création 1887-1900
Notice
Archives 315554720047
Géolocalisation sur la carte : Toulouse
(Voir situation sur carte : Toulouse)
Boulevard Monplaisir
Géolocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Boulevard Monplaisir

Le boulevard Monplaisir (en occitan : baloard Monplaisir) est une voie publique de Toulouse, chef-lieu de la région Occitanie, dans le Midi de la France. Il se trouve à la limite du quartier du Busca, dans le secteur 5 - Sud-Est.

Situation et accès modifier

Description modifier

Voies rencontrées modifier

Le boulevard Monplaisir rencontre les voies suivantes, d'ouest en est (« g » indique que la rue se situe à gauche, « d » à droite) :

  1. Allée des Demoiselles (g)
  2. Pont des Demoiselles (d)
  3. Rue du Japon (g)
  4. Rue André-Delieux (g)
  5. Rue Monplaisir (g)
  6. Rue de Fleurance (g)
  7. Rue Benjamin-Constant (g)
  8. Allée des Soupirs (g)
  9. Passerelle des Soupirs (d)

Transports modifier

Le boulevard Monplaisir n'est pas directement desservi par les transports en commun Tisséo. Il est cependant accessible, du côté de l'allée des Demoiselles, par le Linéo  L7​​​​​​​​​​​​​​​. Au nord, le Boulingrin est desservi par les lignes de bus  2931​​​​​​​​​​​​​​. Enfin, le boulevard Bernard-Griffoul-Dorval, qui lui est parallèle, est parcouru par la ligne de bus  27​​​​​​​​​​​​​​​.

Il existe plusieurs stations de vélos en libre-service VélôToulouse sur le boulevard Monplaisir ou dans les rues voisines : les stations no 15 (face au 20 port Saint-Sauveur), no 98 (80 allée des Demoiselles), no 101 (5 port Saint-Sauveur) et no 114 (8 boulevard Monplaisir).

Odonymie modifier

Le boulevard tient son nom du quartier qu'il longe à l'est, et délimité au nord par le Boulingrin, à l'ouest par l'allée Frédéric-Mistral et au sud par l'allée des Demoiselles. Ce nom vient d'une demeure de plaisance, une « folie », construite au XVIIIe siècle en bordure du canal du Midi et qui était désignée comme « Mon plaisir » (emplacement des actuels no 5 et 7)[1].

Le nom se retrouve pour d'autres voies proches du boulevard, particulièrement la rue Monplaisir, la rue Neuve-Monplaisir (actuelle rue des Martyrs-de-la-Libération) et la rue Traversière-Monplaisir (actuelle rue Bégué-David)[2].

Histoire modifier

Patrimoine et lieux d'intérêt modifier

Canal du Midi modifier

  Patrimoine mondial (1996).

 
Vue sur la passerelle des Soupirs et le port Saint-Sauveur.

Le boulevard Monplaisir longe le canal du Midi. La première partie du canal, entre la Garonne, à Toulouse, et le seuil de Naurouze, est creusée entre 1667 et 1671.

Le canal est franchi par plusieurs ponts et passerelle :

  • pont des Demoiselles.
    Le premier pont, caractéristique avec sa forme en dos-d'âne et bâti en brique, est construit vers 1681-1683. Il est alors connu comme le pont de Montaudran, du nom du village auquel il mène. Il est agrandi à deux reprises, au cours du XVIIIe siècle, puis du siècle suivant. En 1910 apparaissent, avec le développement du faubourg du Busca et l'accroissement de la circulation, les premiers projets de reconstruction. En 1970, le pont est démoli et reconstruit sur des poutres de béton. Il compte deux travées, pour une longueur de 40 mètres et une largeur de 30 mètres[3].
  • passerelle des Soupirs.
    La passerelle est construite en quelques mois en 1902, « afin de diminuer le parcours à effectuer par les ouvriers du quartier de la Baraquette qui se rendent à leur travail du côté Canal-Ville et aux ateliers environnant le Grand-Rond ». La municipalité fait le choix de Charles Picot et Joseph Montariol, représentants toulousains de l'entreprise de François Hennebique. La passerelle est formée de deux arcs parallèles espacés de 80 cm et couverts d'une dalle, réalisés en un seul bloc de béton armé. Elle a une portée de 42 mètres et une largeur d'1,5 mètre, et elle s'élève à son sommet à 5,8 mètres au-dessus du canal. Elle est accessible par deux escaliers doubles. Les garde-corps sont en fer forgé et fonte[6].

Bassin de radoub modifier

  Inscrit MH (1989, bassin du radoub, comprenant le hangar couvert de 1843, la gare couverte de 1855 et le bassin)[7].

Musée Georges-Labit modifier

  • no  3 : bibliothèque du musée (premier quart du XXe siècle)[8].
  • no  5 : musée (1893, Jules Calbairac)[9].

Immeubles modifier

  • no  7 : résidence Les Jardins de la Renaissance (1978, Guy Deveaux)[10].
  • no  10 : résidence Hôtel de Riquet (1967)[11].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

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Bibliographie modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier