Le Blitz du Giro 2001 (dit aussi « blitz de San Remo ») est une opération de police liée au dopage qui touche le cyclisme professionnel dans les années 1990 et 2000, trois ans après l'affaire Festina sur le Tour de France 1998.

Historique modifier

Le , des centaines de policiers italiens effectuent une perquisition surprise aux hôtels des vingt équipes cyclistes participantes, créant la panique parmi les coureurs, à trois jours de l'arrivée du Tour d'Italie. À l'issue de l'opération, des produits interdits sont retrouvés en possession de coureurs et de leur encadrement[1]. Au matin, les coureurs cyclistes refusent de repartir pour l'étape qui doit les mener à Sant'Anna di Vinadio. Les négociations se poursuivent durant des heures et cette étape est finalement annulée[2],[3].

22 personnes sont renvoyées devant le tribunal et des condamnations sont prononcées à l'encontre de plusieurs coureurs parmi lesquels Dario Frigo, Giuseppe Di Grande, Alberto Elli et Romano Demenico[4],[5].

Notes et références modifier

  1. « Les plus retentissantes affaires de dopage depuis le décès de Tom Simpson », Le Monde,‎ (lire en ligne).
  2. AFP, « Tour d'Italie: les cinq drames historiques du Giro », La Croix,‎ (lire en ligne)
  3. (it) « Giroditalia : Blitz antidoping Giro sotto choc », La Repubblica,‎ (lire en ligne)
  4. (it) « Quattro condanne per il blitz di Sanremo », ciclismo.it,‎ (lire en ligne)
  5. Stef, « cyclisme-dopage.com - Le blitz du Giro 2001 », cyclisme-dopage.com,‎ (lire en ligne)