Beppo di Massimi

aristocrate italien puis français, actif dans le domaine de l'aéronautique

Beppo de Massimi est un gentilhomme italien puis français, actif dans le domaine de l'aéronautique, né à Bari (Italie) le [1] et mort à Saint-Ay (Loiret, France) le [1].

Biographie modifier

Beppo de Massimi obtient une licence de l'Institut technique de Naples[2].

Il s'engage en tant que volontaire dans l'aviation le au cours de la Première Guerre mondiale, il occupe un poste de lieutenant observateur de l’armée de l’air française[2].

Il est naturalisé français en août 1914[1].

Il devient par la suite l'un des tout premiers collaborateurs de l'entrepreneur français Pierre-Georges Latécoère qu’il a connu pendant la guerre dans les tranchées. Négociateur, il est désigné comme administrateur des lignes aériennes Latécoère à Madrid et intervient dans les débuts de la ligne en 1919, obtenant ainsi les autorisations de survol de l’Espagne auprès des autorités espagnoles[2].

Durant toute sa carrière aéronautique, il participe activement à la construction et à la réputation de la Ligne, défendant avec acharnement l’œuvre de Latécoère. En 1923, il est membre du conseil d'administration de la CGEA.

Il rencontra Antoine de Saint-Exupéry, qui lui dédia son livre, (Le Petit Prince[réf. nécessaire]) « à l'homme qui m a donné la vie que je rêvais d'avoir. »

En 1933, lors de la création de la compagnie nationale Air France, il décide de se retirer à l’abbaye de Voisins dans la commune française de Saint-Ay, dans le département du Loiret. Il y décède en juin 1961.

Œuvres modifier

Il est l'auteur de l'ouvrage Vent debout : histoire de la première ligne aérienne française paru aux éditions Plon (Paris, 1949) dans lequel il raconte son histoire aéronautique.

Distinctions modifier

Notes et références modifier

  1. a b c d e f et g « Cote 19800035/445/59626 », base Léonore, ministère français de la Culture
  2. a b et c Benoît Heimermann et Olivier Margot, L'aéropostale. La fabuleuse épopée de Mermoz, Saint-Exupéry, Guillaumet, Arthaud, , p. 146

Liens externes modifier