Albert Eise (né le à Oeffingen, mort le au camp de concentration de Dachau) est un prêtre catholique allemand, victime du Troisième Reich.

Albert Eise
Fonction
Directeur d'école
Pallottine Seminary (d)
-
Biographie
Naissance
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Oeffingen (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
Sépulture
Schönstatt (Vallendar) (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Domiciles
Freising (jusqu'en ), Schönstatt (Vallendar) (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Père
Franz Eise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Marie Eise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Paul Eise (d)
Alfred Eise (d)
Monika Eise (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Membre de
Lieu de détention

Biographie modifier

Albert Eise grandit avec quatre frères et sœurs dans une ferme près de Stuttgart. À 14 ans, il est allé au gymnasium d'Ehrenbreitstein tenu par les pallottins et en 1912 à la nouvelle maison d'étude des pallottins à Vallendar sous la direction spirituelle de Joseph Kentenich. En 1914, il assiste à l'acte fondateur du Mouvement de Schoenstatt.

En , il effectue son service militaire comme garde et infirmier. Le , il devient novice dans la maison missionnaire pallottine de Limbourg-sur-la-Lahn et est ordonné prêtre le [1]. Après avoir travaillé comme directeur spirituel, vice-recteur et recteur au Séminaire missionnaire pallottin de Freising, il devient un proche collaborateur de Kentenich à Schönstatt en et se consacre notamment aux soins des nombreuses étudiantes attirées par le mouvement de Schönstatt[2].

Lorsqu'il devient rédacteur en chef du magazine Königin der Apostel en 1936, il reçoit un sévère avertissement du ministère de la Propagande. Le magazine est confisqué. En 1939, la Gestapo le harcèle à propos d'une série de sermons à Vienne. Il est arrêté lors d'une réunion secrète d'étudiants à Coblence le et emmené au camp de concentration de Dachau le [1] (prisonnier numéro 28 660[3]). Au sein du Pfarrerblock, il fait partie d'un groupe de religieux du Mouvement de Schoenstatt[4] Le travail forcé comme du plantage en [3], la faim et la dysenterie le mènent à sa mort le .

Commémoration modifier

L'Église catholique considère Albert Eise dans le martyrologe allemand du XXe siècle en tant que martyr du Troisième Reich[5].

Notes et références modifier

  1. a et b (de) Karl Leisner : Priesterweihe und Primiz im KZ Dachau, LIT, , 215 p. (ISBN 9783825872779, lire en ligne), p. 184
  2. (de) Sr. M. Elinor Grimm., « Gedenken an den KZ-Häftling P. Albert Eise », sur Mouvement de Schoenstatt (Allemagne), (consulté le )
  3. a et b (de) Christiane Bracht, « Vorbilder », sur Süddeutsche Zeitung, (consulté le )
  4. Joachim Schmiedl, Bienheureux Karl Leisner : Jusqu'au bout de l'amour, Téqui, , 255 p. (ISBN 9782740311684, lire en ligne), p. 193
  5. (de) « Pater Albert Eise », sur Deutsches Martyrologium (consulté le )

Annexes modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier