Adolphe Dervaux

architecte français

Adolphe Dervaux, né à Paris le et mort dans la même ville le , est un architecte français.

Il a laissé son nom à un modèle de candélabre du métro de Paris très répandu, de style Art déco, qu'il a dessiné dans les années 1920.

Biographie modifier

Adolphe Dervaux est né le , au 34 de la rue Pierre-Fontaine dans le 9e arrondissement de Paris où ses parents, Adolphe Dervaux (1825-1887), artiste peintre, professeur de dessin à Sète et Louise Berthe Hannier, sont domiciliés[2]. Ils le reconnaissent tous les deux le [3].

Il intègre l'École des arts décoratifs de Paris où il est l'élève de Charles Genuys, puis l'École des beaux-arts de Paris où il suit les cours d'Émile Vaudremer[4] et Constant Moyaux[3].

En 1894, sous le beylicat d'Ali III Bey, il est architecte adjoint de la régence de Tunis[3].

Dans les années 1920, il est architecte en chef de la Compagnie des chemins de fer du Midi.

Dans les années 1930, il fut l'architecte de la ville de Biskra[5].

Sociétaire de la Société nationale des beaux-arts[6], il est président de la Société française des urbanistes, vice-président de la Société des architectes modernes, vice-président de la Société des artistes décorateurs et vice-président de la Société protectrice des animaux.

Il demeure 22 rue de Dunkerque à Paris.

Âgé de 74 ans et gravement malade[7], il meurt le et est incinéré[8]. Son éloge funèbre est prononcée par Auguste Bluysen.

Réalisations modifier

Publications modifier

  • Essai sur l'architecture telle qu'elle est : rapport présenté à la Société d'art populaire et d'hygiène, Paris, impr. de Kapp, , 80 p.
  • « Le beau, le vrai, l'utile et la réorganisation de la cité », La Grande Revue,‎ .
  • Exposition internationale d'architecture du bâtiment et des industries connexes, Gand, 1921. Section française. Rapport général –
  • « Albert André », Art et Décoration, pp. 33 à 42, août 1927.

Aquarelle modifier

  • Paysage marin (1928)[15].

Distinctions modifier

Hommage modifier

Au Salon des artistes français de 1935, le sculpteur Émile Oscar Guillaume (1867-1954) exposa le buste d'Adolphe Dervaux.

Notes et références modifier

  1. « https://archives.yvelines.fr/rechercher/archives-en-ligne/correspondances-du-musee-departemental-maurice-denis/correspondances-du-musee-maurice-denis », sous le nom DERVAUX A. (consulté le )
  2. Dossier Léonore, p. 15.
  3. a b et c Selon AGORHA.
  4. Catherine Bruant, « L'École d'art public du Collège libre des sciences sociales : une formation à l'urbanisme comme sociologie appliquée », Le Télémaque, Caen, Presses universitaires de Caen, no 33,‎ , p. 83-106.
  5. Saïd Almi, Urbanisme et colonisation : présence française en Algérie, Éditions Mardaga, , 159 p. (ISBN 9782870098127, lire en ligne), p. 146.
  6. René Édouard-Joseph, Dictionnaire biographique des artistes contemporains, tome 1, A-E, Art & Édition, 1930, p. 394.
  7. Le cours de ses études a été compliqué du fait d'une phtisie et d'une pneumonie en 1897 - Selon AGORHA.
  8. La Construction moderne : notice nécrologique, novembre 1945, p. 218-219.
  9. Objet RICJO-F-1923-04. Hôtel particulier pour Mlle Raux, rue Cortambert, Paris 16e : aménagements. 1923.
  10. Jean-Claude Vigato, op. cit., p. 193.
  11. L'architecture privée à Perpignan, 1900-1950 : de l'esthétique « Beaux-Arts » au pittoresque moderne. Le plan est abandonné en 1935.
  12. « Lotissement de l'Ermitage », notice no IA77000469, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  13. Pavillon de La Réunion, site Worldfairsinfo.
  14. Objet RICJO-I-36. Exposition internationale de Paris, 1937 : pavillon de La Réunion, allée des Cygnes, Paris 15e. 1936-1937.
  15. Documents biographiques d'Albert Laprade : paysage marin signé.
  16. Dossier Léonore, p. 7.

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • « Adolphe Dervaux (allocution de M. Bluysen) : notice nécrologique », La Construction moderne, no 7,‎ , p. 218-219 (lire en ligne [PDF]).
  • Base Léonore, dossier no 19800035/1288/48791.
  • L'Architecture, vol. XLIII, no 1, , p. 13-18.
  • Jean-Claude Vigato, L'Architecture régionaliste. France 1890-1950, Paris, Norma, 1994, p. 132.
  • Claude Loupiac et Christine Mengin, L'Architecture moderne en France, tome 1, 1889-1940, G. Monnier (dir.), Paris, Picard, 1997, p. 81.
  • François Loyer, Histoire de l'architecture française. De la Révolution à nos jours, Paris, Mengès, CNMHS, 1999, p. 411.

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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