Zalman Aran

politicien israélien

Zalman Aran
Illustration.
Fonctions
Député à la Knesset

(20 ans)
Législature 1re, 2e, 3e, 4e, 5e et 6e
Ministre sans portefeuille

(1 an)
Ministre des Transports

(moins d’un an)
Ministre de l'Éducation et de la Culture

(5 ans)
Ministre de l'Éducation et de la Culture

(6 ans)
Biographie
Nom de naissance Zalman Aharonowitz
Date de naissance
Lieu de naissance Iouzovka (gouvernement de Iekaterinoslav, Empire russe)
Date de décès (à 71 ans)
Sépulture Cimetière juif du mont des Oliviers
Nationalité Drapeau d’Israël Israël
Parti politique Mapaï (1949-1965)
Alignement (1965-1968)
Parti travailliste (1968-1969)
Alignement (1969)
Profession Enseignant, militant

Zalman Aran (hébreu : זַלְמָן אֲרָן), né Zalman Aharonowitz le à Iouzovka (Empire russe) et mort le , est un enseignant et militant sioniste devenu homme politique israélien. Il est ministre sans portefeuille de 1954 à 1955, ministre des Transports en 1955 puis ministre de l'Éducation et de la Culture à deux reprises entre 1955 et 1969.

Biographie modifier

Zalman Aharonowitz naît le à Iouzovka, dans le gouvernement de Iekaterinoslav de l'Empire russe (aujourd'hui la ville de Donetsk en Ukraine). Il reçoit un enseignement religieux dans un heder. Il étudie plus tard l'agriculture à Kharkov[1]. Durant sa jeunesse, il s'investit dans la Jeunesse de Sion (Tze'irei Zion) et devient membre du « comité d'organisation de l'auto-défense » du mouvement en 1917. Il travaille comme enseignant et statisticien de 1918 à 1923. En 1920, après la disparition de la Jeunesse de Sion, Aran rejoint les Socialistes sionistes et siège au comité central secret du parti de 1924 à 1925.

En 1926, il émigre en Palestine mandataire, où il rejoint le parti Akhdut HaAvoda. Il travaille alors dans le bâtiment. En 1930, après la fusion d'Akhdut HaAvoda au sein du Mapaï, Aran devient secrétaire général du nouveau parti à Tel Aviv. De 1936 à 1947, il est trésorier et directeur du département d'information de la Histadrout. Il est un des fondateurs de l'école des militants du syndicat. Il devient membre du Comité exécutif sioniste en 1946, dont il intègre le présidium en 1948.

Il est élu député à la Knesset en 1949, puis réélu en 1951, 1955, 1959, 1961 et 1965. Il préside la commission parlementaire des Affaires étrangères et de la Défense (en). Il est également membre de la commission de la Chambre. Il est nommé ministre sans portefeuille en 1953, puis ministre des Transports (en) en 1954. Il est ensuite ministre de l'Éducation et de la Culture de 1955 à 1960 et de 1963 à 1969.

En tant que ministre de l'Éducation, il introduit l'identité et la tradition juives dans les programmes scolaires et promeut la formation technique. En 1955, la Knesset valide sa réforme du programme scolaire israélien ainsi que sa proposition d'instauration d'un diplôme du cycle secondaire[1] et le relèvement de l'âge de scolarisation obligatoire de 14 à 16 ans[2]. Aran promeut également l'intégration d'enfants issus de contextes différents[3],[4].

En 1967, en tant que ministre du gouvernement, Aran soutient la position de la majorité visant à trouver une solution diplomatique au blocus égyptien du détroit de Tiran. Il s'oppose à d'éventuelles frappes préventives qui, selon lui, auraient mis en danger le front intérieur et l'Armée de l'air israélienne[5]. Il s'oppose également à l'occupation israélienne de Jérusalem-Est[6].

Aran meurt en . Il est inhumé au cimetière juif du mont des Oliviers.

L'école d'histoire de l'université de Tel Aviv et la bibliothèque centrale de l'université Ben Gourion du Néguev sont nommées en son honneur, ainsi que plusieurs écoles en Israël.

Ouvrages modifier

Aran est l'auteur de plusieurs ouvrages :

  • (he) Trials of Education and implementation (1971)
  • (he) Autobiographie (1971)
  • (he) Front and the appearance (1972)

Notes et références modifier

  1. a et b (en) « Zalman Aranne (1899–1970) », sur Jewish Agency for Israel (consulté le )
  2. (he) « Facts and Statistics - Zalman Aran », sur cms (consulté le )
  3. Peggy Cidor, « Not making the grade », Jerusalem Post,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Dvora Yanow, « Silences in Public Policy Discourse: Organizational and Policy Myths », Journal of Public Administration Research and Theory, no 2,‎ , p. 399–423 (lire en ligne [archive du ], consulté le )
  5. Michael B. Oren, « Levi Eshkol, Forgotten Hero », Azure, no 14,‎ (lire en ligne [archive du ] [– Scholar search], consulté le )
  6. Uzi Benziman, « Oh, Jerusalem! », Haaretz,‎ (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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