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Yon-Lug

chanteur français

Cet article est une ébauche concernant un chansonnier et un compositeur français.

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Pour les articles homonymes, voir Jacquet et Lug.

Yon-Lug
Yon-Lug, par Georges Bedon, 1895[1]
Biographie
Naissance
Décès
Sépulture
Nom de naissance
Constant JacquetVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités

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Yon-Lug[2], né Constant Jacquet à Oullins près de Lyon le et mort à Brévannes le [3],[4],[5], est un compositeur et chansonnier français.

Biographie modifier

C'est à l'instigation de François Trombert, originaire de Lyon, et propriétaire depuis 1893[6] du Cabaret des Quat'z'Arts, à Montmartre[7], que Constant Jacquet vint à Paris.

Le véritable nom de François Trombert étant François Jacquet, Constant Jacquet prit alors le pseudonyme de Yon-Lug qui exprime son origine : « Yon » pour « Lyon », « Lug » pour « Lugdunum »[8]. C'est sous ce nom qu'il devint une figure du milieu montmartrois, le dernier Mohican de la Butte[9]. Celui-ci fait en effet partie intégrante de l'histoire des temps héroïques des cabarets montmartrois.

Yon-Lug mourut en à l'hospice de Brévannes[10],[11]. Il repose au cimetière de Saint-Ouen[12],[13],[14] dans le caveau de l'Association amicale des chansonniers de cabarets (8ème division)[15],[16].

Sa ville natale, Oullins, lui a rendu hommage en baptisant « rue Yon-Lug »[17] une de ses voies.

Œuvres modifier

Parmi les chansons de Yon-Lug :

  • La Ballade des Agents (1893)[18]
  • La Purée
  • Les Tonneaux
  • L'Hydrophobe

Notes et références modifier

  1. ↑ in Georges Renault et Henri Château, Montmartre, Paris, Flammarion, n.d., p. 305. [1]
  2. ↑ René Laplace, L'histoire d'Oullins : des origines à 1900, Éditions l'Hermès, 1977, 118 p., (ISBN 978-2-85934-015-5), Yon-Lug, p. 107-114.
  3. ↑ Acte de décès (avec date et lieu de naissance) à Limeil-Brévannes, n° 183, vue 26/69.
  4. ↑ Ceux qui s'en vont. Yon-Lug. La Presse, 27 mai 1927, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  5. ↑ Informations. L'Action française, 27 mai 1921, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  6. ↑ Cf. [2]
  7. ↑ Georges Renault et Henri Château, Montmartre, Paris, Flammarion, n.d., p. 306. [3]
  8. ↑ [PDF]mairie d'Oullins, « Profil - le magazine d'Oullins », mensuel, no 106,‎ , p. 7 (lire en ligne).
  9. ↑ La fin du Chat-Noir, ou les derniers Mohicans de la Butte. Les Annales politiques et littéraires, 24 mai 1925, p. 553, lire en ligne sur Gallica.
  10. ↑ Yon Lug est mort. La Lanterne, 27 mai 1921, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  11. ↑ L'auteur de la Ronde des agents est mort. Le Petit Parisien, 27 mai 1921, p. 2, lire en ligne sur Gallica.
  12. ↑ Nécrologie. Le Populaire, 29 mai 1921, p. 4, lire en ligne sur Gallica.
  13. ↑ Les obsèques du chansonnier Yon Lug. Comoedia, 31 mai 1921, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  14. ↑ L'hommage de la Police. Le Matin, 5 juin 1921, p. 5, lire en ligne sur Gallica.
  15. ↑ Les obsèques du chansonnier Lauff.] Le Journal, 7 février 1923, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  16. ↑ Dans ce caveau reposent également Xavier Privas 1863-1927) et son épouse Francine Lorée (1876-1963), Léon de Bercy (1857-1915), Georges Joussain (1900-1931), Jean Maader (1853-1930), Henri Colhumeau (1866-1924), Antoine Lauff (1884-1923) et Henri Enthoven (1886-1920).
  17. ↑ Yon Lug, le chantre des agents, aura sa rue à Oullins. Le Matin, 20 avril 1925, p. 3, lire en ligne sur Gallica.
  18. ↑ Les agents, aventure nocturne. Partition de 1893 lire en ligne sur Gallica.

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