Yema

Marque de montres française

Yema
logo de Yema

Création Voir et modifier les données sur Wikidata
Dates clés 1963 : lancement du premier modèle Superman
Fondateurs Henry Louis Belmont
Forme juridique Société anonyme à conseil d'administration (d) et société anonyme à conseil d'administration (s.a.i.) (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Slogan Time of Heroes
Siège social MorteauVoir et modifier les données sur Wikidata
Activité Horlogerie et commerce de gros (commerce interentreprises) d'articles d'horlogerie et de bijouterie (d)[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Produits MontreVoir et modifier les données sur Wikidata
Société mère Montres Ambre
SIREN 389715673[1]Voir et modifier les données sur Wikidata
Site web yema.comVoir et modifier les données sur Wikidata

Yema est une marque horlogère française haut de gamme et techniquement avancée, créée en 1948 par Henry Louis Belmont, à Besançon dans le Doubs.

Montre modèle Superman Steel Bronze Gray

Depuis sa création, la marque Yema conçoit des montres spécifiquement prévues pour la plongée, la course automobile, la conquête de l'espace ainsi que les sports de voile. Tous les gardes temps de la Maison sont conçus, assemblés et donc fabriqués en France. La Maison dispose de trois calibres automatiques dit « maison ».

La marque appartient, depuis 2009, à la maison horlogère française Montres Ambre de Morteau.

Histoire modifier

La société est créée en 1948 à Besançon[2],[3]par Henri Blum (le vrai nom de Henry Louis Belmont), descendant d'une famille d'horlogers, sorti major de l'école d'horlogerie en 1931 avec une médaille d'argent tant la qualité et l’exécution de ses travaux était remarquable. En 1952, Yema sort sa première série de chronomètres automatiques de fabrication franc-comtoise[4]. En 1958, Yema obtient un Oscar de l'exportation[5]. Dès 1953, cette société est l'une des premières à proposer des montres pouvant être utilisées en plongée et descendre à 200 mètres[3]. Dix ans plus tard, un autre modèle permet de descendre jusqu'à 300 mètres en restant étanche[6]. En 1982, la Spationaute I est portée par Jean-Loup Chrétien. Spécialement conçue à cet effet, c'est la première montre française à être portée dans l'espace[3]. D'autres modèles sont imaginés pour différentes pratiques sportives[7],[8],[9]

Toujours en 1982, le créateur de la société, Henry Louis Belmont, la cède à son fils John. Celui-ci décide de la vendre, sous l'impulsion du gouvernement de l'époque, à Matra[3]. Cette branche du Groupe Lagardère veut en effet, à l'époque, créer un pôle Matra Horlogerie avec Thomson. En 1985, Patrick Baudry, le second spationaute français, signe le premier vol orbital franco-américain avec à son poignet une yema spationaute 2, une mission à bord de la navette spatiale Discovery qui totalisera cent soixante neuf heures dans l'espace. En 1986, un modèle, North Pole, est conçu pour l'explorateur Jean-Louis Etienne[3]. En 1988, la société est revendue au groupe Hattori[3] (ou Hattori-Seiko) avec une distribution assurée par la Compagnie générale horlogère (distributeur des marques horlogères de Seiko). En 2004, c'est la création de Yema Maison Horlogère Française. La société est placée en redressement judiciaire le , converti en liquidation judiciaire le [10].

En 2009, la marque est rachetée par le groupe Montres Ambre de Morteau[11]. Elle commence alors à développer un calibre maison, le MPB1000, qui sortira en 2011. Il sera remplacé à partir de 2020 par une nouvelle génération, YEMA 2000 et YEMA 3000[12]. En 2017, la société renoue avec l’aventure spatiale, et présente un nouveau modèle de montre spécialement conçu à l'occasion du vol du 10eme astronaute français (en référence à Thomas Pesquet) en partenariat avec le CNES: la Spacegraf[13].

Notes et références modifier

  1. a b et c Système national d'identification et du répertoire des entreprises et de leurs établissements, (base de données) 
  2. Fabienne Reybaud, « Les mécanismes du possible », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  3. a b c d e et f Joël Morio, « À 60 ans, Yema s'offre une seconde jeunesse », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Cyril Morisseau, « Montres Yema, La Renaissance De l’Horlogerie Française », Forbes,‎ (lire en ligne)
  5. « Yema : la belle histoire d’une marque horlogère française qui fête ses 60 ans cette année », sur Montres-de-luxe.com (consulté le ).
  6. « Yema : Sous-Marine », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  7. Caroline Cardona, « Première montre française dans l'espace », L'Internaute (consulté le )
  8. Caroline Cardona, « Yema fête ses 60 ans - Des montres étanches », L'Internaute (consulté le )
  9. Caroline Cardona, « Vers le quartz et le digital », L'Internaute (consulté le )
  10. « Yema, maison horlogère française (Besançon) Chiffre d'affaires, résultat, bilans », sur Societe.com (consulté le )
  11. « Montres Ambre S.A. (Morteau) Chiffre d'affaires, résultat, bilans », sur Societe.com (consulté le )
  12. https://yema.com/pages/calibres-yema
  13. « Retour dans l’espace pour Yema », Paris Match,‎ (ISSN 0397-1635, lire en ligne)

Voir aussi modifier

Article connexe modifier

Liens externes modifier

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