Art olmèque

Tête colossale n°1 de San Lorenzo

L’art olmèque se manifeste par une grande maîtrise de la sculpture et de la ciselure. Il ne sera dépassé par aucune autre civilisation précolombienne. Cette maîtrise est visible aussi bien dans l’art colossal que dans l’art miniature. La culture olmèque, entre 1200 av. J.-C. et 500 av. J.-C., première des grandes civilisations de la Mésoamérique, invente l’écriture, en utilisant les pictogrammes-idéogrammes et le calendrier. Mais c’est sans nul doute son art exceptionnel, tant par sa richesse iconographique que par ses qualités techniques, qui est une référence et un héritage pour toutes les cultures postérieures. Ainsi l’écriture maya va puiser ses racines dans le premier système glyphique élaboré par l’art olmèque. Les Toltèques, les Zapotèques jusqu’aux Aztèques et toutes les autres civilisations de l’Amérique moyenne vont se référer aux Olmèques dans de nombreux autres domaines qu’ils soient artistiques, techniques, religieux ou intellectuels.

Bruant à calotte fauve

La sous-espèce A. ruficeps eremoeca, au Texas.
La sous-espèce A. ruficeps eremoeca, au Texas.

Le Bruant à calotte fauve (Aimophila ruficeps), aussi appelé Bruant à couronne fauve ou Bruant à couronne rousse est une espèce de passereau de la famille des Emberizidae. On trouve principalement cet oiseau dans le sud-ouest des États-Unis, ainsi que dans une grande partie du Mexique, jusqu'au sud-ouest de la cordillère néovolcanique. Les populations sont souvent isolées les unes des autres et douze sous-espèces, voire davantage, sont généralement reconnues. Ce bruant a le dos marron, avec des bandes plus sombres, et les parties inférieures grises. La calotte est rousse, la tête et le sourcil sont gris, avec une bande brune ou rousse s'étendant depuis chaque œil, et une épaisse bande noire sur chaque joue.

Comme la majorité des passereaux, les Bruants à calotte fauve se nourrissent principalement de graines pendant l'hiver et d'insectes au printemps et en été. Le vol est maladroit chez cette espèce, qui préfère sautiller à terre pour se déplacer. Ils adoptent un comportement territorial lors de la reproduction, mais parfois même tout le long de l'année, les mâles marquant leur territoire par leurs chants et leurs postures. Ce bruant est monogame, et se reproduit au printemps. Deux à cinq œufs sont pondus dans le nid cupulaire et bien caché...

Ours noir

Ours noir
Ours noir

L'ours noir (Ursus americanus) est l'ours le plus commun en Amérique du Nord. Il se rencontre dans une aire géographique qui s'étend du nord du Canada et de l'Alaska au nord du Mexique, et des côtes atlantiques aux côtes pacifiques de l'Amérique du Nord. Il est présent dans un bon nombre d'États américains et dans toutes les provinces canadiennes. Il préfère les forêts et les montagnes où il trouve sa nourriture et peut se cacher. La population d'ours noirs était sans doute de deux millions d'individus autrefois. Aujourd'hui, l'espèce est protégée et on estime qu'il existe entre 500 000 et 750 000 ours noirs sur ce continent. Plus petit que l'Ours brun et l'Ours blanc, cet animal présente une couleur de fourrure plus ou moins foncée selon les régions allant du noir au blanc (la fourrure blanche est provoquée par un caractère récessif), en passant par le rougeâtre et le gris argenté. On le nomme donc à tort « ours noir ». 16 sous-espèces, dont certaines menacées, sont reconnues. L'Ours noir n'hiberne pas au sens strict, mais passe l'hiver dans un état de somnolence en vivant sur ses réserves de graisses accumulées pendant l'automne. Il est omnivore, même si son régime alimentaire est dominé par les végétaux. Contrairement aux idées reçues, l'Ours noir est un bon nageur et il grimpe facilement aux arbres pour échapper à un danger. Longtemps chassé pour sa fourrure, il subit aujourd'hui la réduction de son milieu naturel.

Paruline rouge

Ergaticus ruber melanauris Sinaloa, Mexique.
Ergaticus ruber melanauris Sinaloa, Mexique.

La Paruline rouge (Ergaticus ruber) est une espèce de passereau appartenant à la famille des Parulidae, endémique des hauts plateaux du Mexique, au Nord de l'isthme de Tehuantepec. Elle est étroitement apparentée à la Paruline à tête rose du Sud du Mexique et du Guatemala avec qui elle forme une super-espèce. Elle est représentée par trois sous-espèces, qui vivent dans des zones disjointes. Elles diffèrent essentiellement par la couleur de leur tache sur l'oreille et par la luminosité et le ton de leur plumage. Les adultes sont rouge vif, avec une tache blanche ou grise sur l'oreille, selon la sous-espèce. Les jeunes oiseaux sont brun-rose, avec une tache auriculaire blanchâtre et deux barres pâles sur les ailes.

Comme tous les Parulidae du Nouveau Monde, la Paruline rouge est un insectivore. Elle cherche surtout sa nourriture dans les arbustes. La reproduction a lieu généralement entre février et mai. La femelle pond trois ou quatre œufs dans un nid en forme de dôme posé sur le sol. Bien qu'elle soit seule à couver les œufs, les deux sexes nourrissent les jeunes et retirent les sacs fécaux du nid. Le premier envol des jeunes a lieu dans les dix à onze jours suivant l'éclosion.

Vacher à tête brune

Molothrus ater, mâle adulte.
Molothrus ater, mâle adulte.

Le Vacher à tête brune (Molothrus ater) est une espèce d'oiseau de la famille des Icteridae. Le mâle est noir, à tête brune, et la femelle d'un gris-brun plus terne. Cette espèce pratique le parasitisme de couvée, c'est-à-dire que la femelle pond ses œufs dans les nids d'autres espèces d'oiseaux. Cet oiseau grégaire d'Amérique du Nord, à l'origine inféodé aux grands troupeaux de bisons du Midwest, a connu un fort accroissement de population aux XIXe et XXe siècles. Il est actuellement l'objet d'une campagne d'éradication controversée dans certaines zones des États-Unis, ayant pour but de préserver certaines espèces d'oiseaux en danger qui sont victimes de son parasitisme.

Lynx roux

Lynx rufus.
Lynx rufus.

Le Lynx roux (Lynx rufus), aussi appelé Lynx bai, Bobcat et Chat sauvage en français du Canada est un félin du genre Lynx qui vit en Amérique du Nord. Avec douze sous-espèces reconnues, ses populations s’étalent entre le sud du Canada et le nord du Mexique, en englobant la majeure partie des États-Unis. Ce prédateur occupe une vaste gamme d’habitats, depuis les zones boisées jusqu’aux régions semi-désertiques, incluant les zones urbaines ou des environnements marécageux.

Le Lynx roux ressemble aux trois autres espèces du genre Lynx, avec des oreilles couronnées d’un plumet de poils noirs, une queue courte et une démarche chaloupée en raison de ses pattes postérieures très longues. Il a toutefois des barres noires distinctives sur ses pattes antérieures et une courte queue au bout noir. Il mesure en moyenne 90 cm de la tête à la queue, pour 50 cm à l’épaule et 6 à 13 kilogrammes.

Bien que le Lynx roux préfère les lapins et les lièvres, il est un chasseur opportuniste qui peut s’attaquer aussi bien aux insectes qu’aux petits rongeurs ou aux daims. Le type de proies dépend de leur abondance, l’habitat, la localisation et les saisons. Comme la plupart des félins, le Lynx roux est territorial et principalement solitaire, bien qu’il y ait des chevauchements entre territoires. Il emploie plusieurs méthodes pour délimiter son territoire, dont les marques de griffes et les dépôts d’urine ou d’excréments. Le Lynx roux se reproduit en hiver et au printemps et a une période de gestation d’environ deux mois.

Bien que le Lynx roux soit chassé par l’homme, à la fois pour le sport et sa fourrure, sa population est stable. Cet « insaisissable » prédateur caractéristique des États-Unis apparaît dans la mythologie des Nord-Amérindiens et le folklore des colons européens.

Homosexualité au Mexique

L'étude de l’homosexualité au Mexique peut se diviser en trois époques distinctes, qui coïncident avec les grands moments de l'histoire du pays : époque précolombienne, colonisation et indépendance. Malgré tout, le rejet de l'homosexualité constitue un fil conducteur qui traverse les différentes époques.

Les informations sur les peuples précolombiens et la première époque de la colonisation sont rares et confuses. Les chroniqueurs ont souvent décrit les coutumes indigènes qui les surprenaient ou qu'ils désapprouvaient, mais ils avaient tendance à prendre une posture d'accusation ou de justification, ce qui rend impossible la distinction entre réalité et propagande. En général, il semble que les Mexicas étaient aussi opposés aux pratiques homosexuelles que les Espagnols et que les autres peuples indigènes inclinaient à plus de tolérance, au point d'honorer les berdaches, ou « deux-esprits », comme chamans.

L'histoire de l'homosexualité à l'époque coloniale et à la période qui a suivi l'indépendance reste encore en grande partie à écrire. Le tableau est dominé par les exécutions de sodomites en 1658 et par le « Bal des 41 » en 1901, deux grands scandales qui ont défrayé la chronique mexicaine...

Marie-Amélie du Brésil

Portrait sur peinture de la princesse Marie-Amélie du Brésil
La princesse Marie-Amélie du Brésil par Friedrich Dürck vers 1849.

Marie-Amélie de Bragance (en portugais : Maria Amélia de Bragança), princesse du Brésil, est née le à Paris, en France, et est décédée le à Funchal, sur l'île de Madère, au Portugal. Elle est membre de la famille impériale du Brésil et la première fiancée du futur empereur Maximilien Ier du Mexique.

Seule enfant de l'empereur Pierre Ier du Brésil (également roi de Portugal sous le nom de Pierre IV) et de sa seconde épouse, la princesse Amélie de Leuchtenberg, Marie-Amélie appartient à la branche américaine de la maison de Bragance. Née après l'abdication de son père, la jeune fille voit le jour en France, où ses parents se sont installés après avoir regagné l'Europe. Vingt jours après sa naissance, Pierre Ier part cependant au Portugal afin d'y combattre les forces de son frère, le roi usurpateur Michel Ier, et de restaurer sa fille aînée, la reine Marie II, sur le trône.

Une fois Michel Ier chassé du Portugal, en 1834, Marie-Amélie et sa mère gagnent Lisbonne, où elles retrouvent l'ex-empereur du Brésil. Cependant, Pierre Ier meurt de tuberculose quelques mois à peine après sa réunion avec sa famille. Désormais orpheline de père, Marie-Amélie s'installe avec sa mère auprès de sa demi-sœur, la reine Marie II. À cette époque, le gouvernement brésilien refuse en effet de reconnaître l'enfant comme membre à part entière de la famille impériale. Ni elle ni sa mère, l'impératrice douairière, ne reçoivent donc aucune pension de la part de l'État brésilien. C'est seulement avec la fin de la régence brésilienne et l'arrivée au pouvoir du demi-frère de Marie-Amélie, l'empereur Pierre II, en 1840, que la jeune fille est pleinement reconnue comme membre de la dynastie nationale.

En grandissant, Marie-Amélie devient une belle jeune femme, reconnue pour la qualité de son éducation et ses dons pour le dessin, la peinture et le piano. Début 1852, elle se fiance à l'archiduc Maximilien d'Autriche, frère de l'empereur François-Joseph Ier et futur souverain du Mexique. Cependant, Marie-Amélie contracte la tuberculose et doit se rendre à Madère pour se soigner. Gravement atteinte par la maladie, elle trouve la mort à Funchal, en 1853. Très touché par la disparition de sa fiancée, l'archiduc Maximilien entreprend un pèlerinage sur les traces de la princesse, au Portugal et au Brésil. Ce voyage influence grandement, par la suite, son acceptation de la couronne impériale mexicaine en 1864.