Wikipédia:Sélection/France/Bons articles/A à B

Ci-dessous la liste des articles de qualité du Portail:France.

20e étape du Tour de France 2014

Tejay van Garderen.
Tejay van Garderen.

La 20e étape du Tour de France 2014 s'est déroulée le samedi entre Bergerac et Périgueux. Elle constitue l'unique contre-la-montre de cette édition. Habituellement, le Tour comporte au moins deux chronos, il faut remonter en 1953 pour trouver un parcours avec un seul contre-la montre. Les villes de Bergerac et Périgueux sont pour la troisième fois reliées entre elles à l'occasion d'une étape de la Grande Boucle, après les éditions de 1963 et de 1993.

L'Allemand Tony Martin (Omega Pharma-Quick Step), triple champion du monde du contre-la-montre, remporte l'étape en 1 heure 6 minutes et 21 secondes à 48,83 km/h de moyenne, devançant de 1 minute et 58 secondes le maillot jaune, l'Italien Vincenzo Nibali (Astana), qui se place quatrième, mais qui reste premier au classement général.

Abbatiale Notre-Dame de Mouzon

Vue générale extérieure.
Vue générale extérieure.

L'abbatiale Notre-Dame de Mouzon est l'ancienne église de l'abbaye de Mouzon, dans les Ardennes en France.

L'évolution de cette abbatiale au Moyen Âge est liée aux reliques abritées en ce lieu, notamment celles de saint Victor et de saint Arnoul. Objet d'un culte ostentatoire, ces reliques deviennent sources de revenus matériels. L'affluence des pèlerins impose la construction de cet édifice, au XIIe siècle et XIIIe siècle, qui s'inspire des premières constructions de style gothique, mais en annonce déjà, par certains choix techniques, une deuxième génération. Les dimensions relativement réduites du lieu, comparé à ces vaisseaux de pierre que sont les grandes cathédrales, permettent aux visiteurs d'embrasser sans peine du regard toute l'enveloppe de l'église, avec à l'intérieur des différences d'intensité dans la lumière donnant du relief aux éléments d'architecture et au mobilier religieux. La présence d'un reclusoir à quelques mètres du chœur de l'abbatiale est également un témoignage de la diversité des formes qu'emprunte alors la vie religieuse en Occident.

Au début du XVIIIe siècle, un orgue y est mis en place par Christophe Moucherel ainsi qu'un maître-autel de style baroque. Lors de la Révolution, le bâtiment est préservé par la commune, malgré la dissolution de la communauté monastique, en devenant l'église paroissiale.

Cette église est cependant l'objet d'une certaine désaffection et d'un manque d'entretien qui la fragilise. Mais elle fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques dès l'émission de la première liste des monuments ainsi protégés, la liste de 1840. De 1855 à 1890, elle bénéficie d'une importante campagne de restauration. Ces travaux, souhaités par Prosper Mérimée, sont menés sous la houlette de l'architecte Émile Boeswillwald. Ils permettent de sauvegarder le bâtiment. Néanmoins, la façade occidentale est profondément modifiée.

Abbaye de Mozac

Façade de l’abbatiale.
Façade de l’abbatiale.

L’abbaye Saint-Pierre et Saint-Caprais de Mozac, ou plus communément appelée abbaye de Mozac, est l’une des plus anciennes et des plus importantes abbayes de Basse-Auvergne. Située à Mozac (près de Riom dans le Puy-de-Dôme), elle est fondée à la fin du VIIe siècle et régie dès l’origine par la règle de saint Benoît. Elle est rattachée à l’abbaye de Cluny en 1095 et porte le titre d’« abbaye royale » (sous la protection du roi de France). Les moines la quittent à la Révolution française et l’abbatiale devient l’église paroissiale unique du village de Mozac en 1790.

L’église abbatiale et les bâtiments conventuels autour de l’ancien cloître sont un haut-lieu de l’architecture romane et sont classés monuments historiques. L’abbaye est inscrite dans le « Grand itinéraire culturel européen » comme un des sites clunisiens emblématiques, label décerné par le Conseil de l’Europe à la Fédération des sites clunisiens dont fait partie la commune de Mozac…

Abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu

Façace de l'abbaye.
Façace de l'abbaye.

L'abbaye de Saint-Philbert-de-Grand-Lieu est l'abbatiale de l'ancienne abbaye fondée au IXe siècle par des moines bénédictins et située à Saint-Philbert-de-Grand-Lieu en France.

L'abbatiale, édifice de style carolingien, a accueilli un temps le corps de saint Philibert dont la commune tirera son nom. Suite à l'attaque du site par les Normands, les moines s'enfuient avec le corps du saint et se réfugient à Tournus. La communauté se reforme alors pour fonder un prieuré. Utilisée au XIXe siècle comme marché couvert, l'abbatiale ne sert alors plus à la célébration du culte. Des fouilles mettent à jour le sarcophage du saint et l'édifice est classé au titre des Monuments historiques en 1896. L'abbatiale est réaffectée au culte depuis 1936. C'est aujourd'hui l'un des monuments importants du pays de Retz ouvert aux visiteurs.

Abbaye Notre-Dame du Val

Vue des bâtiments restants
L’abbaye Notre-Dame du Val est une ancienne abbaye cistercienne située sur le territoire des communes de Mériel et Villiers-Adam dans le Val-d’Oise, à trente kilomètres au nord de Paris. Elle est la plus ancienne fondation cistercienne d’Île-de-France, dès 1125, soit plus d’un siècle avant les abbayes voisines de Royaumont et de Maubuisson. Devenue carrière de pierres et ruinée en 1822 puis en 1845, il en subsiste aujourd’hui plusieurs bâtiments dont un des plus beaux dortoirs monastiques médiévaux de France et une galerie du cloître. L’abbaye du Val est classée monument historique depuis 1947 pour le bâtiment des moines, et depuis 1965 pour les autres corps de bâtiment. Le domaine d’une superficie de cent-vingt hectares à l’orée de la forêt de L’Isle-Adam constitue un site inscrit depuis 1950.

Adalbéron de Reims

Adalbéron couronnant le roi Hugues Capet.
Adalbéron couronnant le roi Hugues Capet.

Adalbéron de Reims, né vers 925 et mort à Reims le , est le trente-neuvième archevêque de Reims de 969 à 989. Homme de lettres et de sciences, Adalbéron est nommé archevêque de Reims par le roi Lothaire pour imposer une série de réformes religieuses dans cette province ecclésiastique. Il commence par appeler à la tête de son école épiscopale Gerbert d'Aurillac, l'un des plus grands savants de son temps.

Natif d'une famille lotharingienne, Adalbéron aspire au retour en Occident d'un vaste empire, qui serait dirigé par les Ottoniens. Après les attaques répétées du roi Lothaire contre Otton II pour récupérer la Lotharingie, Adalbéron se détourne du roi des Francs et se rapproche de l'empereur germanique. Accusé de trahison par Lothaire puis par son fils Louis V, il est convoqué à Compiègne pour y être jugé (986-987). Sauvé par les morts successives des deux souverains, le prélat reçoit le soutien du duc des Francs Hugues Capet, qu'il sacre roi probablement à Noyon en . Pensant à tort qu'Hugues Capet deviendrait un serviteur de l'Empire, Adalbéron est ainsi le principal artisan de l'accession au trône de la famille capétienne. À sa mort en 989, dans un contexte de crise (prise de Laon par Charles de Lorraine), le siège rémois échoit à Arnoul, un fils illégitime de Lothaire, plutôt qu'à Gerbert d'Aurillac, le futur pape Sylvestre II.

Affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouse

L'affaire de l'annulation d'un mariage pour erreur sur la virginité de l'épouse est née d'une décision de justice. Le , le tribunal de grande instance de Lille, en France, a annulé un mariage pour « erreur sur les qualités essentielles du conjoint » en vertu de l'article 180 alinéa 2 du Code civil. Selon le tribunal, la femme n'est pas vierge alors qu'elle savait que cette condition avait un caractère déterminant dans la motivation et le consentement de l'homme qu'elle épousait.

Fin , une polémique s'en est suivie et de nombreuses personnalités, politiques, religieuses ou encore intellectuelles ont réagi à la décision. À la suite de ces évènements, le garde des Sceaux Rachida Dati a demandé au ministère public, c'est-à-dire au procureur général de Douai, de faire appel contre l'avis des conjoints. L'appel a été déposé auprès de la cour d'appel de Douai, le .

Le , la cour d'appel de Douai a finalement infirmé le jugement du tribunal de grande instance.

Affaire Empain

L'avenue Foch, lieu de l'enlèvement, et sa contre-allée.
L'avenue Foch, lieu de l'enlèvement, et sa contre-allée.

L'affaire Empain est une affaire criminelle française qui a défrayé la chronique au début de l'année 1978, suite à l'enlèvement à Paris d'un homme d'affaires belge, le baron Édouard-Jean Empain, à l'époque riche héritier et Président-directeur général du groupe Empain-Schneider. Il fait partie des grands patrons de France avec un groupe réunissant près de trois cents sociétés, cent cinquante mille employés et vingt-deux milliards de francs de chiffre d'affaires.

Le lundi vers dix heures trente, le baron Édouard-Jean Empain est enlevé à la sortie de son domicile à Paris, dans la prestigieuse avenue Foch du 16e arrondissement, à côté de la place Charles-de-Gaulle et de l'arc de triomphe de l'Étoile.

Le mardi , au lendemain de l'enlèvement, le groupe radiophonique RTL reçoit un coup de téléphone revendiquant le rapt :

« Nous, Noyaux armés pour l'autonomie populaire, revendiquons l'enlèvement du baron Empain.
Nous exigeons la libération de nos camarades avant mercredi midi [le lendemain] sinon nous tuerons le baron.
D'autres patrons suivront... »

Six jours passent sans nouvelles des kidnappeurs. La police élargit son enquête à la vie privée du baron Empain dans le but de savoir si cette prise d'otage n'est pas liée à une raison autre que purement crapuleuse.

Saison 2013 de l'équipe cycliste AG2R La Mondiale

Les huit coureurs d'AG2R La Mondiale présents aux Quatre jours de Dunkerque.
Les huit coureurs d'AG2R La Mondiale présents aux Quatre jours de Dunkerque.

La saison 2013 de l'équipe cycliste AG2R La Mondiale est la vingt-deuxième de cette équipe, lancée en 1992 et dirigée par Vincent Lavenu. En tant qu'équipe World Tour, l'équipe participe à l'ensemble du calendrier de l'UCI World Tour du Tour Down Under en janvier jusqu'au Tour de Pékin en octobre. Parallèlement au World Tour, AG2R La Mondiale peut participer aux courses des circuits continentaux de cyclisme.

Les coureurs principaux de cette équipe sont Domenico Pozzovivo, Jean-Christophe Péraud et John Gadret pour les courses par étapes, Carlos Betancur pour les classiques ardennaises ainsi que Samuel Dumoulin et Yauheni Hutarovich pour les sprints.

AG2R La Mondiale, victorieuse à huit reprises sur le World Tour et l'Europe Tour, enregistre ses meilleurs résultats dans les grands tours. Douzième du classement mondial par équipes de l'UCI, la formation française voit son meilleur représentant, Carlos Betancur, occuper la quatorzième place du classement individuel. À la suite d'un contrôle positif d'un de ses coureurs et en application des directives du Mouvement pour un cyclisme crédible dont elle est membre, l'équipe française décide de s'auto-suspendre du départ du Critérium du Dauphiné.

Agde

Agde, joutes sétoises sur l'Hérault devant la cathédrale.
Agde, joutes sétoises sur l'Hérault devant la cathédrale.

Agde est une commune française située dans le département de l'Hérault et dans la région Languedoc-Roussillon.

La ville d'Agde, surnommée parfois « la perle noire de la Méditerranée » à cause de ses monuments construits en pierre basaltique, a une longue histoire. Fondée au VIe siècle av. J.-C. par des Phocéens venus de Marseille, elle a été dès l'an 500 et jusqu'à la Révolution le siège d'un évêché. Face à l'évêque, qui détint dès le XIIe siècle le pouvoir temporel du vicomté d'Agde, la ville fut très tôt, vers le début du XIIIe siècle, administrée par des Consuls, préfiguration des municipalités modernes.

Ville portuaire depuis l'Antiquité, favorisée vers la fin du XVIIe siècle par l'ouverture du canal du Midi, Agde tira longtemps l'essentiel de ses revenus du commerce maritime et de la pêche. La ville a subi le déclin de son port sur l'Hérault, à cinq kilomètres de la mer, surclassé par celui de Sète dès l'arrivée des navires à vapeur. Au début du XXe siècle, la commune vivait principalement de la pêche et de l'agriculture (viticulture). Elle connaît une nouvelle phase de développement depuis la construction, dans les années 1970-1980, de la station balnéaire du Cap d'Agde, dans le cadre de l'aménagement touristique du littoral du Languedoc-Roussillon...

Aicard d'Arles

Aicard (° v. 1045 - † 1113), dit Aicard d’Arles ou Aicard de Marseille était un religieux français du Moyen Âge, qui fut archevêque d’Arles de 1070 à 1080, à l’époque de la réforme grégorienne et de la querelle des investitures.

Pour des raisons ecclésiastiques (opposition à la réforme grégorienne) mais aussi politiques (fidélité à son suzerain, l’Empereur du Saint-Empire romain germanique), il s’opposa au pape et au comte de Provence. Il fut déposé et excommunié en 1080, lors du concile d’Avignon, mais soutenu par sa famille des vicomtes de Marseille, ses clercs et le peuple de la ville d’Arles, il usurpa la fonction d’archevêque de la cité jusqu’à la fin du siècle, puis par intermittence du fait de sa participation à la Première croisade jusqu’à sa mort en 1113. Peu après sa disparition, la réforme grégorienne va définitivement s’imposer dans le diocèse.

Aire-sur-la-Lys

Le bailliage, classé monument historique.
Le bailliage, classé monument historique.

Aire-sur-la-Lys est une commune française, située dans le département du Pas-de-Calais et la région Nord-Pas-de-Calais. Les habitants de cette petite ville sont appelés les Airois ou plus rarement les Airiens.

Commune fortifiée faisant successivement partie du comté de Flandre, du comté d'Artois, du duché de Bourgogne puis des Pays-Bas espagnols, Aire-sur-la-Lys est définitivement rattachée à la France par le traité d'Utrecht (1713). S'ensuit une longue période de stagnation tant économique que démographique qui contraste au XIXe siècle et au début du XXe siècle avec le dynamisme du bassin minier voisin. Aire-sur-la-Lys peut néanmoins bénéficier de sa situation privilégiée au cœur de la région Nord-Pas-de-Calais et surtout de son patrimoine architectural riche de 23 monuments historiques.

Pierre Albaladejo

Pierre Albaladejo au stade Maurice-Boyau en 2015.
Pierre Albaladejo au stade Maurice-Boyau en 2015.

Pierre Albaladejo, né le à Dax (Landes), est un joueur de rugby à XV international français qui évolue principalement au poste de demi d'ouverture des années 1950 jusqu'au milieu des années 1960, devenu ensuite commentateur sportif et homme d'affaires.

Il compte trente sélections en équipe de France entre 1954 et 1964. Il marque 104 points. Il est capable de jouer des deux pieds, notamment lors de ses tentatives de drop. Fidèle au club de l'US Dax, il est un des acteurs de la victoire française lors de quatre Tournois des Cinq Nations (1954, 1960, 1961 et 1962). Il participe à la tournée en Nouvelle-Zélande et en Australie en 1961 et en Afrique du Sud en 1964. Il est finaliste du Championnat de France de rugby en 1956, 1961, 1963 et 1966.

Pierre Albaladejo devient le premier consultant sportif à la radio en 1968. Il devient en janvier commentateur sportif sur Antenne 2 aux côtés de Roger Couderc. Après avoir travaillé avec Pierre Salviac, puis quitté France 2 en , il poursuit sa carrière de commentateur à la radio jusqu'en 2007.

Albi

Albi est une commune française, située dans le département du Tarn et la région Midi-Pyrénées.

Ses 51 800 habitants (88 000 pour l’agglomération constituée par la communauté d’agglomération de l’Albigeois) sont appelés les Albigeois et Albigeoises. La banlieue s’étend vers Arthès et St-Juéry. Albi est surnommée la ville rouge du fait de la couleur des briques de sa cathédrale et de son centre ancien.

Albi est une ville d’art et d’histoire avec la cité épiscopale composée de la cathédrale Sainte-Cécile et du Palais de Berbie qui domine le centre-ville. Ville natale d’Henri de Toulouse-Lautrec, elle abrite un musée regroupant une très importante collection d’œuvres du peintre post-impressionniste. Enfin, Albi est surtout un haut-lieu historique dont le nom a été donné aux adeptes du catharisme, les Albigeois, qui subirent une répression violente au XIIIe siècle de la part de l’Église catholique romaine connue sous le nom de Croisade des Albigeois.

Albon-d'Ardèche

Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.
Vue générale du village d'Albon depuis le sud-est.

Albon-d'Ardèche (ou Albon d'Ardèche, prononcé : [albɔ̃ daʁdɛʃ]) est une commune française située dans le département de l'Ardèche en région Rhône-Alpes.

La commune est rurale et se situe en retrait des principales voies de communication régionales, dans la région des Boutières à l'est du Massif central. Elle comporte le village d'Albon ainsi qu'une trentaine de lieux-dits et hameaux. Au dernier recensement de 2011, la commune comptait 157 habitants appelés Albonnais.

L'histoire de la commune reste très marquée par les troubles religieux qui ont touché la commune aux XVIe et XVIIe siècles, ainsi que par la construction de nombreux moulinages destinés au travail de la soie au XIXe siècle. Depuis le déclin de l'industrie de la soie, au cours du XXe siècle, qui a entraîné une forte baisse de la population, l'économie du village repose essentiellement sur l'artisanat, l'agriculture et le tourisme. Après avoir vu son nombre d'habitants divisé par quatre en un siècle, la commune compte 17 % de logements vacants en 2014. De plus, la capacité d'autofinancement de la commune est très faible malgré des taux de fiscalité locale très inférieurs à ceux des communes de même type, le revenu fiscal médian par ménage étant l'un des plus bas des communes de France.

La commune possède toutefois une richesse naturelle : un espace préservé au sein du parc naturel régional des Monts d'Ardèche avec une importante diversité animale et végétale comprenant plusieurs espèces menacées. Cette biodiversité résulte en partie de la faible urbanisation, du climat du Coiron et des Boutières qui y règne et de la variété des paysages allant de l'étage collinéen à l'étage montagnard. La commune se trouve également dans trois zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique différentes.

La commune adhère au syndicat mixte des Inforoutes de l'Ardèche depuis le 30 novembre 1997 par l'intermédiaire de la communauté de communes des Châtaigniers dont elle sera membre jusqu'à la création de celle de Val'Eyrieux au 1er janvier 2014.

Algèbre nouvelle

Page couverture de l’Opera Mathematica publié à Leyde en 1646 par Bonaventure et Abraham Elzevier.
Page couverture de l’Opera Mathematica publié à Leyde en 1646 par Bonaventure et Abraham Elzevier.

L’algèbre nouvelle, logistique ou analyse spécieuse, est un projet de formalisation de l’écriture algébrique réalisé par François Viète et ses successeurs. L’acte fondateur en est la parution chez Jamet Mettayer (en 1591) de l’artem Analyticem Isagoge. Son apparition conduit, fin XVIe – début XVIIe siècle, à l’abandon progressif de l’algèbre rhétorique. Ce formalisme a évolué selon les rédacteurs, notamment sous l’impulsion d’Anderson, de Vaulezard, de James Hume de Godscroft et de Pierre Hérigone. Lorsque, en 1637, René Descartes illustre sa méthode par un traité de géométrie, le philosophe achève cette révolution. En supprimant les contraintes d’homogénéité introduites par Viète, il fournit à l’algèbre sa forme littérale actuelle (ou peu s’en faut).

L'Âme de la France

L'Âme de la France en bronze dans son cadre actuel à Hell-Bourg, sur fond de montagnes et entourée de fanjans.

L’Âme de la France est le nom donné par le sculpteur français Carlo Sarrabezolles à trois statues monumentales identiques qu’il a réalisées dans trois matériaux différents durant l’entre-deux-guerres, la première en plâtre en 1921, la deuxième en pierre en 1922 et la dernière en bronze en 1930. D’une hauteur de 3,20 mètres, elles représentent une guerrière aux seins nus levant les bras vers le ciel.

Réalisée à partir du premier des trois modèles, la sculpture la plus récente est actuellement installée sur un piédestal à l’entrée d’Hell-Bourg, dans les Hauts de l’île de La Réunion, département d’outre-mer de l’océan Indien. Elle a été offerte par le député Lucien Gasparin à la commune de Salazie en 1931 et a depuis lors traversé l’histoire réunionnaise d’une façon irrégulière.

AMX-30

AMX-30B.
AMX-30B.

L'AMX-30 est la deuxième génération de char de combat principal qui a équipé l'armée française pendant plus de trente ans. Ce char de deuxième génération a été construit à environ 3 500 exemplaires dont plus de 1 100 versions dérivées à partir de 1966 (dont la moitié exportée). Son châssis a été utilisé pour développer d'autres systèmes blindés tels le char de dépannage AMX-30D ou le véhicule d'emport du missile Pluton.

Conçu par les Ateliers de construction d'Issy-les-Moulineaux (AMX), l'AMX-30 est un assemblage d'acier coulé et corroyé. Sa tourelle est coulée d'une seule pièce. L'équipage se compose de quatre hommes. Le pilote est assis à l'avant gauche du châssis et les trois autres membres de l'équipage (le chef de char et le tireur à droite, le chargeur à gauche) sont installés dans la tourelle.

L'AMX-30B est mis en service à partir de 1967. Le premier régiment à en être équipé est le 503e régiment de chars de combat à Mourmelon, suivi du 501e à Rambouillet. Les régiments blindés des forces françaises en Allemagne sont équipés par les séries suivantes sorties des ateliers de Roanne. L'ordre de bataille décidé en 1967 prévoit un régiment de chars AMX-30 pour chacune des quinze brigades des cinq divisions mécanisées alors en service.

Au début des années 1980, environ 1 210 AMX-30 ont été en ligne en compagnie de 1 010 AMX-13. Au , un total de 1 258 chars AMX-30 sont en service dans l'armée de terre française ; 1 217 en France et les Forces françaises en Allemagne soit 843 AMX-30B2 et 415 AMX-30 de première génération ; 1 108 sont dans des formations d'active et 109 dans des unités « écoles » réparties dans les 19 régiments de chars de combat et dans les escadrons blindés des régiments d'infanterie mécanisée des trois corps d'armée de la 1re armée française ; 41 AMX-30B2 sont affectés aux Forces françaises à Berlin. L'AMX-10 RC, le seul autre engin ayant un canon de 105 mm, est lui présent à 268 unités à cette date. Les AMX-30B sont retirés en 1997.

Son armement principal est un canon GIAT CN-105 F1 à âme rayée d'un calibre de 105 mm, opéré par le tireur ou le chef de char (qui a une commande prioritaire), et la télémétrie optique est opérée par le chef de char qui définit la cible, calcule la distance et transmet les informations verbalement au tireur. L'AMX-30B est reconnaissable de l'AMX-30B2 par les optiques de télémétrie de part et d'autre de la tourelle.

L'AMX-30 dispose en armement secondaire d'un canon automatique coaxial de 20 mm, en remplacement de la mitrailleuse de 12,7 mm d'origine, et armant également l'AMX-10 P. Celui-ci a pour particularité de pouvoir être sur-pointé en site, indépendamment du canon principal, pour servir de DCA légère. Une mitrailleuse de 7,62 mm couplée à un projecteur (pouvant recevoir un filtre infrarouge pour la vision de nuit) est fixée sur le tourelleau et commandée depuis l'intérieur par le chef de char. Des lance-pots fumigènes disposés de part et d'autre de l'arrière de la tourelle complètent la défense rapprochée de l'engin blindé...

Ancien tramway du Havre

Le réseau havrais dans sa plus grande extension
Le réseau havrais dans sa plus grande extension

Comme de nombreuses villes, grandes ou petites, Le Havre chercha, à la fin du XIXe siècle, à s'équiper d'un mode de transport urbain moderne, capable de multiplier les possibilités de déplacement de ses habitants. L' ancien tramway du Havre, inauguré en 1874, d'abord à traction hippomobile, puis électrique, remplit ses fonctions jusqu'à la Première Guerre mondiale. Concurrencé par les modes routiers à partir des années 1920, rapidement considéré comme d'un autre âge, l' ancien tramway du Havre fut progressivement délaissé et disparut peu de temps après le Second conflit mondial (en 1951), particulièrement destructeur pour la ville. Après une délibération favorable de la communauté d'agglomération, au début de l'année 2007, sur la construction d'un réseau de transport public en site propre, le tramway circulera de nouveau dans les rues du Havre en 2012.

L'Ange de l'abîme (roman)

Pierre Bordage, l'auteur de L'Ange de l'Abîme.
Pierre Bordage, l'auteur de L'Ange de l'Abîme.

L'Ange de l'abîme est un thriller d'anticipation écrit par l'écrivain français Pierre Bordage, publié par le Diable Vauvert en 2004. C'est le second tome de la trilogie des Prophéties, après L'Évangile du serpent. Il raconte le voyage initiatique de deux adolescents, Stef et Pibe, dans l'Europe ravagée par une guerre sainte entre les chrétiens menés par l'Archange Michel et les musulmans surnommés des « ousamas ». Le livre fait aussi se croiser les destins d'une vingtaine d'autres personnages pendant cette guerre, sous forme de nouvelles au sein du roman.

Inspiré par les attentats du 11 septembre 2001, L'Ange de l'abîme reprend des thèmes classiques dans les romans de Bordage, les déviances de la religion et le voyage initiatique qui transforme le héros de l'histoire en homme. Il reçoit un accueil positif dans l'ensemble, mais variable selon les critiques littéraires.

Anzin

Maisons anzinoises.
Maisons anzinoises.

Anzin est une commune française de la banlieue de Valenciennes, située dans le département du Nord et la région Nord-Pas-de-Calais. Au 1er janvier 2010, la commune comptait 13 412 habitants appelés Anzinois. Elle fait partie de la communauté d'agglomération de Valenciennes Métropole, qui regroupe 35 communes et 191 000 habitants, en 2006.

Anzin est connue pour être le premier site du bassin minier du Nord-Pas-de-Calais où la houille fut exploitée, et réputée pour la longue grève des mineurs de 1884 dont Émile Zola s'inspira pour écrire Germinal. Le mouvement aboutit à la promulgation de la loi Waldeck-Rousseau qui autorise les syndicats.

Depuis les années 1980 et l'arrêt de l'industrie sidérurgique qui avait succédé à l'exploitation minière, la ville rencontre de grosses difficultés économiques : ses habitants connaissaient un taux de chômage de 30 % en 1999 et une partie de la commune a été classée en zone franche urbaine. En 2006, la commune d'Anzin était l'une des communes françaises où le revenu fiscal médian par ménage était le plus bas.

Arbonne

La mairie.
La mairie.

Arbonne est une commune française, située à l’extrême ouest du département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes, à moins de cinq kilomètres de la côte atlantique. Limitrophe de Bidart et de Biarritz et bénéficiant de leurs infrastructures, elle voit pendant les premières années du XXIe siècle, alors que sa population a doublé en 30 ans, son rôle de ville-dortoir rurbaine s’accentuer. Cette dimension est prise en compte par le dernier plan local d’urbanisme qui cherche à redynamiser le centre-bourg, tout en protégeant le secteur agricole qui a été l’activité économique dominante pendant des siècles.

Son histoire, encore peu connue pour la Préhistoire et l’Antiquité, commence réellement au XIIe siècle par une association aux maisons régnantes de Saint-Pée-sur-Nivelle, qui va se perpétuer durant le Moyen Âge et jusqu’à la Révolution. Baptisée Constante en 1794, dans une commune la réunissant à Arcangues et Bassussarry, elle reprend son indépendance peu après, puis subit les pillages des guerres du début du XIXe siècle.

Elle possède un patrimoine original, qui outre le triptyque église - fronton - mairie, s’appuie sur deux vecteurs basques traditionnels, la benoîterie et un art funéraire qui fera école dans le bas-Adour du XVIe siècle jusqu’au XIXe siècle.

Arcangues

La mairie.
La mairie.

Arcangues est une commune française, située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine, limitrophe de deux communes qui jouissent d’une ouverture sur l’océan Atlantique, Biarritz et Anglet, mais ayant conservé un profil rural et un habitat clairsemé, dans un relief vallonné.

Riche de quelques traces du passage de l’Homme au Paléolithique, elle apparaît au Moyen Âge dès le XIe siècle. Son histoire est intimement liée à celle des seigneurs de la famille d’Arcangues, qui ont assuré les plus hautes charges régionales de 1540 à 1749 sans discontinuité. Village du Labourd à proximité immédiate de Bayonne, il pâtit des excès des occupations à répétition visant au siège et à la prise de la ville portuaire par les Espagnols. En 1813 et 1814, Arcangues est le théâtre de combats violents entre les troupes françaises et celles de la coalition espagnole et anglo-portugaise menée par Arthur Wellesley. Le XXe siècle voit à son tour la famille d'Arcangues prendre en main les destinées du village et l'écharpe tricolore sera portée pendant plus d'un demi-siècle par un représentant de la famille, de laquelle se distinguent Pierre et son fils Guy, tous deux hommes de lettres.

Le patrimoine de la commune est fortement marqué par cet engagement familial, ne serait-ce que par la couleur qu'a promue le marquis Pierre d'Arcangues et qui, ornant les boiseries extérieures de nombreux édifices du village, porte désormais le nom de bleu d'Arcangues. Comme souvent au Pays basque, le centre est construit autour du triptyque église - fronton - mairie, l'église étant entourée d'un cimetière caractérisé par une collection de stèles discoïdales de tout le Pays basque français, qui domine le golf et l'arrière-pays basque. Le territoire communal recouvre une partie de la réserve naturelle régionale d’Errota Handia et l'étang de Chourroumillas, deux espaces naturels qui recèlent une faune et une flore gérées par le conservatoire d'Aquitaine.

Luis Mariano, ténor basque-espagnol, est enterré à Arcangues, village dont il était citoyen d'honneur et où il a séjourné à de nombreuses reprises à partir de 1961.

Architecture acadienne

Le château Albert, dessiné par Nazaire Dugas en 1906, et la station-service Irving Oil, conçue par Samuel Roy en 1939.
Le château Albert, dessiné par Nazaire Dugas en 1906, et la station-service Irving Oil, conçue par Samuel Roy en 1939.

On appelle architecture acadienne un style d’architecture traditionnelle utilisé par les Acadiens, surtout dans les provinces maritimes du Canada, et, par extension, l’architecture en général faite par les Acadiens.

Fondée en 1604, l’Acadie voit se développer une architecture d’inspiration française adaptée aux conditions climatiques et aux matériaux locaux. Plus tard, des techniques de construction amérindiennes sont utilisées, surtout pour améliorer l’isolation des maisons. Durant le déportation des Acadiens, entre 1755 et 1763, la plupart des constructions acadiennes sont démolies. Durant plusieurs années, les maisons, construites à la hâte, sont de piètre qualité. Malgré l’amélioration des conditions de vie, l’architecture reste simple jusqu’au milieu du XIXe siècle. Les traces d’inspiration française s'effacent alors progressivement devant les influences américaine et anglaise. C'est alors que les premiers architectes acadiens commencent leur carrière…

Parc naturel régional des Ardennes

La vallée de la Meuse à Monthermé.
La vallée de la Meuse à Monthermé.

Le parc naturel régional des Ardennes ou PNR Ardennes est un parc naturel régional créé le 21 décembre 2011, dont le périmètre occupe environ 116 000 hectares du département des Ardennes.

Né après une longue période de gestation et bien des débats sur l'intérêt de ce label, il englobe 91 communes et 76 000 habitants. Il couvre 22 % de la superficie du département des Ardennes. Charleville-Mézières, préfecture des Ardennes, a le statut de ville porte associée au parc.

Ce territoire est marqué par la coexistence d'une tradition rurale et forestière, et d'une tradition manufacturière, regroupant 36 % des emplois industriels du département. D'un point de vue géologique, il constitue une zone de transition, avec une diversité remarquable de paysages et une grande richesse de patrimoines naturels : il comprend 54 zones d'intérêt écologique, faunistique et floristique et sept sites Natura 2000, des forêts, des tourbières, des landes, des pelouses sèches, des ardoisières, des escarpements rocheux, des vallées encaissées, des bocagesetc. Le territoire concerné est une terre de légendes, mais aussi de combats. Cette zone frontière a été à plusieurs reprises le champ des querelles entre les hommes. L’architecture de cette région est le reflet de cette histoire, de ces paysages et de cette géologie : pierre calcaire de la Thiérache, pierre bleue de Givet, maisons à pans de bois, églises fortifiées, citadelles et châteaux moyenâgeux, mais aussi bâtiments industriels et villages témoins du travail du fer et de l'aventure des maîtres de forges.

Argenté de Champagne

Argenté de Champagne.
Argenté de Champagne.

L’Argenté de Champagne est une race de lapin domestique reconnaissable à ses poils noirs et blancs qui lui donnent un aspect métallique argenté. Cette teinte apparaît vers l’âge de trois mois.

Cette race très ancienne doit en grande partie son essor au coloris particulier de sa robe, qui en a fait un lapin très recherché par les tanneries. C’est ainsi qu’elle se développe autour de la ville de Troyes à la fin du XIXe et au début du XXe siècle afin d’approvisionner le marché de la fourrure.

Aujourd’hui, ce marché n’est plus lucratif, et la race s’est reconvertie dans la production de viande. Peu adaptée aux méthodes d’élevage intensives modernes, elle a vu ses effectifs fortement diminuer, avant de se stabiliser ces dernières années. On compte aujourd’hui environ 3 000 lapins en France, ainsi que des cheptels de bonne taille en Suisse, en Belgique et en Allemagne, et bien que la race fasse aujourd’hui l’objet d’un programme de conservation, elle ne semble pas en danger à court terme.

Armagnac (eau-de-vie)

Bouteille d'armagnac, de couleur ambrée, portant sur l'étiquette « Bas-Armagnac Delord Hors d'Age ».
Bouteille de bas-armagnac « hors d'âge ».

L’armagnac est une eau-de-vie de vin produite dans les départements français du Gers, des Landes et du Lot-et-Garonne, avec comme appellations géographiquement plus restreintes le bas-armagnac, l'armagnac-ténarèze (ou ténarèze) et le haut-armagnac. La blanche-armagnac (ou armagnac blanc) partage la même aire de production, mais est une appellation différente. Toutes ces appellations doivent leur nom à l'ancienne province d'Armagnac, qui constitue une partie du vignoble du Sud-Ouest.

L'armagnac est produit dès le Moyen Âge, mais sa production massive commence au XVIIe siècle pour connaître son apogée au XIXe siècle. Eauze (en Bas-Armagnac) et Condom (en Ténarèze), toutes deux dans le Gers, en sont les centres historiques et économiques.

La fabrication des armagnacs se fait par distillation de vins blancs secs. Divers produits sont concernés par ces appellations, avec des alcools d'âge croissant, cette durée représentant le temps passé en barrique de chêne. Leurs titres alcoométriques sont supérieurs ou égaux à 40 % en volume. En 2010, 2 105 hectares de vignes ont servi à produire de l'armagnac, avec une production cette année-là de 18 900 hectolitres d'alcool pur (soit l'équivalent d'un peu plus de six millions de bouteilles de 70 cl).

Robert Arnauld d'Andilly

Portrait de Robert Arnauld d’Andilly par Philippe de Champaigne (musée du Louvre)
Portrait de Robert Arnauld d’Andilly par Philippe de Champaigne (musée du Louvre)

Robert Arnauld d’Andilly, né le à Paris et mort à l’abbaye de Port-Royal-des-Champs le , était un conseiller d’État, spécialiste des questions financières, proche de Marie de Médicis. Par l’élégance de sa langue, il figure parmi les grands poètes, écrivains et traducteurs du français classique au XVIIe siècle. Fervent catholique, il a joué un rôle important dans l’histoire du jansénisme, et fut l’un des Solitaires de Port-Royal-des-Champs. Passionné d’arboriculture, il s’est illustré également dans le développement de l’art de tailler les arbres fruitiers.

Arsenal des galères

L'Arsenal des galères fut construit par Colbert dans la deuxième moitié du XVIIe siècle pour accueillir et armer les galères du roi Louis XIV, à Marseille, important port de guerre français sur la Méditerranée. Il fut établi sur un site occupé depuis le XIIIe siècle de façon discontinue par les galères des rois de Naples puis de France au temps des guerres d'Italie. Il ne fut en réalité pleinement opérationnel que moins de cent ans, les galères perdant au début du XVIIIe siècle leur rôle dans les marines de guerres au profit des vaisseaux.

L'Arsenal accueillit jusqu'en 1748 les condamnés aux travaux forcés, les galériens. Il était situé sur les rives Est et Sud du Vieux-Port et, bien qu'aujourd'hui il n'en reste pratiquement rien, son emplacement marque encore l'urbanisme de la ville.

Artillerie à cheval de la Garde impériale

Artilleur à cheval de la Garde impériale. Peinture à l'huile d'Édouard Detaille, 1870.
Artilleur à cheval de la Garde impériale. Peinture à l'huile d'Édouard Detaille, 1870.

Le régiment d'artillerie à cheval de la Garde est une unité d'artillerie montée intégrée à la Garde impériale. Bien que la formation en tant que régiment ne voie le jour qu'en avril 1806, son origine remonte en mai 1797 avec une première formation à l'Armée d'Italie.

Organisé initialement en trois escadrons, le régiment d'artilleurs à cheval de la Garde prend part à la campagne de Prusse et de Pologne, et notamment aux batailles d'Iéna, d'Eylau et de Friedland. Ils participent à la guerre d'Espagne en 1808, à la campagne d'Autriche en 1809 et à la campagne de Russie en 1812.

Les artilleurs à cheval de la Garde prennent encore une part active à la campagne d'Allemagne en 1813 et à celle de France en 1814, avant d'être dissous par ordonnance royale du et reversés dans les régiments de ligne.

Le régiment d'artillerie à cheval de la Garde est reformé en 1815 pendant les Cent-Jours et participe à la campagne de Belgique. Il est définitivement dissous après la seconde abdication de Napoléon et le retour des Bourbons.

Ascain

Le village d'Ascain vu du sommet de la Rhune.
Le village d'Ascain vu du sommet de la Rhune.

Ascain est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Aquitaine-Limousin-Poitou-Charentes et frontalière avec l’Espagne au sommet de la Rhune, ultime sommet pyrénéen occidental situé à six kilomètres de la côte atlantique. Elle s’est développée sur la Nivelle, court fleuve qui naît en Espagne et qui draine une partie du Pays basque intérieur.

De son histoire ancienne nous sont parvenus des vestiges funéraires, laissés par des bergers de la Protohistoire sur les pentes de la Rhune. Le XVIIe siècle fut une période difficile pour la localité, qui eut à souffrir de l'acharnement fanatique du conseiller de Lancre, de l'occupation espagnole liée à la guerre de Trente Ans et enfin d'une guerre civile locale menée par de Chourio, natif de la commune. La Terreur entraîna la déportation d'une partie du village, alors que la guerre de succession d'Espagne vit des combats meurtriers se dérouler sur les reliefs entourant Ascain. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village se distingua par sa participation active à l'évasion de clandestins vers l'Espagne.

Localité agricole de 4 000 habitants qui revendique sa proximité avec la nature, Ascain voit son bassin d'emploi se développer principalement grâce au tourisme et aux activités de services. Elle a su conserver une activité d'extraction et de façonnage de pierres, qui a fait sa renommée auprès de nombreuses villes françaises.

Ascain doit également sa célébrité aux personnalités qui en sont issues ou qui l'ont appréciée. L'écrivain Pierre Loti s'y est installé pour écrire son roman Ramuntcho, faisant le lien entre la littérature et l'autre communauté forte du village constituée autour de la pelote basque. De même Jacques Chaban-Delmas s'était attaché à la localité, où il repose désormais.

Assassinat de Jean Jaurès

Jean Jaurès
Jean Jaurès

L’assassinat de Jean Jaurès a lieu trois jours avant le début de la Première Guerre mondiale. Le vendredi à 21 h 30, il dîne au Café du Croissant, rue Montmartre, dans le deuxième arrondissement de Paris, à deux pas du siège de son journal, L’Humanité. Deux détonations éclatent : une balle lui perfore le crâne. Jaurès s’effondre, mortellement atteint.

Son meurtre met un terme aux efforts désespérés qu’il avait entrepris depuis l’attentat de Sarajevo pour empêcher l’inéluctable déflagration militaire en Europe. Il précipite le ralliement de la majorité de la gauche française à l’Union sacrée, y compris beaucoup de socialistes et de syndicalistes qui refusaient jusque là de soutenir la guerre. Cette Union sacrée n’existe plus en 1919 lorsque son assassin, Raoul Villain, est acquitté. Le transfert des cendres de Jaurès au Panthéon, en 1924, souligne une autre rupture politique intervenue au sein de la Gauche, entre communistes et socialistes.

Association sportive de Saint-Étienne

L'équipe stéphanoise en 1968.
L'équipe stéphanoise en 1968.

L'Association sportive de Saint-Étienne, abrégé en ASSE, AS Saint-Étienne ou encore « Sainté », est un club de football français fondé en 1919 par le Groupe Casino, et basé à Saint-Étienne (Loire). Dix titres de champion de France, six Coupes de France et une finale de Coupe des clubs champions européens composent le palmarès d'un des clubs les plus titrés et les plus populaires du football français.

Officiellement professionnel depuis 1933, l'AS Saint-Étienne atteint son apogée dans les années 1960 et 1970, lorsqu'il remporte huit titres de champion de France en seulement treize saisons. En 1976, les Verts de Robert Herbin provoquent une ferveur nationale peu commune en atteignant la finale de la Coupe d'Europe des clubs champions. Ils sont finalement battus par le Bayern Munich, sur un terrain devenu célèbre pour ses « poteaux carrés ». En 2012, les Stéphanois entament leur 60e saison en première division du championnat de France, ce qui en fait le troisième club dans ce domaine.

Depuis qu'il est professionnel, le club réside au Stade Geoffroy-Guichard. Depuis 2004, le club est co-présidé par Roland Romeyer et Bernard Caïazzo, qui sont les deux actionnaires principaux du club. L'équipe première, entraînée par Óscar García Junyent depuis le mois de juin 2017, évolue en première division.

Assurance automobile en France

Une voiture accidentée.
Une voiture accidentée.

Une assurance automobile en France est une assurance destinée aux véhicules terrestres à moteur assurés en France et circulant sur le territoire français ou dans la zone carte verte.

Elle est obligatoire depuis 1958 et est régie par le code des assurances. Son but principal est d'apporter un soutien financier face aux pertes subies par un assuré ou une personne tierce, notamment lors d'un accident de la route, mais aussi pour des dommages subis en dehors de la circulation.

Les formes de contrats comme les garanties proposées par les compagnies d'assurances sont variées. Chaque contrat souscrit est propre à une situation. Que ce soit le véhicule, les garanties choisies, le souscripteur ou la compagnie d'assurance. Les contrats d'assurance ne produisent leurs effets que lors de la survenance d'un sinistre assuré. Dans ce cas, l'indemnisation est faite en tenant compte de la déclaration de l'assuré, du rapport de l'expert mais aussi des clauses du contrat.

L'assurance automobile représente une part importante du marché de l'assurance.

Attentat de Roc'h Trédudon

Le pylône de Roc'h Trédudon à terre après l'attentat.
Le pylône de Roc'h Trédudon à terre après l'attentat.

L'attentat de Roc'h Trédudon est la destruction, dans la nuit du 13 au , de l'émetteur de Roc'h Trédudon, situé à Plounéour-Ménez dans le Finistère, par un ensemble de bombes qui y avaient été placées. Il est revendiqué par l'organisation indépendantiste bretonne du Front de libération de la Bretagne (FLB) et prive l'Ouest de la Bretagne de télévision pendant plusieurs semaines. Intervenant dans un contexte de renaissance du mouvement nationaliste breton, il déclencha de très vives réactions, ainsi qu'une vaste polémique quant à la véritable identité des coupables.

Attentat du 7 août 1932 à Rennes

Monument pris pour cible et détruit par la bombe. Photo de 1911.
Monument pris pour cible et détruit par la bombe. Photo de 1911.

L'attentat du 7 août 1932 à Rennes est un attentat à la bombe visant une œuvre du sculpteur Jean Boucher symbolisant l'union de la Bretagne à la France, et placée dans une niche de l'hôtel de ville de Rennes. Celle-ci, représentant Anne de Bretagne, est depuis son inauguration en 1911 jugée dégradante par le mouvement breton, en raison de sa position agenouillée devant le roi de France.

Il prend symboliquement pour cadre les festivités marquant le 400e anniversaire de l'union de la Bretagne à la France qui ont lieu le même jour à Vannes. Premier attentat commis par le mouvement breton, il est aussi la première action du groupe armé Gwenn ha Du. Il est réalisé par Célestin Lainé, qui fournit la bombe, et André Geffroy, qui la pose.

L'évènement, bien que n'ayant que peu de conséquences concrètes politiquement, et ne représentant pas une date clef dans l'histoire du mouvement breton, acquiert immédiatement une forte charge symbolique parmi ses militants.

Attentat du château de Versailles

La galerie des Batailles, prise pour cible, ici en 2007.
La galerie des Batailles, prise pour cible, ici en 2007.

L'attentat du château de Versailles entraîne la dégradation d'une partie de l'aile gauche du château de Versailles, principalement la galerie des Batailles, par l'explosion d'une bombe dans la nuit du 25 au . Cette bombe est placée la veille par deux membres du Front de Libération de la Bretagne (FLB), Lionel Chenevière et Padrig Montauzier, et provoque des destructions dans un rayon de 80 mètres, pour un coût de restauration d'un peu plus de trois millions de francs.

L'attentat intervient dans le cadre d'un regain d'activité du Front de Libération de la Bretagne entre 1976 et 1978, à une époque où la mouvance commence à prendre pour cible des biens culturels pour protester contre la signature de la Charte culturelle bretonne l'année précédente, dont les avancées sont jugées insuffisantes par le groupe.

Les deux auteurs de l'attentat, déjà placés sous surveillance par le service régional de police judiciaire de Rennes depuis plusieurs mois, sont arrêtés dès le 27 juin. Après un procès de trois jours, ils sont condamnés à quinze ans de réclusion criminelle le . À la suite de l'élection de François Mitterrand à la présidence de la République en 1981, ils sont amnistiés en août de la même année.

Augeron (cheval)

L'Augeron, également nommé Caennais ou Virois, est une ancienne race de grands chevaux de trait français originaire du pays d'Auge, fortement influencée par le Percheron, et de robe généralement grise, plus rarement noire. Elle doit son inscription comme race distincte par la Société hippique du trait augeron à la rigueur des éleveurs du Percheron, qui ont longtemps refusé l’inscription des chevaux nés hors du Perche à leur registre généalogique.

L'Augeron est désigné comme une race dérivée du Percheron en 1930, et inclus au registre de cette dernière race en 1966. Bien qu'il ait officiellement disparu, l'élevage du Percheron dans le pays d'Auge perdure, de même que le Syndicat du Trait Augeron.

Église Saint-Pierre d'Aulnay

L’église Saint-Pierre (officiellement Saint-Pierre de la Tour) est la principale église paroissiale du village d'Aulnay, une petite ville du nord-est du département de la Charente-Maritime.

Édifiée sans doute au cours des années 1120 - 1140 à la demande des chanoines de Poitiers, elle s'élève sur un site occupé à l'époque gallo-romaine par un temple païen, puis par au moins un sanctuaire chrétien. Durant une partie du Moyen Âge, elle est une étape pour les pèlerins en partance vers Saint-Jacques-de-Compostelle, avant de sombrer dans une certaine léthargie au cours des siècles suivants. Redécouverte au cours du XIXe siècle, elle est parmi les premiers édifices français à obtenir un classement aux monuments historiques en 1840.

Étape remarquable sur la route des trésors de Saintonge, elle est avant tout l'un des quatre sites du département à être inscrits au patrimoine mondial par l'UNESCO au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France...

Autre que Pur-sang

Ushuaia Bleue, jument AQPS née en 2008.
Ushuaia Bleue, jument AQPS née en 2008.

L'AQPS (Autre que Pur-sang, au Royaume-Uni French chaser) est à l'origine une classification utilisée pour les chevaux de course de galop issus de croisements entre le Pur-sang et d'autres races, principalement Selle français et Anglo-arabe, afin de les dissocier des Pur-sangs (PS) courant en France. Il trouve son origine dans la recherche d'un cheval performant en course d'obstacles, plus puissant que le Pur-sang. Ce cheval est en de nombreux points comparable au Pur-sang, mais plus costaud, plus tardif, moins rapide et plus endurant.

Depuis le , l'AQPS est devenu une race à part entière, enregistrée au stud-book français et gérée par les Haras nationaux. Avec environ 1 100 naissances par an, l'élevage AQPS provient de deux régions principales : le Centre Est et le Grand Ouest. Les premiers poulains de race AQPS sont nés en 2006.

Histoire de l'Auvergne

Blason de l'Auvergne.
Blason de l'Auvergne.

L'histoire de l'Auvergne est celle d'une des plus anciennes unités régionales de France, mais aussi une de celles dont les frontières ont le moins varié. Étendue sur les montagnes du Massif central, elle est le territoire du peuple celte des Arvernes, qui s'impose en Gaule par son hégémonie culturelle, technique et économique, puis en prenant à deux époques la tête de la résistance militaire à la conquête romaine.

Prospère à l'époque gallo-romaine, christianisée par saint Austremoine et ses disciples, elle devient ensuite un des derniers bastions de la romanité face aux Wisigoths.

L'Auvergne traverse des âges sombres au début du Moyen Âge, avant de connaître un nouvel essor, à partir du Xe siècle, marqué par un grand élan spirituel, intellectuel et artistique, sous l'impulsion de ses évêques et de ses abbayes, dans une relative indépendance qui durera jusqu'au XIIIe siècle. Arbitrairement annexée et intégrée au domaine royal, et subissant progressivement la centralisation du royaume de France puis de la République, elle perd lentement son autonomie pour se voir reléguée au rang de province agricole, isolée par son relief, son mode de vie traditionnel, et un particularisme solidement ancré.

Auvers-sur-Oise

L’église d’Auvers-sur-Oise.
L’église d’Auvers-sur-Oise.

Auvers-sur-Oise est une commune française, située dans le département du Val-d’Oise et la région Île-de-France. Ses habitants se nomment les Auversois et les Auversoises.

Elle doit sa renommée internationale aux peintres paysagistes et surtout impressionnistes, Charles-François Daubigny, Paul Cézanne, Jean-Baptiste Corot, Camille Pissarro et Vincent van Gogh qui sont venus puiser ici leur inspiration. C’est un des seuls lieux au monde où se retrouvent la plupart des sites qu’ils ont immortalisés. Vincent van Gogh y a peint soixante-dix de ses toiles, au cours des derniers mois de sa vie.

Association de la jeunesse auxerroise

Maillot porté à l'occasion du centenaire contre le FC Chakhtior Donetsk.
Maillot porté à l'occasion du centenaire contre le FC Chakhtior Donetsk.

L'Association de la jeunesse auxerroise (AJA) est un club de football français basé à Auxerre et fondé en 1905. Il est présidé depuis mai 2017 par Francis Graille.

L'AJ Auxerre évolue en Ligue 2 depuis la saison 2012-2013 après avoir passé 32 saisons au plus haut niveau (en Division 1 rebaptisée « Ligue 1 »). Le club a remporté quatre Coupes de France et un championnat de France. À ce jour, l'AJ Auxerre a disputé plus de mille matchs en première division et plus de cent matchs en Coupe d'Europe. Il fait partie des cinq clubs professionnels en France à être propriétaire de son stade avec le Stade Malherbe Caen, l'AC Ajaccio, le Gazélec Football Club Ajaccio et l'Olympique lyonnais.

Réputé pour son centre de formation, l'AJ Auxerre est indissociable de la figure emblématique Guy Roux qui en a été l'entraîneur pendant plus de quarante ans.

Jean Antoine d'Averhoult

Jean Antoine d’Averhoult représenté en président de l'Assemblée nationale par le peintre[Louis Léopold Boilly.
Jean Antoine d’Averhoult représenté en président de l'Assemblée nationale par le peintre[Louis Léopold Boilly.

Jean Antoine d'Averhoult, ou Jan Anthony d’Averhoult ou Daverhoult, né le à Utrecht aux Pays-Bas au temps des Provinces-Unies, mort le à Sedan en France, fut un patriote batave puis un révolutionnaire et un homme politique français. Issu d'une famille huguenote française réfugiée aux Pays-Bas un siècle auparavant, il fit le choix de la terre de ses ancêtres comme pays d'accueil après l'échec de la Révolution batave de 1787. Élu en 1791 député des Ardennes à l’Assemblée législative, il fut nommé président de cette assemblée, durant quelques semaines, au début de l’année 1792.

A propos de l'opportunité de déclarer la guerre, il proposa de faire pression sur les États limitrophes pour empêcher le rassemblement de troupes d'émigrés aux frontières, mais rejeta toute idée de guerre d'ingérence. Lui, le citoyen cosmopolite, ne voulait pas d'une guerre pour porter les idées des Lumières aux peuples voisins, persuadé que la force des idées philosophiques suffisait à leur propagation, et permettait une progression, plus lente mais plus sûre, du « bonheur du genre humain ».

Partisan de la monarchie constitutionnelle, il quitta l'Assemblée législative en juillet 1792 pour rejoindre le régiment, alors loyaliste, de son ami le général La Fayette ; après le 10 août 1792 et la fuite à l'étranger de son mentor, Jean Antoine d’Averhoult fut arrêté, alors qu'il tentait de quitter à son tour la France. Il se brûla la cervelle, d'un coup de pistolet.

Ax 3 Domaines

La piste bleue « Bonascre » d'Ax-3 Domaines.
La piste bleue « Bonascre » d'Ax-3 Domaines.

Ax 3 Domaines, anciennement appelée « Ax-Bonascre », est une station de sports d'hiver des Pyrénées située en Ariège. La station est implantée à huit kilomètres d'Ax-les-Thermes sur les hauteurs de la commune, au cœur de la vallée d'Ax, dans la vallée de la Haute-Ariège. Elle est distante de 30 kilomètres de la frontière entre la France et l'Andorre au sud, 30 kilomètres de Tarascon-sur-Ariège au nord-ouest, 20 kilomètres du col de Pailhères à l'est et 120 kilomètres de Toulouse au nord.

L'accès à la station peut se faire par trois trajets différents : par la route nationale 20 depuis Tarascon-sur-Ariège ou L'Hospitalet-près-l'Andorre ; par la route départementale 613 en franchissant le col du Chioula depuis Prades ; ou encore via le col de Pailhères depuis Mijanès et les gorges de l'Aude.

Créée en décembre 1955, Ax-3 Domaines est en 2008 la neuvième plus importante station des Pyrénées françaises en termes de chiffre d'affaires. C'est essentiellement une station de ski alpin, avec vingt-neuf pistes réparties sur trois domaines skiables, celui de Bonascre à faible altitude, celui du Saquet à moyenne altitude, et celui des Campels à haute altitude, soit en tout quatre-vingt kilomètres de pistes damées, protégées, balisées et sécurisées. Il existe également depuis 2009 une piste de ski de fond. Pour pallier les aléas climatiques, 152 canons à neige couvrent la station. Depuis l'hiver 2002, la station est reliée au village axéen par une télécabine de seize places...

Azay-sur-Indre

Vue de la mairie.
Vue de la mairie.

Azay-sur-Indre (prononcé [a.ze sy.ʁɛ̃dʁ]) est une commune française du département d'Indre-et-Loire en région Centre-Val de Loire. Le village rural est installé sur le flanc ouest d'une vallée au confluent de l'Indre et l'Indrois. Le fond de la vallée, sujet aux inondations, n'a été que très peu bâti. Azay n'apparaît qu'au Moyen Âge, les témoignages des époques antérieures étant très ténus. Successivement fief, paroisse puis enfin commune, Azay a toujours porté ce nom, assorti d'un déterminant qui fut souvent le patronyme du propriétaire du lieu. Le dernier détenteur d'une partie des terres d'Azay, juste avant la Révolution française, fut le marquis de La Fayette.

La commune a connu une forte baisse de sa population depuis la fin du Second Empire jusqu'aux années 1970. Depuis, la courbe s'est inversée et Azay-sur-Indre regagne des habitants alors que des logements nouveaux se construisent ; en 2014, la commune compte 385 habitants. Peu d'emplois sont pourtant offerts sur le territoire communal, les habitants travaillant en très grande majorité à Loches ou à Tours. Territoire agricole de longue date, Azay-sur-Indre connaît une importante diminution du nombre de ses exploitations agricoles, mais la surface agricole utile se maintient, grâce à l'augmentation des surfaces cultivées par exploitation.

La commune est riche d'un patrimoine naturel, entre vallées et plateaux, partiellement englobé dans un vaste site Natura 2000, et de monuments protégés par une inscription auprès des monuments historiques. Ainsi se distinguent, outre l’église paroissiale, une ancienne métairie monastique et un manoir ; d'anciens moulins, aujourd'hui désaffectés, sont par ailleurs établis sur l'Indrois et sur l'Indre.

Back to Breizh

La harpe et la voix d'Alan Stivell sont au service d'une musique à la fois contemplative et militante.
La harpe et la voix d'Alan Stivell sont au service d'une musique à la fois contemplative et militante.

Back to Breizh (en français : « Retour vers la Bretagne ») est le vingtième album original d'Alan Stivell et son seizième album studio, paru le chez Dreyfus. Il représente une synthèse de la musique du harpiste, avec des côtés traditionnels, l'écriture de textes actuels et des expérimentations, entre la musique pop rock, new age et électronique. La fusion de sonorités contemporaines conserve néanmoins une plus grande place aux accents acoustiques et à la harpe celtique en tant qu'instrument électrique.

L'album, synthèse des idéaux défendus par Alan Stivell depuis toujours, a pour thèmes centraux les bienfaits du sentiment de civilisation (amour de sa terre et de sa tribu) et les dangers du sentiment de supériorité (conquêtes des grandes villes, du capitalisme et de l’uniformisme) qui va à l'encontre de la paix et qui tue des héritages de l'humanité (créativité, pensée, biodiversité).

Afin de concrétiser le mélange des différents genres musicaux qui touchent Alan Stivell, l'artiste convie des proches d'Étienne Daho pour le côté rock (Frank Darcel, Xavier Géronimi, Marcel Aubé), des musiciens et chanteurs issus du milieu traditionnel breton (frères Guichen, Gwennyn) et des spécialistes de l'électronique (Cooky Cue, Yves-André Lefeuvre). Apprécié par les journalistes spécialisés, Back to Breizh trouve écho dans le cœur des Bretons et à travers une tournée internationale.

Bagad de Lann-Bihoué

Le bagad pendant un défilé.
Le bagad pendant un défilé.

Le bagad de Lann-Bihoué est un ensemble traditionnel de musique bretonne, un bagad, de la marine nationale française et le seul bagad militaire français et professionnel encore existant. Cette formation représente la Marine nationale et la France dans diverses manifestations nationales et internationales, et a joué à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités devant des chefs d'État. Il est une source d'influence culturelle en Bretagne comme dans le reste de la France.

Il a vu le jour en 1952 sur la base d'aéronautique navale de Lann-Bihoué près de Lorient. Après avoir frôlé la dissolution à deux reprises en 1969 et en 1998, il connaît dans les années 2000 une étape de consolidation. Il a enregistré 13 albums lors de ses 60 ans d'existence, et participé à plusieurs morceaux ou albums d'autres artistes.

Les 30 sonneurs, qui signent un contrat d'un an renouvelable trois fois, écrivent et arrangent eux-mêmes les 90 minutes du répertoire du bagad, en apportant toute leur personnalité et leurs connaissances dans leur terroir de prédilection, ou dans un style de musique particulier.

Bagad Kemper

Défilé du bagad au Festival interceltique de Lorient 2011.
Défilé du bagad au Festival interceltique de Lorient 2011.

Le Bagad Kemper est un bagad originaire de la ville de Quimper dans le Finistère, en France. L'ensemble comporte aussi un groupe secondaire, le Bagad Glazik Kemper, ainsi qu'un bagad école, le Bagadig Kemper.

Il est créé en 1949 et remporte son premier titre de championnat des bagadoù dès 1951. Il connaît par la suite une période de performances moins bonnes jusqu'au milieu des années 1970 et remporte depuis régulièrement le championnat, le dernier étant obtenu en 2011. Il compte cette même année dix-neuf titres, ce qui en fait à ce jour le groupe le plus récompensé.

Ses productions musicales sont réalisées avec des artistes bretons comme Dan Ar Braz, notamment via leur participation à l'Héritage des Celtes, ou encore Red Cardell. Il a également travaillé avec d'autres musiciens de musique celtique tels que Carlos Núñez ou Susana Seivane. Ses participations aux œuvres d'artistes comme Johnny Clegg sont aussi notables. Le groupe a par ailleurs publié une quinzaine d'albums.

Bal des ardents

Représentation du « Bal des Ardents ». Miniature attribuée à Philippe de Mazerolles, tirée d'un manuscrit des Chroniques de Froissart. British Library, Harley 4380, f.1
Représentation du « Bal des Ardents ». Miniature attribuée à Philippe de Mazerolles, tirée d'un manuscrit des Chroniques de Froissart. British Library, Harley 4380, f.1

Le Bal des Ardents ou Bal des Sauvages désigne la conséquence malheureuse d'un charivari (aussi appelé momerie) organisé dans le but de distraire le roi de France Charles VI le 28 janvier 1393. Le spectacle tourne à la tragédie car quatre membres de la noblesse périssent dans l'incendie causé par une torche apportée par Louis, duc d'Orléans, frère du roi. Seuls Charles, et l'un des danseurs en réchappent. Déjà très fragile mentalement, le monarque sombre définitivement dans la folie après cet épisode.

L'événement achève de saper la crédibilité du souverain dans sa capacité à assurer la gestion du royaume. L'incident, qui témoigne de la décadence de la cour, suscite la colère des Parisiens qui menacent de se rebeller contre les régents et les membres les plus importants de la noblesse. L'indignation de la population contraint le roi et son frère, le duc d'Orléans, qu'un chroniqueur contemporain accuse de tentative de régicide et de sorcellerie, à faire pénitence suite à l’évènement.

L'épouse de Charles, Isabeau de Bavière, avait organisé le bal en l'honneur du remariage de l'une de ses dames de compagnie. Les universitaires considèrent qu'il pourrait s'agir d'un charivari traditionnel, au cours duquel les danseurs sont déguisés en sauvages, créatures mythologiques couramment associées à la démonologie, et représentées au cours de la période médiévale en Europe, et documentées lors des festivités de l'époque des Tudor en Angleterre.

L'événement est rapporté par plusieurs écrivains contemporains tels que Michel Pintoin et Jean Froissart, et illustré dans plusieurs enluminures de peintres tels que le Maître d'Antoine de Bourgogne au XVe siècle.

Balan (Ain)

Mairie de Balan
Mairie de Balan

Balan est une commune française située dans le département de l'Ain en région Rhône-Alpes. Appartenant à l'aire urbaine de Lyon et à la région naturelle de la Côtière, le territoire communal, arrosé par le Rhône, est localisé au sud du coteau de la Côtière. La vie sociale de la commune fut particulièrement bouleversée en 1872, avec l'installation du camp militaire de La Valbonne, dont 423 hectares se trouvent à Balan. L'entrée principale du camp, la chapelle militaire ainsi que la majorité des casernes logeant les militaires sont localisées sur le territoire communal. En 1965, une importante usine de production de polyéthylène et de chlorure de vinyle s'est installée à Balan : initialement usine Elf Aquitaine, elle dépend à présent d'Arkema (Kem One). Depuis 2012, les difficultés économiques que rencontre ce groupe industriel ont amené une demande de redressement judiciaire qui pourrait conduire à la réduction des effectifs voire à la fermeture du site.

Le nom des habitants est Balanais et Balandrins avant les années 1930.

Banque populaire (IMOCA)

Armel Le Cléac'h sur Banque populaire au départ du Vendée Globe 2012-2013 aux Sables-d'Olonne.
Armel Le Cléac'h sur Banque populaire au départ du Vendée Globe 2012-2013 aux Sables-d'Olonne.

Banque populaire est un voilier monocoque de course au large appartenant à la classe des 60 pieds IMOCA, mis à l'eau en 2010 sous le nom de Foncia 2. Synthèse de l'expérience des architectes Guillaume Verdier, Marc Van Peteghem et Vincent Lauriot-Prévost et du navigateur Michel Desjoyeaux, il présente une carène innovante, marquée par un double bouchain et un pont en « aile de mouette », ainsi que des dérives portantes.

À son bord, Michel Desjoyeaux termine sixième de la Route du Rhum 2010 et démâte dans la Barcelona World Race 2010-2011. Passé au Team Banque populaire en 2011 et barré par Armel Le Cléac'h, ce 60 pieds a notamment terminé deuxième du Vendée Globe 2012-2013, trois heures après son sister-ship Macif, mené par François Gabart. Depuis 2013, il est barré par Jérémie Beyou et porte les couleurs de Maître CoQ.

Bar-le-Duc

L'église Saint-Étienne et, à droite, le palais de Justice, sur la place Saint-Pierre.
L'église Saint-Étienne et, à droite, le palais de Justice, sur la place Saint-Pierre.

Bar-le-Duc (prononcé [bʁlədyk]) est une commune française du Grand Est de la France, située dans le département de la Meuse, dont elle est la préfecture, et en région Lorraine.

L'existence de Bar-le-Duc remonte à l'Antiquité où elle est un relais le long de la voie romaine reliant Reims à Metz. Capitale du comté puis du duché de Bar, elle est alors l'une des principales citadelles lorraines, se développant à la fois au fond de la vallée, le long des berges de l'Ornain, et sur le plateau du versant gauche, autour du château du Moyen Âge. Après son rapprochement avec le duché de Lorraine à la fin du XVe siècle, elle connaît une période culturelle et architecturale prospère durant toute la Renaissance. Mais à cause des positions anti-françaises de son duc, la ville se voit dépouillée en 1670 d'une partie de ses fortifications et de son château par le roi de France Louis XIV, et le duché finit par être rattaché au royaume de France en 1766. La ville est également le point de départ de la « Voie sacrée », route stratégique qui, lors de la Première Guerre mondiale, permet de ravitailler Verdun lors de la bataille homonyme de 1916.

Située à l'écart des grands axes routiers, Bar-le-Duc n'a pas autant bénéficié de la révolution industrielle que les autres communes lorraines, elle est devenue au XXIe siècle une ville administrative. Deuxième ville du département après Verdun en termes de population, elle ne cesse de voir diminuer son nombre d'habitants depuis les années 1980, et se retrouve dans la diagonale du vide. Depuis plusieurs années, la commune a donc choisi de développer son tourisme grâce au riche patrimoine hérité de son histoire. Elle est la seule « Ville d'art et d'histoire » de Lorraine avec Metz, plusieurs édifices sont répertoriés aux monuments historiques, et le secteur sauvegardé de la Ville Haute possède un remarquable quartier de style Renaissance.

Surnommée en conséquence la « Belle Endormie », elle reste cependant le pôle urbain principal du sud meusien, chef-lieu du Pays Barrois et de la communauté d'agglomération Bar-le-Duc Sud Meuse.

Jules Barbey d'Aurevilly

Barbey d'Aurevilly
Barbey d'Aurevilly

Jules Barbey d'Aurevilly, (Saint-Sauveur-le-Vicomte, en Basse-Normandie, - Paris, ) est un écrivain français, surnommé le « Connétable des lettres ». Il a été à la fois romancier, nouvelliste, poète, critique littéraire et polémiste.

Né au sein d’une vieille famille normande, Jules Barbey d’Aurevilly est resté marqué par les idées catholiques, monarchistes et réactionnaires de son milieu. Ses choix idéologiques ont nourri son dandysme et une œuvre littéraire, d’une grande originalité, fortement marquée par la foi catholique et le péché.

À côté de ses textes de polémiste critique de la modernité, on retient surtout ses romans et nouvelles, mélangeant des éléments du romantisme, du fantastique, du réalisme historique et du symbolisme décadent comme (Une vieille maîtresse, 1851), (L’Ensorcelée, 1855) et (Le Chevalier des Touches, 1864). Son œuvre la plus célèbre aujourd'hui est son recueil de nouvelles Les Diaboliques, paru tardivement en (1874), dans lesquelles l’insolite et la transgression, plongeant le lecteur dans un univers ambigu, ont valu à leur auteur d’être accusé d’immoralisme.

Bataille de la Bicoque

La bataille de la Bicoque (27 avril 1522), du nom d'un lieu-dit appelé Bicocca à 5 km au nord du centre de Milan, est une bataille où s'affrontent les armées de François Ier, parti à la reconquête du Milanais, et celles de Charles Quint. Un corps expéditionnaire franco-vénitien commandé par le vicomte de Lautrec est tenu en échec par les armées des Impériaux et des États pontificaux commandées par Prospero Colonna. Lautrec, ayant perdu une grande partie de son infanterie, est contraint de se replier en Lombardie, laissant les Impériaux maîtres du duché de Milan.

Pris de vitesse par les Impériaux à la fin de 1521 et dissuadé par là-même de marcher directement sur Milan, Lautrec regroupe ses forces pour tenter de couper les lignes de communication de Colonna. Les mercenaires suisses au service des Français, n'ayant pas perçu leur solde, exigent un affrontement immédiat, et Lautrec est contraint d'attaquer les positions retranchées de Colonna dans le parc de La Bicoque, au nord de Milan. Les piquiers suisses marchent à travers champs sous un tir d'artillerie nourri en directions des positions ennemies, lorsqu'ils sont bloqués par un chemin inondé surplombé d'un glacis. Déjà en partie décimés par les tirs des arquebusiers espagnols, les Suisses doivent se replier. Entre-temps, une charge de la cavalerie française censée déborder l'aile de Colonna se solde par un échec. Les Suisses, abandonnant la campagne d'invasion, s'en retournent dans leurs cantons quelques jours plus tard, tandis que Lautrec doit se replier avec les débris de son armée en territoire vénitien.

Bataille d'Hernani

Victor Hugo à la tête de l’armée romantique. Le Grand chemin de la postérité, caricature de Benjamin Roubaud (1842)
Victor Hugo à la tête de l’armée romantique. Le Grand chemin de la postérité, caricature de Benjamin Roubaud (1842)

La bataille d'Hernani est le nom donné à la polémique et aux chahuts qui entourèrent en 1830 les représentations de la pièce Hernani, drame romantique de Victor Hugo. Héritière d’une longue série de conflits autour de l’esthétique théâtrale, la bataille d’Hernani, aux motivations politiques au moins autant qu’esthétiques, est restée célèbre pour avoir été le terrain d’affrontement entre les « classiques », partisans d’une hiérarchisation stricte des genres théâtraux, et la nouvelle génération des « romantiques » aspirant à une révolution de l’art dramatique et regroupée autour de Victor Hugo. La forme sous laquelle elle est généralement connue aujourd’hui est toutefois tributaire des récits qui en ont été donnés par les témoins de l’époque (Théophile Gautier principalement), mêlant vérité et légendes dans une reconstruction épique destinée à en faire l’acte fondateur du romantisme en France.

Bataille de Besançon (1575)

Vue cavalière de Besançon, peinte par Pierre d'Argent en 1575.
Vue cavalière de Besançon, peinte par Pierre d'Argent en 1575.

La bataille de Besançon de 1575 parfois dénommée la surprise de Besançon, est une bataille qui a lieu les 20 et 21 juin 1575 dans la ville de Besançon (Franche-Comté), entre les réformés et les catholiques de la ville. Les huguenots, majoritairement d'anciens Bisontins expulsés pour cause d'hérésie quelques mois ou années auparavant, se sont réfugiés en Suisse ou à Montbéliard, où ils ont levé une armée afin de prendre Besançon et d'en faire un bastion de la Réforme. Plusieurs centaines de soldats marchent alors en direction de la ville, mais des imprévus font qu'une partie de la troupe est bloquée. C'est donc seulement une centaine d'hommes qui s'apprête à donner l'assaut. Après qu'il ont pénétré dans la cité, une bataille s'engage, dont l'issue est une écrasante victoire catholique. La majorité des protagonistes protestants parviennent cependant à s'enfuir ; les assaillants capturés sont quant à eux pendus avec les traîtres. Cet événement a notamment pour conséquence une reprise en main définitive de la région par l'Église catholique romaine, après plusieurs décennies d'expansion protestante.

Imbert de Batarnay

Gisant d'Imbert de Batarnay, église Saint-Jean-Baptiste de Montrésor.
Gisant d'Imbert de Batarnay, église Saint-Jean-Baptiste de Montrésor.

Imbert de Batarnay (prénom et nom sont parfois orthographiés Ymbert ou Humbert et Bastarnay), également connu comme « Monsieur du Bouchage » du nom de l'un de ses nombreux domaines, dans le Dauphiné, est un homme d'État français du Moyen Âge tardif et de la Renaissance. Il est né vers 1438, probablement à Bathernay dans la Drôme, et il est mort le à Montrésor (Indre-et-Loire).

Issu de la petite noblesse dauphinoise, remarqué par le futur Louis XI alors qu'il est adolescent, il devient son chambellan puis l'un de ses conseillers les plus écoutés ; il conserve les mêmes fonctions sous les règnes de Charles VIII, Louis XII et François Ier. Tous ces rois le consultent sur les affaires importantes du royaume, lui confient des missions diplomatiques en France comme à l'étranger, le mandatent pour négocier leurs mariages successifs ou le chargent de superviser l'éducation des enfants royaux.

En échange de cette fidélité sans faille, ils en font le propriétaire ou le régisseur de seigneuries et châtellenies dans de nombreuses provinces (Auvergne, Berry, Dauphiné, Guyenne, Languedoc, Normandie, Picardie, Rouergue et Touraine), avec à la clé des revenus importants que Batarnay sait faire fructifier en les plaçant habilement. Imbert de Batarnay devient ainsi, à la fin du XVe siècle et au début du XVIe siècle, une grande fortune du royaume, au point de compter le roi François Ier parmi ses débiteurs.

Marié à Georgette de Montchenu, père de trois enfants qui meurent avant lui, grand-père maternel de la favorite Diane de Poitiers, Imbert de Batarnay finit sa vie dans son château de Montrésor, à l'âge de 85 ans.

Jean de Beaugrand

Jean de Beaugrand, né entre 1584 et 1588, mort à Paris le , est un mathématicien français. Secrétaire royal, membre de l'académie de Mersenne, ami et correspondant de Hobbes, de Fermat et de Galilée, il défendit la mémoire de François Viète, dont il fut semble-t-il l'un des derniers élèves. Ennemi de Descartes, dont il dénonça les plagiats supposés, il soutint en 1636 que les graves ne pesaient rien au centre de la Terre. Pour cela, il reçut de Descartes le surnom méprisant de « géostaticien ». Secrétaire du roi et du trésor royal chargé de signer les privilèges d'édition, Jean de Beaugrand fut l'un des membres les plus influents de l'académie de Mersenne. Toutefois, en raison de ses polémiques et de ses démêlés avec Morin et Desargues, de sa désobligeante habitude (aux dires de Blaise Pascal et Paul Tannery) de s'approprier les travaux des autres membres de l'académie, dont ceux de Fermat et de Roberval, la postérité a conservé de lui une image plutôt négative. De nombreux historiens l'ont confondu avec son père, maître écrivain de Louis XIII, dont il édita les œuvres. Aucun travail de gravure, ni d'écriture ne peut, a priori, le rattacher aux maîtres écrivains. Il lui revient en revanche d'avoir donné son nom à la cycloïde.

Fort de Beauregard (Besançon)

Vue générale de l'édifice.
Vue générale de l'édifice.

Le fort de Beauregard (ou fort Beauregard) est une fortification située à Besançon construite de 1791 à 1870. Érigé au sommet d'une butte secondaire du mont de Brégille connue sous les noms de Mandelier, puis Beauregard, l’emplacement avait une importance stratégique, notamment à partir du siège de Besançon, en 1674, qui opposa le royaume de France aux Provinces-Unies et à la monarchie catholique espagnole. Un ouvrage fut construit à la fin du XVIIIe siècle, mais il fallut attendre 1814 et les événements de la campagne de France pour que les stratèges militaires, le général Marulaz en tête, prennent réellement en main l'édification d'un véritable fort. Dès sa construction, le bâtiment avait la particularité d'intégrer un système polygonal, ce qui faisait de lui le premier, ou l'un des premiers, de ce type en France. Sa principale mission était l'appui du fort de Bregille, alors magasin central de la ville, et la défense des lignes orientales du centre historique de Besançon.

Après de nombreuses modifications, le fort de Beauregard est définitivement achevé en 1870, alors qu'éclate la guerre franco-prussienne. Mais la capitale comtoise ne fait l'objet que d'un blocus ; ensuite l'ouvrage ne sert pas non plus lors de la Première et de la Seconde Guerre mondiale. À l'image de nombreux autres forts de la ville, Beauregard, désormais obsolète, est peu à peu abandonné. C'est ainsi que de nombreux éléments architecturaux sont dégradés, par l'usure du temps. Récemment, la ville de Besançon, devenue propriétaire du site, a réhabilité le site du fort en y aménageant un square, offrant un panorama sur la vieille ville et un lieu de convivialité aux Bregillots et aux Bisontins.

Abbaye Notre-Dame du Bec

Abbaye Notre-Dame du Bec
Abbaye Notre-Dame du Bec

L’abbaye Notre-Dame du Bec est une abbaye catholique bénédictine faisant aujourd’hui partie de la congrégation de Sainte-Marie de Mont-Olivet et située au Bec-Hellouin, près de Brionne, dans le département de l’Eure. Elle a été fondée en 1034 par Herluin, chevalier du comte Gilbert de Brionne.

Avec l’arrivée de l’italien Lanfranc de Pavie, prieur et maître de l’école monastique, puis d’Anselme de Cantorbéry, le Bec devient l’un des principaux foyers de la vie intellectuelle du XIe siècle : le futur pape Alexandre II y étudie vers 1050 ainsi que nombre de futurs légats et évêques.

Depuis près de 1 000 ans, l’abbaye du Bec est liée par l’histoire à la cathédrale de Cantorbéry, à qui elle a donné trois archevêques…

Lucien Bégule

Lucien Bégule en 1874, autoportrait.
Lucien Bégule en 1874, autoportrait.

Lucien Bégule (né le à Saint-Genis-Laval, mort le à Lyon), est un peintre-verrier et archéologue français. Formé par Jean-Baptiste Chatigny, Pierre Bossan et Pierre Miciol, cet entrepreneur a développé son activité de peinture sur verre à la fin du XIXe siècle. Il crée notamment les « Ateliers de Choulans » spécialisés dans la réalisation de vitraux profanes et religieux. Il devient l’un des artistes majeurs de la région lyonnaise. Parmi les œuvres les plus marquantes, on peut citer les vitraux Saint Georges combattant le dragon et Louise Labbé respectivement primés lors des expositions universelles de Paris de 1889 et 1900.

À la suite de la loi de Séparation de 1905 la production des ateliers périclite. C’est alors que Bégule se recentre sur son activité d’archéologue, publiant de nombreux ouvrages sur l’architecture religieuse ainsi que de nombreuses photos archéologiques. Il devient ensuite inspecteur général de la Société française d’archéologie en 1929.

HMS Bellerophon (1786)

Le Bellerophon sur un détail du tableau Scene in Plymouth Sound in August 1815 (1816) de John James Chalon.
Le Bellerophon sur un détail du tableau Scene in Plymouth Sound in August 1815 (1816) de John James Chalon.

Le HMS Bellerophon est un navire de ligne de 3e rang de 74 canons construit pour la Royal Navy. Lancé en 1786, ce navire de classe Arrogant est actif au cours des guerres de la Révolution française et des guerres napoléoniennes, la plupart du temps sur des missions de blocus maritime ou d'escorte de convoi. Connu des marins comme le Billy Ruffian, il participe à trois combats notables : la bataille du 13 prairial an II (combat de prairial), la bataille d'Aboukir et la bataille de Trafalgar. Il est le navire à bord duquel Napoléon Ier finit par se rendre, mettant ainsi fin à près de 22 années de guerre continue avec la France. Désarmé après la fin des guerres napoléoniennes, il sert de ponton d'emprisonnement jusqu'en 1834, moyennant un changement de nom en HMS Captivity en 1824. Il est démoli en 1836.

Belvédère (Petit Trianon)

Belvédère du Petit Trianon
Belvédère du Petit Trianon

Le Belvédère est une fabrique de style néoclassique, érigée entre 1778 et 1781 par Richard Mique, pour la reine de France Marie-Antoinette, au sein du Jardin anglais du Petit Trianon, dans le parc du château de Versailles.

Petit pavillon d'architecture octogonale, il fait partie des fabriques disposées dans le nouveau jardin du Petit Trianon par l'architecte de la Reine et sert de salon de musique. Il est flanqué d'un rocher artificiel d'où jaillit une cascade et est entouré de montagnes en miniature, l'ensemble composant un jardin alpin. Il est gardé par huit sphinges de pierre, sculptées par Joseph Deschamps. Ce dernier est aussi à l'origine de la décoration des huit façades, dont les bas-reliefs sont une allégorie aux quatre saisons et dont les frontons sont ornés des attributs de la chasse et du jardinage. Le salon intérieur est luxueusement décoré, les arabesques peintes sur du stuc représentent des scènes de la nature, le sol est pavé de marbre et le plafond, œuvre de Jean-Jacques Lagrenée, évoque des angelots évoluant dans un ciel bleu.

Endommagés par deux siècles de dégradations et d'altérations, le belvédère et le rocher retrouvent en 2012 leur état d'Ancien Régime, à la suite d'une restauration complète du jardin alpin. Classé avec le château de Versailles et ses dépendances au titre des monuments historiques par la liste de 1862 et par arrêté du 31 octobre 1906, il est accessible au public dans le cadre du musée national des châteaux de Versailles et de Trianon, au sein du Domaine de Marie-Antoinette.

Berrichon (cheval)

Jument berrichonne dans Zootechnie. Races chevalines. Élevage et exploitation des chevaux de trait et des chevaux de selle, par Paul Diffloth, 1923.
Jument berrichonne dans Zootechnie. Races chevalines. Élevage et exploitation des chevaux de trait et des chevaux de selle, par Paul Diffloth, 1923.

Le Berrichon est une race éteinte de poneys puis de chevaux de trait, élevée jadis dans la région du Berry, en France. Évoqué depuis le Moyen Âge, il ne forme probablement pas encore une race. Au XVIIIe siècle, la foire aux chevaux de Sancerre est très réputée, attirant des acheteurs venus jusque depuis la Normandie. George Sand signale l'existence d'un « cheval brennou » dans les étangs de la Brenne, au milieu du XIXe siècle. Ce petit cheval rustique est alors élevé en plein air toute l'année, et chevauché par des enfants lors de courses locales.

Originellement de taille réduite, la race berrichonne devient au tournant du XXe siècle un cheval de trait de format moyen, sous l'influence du Percheron. Ces animaux réputés laids et lents, pourvus d'une grosse tête, sont pourtant reconnus pour leur vigueur et leur douceur. Ils sont notamment employés à la traction des omnibus parisiens.

Un registre d'élevage (stud book) ouvre en 1923, le syndicat d'élevage devient effectif l'année suivante. La race est sélectionnée jusqu'en 1932, où son stud book est fermé, n'acceptant des croisements qu'avec le Percheron. Après une courte période de popularité locale, la race berrichonne disparaît au milieu du XXe siècle, tant en raison de la concurrence du Percheron dans l'agriculture, que par absorption dans des croisements pour donner des chevaux demi-sangs. Le Berrichon est définitivement inclus à la race percheronne en 1966.

La Berrichonne de Châteauroux

Entrée du Stade Gaston-Petit.
Entrée du Stade Gaston-Petit.

La Berrichonne de Châteauroux est un club omnisports français fondé en 1883 et basé à Châteauroux. La section football débute ses activités au début des années 1900.

La Berrichonne fusionne en 1920 avec l'Avenir Club de Châteauroux, puis en 1935 avec l'AS Châteauroux. Au cours de son histoire, le club effectue l'essentiel de ses saisons de l'après-Seconde Guerre mondiale aux deuxième et troisième échelons du football français, participant notamment à trente-six saisons de Division 2. En plus de cent-trente ans d'activité, le club n'a cependant atteint la première division qu'une fois lors de la saison 1997-1998. Avant la suppression de la rupture amateur-professionnel en 1970, La Berrichonne est un club majeur de la Ligue du Centre en remportant cinq fois le championnat de Division d'Honneur et une montée à chaque fois pour le Championnat de France amateur de l'époque dont une défaite en finale en 1964. En 1970, La Berri participe au premier championnat de Division 2 « open » mêlant amateurs et professionnels et s'y maintient jusqu'en 1985. Remonté en D2 en 1991, le club remporte le titre de deuxième division en 1997 et auparavant celui de National 1 en 1994 après une année en D3. La Berri atteint la finale de la Coupe de France 2004 mais s'incline face au Paris Saint-Germain (1-0).

Le club dispute ses matchs à domicile au stade Gaston-Petit où il évolue en bleu et rouge. Il dispose depuis septembre 1995 d'un centre de formation. Thierry Schoen préside la structure professionnelle et l'équipe première, entraînée par Pascal Gastien depuis l'été 2014, évolue en Ligue 2 lors de la saison 2014-2015.

Jean-Michel Bertrand

Jean-Michel Bertrand, né le à Baccarat (Meurthe-et-Moselle) et mort à 64 ans le à l'hôpital Saint-Louis de Paris, est un homme politique français.

Pharmacien-biologiste de formation, Jean-Michel Bertrand a été élu maire de Bourg-en-Bresse en 2001, puis député de la première circonscription de l'Ain en 2002 (XIIe législature). Membre de l'UMP, d'abord proche de Charles Millon, il se fait connaître pour ses réalisations municipales, son fort caractère et son action en faveur la sécurité routière.

Atteint d'une myélodysplasie il avait décidé de ne pas se représenter à ses mandats de député (2007) puis de maire (2008).

Besançon-les-Bains

Carte postale de Besançon-les-Bains, non datée. Ici vue sur le Doubs et les quartiers de La Boucle et de Battant.
Carte postale de Besançon-les-Bains, non datée. Ici vue sur le Doubs et les quartiers de La Boucle et de Battant.

Besançon-les-Bains était un établissement thermal de Besançon au XIXe siècle.

L'expression « Besançon-les-Bains » est également utilisée par extension pour désigner une période durant laquelle Besançon était économiquement tournée vers les activités touristiques et les cures thermales, alors en vogue au XIXe siècle. En 1891, la Compagnie des Bains salins de la Mouillère est créée, et le tourisme se développe alors autour du produit d'appel de Besançon-les-Bains qui engendre la construction d'un établissement thermal, de l'Hôtel des Bains, d'un casino, de la salle de spectacles du Kursaal et l'ouverture d'un syndicat d'initiative (office de tourisme) en mai 1896.

Jean-Baptiste Bessières

Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie, maréchal de France (1768-1813). Huile sur toile d'Edmond Hédouin d'après Henri-François Riesener, 1853, château de Versailles.
Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie, maréchal de France (1768-1813). Huile sur toile d'Edmond Hédouin d'après Henri-François Riesener, 1853, château de Versailles.

Jean-Baptiste Bessières, duc d'Istrie, né le à Prayssac dans le Quercy et mort au combat le à Weißenfels, dans le royaume de Saxe, est un officier général français, maréchal d'Empire.

D'origine modeste, il commence sa carrière militaire sous la Révolution française et effectue ses premières armes dans le 22e régiment de chasseurs à cheval, où il gagne ses galons de capitaine. Il combat sur le théâtre d'Italie sous les ordres du général Napoléon Bonaparte, qui le remarque et le nomme commandant du corps des guides à cheval. À sa tête, Bessières participe à la campagne d'Égypte jusqu'en 1799, puis est fait général sous le Consulat pour s'être distingué à la bataille de Marengo. Il est élevé à la dignité de maréchal d'Empire en 1804 et devient colonel-général de la cavalerie de la Garde impériale.

Brillant officier de cavalerie, Bessières dirige les escadrons de la Garde tout au long des guerres napoléoniennes, notamment à Austerlitz et à Eylau. Son rôle dans la péninsule Ibérique, affirmé par la nette victoire de Medina de Rioseco, est cependant terni à Fuentes de Oñoro où son attitude ambiguë porte à controverses. Il n'en participe pas moins à la campagne de Russie en 1812 au cours de laquelle il sauve la vie de Napoléon, et reçoit le commandement de toute la cavalerie française au début de la campagne d'Allemagne. Le maréchal est toutefois mortellement blessé par un boulet le à Rippach, près de Weißenfels, la veille de la bataille de Lützen.

« Bessières, dira plus tard Napoléon, était un officier de réserve plein de vigueur, mais prudent et circonspect ». Courageux et capable d'initiatives, il conduit personnellement les charges de ses cavaliers face à l'ennemi. C'est également un homme cultivé, pieux et populaire au sein de la Garde, dont la mort sera vivement ressentie par l'Empereur qui déclarera à son sujet : « Il a vécu comme Bayard, il est mort comme Turenne. »

Béthune (rivière)

La Béthune à Mesnières-en-Bray
La Béthune à Mesnières-en-Bray

La Béthune est une rivière française, longue de 61 kilomètres, située en Seine-Maritime et affluent de l'Arques. Pour le Service d'administration nationale des données et référentiels sur l'eau (SANDRE), la Béthune n'existe pas, l'Arques et la Béthune ne forment qu'un seul et même fleuve (l'Arques), long de 67 kilomètres, mais les ouvrages de géographie, des organismes de gestion de l'eau tout comme les dictionnaires la considèrent comme un cours d'eau indépendant.

La Béthune forme l'ossature du réseau dendritique qui donne naissance à l'Arques. Avec les deux autres cours d'eau constitutifs de cet ensemble hydrographique, l'Eaulne à l'est, la Varenne à l'ouest, la rivière entaille, par une vallée encaissée d'une centaine de mètres, le plateau crayeux dominant la Manche. Son bassin versant est essentiellement consacré à l'agriculture, mais le cours de la rivière a attiré les hommes et les activités au cours de l'histoire ainsi que l'atteste la présence de voies de communication et de bourgs dont l'importance dépasse le simple cadre local. L'environnement a pu être préservé grâce à une bonne qualité des eaux, la richesse faunistique et floristique a conduit à demander le classement de la vallée en site d'intérêt communautaire dans le cadre du réseau Natura 2000.

Étienne Beudant

Étienne Beudant et son Barbe Mabrouk au piaffer.
Étienne Beudant et son Barbe Mabrouk au piaffer.

Étienne Beudant (1863-1949), surnommé « l'écuyer mirobolant » par le général Decarpentry, est un écuyer français. Il étudie l'équitation de Faverot de Kerbrech puis devient officier de cavalerie à Saumur, dans la lignée de François Baucher. Durant sa carrière militaire, il s'illustre par le dressage de nombreux chevaux difficiles, que personne d'autre que lui ne parvient à monter. Il publie notamment au sujet des chevaux d'Afrique du Nord pendant sa période de service dans cette région. Devenu capitaine puis gravement blessé en 1917, il prend sa retraite à Dax en 1920. Il y dresse sa jument Vallerine jusqu'à ne plus pouvoir monter.

Le talent de Beudant est plusieurs fois remarqué par d'autres écuyers, contemporains ou non, notamment par son élève René Bacharach, par Patrice Franchet d'Espèrey ou encore par le général Donnio qui va jusqu'à le qualifier de « sorcier », tant il montre de maîtrise dans le dressage des chevaux. L'écrivain Jérôme Garcin lui dédie une biographie romancée, intitulée L'Écuyer mirobolant et récompensée du prix Pégase en 2011.

Beynost

Les deux viaducs de la Côtière, à Beynost.
Les deux viaducs de la Côtière, à Beynost.

Beynost (prononcer [beno]) est une commune française, située dans le département de l'Ain et la région Rhône-Alpes, à environ 15 km de Lyon. Elle appartient à l'unité urbaine de Lyon ainsi qu'à la région naturelle de la Côtière.

Traversée par l'A42 et le canal de Miribel, la commune accueille également sur son territoire une partie du Grand parc de Miribel-Jonage.

Aux XIXe et XXe siècles, Beynost noue une histoire particulière avec nombre de médecins renommés, dont Alexandre Lacassagne ou encore Henry Gabrielle qui fut également maire de la commune pendant plus de vingt ans.

En 2008, très peu d'habitants de Beynost y travaillent : au contraire, près de 60 % des actifs de 15 ans ou plus, ayant un emploi et résidant à Beynost, travaillent dans un autre département que l'Ain, en particulier dans le Grand Lyon.

Ses habitants sont appelés les Beynolans.

Biarritz

La plage Miramar et la Grande Plage, vues depuis la pointe Saint-Martin.
La plage Miramar et la Grande Plage, vues depuis la pointe Saint-Martin.

Biarritz est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle possède une façade maritime sur l'océan Atlantique longue de 4 kilomètres, dans le creux du golfe de Gascogne, à moins de 25 kilomètres de la frontière avec l'Espagne.

La localité résulte de l'union de deux centres de peuplement ancien, l'un voué à l'agriculture et l'autre tourné vers les métiers marins. Ancienne paroisse de Bayonne, le quartier Saint-Martin s'en émancipe à une date encore inconnue, à la fin du XVIe siècle ou au début du XVIIe siècle. D'abord port de pêche à la baleine, l’histoire économique de la localité bascule au XIXe siècle à l'avènement des bains de mer. L'impératrice Eugénie en fait son lieu de villégiature, et avec elle toute l'aristocratie européenne fréquente la station balnéaire. Cette histoire d'amour ne faiblit pas durant la Belle Époque et aujourd'hui encore, l'économie reste tournée vers le secteur tertiaire, dont l'hôtellerie de luxe, les soins à la personne et les loisirs marins constituent le vecteur prédominant.

Biarritz est aujourd’hui une commune de près de 26 000 habitants dont la population, caractérisée par une forte proportion de seniors, s’est tassée après avoir passé le cap des 30 000 habitants en 1999, en raison de la régression du solde migratoire.

L'histoire de la station est également marquée par des individualités sportives déterminantes qui auront un impact durable sur l'image de la localité tels le Mousquetaire Jean Borotra, le surfeur Joël de Rosnay, premier champion de France de la spécialité, ou Serge Blanco, le Pelé du rugby.

Le climat doux de la station, le spectacle de l'océan et de ses vagues puissantes, ainsi que l'éclectisme de l'architecture ont inspiré de nombreux écrivains ou chroniqueurs.

Bidart

L'hôtel de ville.
L'hôtel de ville.

Bidart est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine. Elle s’est développée sur près de cinq kilomètres du littoral atlantique et sa façade maritime se distingue par de longues falaises fortement plissées surplombant quelques plages. Limitrophe de Biarritz, elle se trouve à quelque vingt-cinq kilomètres au nord de la frontière franco-espagnole.

Situé dans une zone connue de l’Homme dès le Paléolithique supérieur, le village ne s’urbanise qu’à partir du XIIe siècle, époque où l’évêque de Bayonne et le vicomte du Labourd autorisent la colonisation des landes côtières inexploitées de cette partie du Pays basque. Fort d’une exposition maritime importante, le village développe une activité tournée vers l’océan, se distinguant dès le XVIe siècle dans la chasse à la baleine, l’exploitation d’un port de pêche (aujourd'hui disparu), et des activités qui y sont liées, telle la construction navale. La déchéance de ce port et les famines résultant des guerres du XVIIIe siècle poussent alors les Bidartars à des pêches plus lointaines et à l'émigration.

Bidart réagit à la mode balnéaire de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle en adaptant son offre à la demande touristique, abandonnant au passage ses activités agricoles et de pêche. La commune double sa population entre 1975 et 2006 : elle est en 2014 une localité de plus de 6 000 habitants, qui s’est tournée résolument vers le secteur des services parmi lesquels le tourisme, à dominante traditionnelle, a une place prépondérante. L’urbanisme de la localité a évolué considérablement pour répondre à la poussée résidentielle émanant des bassins d’emploi de l’aire urbaine de Bayonne, tout en s’attachant à la préservation des zones protégées de son patrimoine naturel.

Bidet breton

Lignol, un vieux bidet breton de 23 ans, d'après une photographie publiée en 1931.
Lignol, un vieux bidet breton de 23 ans, d'après une photographie publiée en 1931.

Le bidet breton est un type de bidet, petit cheval élevé en Bretagne. Caractérisé par sa capacité à se déplacer à l'amble et élevé pour sa force de travail, le bidet est présent dès le Ve siècle. Au Moyen Âge, il est peut-être croisé avec des chevaux orientaux ramenés par la maison de Rohan. Il est très répandu en Bretagne jusqu'au milieu du XIXe siècle, pour tous les travaux qui demandent un cheval de peu de valeur. Les haras nationaux français luttent contre cet élevage et les transports se modernisent au XIXe siècle, rendant le cheval de trait plus recherché. Le bidet breton disparaît à l'orée du XXe siècle.

Ce sont de petits chevaux, toisant 1,30 m à 1,45 m, de robe généralement alezane. Réputés laids, ils disposent en contrepartie d'une grande endurance et d'une résistance proverbiale à l'effort. Les bidets servent essentiellement à la selle ou au bât, mais certains sont connus pour leur utilisation en course. Ils sont élevés dans le sud et le centre de la Bretagne, près de Briec, de Carhaix, de Loudéac, et sur le littoral du Morbihan.

Les Bienveillantes

Jonathan Littell en 2007.

Les Bienveillantes est un roman en langue française de l’écrivain français d’origine américaine Jonathan Littell, paru en . Il s’agit des mémoires d’un personnage fictif, Maximilien Aue, qui a participé aux massacres de masse nazis comme officier SS.

Le livre est l’un des principaux ouvrages de la rentrée littéraire de 2006 : le , il obtient le grand prix du roman de l'Académie française, suivi du prix Goncourt dix jours plus tard. À la fin 2007, le livre avait été vendu à plus de sept cent mille exemplaires. C'était sans compter la réédition du roman, revu par l'auteur, dans la collection « Folio » (no 4685) en et les éditions en langues étrangères.

Bienvenue chez les Ch'tis

Dany Boon lors du tournage du film à Bergues en juin 2007
Dany Boon lors du tournage du film à Bergues en juin 2007

Bienvenue chez les Ch’tis est un film français réalisé par Dany Boon, sorti le dans le Nord-Pas-de-Calais et dans quelques salles de la Somme, le dans le reste de la France, en Belgique et en Suisse, un jour après au Luxembourg, et le au Canada.

Le film raconte les aventures de Philippe Abrams, directeur d’une agence de La Poste dans le sud de la France qui, par mesure disciplinaire, est muté pour une durée de deux ans à Bergues, dans le Nord-Pas-de-Calais.

C’est le deuxième long métrage réalisé par l’humoriste français Dany Boon après La Maison du bonheur. C’est aussi la première fois que Kad Merad occupe, seul, le rôle principal d’un film. Bienvenue chez les Ch’tis a rencontré un immense succès auprès du public : à la surprise de ses protagonistes, il a dépassé le nombre d’entrées réalisées par La Grande Vadrouille et devient alors, avec 20 479 826 entrées, le deuxième meilleur score du box-office français, derrière Titanic (20 758 887 entrées).


Bleue du Nord

Vache bleue du Nord
Vache bleue du Nord

La bleue du Nord est une race bovine française. Elle appartient au rameau des races bovines du littoral de la mer du Nord. Elle provient de la race belge Tirlemont originaire de la région de Bruxelles. Race décimée par les deux guerres mondiales, elle a ensuite subi la concurrence de races plus spécialisées, comme la Prim'Holstein pour le lait ou la blanc bleu belge pour la viande. Elle fait l'objet d'un plan de préservation depuis les années 1990. L'effectif est stabilisé autour de 3 600 individus en 2011, répartis entre 3 500 femelles dont 650 inscrites au registre généalogique ouvert en 1986 et 32 mâles disponibles en insémination artificielle.

Elle porte une robe blanche tachetée de gris, bleu ou noir. Ses muqueuses sont sombres. La vache pèse 700 kg pour une taille de 1,35 m, et le taureau 1 150 kg pour 1,42 m. C'est une race dite mixte, utilisée pour produire du lait avec une productivité et des taux modestes, mais dont les mâles et les vaches de réforme peuvent être valorisés pour leur viande, réputée assez tendre. Cette vache caractéristique du département du Nord a trouvé une place de choix au sein du parc naturel régional de l'Avesnois.

François-Pierre Blin

« M. Blin, médecin, député de Nantes », dessin par Charles Toussaint Labadye.
« M. Blin, médecin, député de Nantes », dessin par Charles Toussaint Labadye.

François-Pierre Blin ou Pierre-François Blin, né à Rennes en 1756, mort en 1834, est un médecin et homme politique français, député aux États généraux de 1789.

Jeune médecin diplômé à Montpellier, il lutte pour faire admettre son droit d'exercer à Nantes. En 1788-1789, il est choisi pour présenter à Versailles les revendications du tiers état de la région, et participe à la rédaction des cahiers de doléances. Il est ainsi élu député de Nantes aux États de Bretagne, puis aux États généraux de 1789 et à l'Assemblée constituante. Il est un des membres fondateurs du club breton qui devient le club des Jacobins.

Jacobin à l'origine, Blin intervient vigoureusement à l'Assemblée. Il propose des motions pour la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, intervient sur la Constitution et les colonies, et en faveur des hommes de couleur. Il s'oppose à Mirabeau en se prononçant pour une véritable séparation des pouvoirs. Il s'élève contre la dictature et la répression. Intervenant contre les établissements religieux, il admet cependant ceux pour l'éducation et les œuvres de charité, et reste favorable à l'exercice du culte. Il modère ensuite sa participation, tempère ses opinions.

Après la session parlementaire, il reprend la médecine, appartient à la faction des Girondins. Prisonnier de l'armée royaliste, libéré par les républicains, il participe l'année suivante aux pourparlers de paix entre les Vendéens et la Convention. Plusieurs fois destitué et arrêté, il est libéré et réintégré en raison du manque de médecins. Il calque ses idées sur les changements politiques, devenant partisan du nouveau régime sous le Consulat et le Premier Empire puis royaliste réactionnaire sous la Restauration.

Médecin réputé, il exerce à Nantes où il bénéficie d'une bonne clientèle. Il devient médecin en chef aux armées sous le Consulat et chef de service en hôpital. Il écrit et traduit des ouvrages de médecine. Il est ensuite professeur puis directeur de l'école de médecine de Nantes, où son passé versatile lui est parfois reproché.

Blockhaus d'Éperlecques

Photographie aérienne du blockhaus en 1944 ou 1945.
Photographie aérienne du blockhaus en 1944 ou 1945.

Le blockhaus d'Éperlecques (également appelé « bunker de Watten ») est un bunker de la Seconde Guerre mondiale situé dans la forêt d'Éperlecques appartenant à la commune du même nom dans le département français du Pas-de-Calais. De nom de code Kraftwerk Nord West, il fut construit par l'Allemagne nazie de 1943 à 1944 pour servir de base de lancement aux missiles V2 visant Londres et le Sud de l'Angleterre.

Construit pour accueillir plus de 100 missiles à la fois et en lancer 36 par jour, le blockhaus aurait abrité une usine d'oxygène liquide et une gare protégée des bombes permettant d'approvisionner le site en fusées et en ravitaillement depuis les usines de production en Allemagne. Il fut construit par des travailleurs forcés issus des camps de concentration ou de travail ainsi que par des Français enrôlés de force.

Le blockhaus ne fut jamais achevé du fait des bombardements répétés des Britanniques et des Américains dans le cadre de l'opération Crossbow. Les attaques causèrent des dégâts importants et l'empêchèrent d'être utilisé dans son rôle initial ; une partie du bâtiment fut transformée en usine de production d'oxygène liquide. Le site fut capturé par les Alliés au début du mois de septembre 1944 même si son but réel ne fut découvert qu'après la fin de la guerre. Le blockhaus est classé monument historique français depuis 1986. En 2012, c'est un musée qui présente le site et le programme balistique allemand.

Aimé Picquet du Boisguy

Aimé Casimir Marie Picquet, chevalier du Boisguy, né le 15 mars 1776 à Fougères, et mort le 25 octobre 1839 à Paris, était un général chouan pendant la Révolution française.

Il était surnommé « le petit général » par ses hommes, en raison de son jeune âge. Encore enfant lors du début de la Révolution française, il se distingua par un engagement royaliste précoce, à 15 ans, il rejoignit l'Association bretonne et devint aide de camp de Armand Tuffin de La Rouërie. Dés lors son influence grandit, à 17 ans il prit la tête des chouans du pays de Fougères et de Vitré, et à 19 ans, il fut reconnu général.

Chef actif et excellent tacticien, Boisguy fit des pays de Fougères et de Vitré la zone la plus importante de la chouannerie d'Ille-et-Vilaine et l'une des principales de Bretagne. Il commandait des troupes disciplinées, bien organisées, souvent en uniforme mais manquant de cavalerie et surtout d'artillerie.

Aussi bien à la pacification de 1796, qu'à celle de 1800, Boisguy fut le dernier général chouan à déposer les armes, ce qui en fit une des figures majeure de la chouannerie.

Jean Boiteux

Jean Boiteux (né le à Marseille et mort le à Bordeaux) est un nageur et dirigeant sportif français spécialiste des épreuves de demi-fond en nage libre dans les années 1950. Premier champion olympique français de l'histoire des courses de natation grâce à sa victoire sur 400 m nage libre à Helsinki en 1952, il demeure cinquante-deux années durant l'unique médaillé d'or français de la discipline, jusqu'au titre de Laure Manaudou en 2004 à Athènes.

Licencié tout jeune au sein du club des Dauphins du Toulouse OEC, il rejoint l'Algérie française et plus particulièrement Oran après son titre olympique. Il y représente les clubs de la Glorieuse Marine oranaise et celui de la Joyeuse Union Sportive avant de revenir en métropole où il termine sa carrière avec les Girondins de Bordeaux. Il devient rapidement l'entraîneur de ce club et occupe diverses responsabilités fédérales en Aquitaine. Longtemps directeur technique de la FFN dans cette région, il reste président du club girondin jusqu'à son décès accidentel en 2010.

Bombardement de Mogador

Bombardement de Mogador, 15 août 1844, Serkis Diranian.
Bombardement de Mogador, 15 août 1844, Serkis Diranian.

Le bombardement de Mogador est une attaque navale lancée entre les et par le royaume de France contre la ville marocaine de Mogador (actuelle Essaouira), dans le cadre de la guerre franco-marocaine qui oppose les deux pays suite au soutien que porte le sultan Moulay Abderrahmane à l'émir Abdelkader.

Le gouvernement français envoie une escadre de 15 navires commandée par François d'Orléans, qui, après avoir bombardé Tanger, s'attaque à Mogador. Du côté marocain, la ville est protégée par de longs remparts qui protègent son port et sa kasbah et qui comprennent des bastions et des batteries. L'îlot de Mogador, situé à seulement 1,2 km de la ville, est également protégé par cinq bastions.

Après de premiers échanges de tirs d'artillerie contre les fortifications de la ville qui tournent à l'avantage des Français, le corps expéditionnaire français débarque sur l'îlot de Mogador et s'en empare après une farouche résistance marocaine. Les Français s'emparent ensuite du port sans rencontrer de résistance, alors qu'entre-temps, des tribus Masmouda de la région en profitent pour attaquer la ville et la piller.

Bombardement de Salé (1851)

Le bombardement de la ville par la flotte française, peinture de Louis Le Breton.
Le bombardement de la ville par la flotte française, peinture de Louis Le Breton.

Le bombardement de Salé est une attaque navale lancée entre le 26 et par la République française, contre la ville marocaine de Salé, en réponse au pillage d'un navire de marchandises français par des habitants de la ville, et au refus de remboursement de la part du sultan Moulay Abderrahmane.

Après sept heures d'affrontements, l'artillerie marocaine de Salé soutenue par celle de Rabat et dirigée par le pacha Abdelhadi Zniber subit d'importants dégâts. L'escadre française commandée par le contre-amiral Louis Dubourdieu bombarde la ville jusqu'au lendemain en détériorant sérieusement les infrastructures de la ville, dont la Grande Mosquée qui est gravement touchée.

Les pertes françaises sont minimes, le Henri IV et le Sané sont endommagés et comptent 4 morts et 18 blessés, tandis que les pertes marocaines vont de 18 à 22 tués, dont les deux tiers sont des civils.

L'issue de l'affrontement, bien qu'étant indécise suite au retrait des forces françaises, est revendiquée comme une victoire pour chacun des belligérants.

Traité de Bonne Correspondance

L'île des Faisans vue depuis le pont international sur la Bidassoa. À gauche Irun, Espagne ; à droite Hendaye, France.
L'île des Faisans vue depuis le pont international sur la Bidassoa. À gauche Irun, Espagne ; à droite Hendaye, France.

Les traités de Bonne Correspondance sont des accords établis sous l'Ancien Régime par les Basques de France et ceux d'Espagne, destinés à garantir la continuité de leurs relations économiques en dépit des guerres entre les deux pays.

Les premiers traités sont apparus à la fin du XIIIe siècle et sont demeurés d’usage jusqu’au début du XIXe siècle. Ils font appel à un formalisme qui garantit la pluralité et la représentativité des acteurs et sont signés sur l'île des Faisans par les représentants de chacune des parties, sous le contrôle des plus hautes autorités de chacun des États, la France et l’Espagne.

D’autres exemples résultant du même pragmatisme économique perdurent encore de nos jours tout au long de la frontière entre l'Espagne et la France, le dernier datant de 1957 entre Bera et Sare. D'autre part, d’autres peuples, tels les Lapons, font appel encore actuellement à la même logique pour se protéger des aléas politiques entre États.

Pierre Bordage

Pierre Bordage au Salon du livre de Paris en mars 2011.
Pierre Bordage au Salon du livre de Paris en mars 2011.

Pierre Bordage, né le à La Réorthe, en Vendée, est un auteur de science-fiction français. C'est avec sa trilogie Les Guerriers du silence, publiée aux éditions de l'Atalante et vendue à 50 000 exemplaires, qu'il rencontre le succès. Ce space opera ainsi que le cycle de Wang sont salués par la critique littéraire comme des œuvres majeures du renouveau de la science-fiction française des années 1990, genre qui était alors dominé par les auteurs anglo-saxons.

Au fil de ses publications, Pierre Bordage acquiert la notoriété et une reconnaissance parmi les meilleurs romanciers populaires français. Auteur d'une quarantaine d'ouvrages ainsi que de nouvelles, publiés chez différents éditeurs (notamment Au Diable Vauvert) et de différents genres (fantasy historique avec L'Enjomineur, science fantasy avec Les Fables de l'Humpur, polar, etc.), il a aussi conçu des novélisations et a même réalisé quelques scénarios pour le cinéma, pour ensuite s'essayer à l'adaptation théatrale ainsi qu'à celle de sa propre œuvre en bande dessinée...

Jean Bouin

Jean Bouin en 1911.
Jean Bouin en 1911.

Jean Bouin, né Alexandre François Étienne Jean Bouin le à Marseille et mort pour la France le à Xivray dans la Meuse, est un athlète français spécialiste de la course de fond. Outre une médaille d'argent au Jeux olympiques d'été de 1912 sur 5 000 mètres, il a gagné trois fois de suite le Cross des nations, considéré alors comme le championnat du monde de la discipline. Il a également été le détenteur de sept records du monde sur différentes distances et durées. De nombreuses enceintes sportives portent son nom en France.

Il est d'abord inhumé au château de Bouconville-sur-Madt ; ses cendres sont rapatriées à Marseille en 1922, et reposent depuis au cimetière Saint-Pierre.

Pierre Boujut

Pierre Boujut en 1983.
Pierre Boujut en 1983.

Pierre Boujut, né en 1913 et mort en 1992 à Jarnac, en Charente, est un écrivain et poète français. Tonnelier puis marchand de fer de son état, pacifiste et libertaire, il vient à l'écriture vers sa vingtième année, et lance successivement, à partir de 1933, trois revues, dont La Tour de Feu, créée en 1946. Il s'y exprime, en compagnie d'autres poètes, aussi bien sur le plan littéraire que sur le plan politique, mêlant l'un et l'autre avec enthousiasme, notamment lors de la désertion de son fils au cours de la guerre d'Algérie. Grâce à la poésie, Pierre Boujut entretient, depuis son bureau jarnacais, des relations épistolaires avec de grands écrivains de l'époque. Son mode de vie, très paisible, ne varie pas pour autant, et, à l'écart du monde officiel, il poursuit la publication de La Tour de Feu jusqu'en 1981.

Il en est le principal animateur, et suscite, au même titre que les membres de l'équipe qui l'entoure, une succession de débats, tant philosophiques que poétiques. Ces débats donnent naissance à de multiples numéros de la revue. On y reconnaît un ton particulier, marqué par le refus de toute dialectique, que Pierre Boujut maintient sans difficulté, car il respecte la personnalité de chacun. En effet, plusieurs membres du comité de rédaction créent une œuvre authentique, loin des modes parisiennes, et dans la même perspective utopique : celle d'une possible transformation du monde par la poésie. Une telle ambition fait des participants à l'aventure de La Tour de Feu de lointains parents du mouvement surréaliste, bien qu'ils n'en épousent pas toutes les audaces.

Dans les années 1970, le rayonnement du poète et de sa revue est suffisant pour attirer de jeunes amateurs de poésie jusqu'en Charente. Ils s'y établissent, et, en quelques années, quatre maisons d'édition naissent non loin de Jarnac. En 1982, Michel Héroult crée La Nouvelle Tour de Feu, qui fait suite à la revue originelle. Daniel Briolet consacre à cette dernière une recherche universitaire minutieuse publiée en 1991. Après la mort de Pierre Boujut, et afin de perpétuer le souvenir de son œuvre dans sa ville natale, une association voit le jour en 1996. Elle est dissoute fin 2011.

Pierre Bourdieu

Pierre Bourdieu
Pierre Bourdieu

Pierre Bourdieu est un sociologue français (Denguin, le - Paris, le ). Il est devenu, à la fin de sa vie, par son engagement public, l’un des acteurs principaux de la vie intellectuelle française. Sa pensée a exercé une importante influence dans les sciences humaines et sociales, en particulier sur la sociologie française d’après-guerre. Sociologie du dévoilement, elle a fait l’objet de nombreuses critiques, qui lui reprochent en particulier une vision déterministe du social.

Son œuvre sociologique est dominée par une analyse des mécanismes de reproduction des hiérarchies sociales. Bourdieu insiste sur l’importance des facteurs culturels et symboliques dans cette reproduction. En opposition aux conceptions marxistes, Bourdieu critique le primat donné aux facteurs économiques. Il entend souligner que la capacité des agents en position de domination à imposer leurs productions culturelles et symboliques joue un rôle essentiel dans la reproduction des rapports sociaux de domination. Ce que Pierre Bourdieu nomme la violence symbolique, qu’il définit comme la capacité à faire méconnaître l’arbitraire de ces productions symboliques, et donc à les faire reconnaître comme légitimes, est ainsi d’une importance majeure dans son analyse sociologique.

Bouxwiller (Bas-Rhin)

Vue de Bouxwiller.
Vue de Bouxwiller.

Bouxwiller (prononcé [buksvilɛr]) est une commune française d'environ 4 000 habitants située en Alsace, à trente-trois kilomètres au nord-ouest de Strasbourg. Elle est le chef-lieu d'un canton et d'une communauté de communes du département du Bas-Rhin.

Bouxwiller fut à côté du château de Lichtenberg le centre de la seigneurie de Lichtenberg. Cette entité territoriale autonome comptait une centaine de villages et dépendait du Saint-Empire romain germanique. Suite à la guerre de Trente Ans et à l'instar du reste de l'Alsace, la seigneurie fut réunie au royaume de France en 1680 par Louis XIV.

La bourgade fut élevée au rang de ville à la fin du XIIIe siècle et obtint le droit de se ceindre d'une muraille et de tenir un marché. Ces privilèges furent confirmés en 1301 par l'empereur germanique Albert de Habsbourg. Après avoir hérité en 1480 de la moitié de la seigneurie de Lichtenberg, les comtes de Hanau firent de Bouxwiller leur résidence et le siège de leur gouvernement. Ils y construisirent en 1528 un hôpital et en 1612 une école latine. En 1542, la Réforme luthérienne fut introduite par le comte Philippe IV de Hanau-Lichtenberg. Durant la Révolution française, le château comtal fut détruit et Bouxwiller fut reléguée au rôle mineur de chef-lieu cantonal. Cette perte d'influence au niveau local est tempérée par le développement au cours du XIXe siècle d'une industrie chimique basée sur la transformation du lignite et des carcasses animales...

Philippe Bozon

Philippe Bozon (né le à Chamonix, dans le département de la Haute-Savoie, France) est un ancien joueur professionnel de hockey sur glace. Fils de l'ancien international Alain Bozon, Philippe Bozon est considéré comme un des plus grands joueurs de l'histoire du hockey français : quatre présences olympiques, douze participations mondiales, il est le premier français à avoir évolué dans la prestigieuse Ligue nationale de hockey. Le 15 mai 2008, il devient le troisième français à être admis au temple de la renommée de la Fédération internationale de hockey sur glace après Louis Magnus et Jacques Lacarrière.

Xavier Branicki

Xavier Branicki vers 1871.
Xavier Branicki vers 1871.

Le comte Xavier Branicki (en polonais : Franciszek Ksawery Branicki), appartenant au clan Korczak, né le à Varsovie en Pologne et mort le à Assiout en Égypte, est un exilé politique polonais devenu français. Ce propriétaire terrien, écrivain politique, financier, mécène et philantrope est un descendant d'une illustre famille de nobles et magnats polonais.

Né dans une Pologne démembrée par des partages successifs, Xavier Branicki s'engage dans l'armée russe mais ses convictions patriotiques — il aspire au rétablissement d'une Pologne souveraine, à l'opposé de son père et de ses grands-pères — lui valent la méfiance puis, plus tard, l'hostilité de l'empereur Nicolas Ier. Sentant sa position fragile, mais ne voulant pas renier ses idéaux politiques, il quitte l'armée en 1844, vend la plupart de ses domaines en Galicie polonaise (faisant partie de l'Ukraine actuelle) et s'exile, d'abord auprès de sa sœur en Italie, où il se lie d'amitié avec le prince Napoléon, puis en France.


Bregille

De haut en bas et de gauche à droite : vue générale de la colline depuis le fort de Chaudanne, voiture du funiculaire de Bregille, vue de Bregille village, la rue du fort de Bregille et une tour HLM du quartier.
De haut en bas et de gauche à droite : vue générale de la colline depuis le fort de Chaudanne, voiture du funiculaire de Bregille, vue de Bregille village, la rue du fort de Bregille et une tour HLM du quartier.

Bregille est un quartier de la ville française de Besançon situé sur la rive droite du Doubs, limitrophe du centre historique à l'ouest, du quartier des Clairs-Soleils au nord et des Chaprais au nord-est. Il s'est développé sur la colline de Bregille, qui culmine à 458 mètres, soit près de 200 mètres en amont de la rivière. Au recensement de 1999, il comptait environ 3 100 habitants, appelés Bregillots.

À l'origine, le quartier de Bregille est un village prospère, appartenant au clergé de Besançon. Peu à peu, le modeste hameau se développe, notamment grâce à la vigne au XVIe siècle, mais aussi et surtout grâce à l'industrie dans le secteur des Prés-de-Vaux au début du XIXe siècle. Cependant, le site est de nombreuses fois sinistré au cours de conflits opposant la ville de Besançon à des rivaux tels que les Écorcheurs, ou encore les Autrichiens, en 1814, ce qui trouble fortement son développement. Après avoir été utilisé pour ses ressources en eau alimentant la ville, le secteur se reconvertit dans la construction de salins, connus dans la région et la France entière, accessibles notamment par le funiculaire de Bregille. Aujourd'hui, Bregille est un quartier qui garde un caractère champêtre et vivant, et qui est essentiellement une zone résidentielle et forestière.

Le quartier comporte un grand nombre de villas cossues, ainsi que quelques monuments tels que le château de la Juive, l'église Sainte-Jeanne-d'Arc, les forts de Bregille et de Beauregard ou encore le cimetière juif de la ville. Le secteur dispose d'un environnement exceptionnel et diversifié, avec notamment le lieu-dit du Grand Désert, et de nombreux sentiers pédestres, qui offrent une promenade au cœur de la forêt de Bregille.

Henri Brocard

Frontispice du traité de géométrie de Brocard
Frontispice du traité de géométrie de Brocard

Pierre René Jean-Baptiste Henri Brocard est un mathématicien français né le à Commercy (Meuse) et mort le à Kensington (Angleterre). Polytechnicien et officier, commandant du génie, il est surtout connu pour ses travaux sur la géométrie moderne du triangle avec Émile Lemoine et Joseph Neuberg dans les années 1870-1880.

On lui doit la construction du point, cercle, droite et angle de Brocard qui possèdent des propriétés particulières. Il s'est aussi intéressé à la météorologie et à la karstologie.

Il a été fait officier de la Légion d'honneur et a obtenu les palmes académiques.

Martin Bucer

Martin Bucer à l'âge de 53 ans.
Martin Bucer à l'âge de 53 ans.

Martin Bucer (ou Butzer), né le à Sélestat et décédé le à Cambridge, est un théologien et un réformateur protestant alsacien. Il est à l'origine de la confirmation protestante.

Humaniste, intellectuel et théologien original, Martin Bucer est l'une des figures de proue de la Réforme protestante au XVIe siècle, même s'il n'a pas bénéficié de la postérité d'un Zwingli, d'un Calvin ou d'un Luther. Grand admirateur de ce dernier, Bucer est présent à la dispute de Heidelberg en 1518, ainsi qu'à la plupart des grandes discussions théologiques de l'Empire, jusqu'à la diète d'Augsbourg de 1548. Progressivement, il est devenu le chef de l'Église strasbourgeoise, où il œuvre de 1523 à 1549. C'est avec ce statut qu'il rédige la Confession tétrapolitaine, c'est-à-dire la confession de foi de Strasbourg, Memmingen, Constance et Lindau. Sa vie est marquée par les efforts de réconciliation, souvent vains, qu'il déploya entre Luther et Zwingli, faisant de lui le réformateur à la fois le plus conciliateur de son temps, mais aussi le plus voyageur (il a effectué plus d'une quarantaine de voyages afin de convaincre les différents tenants de la Réforme).

Malgré sa passion de l'unité des chrétiens et ses talents de médiateur, il est obligé de fuir Strasbourg à cause de son rejet de l'Intérim de Charles Quint et de passer la fin de sa vie en exil en Angleterre. Son type d'Église ne survit pas à son départ, la Tétrapolitaine étant abandonnée quelques années plus tard.

Bugul-noz

Selon certaines descriptions, le bugul-noz est un loup-garou.
Selon certaines descriptions, le bugul-noz est un loup-garou.

Le Bugul-noz (/by.gyl.'noz/ en breton vannetais), ou bugel-noz, « enfant de la nuit » ou « berger de la nuit », est une créature nocturne du légendaire breton, proche du lutin et du loup-garou, et connue pour se présenter sous la forme d'un berger métamorphe portant un large chapeau. Surtout attaché au vannetais, qui forme l'actuel Morbihan, il est mentionné depuis le XVIIe siècle, et peut-être issu des créatures du type « appeleur ».

La tradition populaire parle de la crainte qu'il inspire et des moyens de s'en protéger. Il aurait pour fonction, selon Walter Evans-Wentz et Pierre Dubois, de prévenir les bergers attardés de l'arrivée des hordes nocturnes, et de les pousser à regagner leurs foyers. Les mères bretonnes effrayaient jadis leurs enfants en l'évoquant.