Wikipédia:Prise de décision/Nommage des articles2

  • Phase actuelle : Discussion
  • Phase suivante : Vote

Résumé de la proposition

  • Ouverture de la discussion : 23 février 2006

Note : Cette PdD doublonne partiellement avec Wikipédia:Prise de décision/Transcription du japonais. DarkoNeko 27 mars 2006 à 13:56 (CEST)[répondre]

Le but de cette page est de prendre une décision concernant la politique de Wikipedia concernant les noms propres étrangers dont la graphie francophone diffère de la graphie d'origine.

Par exemple le titres des articles doivent-ils être Tōkyō ou Tokyo, İstanbul ou Istamboul, Lech Wałęsa ou Lech Walesa, Slobodan Milošević ou Slobodan Milosevic, São Paulo ou São Paulo ?

Le précédant vote concernait les caractères autorisés et le résultat du vote donne que « La graphie des titres des pages d'articles peut utiliser tous les caractères nécessaires à la description la plus juste possible du sujet traité. » Il reste donc à préciser quelle est la « description la plus juste » dans le cas des noms propres.

Définitions modifier

Les différentes graphies évoquées dans les propositions sont les suivantes :

  • graphie d'origine : représentation du terme dans la langue et le système d'écriture du pays d'origine, y compris les diacritiques ou les caractères non latins. Exemples : São Paulo, Alexander Dubček, 東京.
  • graphie française : représentation du terme en français, lorsque le terme peut être considéré comme une traduction du terme d'origine et donc un mot de la langue française. Pour être considérée comme une graphie française, il faut que cette graphie diffère notablement de la graphie d'origine ou de la transcription. La simple absence des diacritiques d'origine n'est pas considérée comme une différence suffisante. Exemples : Londres, Pierre-Paul Rubens, Ostende, Hambourg.
  • transcription : représentation dans l'alphabet latin d'un terme pour lequel la graphie d'origine n'utilise pas l'alphabet latin. La transcription, contrairement à la traduction, suit en général un système mécanique (pinyin, Hepburn...) défini au niveau de chaque langue ou système d'écriture. Exemple : Tōkyō (transcription de 東京 dans le système Hepburn).

Le débat ne se réduit pas un simple choix entre ces solutions, car, dans le cas des transcriptions, on peut décider d'utiliser ou pas les caractères diacritiques qui ne font pas partie du système d'écriture français traditionnel (ō, ã, ø, etc).

Proposition modifier

Ne pas voter avant la date de vote !
Se rendre sur la page de discussion.

Proposition 1 modifier

Toujours utiliser une graphie française si elle existe. Si elle n'existe pas, utiliser une graphie (graphie d'origine ou transcription) expurgée de tous les signes diacritiques n'existant pas en français.

Proposition 2 modifier

Retenir la graphie française ou la graphie d'origine/la transcription sans diacritique si elle est courante, sinon préfèrer la graphie d'origine ou une transcription.

  • L'existence d'un gentilé français (Pékinois, Zurichois, Tokyoïte) implique l'usage de la graphie française (Tokyo).
  • L'existence d'une graphie française officielle, comme ça peut être le cas dans les pays bilingues (exemple), implique l'usage de la graphie française (Zurich).

Proposition 3 modifier

  • Utiliser la graphie française quand elle existe et qu'elle est en usage :
  • Pour les langues utilisant l'alphabet latin, utiliser la graphie d'origine (en respectant les diacritiques d'origine) :
  • Pour les langues utilisant d'autres écritures, utiliser le système de transcription ou de translittération le plus courant, quand il existe.
    • Exemple : le hanyu pinyin pour le chinois, la méthode Hepburn pour le japonais…
    • Des exceptions peuvent être discutées pour chaque langue (par exemple pour le chinois, des exceptions concernant les termes relatifs à Taïwan ou à Hong-Kong et les termes pour lesquels des usages issus d'autres langues chinoises que le mandarin se sont imposés en français — tels que Sun Yat-sen et Tchang Kaï-chek).
  • Remarque : les exceptions sont données à titre d'exemples et devraient faire l'objet de discussions au cas par cas.

Proposition 4 modifier

  • Utiliser la graphie française quand elle existe et qu'elle est en usage :
  • Pour les langues utilisant l'alphabet latin, utiliser la graphie d'origine (en respectant les diacritiques d'origine) :
  • Pour les langues utilisant d'autres écritures, utiliser le système de transcription ou de translittération le plus courant, quand il existe.
    • Exemple : le hanyu pinyin pour le chinois, la méthode Hepburn pour le japonais…
    • Des exceptions peuvent être discutées pour chaque langue (par exemple pour le chinois, des exceptions concernant les termes relatifs à Taïwan ou à Hong-Kong et les termes pour lesquels des usages issus d'autres langues chinoises que le mandarin se sont imposés en français — tels que Sun Yat-sen et Tchang Kaï-chek).
  • Remarque : les exceptions sont données à titre d'exemples et devraient faire l'objet de discussions au cas par cas.