Wikipédia:Oracle/semaine 29 2022

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S'en ficher et ne pas comprendre sont deux choses différentes

Bonjour. Dans 'La Sagesse du psychopathe', Kevin Dutton (en) attribue cette vérité à Homer Simpson. Je me demandais si cela faisait référence au fonctionnement général d'Homer ou à un épisode particulier. Je viens de trouver que cela proviendrait de l'épisode Mon prof, ce héros au sourire si doux (Homer y dirait : Just because I don’t care doesn’t mean I don’t understand.). Martha Stout (en) critique violemment cette idée que la psychopathie (l'absence (clinique) de conscience) puisse avoir des aspects positifs dans une article de The New Republic : (en) In Praise of Empty Souls—Can We Learn From Psychopaths?. Bertrand Piccard (et de nombreux autres) sont également d'avis qu'il ne faut pas confier de responsabilités à ce genre de profil. Or, il semblerait qu'il existe une école de ressources humaines qui valorise ce genre de malades. De grands réformateurs qui n'hésitent pas à prendre de grandes décisions (parfois en dépit du bon sens). En cherchant 'corporate Psychopath' sur Internet j'ai trouvé plein de références concernant le problème et pas une seule à part le bouquin de Dutton qui n'en fait pas vraiment l'éloge mais cherche à expliquer comment ce genre de parasites sans valeur ajoutée arrivent à prospérer dans population (il y en aurait 4% dans la population générale et 20% dans le management). Serais-je victime d'un biais de confirmation? Merci pour vos lumières. J'ai toujours eu un problème pour faire la différence entre quelqu'un qui ne comprend pas (et que je veux aider) et quelqu'un qui se moque de moi (et que j'enverrais bien en enfer). Ces lectures éclairent mon problème sous un angle nouveau. -- Xofc ^{[me contacter]} 18 juillet 2022 à 20:06 (CEST)

Bonjour, je n'ai pas compris si tu avais une question précise, mais déjà j'émets une alerte sur la précision de l'étude : seuls 261 managers ont été interrogés (tous dans le même secteur, d'ailleurs), et 20% d'entre eux présentent des "caractéristiques de psychopathe". Il n'y a pas de diagnostic clinique. _Bertrouf 20 juillet 2022 à 10:33 (CEST)

Merci Bertrouf. C'est vrai, ma question n'était pas très claire. À l'origine, je cherchais simplement la référence concernant les Simpson mais j'ai trouvé la réponse en formulant la question et une autre question m'est venue : existe-t-il une école de 'Ressources humaines' qui cherche à engager volontairement des profils à tendance psychopathique comme Dutton semble le suggérer? Que le patron d'une PME s'imagine qu'engager un commercial avec un tel profil va faire progresser son entreprise, c'est son problème. Qu'un grand groupe industriel y songe, c'est inquiétant; cela semble faire preuve d'un manque de maturité. Maintenant, qu'en est-il d'un Service public? J'ai posé la question au Ministère de la Fonction publique (Belgique) (BOSA) et on m'a répondu que les tests de détection de tendances psychopathiques étaient réservés à des fonctions spéciales comme celles nécessitant un port d'armes... En fait, ce n'est probablement pas tout-à-fait correct parce que le Selor utilise une batterie de tests psychologiques qui devraient faire ressortir cette tendance (mais, qu'en font-ils? Mystère. Peut-être se disent-il "voilà qui va faire un grand manager"?...). En Belgique, la 'modernisation' des institutions (le Plan Copernic de 1999 et divers mécanismes de contournements des règles (smals, egov, etc...)) ont probablement mis le système à mal (encore que le Selor, à l'époque actuelle, soit un peu bancal). En France, il y a eu un scandale récent autour de l'usage croissant de cabinets de conseil par les administrations. Maintenant, c'est vrai aussi que rien n'empêche un psychopathe de se présenter aux élections et ...de les remporter. Dans (en) Corporate law and corporate psychopaths, les auteurs expliquent que la difficulté vient du fait que la Justice ne peut pas s'en prendre à quelqu'un pour ce qu'il est (par sa couleur de peau, son orientation sexuelle,... ou son absence de conscience); elle ne peut s'en prendre à l'individu qu'à posteriori, quand le mal est fait et que des faits délictueux ont été commis. -- Xofc ^{[me contacter]} 21 juillet 2022 à 17:21 (CEST)

Mais qui était Alexandre Decool (Résistant) ?

En souhaitant montrer à un collègue l'uniformité de l'architecture d'une rue de mon enfance, je me suis posé la question "Mais qui est donc cet Alexandre Decool (Resistant)?"

Google ne renvoie que sur cette rue de Coudekerque Branche (59), je suppose que si cet homme a la notoriété suffisante pour avoir une rue à son nom c'est qu'il doit au moins avoir laissé une trace quelque part (ne serait ce que de sa date de naissance et de décès).

Gallica n'est pas beaucoup plus prolixe. La rue étant relativement récente (années 60?), il existe sans doute une délibération du conseil municipal sur ce nom ? Taffelzout (discuter) 20 juillet 2022 à 16:41 (CEST)

Sur le site mémoire des hommes, il y a un DECOOL Alexandre Léon né le/en 09-05-1923 à Saint-Pol-sur-Mer (59 - Nord, France), déporté, et décédé le 04-05-1945 (Flossenbürg, Allemagne). Sur le net c'est la seule trace que j'ai trouvé, mais il y a surement plus dans les archives papier : [1].Eystein (discuter) 21 juillet 2022 à 09:59 (CEST)

Merci, ce jeune homme n'a donc jamais eu 22 ans... Je pense d'un coup à tous les autres qui n'ont pas de rue à leur nom et tel ce grand auteur je me demande : "Combien [sont]-ils, de cette époque inoubliable, à [avoir été] oubliés ?" Taffelzout (discuter) 21 juillet 2022 à 13:33 (CEST)

Sinon il y a ce site avec un peu plus d'informations. 217.111.148.195 (discuter) 29 juillet 2022 à 15:46 (CEST)