Wikipédia:Lumière sur/María Teresa Fernández de la Vega

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María Teresa Fernández de la Vega, présidente du Conseil d'État, en 2018.

María Teresa Fernández de la Vega Sanz est une juriste et femme politique espagnole, née le à Valence. Elle est proche du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Après des études en droit, elle est nommée greffière, spécialisée en droit du travail. Elle rejoint en le ministère de la Justice espagnol, d'abord comme directrice de cabinet du ministre, puis en tant que directrice générale des services à partir de . En , peu après avoir été promue magistrate, elle est élue au Conseil général du pouvoir judiciaire par le Sénat, sur proposition du PSOE.

Elle est nommée en secrétaire d'État à la Justice par le ministre de la Justice et de l'Intérieur, Juan Alberto Belloch, et travaille à l'adoption du nouveau Code pénal. Deux ans plus tard, elle est élue au Congrès des députés, où elle siège jusqu'en . Elle est, entre et , secrétaire générale du groupe socialiste, alors dans l'opposition.

Avec le retour du PSOE au pouvoir en , José Luis Rodríguez Zapatero en fait sa première vice-présidente du gouvernement, ministre de la Présidence et porte-parole du gouvernement. Première femme à exercer ces fonctions, elle est aussi, à ce titre, la première femme à présider — en qualité de suppléante — le Conseil des ministres. Elle devient alors le « bras droit » du président du gouvernement, gérant les crises et personnifiant la communication de l'exécutif.

Elle est relevée de ses fonctions en , à l'occasion d'un important remaniement ministériel qui confirme sa perte d'influence depuis . Quelques jours plus tard, elle est nommée conseillère permanente et présidente de section du Conseil d'État. Désignée présidente de cette institution en par le socialiste Pedro Sánchez, elle démissionne au bout de quatre ans et trois mois pour retrouver la fonction de conseillère permanente.