Bernard Pivot

journaliste et animateur de télévision français
Bernard Pivot
Bernard Pivot en 2017.
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Président
Académie Goncourt
-
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Bernard Pivot est un journaliste et écrivain français, né le à Lyon.

Animateur d'émissions culturelles à la télévision, il préside l'académie Goncourt de 2014 à 2019.

Biographie modifier

Jeunesse et formation modifier

Bernard Claude Pivot est le fils des épiciers lyonnais Charles Pivot et Marie-Louise Dumas. Durant la Seconde Guerre mondiale, son père est prisonnier en Allemagne. Sa mère se réfugie dans la maison familiale, à Quincié-en-Beaujolais, où Bernard est scolarisé[2],[3]. De son propre aveu, il lit en particulier un dictionnaire[4].

Lors du retour de Charles Pivot, en 1945, la famille regagne Lyon, avenue du Maréchal-Foch dans le 6e arrondissement, et reprend son commerce. À l’âge de 10 ans, Bernard est placé au pensionnat religieux Saint-Louis[2],[5]. Il se passionne pour le sport, ce qui fera « oublier » à ses maîtres sa médiocrité dans les autres matières, à l'exception du français et de l'histoire. Élève au lycée Ampère puis étudiant en droit à Lyon, le jeune Bernard Pivot s'inscrit ensuite à Paris au Centre de formation des journalistes (CFJ) en 1955[2],[5] et en sort vice-major de sa promotion en 1957[3],[6].

Carrière modifier

Presse écrite modifier

Après un stage au Progrès, à Lyon, il se forme au journalisme économique pendant un an puis entre au Figaro littéraire en 1958.

En 1971, l'hebdomadaire disparaît et Bernard Pivot devient chef de service au Figaro[7].

Il quitte le journal en 1974 lorsque Jean d'Ormesson en devient directeur général[8]. Jean-Louis Servan-Schreiber lui propose alors un projet de magazine qui débouche, un an plus tard, sur la création du magazine Lire[7].

Entre 1974 et 1977, il tient une chronique dans l'hebdomadaire Le Point[7]. De 1992 à 2022, il est chroniqueur, d'abord humoristique, puis littéraire au Journal du dimanche[9],[10]. Il utilise, pour ses chroniques gastronomiques, les noms de plume « Jean-René Savernes » et « Antoine Dulac »[11].

Radio modifier

De 1970 à 1973, Pivot tient une chronique quotidienne mi-sérieuse mi-comique sur Europe 1. Il travaille également pour la station RTL durant les années 1980[7].

Télévision modifier

Début de carrière

Bernard Pivot apparaît pour la première fois à la télévision le jour du nouvel an 1967, pour parler de Johnny Hallyday et Sylvie Vartan.

En 1968, il est invité par Jean Prasteau dans l'émission À la vitrine du libraire pour parler de la critique littéraire.

À partir d'avril 1973, il produit et anime l'émission Ouvrez les guillemets, diffusée sur la première chaîne de l'ORTF[7],[12].

Apostrophes

L'année suivante, l'ORTF éclate et l'animateur lance l'émission Apostrophes sur Antenne 2, qu'il rejoint à la demande d'Yves Berger, Jacqueline Baudrier[13] et Marcel Jullian, le président de la chaîne[14]. L'émission est diffusée en direct chaque vendredi soir à 21 h 30 à partir du . Durant 75 minutes, Pivot débat avec plusieurs invités. Il est parfois reçu par les écrivains auxquels il consacre une émission spéciale, comme Marguerite Duras et Alexandre Soljenitsyne[15]. Apostrophes, qui rassemble jusqu'à deux millions de téléspectateurs et stimule les ventes de livres, devient le « magazine littéraire de référence » de la télévision française jusqu'à son arrêt en 1990 après 724 numéros[12],[15],[16]. Elle est récompensée par deux 7 d'or[15]. Après la diffusion du dernier numéro, un entretien entre Pivot et Pierre Nora paraît dans la revue Le Débat[12].

 
Bernard Pivot en 1986 aux côtés de son ancien collègue et maire Dominique Baudis, à Toulouse.

En , Bernard Pivot est critiqué pour son attitude dans l'émission Apostrophes du , lors de laquelle il interroge d'un ton badin l'écrivain Gabriel Matzneff, qu'il qualifie, au milieu de l'hilarité générale, de « professeur d'éducation sexuelle » et de « collectionneur de minettes ». Matzneff, invité pour son livre Mes amours décomposés, se vante dans ce livre de pratiques pédophiles, notamment de « sodomiser des mineurs ». Denise Bombardier, écrivaine québécoise invitée à l'émission, est alors la seule à dénoncer l’écrivain. Dans la foulée de la mise en ligne par l'Ina de la vidéo de l’émission, Bernard Pivot déclare qu'à cette époque « la littérature passait avant la morale ». Face à la polémique qui enfle, il déclare quelques jours plus tard qu’il n’a pas eu les mots qu’il fallait, ajoutant : « Il m’aurait fallu beaucoup de lucidité et une grande force de caractère pour me soustraire aux dérives d’une liberté dont s’accommodaient tout autant mes confrères de la presse écrite et des radios »[17],[18],[19],[20].

Bouillon de culture

À partir de 1991, Bernard Pivot présente Bouillon de culture, qui traite de l'actualité littéraire, mais aussi de cinéma, de théâtre, etc. Diffusée à 22 h 40, elle est regardée par plus d'un million de téléspectateurs, est récompensée par deux 7 d'or, avant de connaître une chute d'audience. En , son arrêt provoque l'émoi dans le monde de l'édition et des médias. Le Journal du dimanche consacre un numéro spécial à Bernard Pivot[16].

Championnats d'orthographe

En 1985, Pivot crée et présente les Championnats de France d'orthographe, puis les Championnats du monde d'orthographe, renommés Dicos d'or. Il coanime l'émission avec Catherine Matausch, puis Florence Klein. Elle n'est plus diffusée à la télévision depuis 2005.

En 2008, il coanime avec Laurence Boccolini et Jean-Pierre Foucault une émission spéciale diffusée par TF1 intitulée Français, la Grande interro ![21].

Double je

De à , Bernard Pivot s'ouvre à la rencontre d'étrangers qui ont choisi d'ajouter la culture et la langue françaises à leur propre culture originelle. Cette émission, intitulée Double je, est diffusée une fois par mois sur France 2 le dimanche soir.

Juré modifier

Bernard Pivot a fait partie du jury du prix Interallié[7]. Élu en 2002, il a succédé à Jean Couvreur, mort l'année précédente[22].

En , il est élu à l'académie Goncourt[2].

En , l'écrivaine Edmonde Charles-Roux lui cède la présidence de l'académie[23]. C'est en sa qualité de président de cette académie qu'il évoque dans un message posté sur le réseau social Twitter un nouveau verbe « macroniser » qu'il évoque à la manière d'un mot du dictionnaire [24].

Le , il annonce qu'il quitte l'académie Goncourt au suivant et qu'il en sera dès lors membre d'honneur[25]. Cette démission coïncide : d’une part avec la diffusion en , sur les réseaux sociaux, d'archives de l'INA relatives à une émission d'Apostrophes de 1990, au cours de laquelle l'écrivain Gabriel Matzneff commente ses pratiques pédophiles en présence de Pivot ; d’autre part, avec la parution en janvier suivant du livre accusatoire de Vanessa Springora contre le même Matzneff.

Auteur modifier

En 1959, son roman L’Amour en vogue est édité chez Calmann-Lévy. Bernard Pivot évoque son parcours dans un abécédaire biographique, Les Mots de ma vie, paru chez Albin Michel en 2011[26],[27].

L'année suivante, les éditions NiL publient son autobiographie romancée, intitulée « Oui, mais quelle est la question ? ». Le livre met en scène le personnage d'Adam Hitch, un journaliste atteint de « questionnite »[9],[28].

 
Bernard Pivot avec André Rossinot lors du salon du Livre sur la place de 2018, à Nancy.

En 2018, Pivot compte près d’un million d’abonnés sur l'outil de microblogage Twitter, qu'il considère comme une « école de la concision ». Les tweets sont des chats, un recueil de ses messages, paraît chez Albin Michel[29].

En 2006, Plon publie son Dictionnaire amoureux du vin. L'ouvrage est réédité en 2013 dans une version illustrée[30].

En 2018, avec sa fille Cécile Pivot, ils écrivent à quatre mains Lire !, chez Flammarion, où ils confrontent leurs expériences de lecteurs[31].

Autres activités modifier

En 1988, Bernard Pivot est le narrateur en « voix off » du film Mangeclous, réalisé par Moshé Mizrahi d'après le roman d'Albert Cohen.

Bernard Pivot double un personnage dans la version française de la série télévisée d'animation Silex and the City. L'épisode, intitulé Les Pivot-Sapiens, est diffusé pour la première fois en sur Arte[32].

En , Bernard Pivot crée le Comité de défense du beaujolais, avec son ami journaliste et chroniqueur gastronomique Périco Légasse, afin de protéger un « symbole de l'identité française ». Depuis le millésime 2009, la cave de Quincié-en-Beaujolais produit la cuvée Bernard-Pivot en AOP beaujolais-villages. Le journaliste, propriétaire d'un hectare de vignes, est adhérent de la cave[33].

Bernard Pivot entre au conseil de surveillance du groupe Express-Expansion en 2005. Il en assure la vice-présidence[34]. Il est membre du conseil d'administration de la fondation du Crédit agricole - Pays de France présidée par Yves Barsalou depuis fin 2007.

En 2015, l'animateur est « président d'honneur » du Salon international du livre de Québec[35].

Depuis 2012, avec Souvenirs d'un gratteur de têtes, puis, en 2015, Au Secours ! Les mots m'ont mangé, Bernard Pivot lit sur scène les textes de ses auteurs préférés et les siens.

Vie privée modifier

Relations et enfants modifier

En 1955 à Paris, au Centre de formation des journalistes (CFJ), il rencontre Monique Dupuis, également étudiante. Ils se marient et auront deux filles, Agnès et Cécile (1957) et deux petits-enfants, Lou et Antoine. Monique travailla pour La Vie catholique et dirigea pendant plusieurs années le Gault Millau et Modes de Paris ; elle a été aussi directrice de rédaction d'Intimités et Nous Deux.

Problèmes de santé modifier

Le 29 janvier 2022, Le Journal du dimanche (JDD), annonce que l'ancien animateur serait hospitalisé depuis plus d'un mois et qu'il serait très affaibli[36].

Le 2 avril 2023, dans une interview qu'il donne au JDD, il annonce se retirer de la vie publique car il est atteint d'un mal au niveau du cerveau[37].

Appréciations de Bernard Pivot modifier

L'animateur est apprécié pour ses qualités d'intervieweur, et son ton convivial et spontané[23],[26]. Le chroniqueur littéraire Jean-Pierre Tison estime que « sa manière si simple de poser des questions permettait [à tous les publics] de rentrer de plain-pied dans le débat. À aucun moment, le téléspectateur ne se sentait écrasé »[12]. À l'inverse, le philosophe Gilles Deleuze a des mots très durs pour Bernard Pivot et Apostrophes dans son ouvrage Pourparlers 1972-1990. Il avance notamment que l'émission représente « l'état zéro de la critique littéraire, la littérature devenue spectacle de variétés[12],[38] ». Dans le même registre, Raymond Cousse publie en 1983 une critique acerbe et humoristique : Apostrophe à Pivot. Dans cet ouvrage, l'auteur dénonce la médiocrité littéraire imposée par l'industrie du livre — dont Bernard Pivot serait devenu un des relais essentiels par l'entremise de ses émissions télévisuelles : « Je vous trouve quant à moi insignifiant en général et passablement niais lorsque vous vous mettez en tête de parler littérature. Vous ne m'intéressez d'ailleurs ici qu'en tant que représentant d'un système qui écrase la création littéraire en France. »[39]

Bernard Pivot est le titre d’une chanson écrite, composée et interprétée par Pierre Perret et figurant dans l’album Irène, paru en 1986, où il loue l'apport culturel de ses émissions.

Distinctions modifier

Décorations modifier

En 1992, il refuse la Légion d'honneur et déclare : « C'est une prime à la notoriété et je n'ai pas envie de me retrouver avec mon petit ruban rouge devant des gens que j'admire et dont je sais qu'ils le mériteraient beaucoup plus que moi. Et, seconde raison, j'ai toujours pensé qu'un journaliste en activité ne doit pas l'accepter. Il se trouve que la gauche me l'a offerte, puis la droite, puis la gauche, et il me semble que si j'acceptais je serais un petit peu moins libre. » De ce fait, il ne fut jamais non plus décoré dans l'ordre des Arts et des Lettres.

Prix modifier

Au cours de sa carrière télévisuelle, Bernard Pivot remporte également trois 7 d'or en son nom (« meilleur producteur de télévision » en 1985 et « meilleur animateur » en 1985 et 1987), qui s'ajoutent aux deux attribués à Apostrophes et aux deux attribués à Bouillon de culture.

Hommages modifier

 
L'école communale Bernard-Pivot à Vaux-en-Beaujolais.

La bibliothèque de Quincié-en-Beaujolais, à laquelle il a fait don de nombreux livres, porte son nom depuis 1994[5].

En 2013, l'école communale de Vaux-en-Beaujolais est baptisée école Bernard-Pivot[45].

Une entrée à son nom figure dans Le Petit Robert et Le Petit Larousse[46].

La médiathèque de Caluire-et-Cuire, près de Lyon, porte son nom depuis mai 2019[47].

Il est représenté, sortant d'une librairie, sur la fresque des Lyonnais, peinture murale de 800 m2 sur la façade d'un immeuble du 1er arrondissement de Lyon et représentant vingt-quatre personnages historiques et six personnages contemporains de la ville[48].

Publications modifier

 
Dédicace du Dictionnaire amoureux du vin à la vente des hospices de Beaune en 2013.
  • Le Livre de l'orthographe, présentation de Bernard Pivot, 1989.
  • Remontrance à la ménagère de moins de 50 ans, Plon, 1998.
  • Le Métier de lire, réponses à Pierre Nora, Gallimard, 1990. Réédité et complété, coll. « Folio », 2001.
  • Préface à Cuisine en famille de Georges Blanc, Albin Michel, 1999.
  • 100 mots à sauver, Albin Michel, 2004.
  • Les Dictées de Bernard Pivot, Albin Michel, 2006.
  • Dictionnaire amoureux du vin, Plon, 2006. Édition illustrée, 2013 – Prix des écrivains gastronomes 2014
  • 100 expressions à sauver, Albin Michel, 2008.
  • Les Mots de ma vie, autobiographie, Albin Michel, 2011.
  • Oui, mais quelle est la question ? (roman autobiographique), NiL Éditions, 2012.
  • Les tweets sont des chats, Albin Michel, 2013.
  • Au secours ! Les mots m'ont mangé, Allary Éditions, 2016.
  • La mémoire n'en fait qu'à sa tête, Albin Michel, 2017.
  • Lire !, avec Cécile Pivot, Flammarion, 2018.
  • ... Mais la vie continue, Albin Michel, 2021.
  • Amis, chers amis, Allary Éditions, 2022.

Animateur de télévision modifier

Filmographie modifier

  Sauf indication contraire ou complémentaire, les informations mentionnées dans cette section peuvent être confirmées par la base de données IMDb. Bernard Pivot est apparu dans plusieurs fictions au cinéma et à la télévision :

Notes et références modifier

  1. « https://www.ouest-france.fr/normandie/caen-14000/caen-les-archives-de-bernard-pivot-confiees-a-l-imec-7050735 » (consulté le )
  2. a b c et d Émission Empreintes - Bernard Pivot sur France 5 en octobre 2010
  3. a et b Patrice Trapier, « Bernard Pivot, l'homme qui aimait les femmes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Le Journal du dimanche, .
  4. France inter - Émission Grand bien vous fasse le 16/03/2018 au Salon du livre.
  5. a b et c « La seconde vie des livres de Bernard Pivot à la Bibliothèque de Quincié-en-Beaujolais », France Télévisions, .
  6. « PIVOT Bernard - Annuaire en ligne des anciens élèves du Centre de Formation des Journalistes », sur reseaucfj.com (consulté le ).
  7. a b c d e f et g « Biographie de Bernard Pivot »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), Académie Goncourt.
  8. « Quincié-en-Beaujolais : Bernard Pivot, entre les lignes, entre les vignes », Le Progrès, .
  9. a et b Françoise Dargent, « Oui, mais quelle est la question ? de Bernard Pivot », Le Figaro, .
  10. https://www.lefigaro.fr/livres/bernard-pivot-arrete-ses-chroniques-au-journal-du-dimanche-20220130
  11. Georges Seguin, « Bernard Pivot », franceinter.fr, (consulté le ).
  12. a b c d et e Daniel Garcia, « L'homme d'"Apostrophes" », L'Express, .
  13. L'effet Pivot, de Édouard Brasey, 1987
  14. Christine Rousseau, « Magazines littéraires, une exception française », Le Monde, .
  15. a b et c « Apostrophes », Institut national de l'audiovisuel, .
  16. a et b Alain Salles, « Bernard Pivot, chevalier servant des lettres, ferme les guillemets », Le Monde, no 17708,‎ , p. 18 (lire en ligne)  .
  17. « Affaire Matzneff : La romancière Denise Bombardier soutient Vanessa Springora, Bernard Pivot évoque une autre 'époque' », 20 minutes, 28 décembre 2019., 20 minutes
  18. « Bernard Pivot à propos de Matzneff: "Je n’ai pas eu les mots qu’il fallait"», Le Figaro, 31 décembre 2019 https://www.lefigaro.fr/livres/bernard-pivot-a-propos-de-matzneff-je-n-ai-pas-eu-les-mots-qu-il-fallait-20191231.
  19. « Affaire Gabriel Matzneff : les "regrets" de Bernard Pivot », Le Monde, 31 décembre 2019. https://www.lemonde.fr/culture/article/2019/12/31/affaire-gabriel-matzneff-les-regrets-de-bernard-pivot_6024444_3246.html
  20. (en) Norimitsu Onishi, « A Victim’s Account Fuels a Reckoning Over Abuse of Children in France », The New York Times,‎ (lire en ligne)
  21. « Bernard Pivot - Biographie - Plurielles.fr », sur Plurielles.fr (consulté le ).
  22. « Pivot au jury Interallié », La Dépêche du Midi, .
  23. a et b « Bernard Pivot prend les rênes de l'Académie Goncourt », AFP, .
  24. Site valeursactuelles.com, article "Bernard Pivot : Se macroniser. Déf.: se rallier au futur gagnant.".
  25. « Bernard Pivot quitte l’Académie Goncourt. », sur Nouvelobs.com, (consulté le ).
  26. a et b Raphaëlle Rérolle, « Bernard Pivot, serviteur des mots », Le Monde des livres, .
  27. Pierre Assouline, « Pivot, Bernard, mesmotsrialiste »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), La république des livres, .
  28. François Busnel, « Tout ce que vous vouliez savoir sur Bernard Pivot sans oser le demander… », Lire, .
  29. Mohammed Aïssaoui, « Bernard Pivot, maître ès-tweets », Le Figaro, .
  30. a et b « Bernard Pivot, écrivain gastronome », AFP, .
  31. « Bernard Pivot et sa fille Cécile partagent leur passion de lire », sur FIGARO, (consulté le ).
  32. Vincent Ostria, « “Silex and the City” : la rigolerie de la caverne », Les Inrockuptibles, .
  33. Nicolas Barriquand, « Bernard Pivot, l'avocat du beaujolais », L'Express, .
  34. Pascale Santi, « Nouveau conseil de surveillance à "L'Express" », Le Monde, .
  35. a et b Marie-France Bornais, « Bernard Pivot à Québec », Le Journal de Québec, .
  36. « Bernard Pivot hospitalisé en secret depuis 1 mois : il serait "très affaibli" », sur www.purepeople.com (consulté le ).
  37. « Bernard Pivot "malade" et "handicapé" : il raconte avoir été "frappé par le mal" au niveau du cerveau », sur www.purepeople.com (consulté le ).
  38. Gilles Deleuze, Pourparlers, Minuit, Paris, 1990, p. 175-176.
  39. Raymond Cousse, Apostrophe à Pivot, Éditions Cent Pages, 2001 (première édition : 1983) ; (ISBN 2-906724-69-6)
  40. Who's Who in France, 41e édition, 2010, Paris, éditions Lafitte-Hébrard, notice de B. Pivot, p. 1769.
  41. « Bernard Pivot : Chevalier (2001) », Ordre national du Québec.
  42. Bernard Pivot investi à titre honorifique de l'Ordre du Canada, Gouverneure générale du Canada, 7 mai 2008.
  43. « Le journaliste littéraire Bernard Pivot reçoit le prix Samuel-de-Champlain », Le Devoir, .
  44. Site des Amis d'Alphonse Allais
  45. « Bernard Pivot retourne à l'école primaire », AFP, .
  46. « Bernard Pivot dans le Petit Larousse: "J'étais déjà dans le Petit Robert sans le savoir" », AFP, .
  47. Sylvie Sylvestre, « La médiathèque Bernard Pivot a été inaugurée », sur leprogres.fr, (consulté le ).
  48. "La fresque des Lyonnais : un mur d'Histoire" par Betty Bouin, Lyon Capitale, 21 juin 2018

Voir aussi modifier

Bibliographie sur Bernard Pivot modifier

Liens externes modifier

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