Les Otis déterrant la hache de guerre

Les Otis sont une tribu indienne du Venezuela, vivant dans les montagnes escarpées de la cordillère des Andes, ce qui explique qu'ils aient inventé l'ascenseur.

Bien qu'existant depuis la nuit des temps, ils ne furent identifiés qu'en 2005, par un explorateur intrépide, mais avec quelques difficultés avec la retranscription de leur langue et leur civilisation assez étrange[1].

Histoire modifier

Les Otis ont toujours eu des relations étroites avec les Inuits, car autrefois le Venezuela était proche du Groenland (voir l'article sur la Dérive des continents). Une légende orale raconte qu'en des temps anciens, un Inuk au métabolisme fantasque a sauvagement attaqué cinq Otis, ce qui provoqua la sanglante guerre des Six Rondelles.

Bien qu'en pratique, ils communiquent désormais en langue inuit, on pense qu'ils parlent encore l'Otí, une branche éteinte des langues macro-jê, mais c'est à prendre avec circonspection, la seule référence trouvée concerne la classification de leur langue. Sorte de pierre de Rosette, la plaque à boutons permit aux chercheurs d'approfondir leurs connaissances.

Période nomade modifier

Les Otis sont de grands voyageurs. Ils aiment se rendre à Paname, souvent en passant par la Kabylie. Ils utilisent généralement des véhicules roulant au colza, une plante subtropicale endémique du Venezuela (ils furent donc les créateurs des voitures sans essence). En France, ils disposent depuis très très longtemps d'un aéroport privé (et secret) qui présente la particularité d'être situé sur une colline, d'où son nom d'Otis-Mont, qui, au fil des siècles, est devenu, par une assibilation tout-à-fait classique, Athis-Mons ; ils y ont installé un musée de l'air.

Au Canada, Ils disposent d'un lac privé, le lac Otis. À côté, ils ont construit une ville nommée Saint-Félix-d'Otis.

Ce sont les indiens Otis qui ont envahi la Kabylie à la hache [2] pendant que les Inuits leur volaient leur plan de Paname. Ceci explique sans doute que, s'étant perdus, on en retrouve un peu partout, et dans tous les domaines [3] (un témoin en a vu deux, dans une camionnette en double file, à Paname). Néanmoins, l'otiskabylisation a été limitée, puisqu'on ne trouve pas de wikipédia dans leur langue.

Outre cette dernière grande invasion, appelée aussi Kabale en langue Oti, plusieurs autres campagnes de moindre importance furent menées durant cette même période. La guerre de Koné ainsi que la prise de Thyssen, ville sous le joug des Indiens Mattil, permirent aux Otis d’étendre leur influence.

Soupçonnés de véhiculer une terrible maladie, un débat [4] a vu s'affronter quelques scientifiques. Certains spécialistes affirment aussi que le nom d'une autre maladie tout aussi terrible dérive du nom de ce peuple, eut égard au caractère mystérieux et en large part incompréhensible de leurs mœurs (y compris pour eux-mêmes).

Afin de ne pas oublier leur Histoire nomade et victorieuse, l'intendant à la guerre, Schindler, décida d’énumérer toutes les batailles et faits saillants. Elle fut appelée liste de Schindler. Détruite quelques siècles après par Otiste et son ami Harry, célèbres dissidents politiques qui finiront leurs vies dans une cabine d’ascenseur où ils contracteront la claustrophobie aigüe, il ne reste malheureusement que peu de sources sur cette période.

Sédentarisation modifier

 
Le conflit Gondwana-Laurasia força les Otis à se sédentariser

Alors qu'ils étaient de grands voyageurs nomades, les Otis durent se sédentariser par la force des événements car les tribus séparatistes des Gondwanas et des Laurasias voulaient creuser une immense tranchée (graben en langue Otí) afin de se libérer de La Tribu des Pangées. Les Otis, alors en route vers Paname, furent contraints d’attendre en retrait la fin du conflit pour ne pas mettre en danger les femmes et les enfants inutilement. Les Otis érigèrent un campement temporaire à quelques kilomètres de la zone de guerre et le conseil de bande décida d’envoyer le fils illégitime de leur chef, le célèbre polyglotte Lotis, pour servir de médiateur neutre. Après quelques semaines de négociation, et voyant que le conflit allait s’étirer, Lotis demanda au conseil de bande de s’installer avec sa famille près du Graben pour accélérer les échanges, ce à quoi ils consentirent. Bien que cette sédentarisation soit temporaire, Lotis, le petit ZAC et sa mère Téthys, furent officiellement les premiers colons Otis à s’installer dans la région des Andes, près de l’actuelle ville de Godthåb.

Après plusieurs mois de tentatives infructueuses pour rallier les deux partis, le conseil de bande demanda à Lotis de revenir au campement car son vieux père, le chef Otis Abeba, était mourant. Les tribus des Gondwanas et des Laurasias cessèrent les hostilités durant la cérémonie funèbre et quelques jours plus tard, Lotis était élevé au rang de chef des Otis. Ne pouvant traverser le Graben, ni éviter le conflit, le conseil de bande Otis décida de s’installer sur la terre des Gondwanas. C’est ainsi que le nouveau chef Lotis divisa en portions égales la terre cultivable pour permettre aux néocolons Otis de semer et prospérer, méthode de partage des terres connue aujourd'hui sous le nom de l'Otis-semant. Ces terres sont encore aujourd'hui cultivées par les descendants des premières nations Otis.

Système social modifier

Les Otis vivent sous un régime monarchique. Leur souverain actuel, le grand Émile Yondané (architecte sénégalais qui semble avoir construit un nombre important de temples en Égypte) porte le titre honorifique d’Otis Abeba. Leur gouvernement est composé de notables, les Otis rang.

Principaux souverains modifier

  • Otis Abeba, fondateur légendaire de la tribu. Par la suite, la plupart des souverains ont porté ce nom, ce qui ne permet malheureusement pas de les différencier. Certains, cependant, ont porté des titres spécifiques et par ce fait on les connaît un peu mieux :
  • Lotis Abeba, fils du fondateur de la tribu, deuxième chef et premier arpenteur Otis dans la région des Andes, près de l'actuelle ville de Godthåb. Il sépara la terre cultivable, nommée en son honneur l'Otis-semant.
  • Otis II s'est révélé être très renfermé sur lui même, ce qui ne l'empêcha pas de s'ouvrir aux étages de la contemplation. C'est d'ailleurs à la septième qu'il rencontra la hache (deKon) qui devint un des emblèmes de la dynastie.
  • Otis-mé, premier dirigeant politique important de couleur.
  • Otis Elisha (littéralement, Otis à la hache), inventeur de l'ascenseur, qui a permis aux Otis de s'abriter de leurs ennemis dans la cordillère des Andes et ainsi de survivre pendant la guerre des Six Rondelles. On pense que le titre a également été porté par le chef qui a conduit l'invasion de la Kabylie, à moins qu'il ne s'agisse du même et qu'il ait vécu trois siècles.
  • Botis, ou Otis le démon, qui, fort de ses talents de devin, a prédit le vol de leur plan de Paname par les Inuits. Malheureusement, ses contemporains ne l'ont pas cru.
  • Otis Delair, célèbre pour ses talons, très enviée par Jacques Dutronc qui lui a dédié une chanson. Otis Delair, seule femme ayant eu des fonctions importantes, cumulait les fonctions de souveraine et de grande prêtresse du culte de Sôtis.
  • Otis Reading (littéralement, Otis en train de lire) (NOTA : on observe une nette évolution de la langue Otiste au milieu du XXème siècle) qui apprit aux Otis à lire … en chansons, ce qui leur fut d'un grand profit car, comme tout le monde le sait, la musique adoucit les mœurs.
    Dès qu'il sentait qu'ils étaient sur le point de déterrer la hache de guerre, il leur scandait « Try a little tenderness » (que l'on peut traduire par « Essayez un peu de tendres fesses »).
    Malheureusement, son règne fut de bien plus courte durée que celui d'Otis Delair qui, par chance, n'était pas dans le même avion.
    En suivant ce lien, on peut écouter la voix de ce souverain, et en sélectionnant l'extrait n° 18, entendre le début de son discours sur la tendresse.
  • Booker Otis (littéralement, Otis qui détient les livres) était l'un des collaborateurs de Otis Reading, mais, lui non plus, n'était pas dans le même avion.
    Il a tenté de lui succéder, mais ses compatriotes ont brûlé tous ses livres. En apprenant ça, il se saoula à l'alcool de colza puis il fit un voyage France-Galles en suivant un berger et ensuite, comme il était encore jeune (d'jôn en langue Otis), il a continué son œuvre, hors des tribus, sous le nom de Booker T Jones.
  • Tinor Otis : Lors de leurs périples de Kabylie à Paname, certains Otis s'établirent dans une petite île qui était sur le trajet. Tinor Otis est le premier souverain local de cette île. De son vrai prénom « Constantin », il fut appelé Tinor par déformation d'un mot de la langue locale : Ténor. C'était un fervent admirateur du Grand Kola et il a dédié une chanson à son prophète : « Petit Papa Noël ». Si la majorité des Otis vivent pacifiquement sur cette île, certains réclament fermement leur indépendance et, à cet effet, ont troqué la hache contre des explosifs. L'emblème de cette île, qu'on a souvent assimilé à une tête de Maure représente, en réalité, l'un de ces Otis.
  • Bavard Otis : Il mit ses pas dans les pas de son père et ses cordes vocales à l'unisson d'icelui, afin d'offrir à son peuple de divins chants profanes.
  • Otis Tailor, qui rêvait de devenir riche en exerçant le métier de tailleur, mais n'y parvint pas car il avait le blues, ce qui, d'ailleurs, lui permit de faire une belle carrière pourtant méconnue ici.
  • Sark-Otys*, successeur de Nicolas, représentant actuel de la branche française de la dynastie : son fils Jean lui succèdera probablement.
    * Le remplacement du « i » par un « y » dans le nom de ce souverain indique, comme c'est aussi le cas pour les noms arméniens, une origine noble.
  • Otis Landais : Il est à l'origine des rites et cérémonies strictes qui régissent les rencontres entre chefs tribaux, particulièrement les conditions d'accueil et d'hébergement.
  • L'Otis Marre : Le grand chef des Otis par excellence. Il habitait près d'un point d'eau dans le village de Marputride. Il était à moitié sorcier car il ne réussissait qu'un tour de sorcellerie sur deux. Ce qui d'ailleurs le faisait beaucoup rire ! Un jour qu'il était âgé de 90 fois 13,0357 lunes, il voulut jeter un sort au chef Pasfort de la tribu concurrente des Thyssen. Il nomma ce sort OPA. (Opération Pratique d'annihilation). Thyssen Pasfort, que l'on entendait pas souvent faire de bruit, réussit grâce au sorcier de sa propre tribu, Guerec Onomik, à retourner le sort contre les Otis. Les Otis reçurent l'OPA de plein fouet. Voyant l'échec de son sort, Marre se mit à rire aux éclats, tant et si bien qu'il s'étouffa. Les Otis et les Thyssen, maintenant associés, enterrèrent le vieux chef. Sur sa tombe il inscrivirent :
L'Otis Marre :
mort de rire (laul)[5]
  • Otis Thoir ; Personnage très controversé parfois assimilé à la mythologie. Aucune trace à ce jour n'à pu permettre d'en attester l’existence. On dit qu'il serait féminin, mais ça c'est une Otis Thoir.

Religion modifier

 
Le grand temple du dieu Kola
 

Les Otis sont détenteurs du Grand Secret du Kola, et ils adorent sa petite bouteille.

Leur crédo est « Ô Céleste Lumière du crépuscule, attise-nous et que ta gloire irradie les vermisseaux qui combattirent en Kabylie et donne aux Otis la force de vaincre les Inuit. »

Lors des cérémonies rituelles, ils repassent leur chemises avec les manches dans le dos. Ensuite, les plus maladroits sont sacrifiés ou tout du moins marqués au fer. Ils sont alors mis au banc et qualifiés de R-Otis, jusqu'à ce que leur technique soit à point.

Ils vénèrent aussi des divinités domestiques, telle la déesse de la fécondité Guiliguili-Grizilipipili (ou Guiliguili-Grizilipipioli en inuit). Le grand chaman Shǒ-Kola a peint une grande œuvre à sa gloire, intitulée la Madonne aux candélabres, qui a mystérieusement disparu et est aujourd'hui très recherchée. Ils vénéraient aussi le dieu Laul, dont la vénération a été commencée avec Otis Marre (ce dieu était vénéré avec de grands éclat de rires, pour que ce dieu apporte le bonheur pour toute l'année).

Les femmes Otis vénèrent aussi Sôtis, qu'elles considèrent comme la déesse de la fécondité, cette déesse, dont l'origine égyptienne est connue des Otis par un nom qui ressemble à son nom grec, ce qui prouve s'il l'était encore nécessaire, que les Otis ont toujours été de grands voyageurs. Elles ont fait de cette déesse un modèle de la beauté, allant même jusqu'à créer, à Paname, un institut de beauté portant son nom [6].

Cependant, les hommes de la tribu ne considéraient ce culte que comme des « Sôtises » (que l'on peut traduire approximativement par « Bêtises »).

Emblèmes ethniques modifier

 
Les Otis sont restés très « fleur bleue ».

Les Otis, étant par nature timides et sentimentaux, n'ont pas manqué d'adopter comme emblème le myosotis (du venezuelien dialectal myos « fleur », et otis « Otis »). Des représentations stylisées de cette fleur (variété Myosotis venezuelensis) décorent aujourd'hui encore leurs tambours de guerre et le manche de leurs casse-têtes, et en font de véritables objets d'art, très recherchés par les touristes gringos.

Système de pensée modifier

Les Otis ont développé un système de pensée, la philosotie (du grec philo-, j'aime, et déformation phonétique par dentalisation de l'aspirée initiale "sophia", la sagesse), qui a fait des émules dans différents peuples au fur et à mesure de leurs voyages. Ce système de pensée, fondé sur une recherche du bonheur et une éthologie pragmatique, se résume souvent par la maxime : "l'important c'est d'être bien loti".

Cependant ce système est à considérer avec le plus grand doute philosophique : comme tout un chacun le sait, l'Otis ment ! D'autant plus que ce doute constant a provoqué irrémédiablement une orientation psychologique aux conséquences graves : tout Otis tique à tout moment, comme les membres des tribus cousines, les Artis et les Encosses, qui sont eux-aussi victimes de tics particulièrement agaçants.

Technologie modifier

Architecture modifier

Les architectes Otis éprouvaient les pires difficultés à construire leurs édifices sur les reliefs torturés de leur lointaine contrée. Une solution à ce problème a été de construire les bâtiment sur des colonnes pour compenser le relief inégal: les célèbres «maisons sur piles» Otis. En -2546 pendant Jésus Christ, le célèbre Te inventa une sorte d'équerre appelée Te, puis Thé, et finalement Té (car les deux autres noms étaient déjà pris…) constituée d'une règle en magnésium fixée à environ exactement 90°C (correspondant à la température d'ébullition de l'eau à l'altitude du point où cet instrument fut inventé pendant qu'il faisait une décoction de feuilles d'une plante que l'on appellera aussi par la suite thé) à un support qui fut initialement fait en alliage de titane et de molybdène, même si les versions commerciales suivantes furent effectuées en plastique, puis en bois, pour d'évidentes raisons de productivité. Cette invention lui valut d'être anobli par décapitation, honneur suprême dans la communauté Otis. Une caste d'architectes fut créée regroupant les plus inventifs d'entre eux. Cette caste fut appelée caste des Otis Te en honneur au premier Otis Te. L'art Otis Te est toujours une référence dans le monde entier. L'équipe ayant construit le Viaduc de Millau comprenait une majorité des plus talentueux Otis Te par exemple.

Invention de l'ascenseur modifier

 
Logo des ascenseurs Otis

Dans l'environnement montagneux de la Cordillère des Andes, les Otis devaient régulièrement grimper des rochers escarpés pour subvenir à leurs besoins alimentaires. Le génie des membres de cette tribu les poussa à créer un monte-charge avec un système complexe de poulies, puis les ingénieurs Otis vinrent à créer une machine révolutionnaire qu'on utilise encore aujourd'hui, les ascenseurs Otis.

Bien que découverts en 2005[7], l'invention et surtout la commercialisation de cet appareil tendent à prouver que les Otis nous avaient découverts, nous, bien avant que nous ne les découvrîmes, eux.

Les précurseurs du morse modifier

La topographie de leur habitat dispersant parfois les familles, les Otis mirent au point un moyen de communication à distance, basé sur des sons répétitifs et aigus (it-it-iittt ...). Ce langage, précurseur du morse était appelé Otis -it, puis, par simplification linguistique, Ot-it. Son bon usage nécessitait une ouïe particulièrement fine.

Les Otis de nos jours modifier

Ils sont désormais partout ! :

  • Quelques outils pour les localiser : ils sont et .

Heureusement, ils ne sont pas encore sur ot.wikipedia.org... Mais avec les liens wikilangues, les nôtres risquent d'y arriver.

Sources modifier

Les plus grands historiens se sont penchés sur le chevet des Otis. Citons par exemple :

Le sujet étant d'importance, une thèse est envisagée

Voir aussi modifier


Notes et références modifier

  1. Voir ici
  2. non, il n'y a pas de contrepèterie sur ce coup-là...
  3. [1]
  4. Voir à partir de la quatrième intervention
  5. Car ils vénèrent le Dieu Laul, découvert par ce roi (voir plus bas)
  6. Institut de beauté Sôtis
  7. C'est marqué dans l'intro de l’article