Villebon-sur-Yvette

commune française du département de l'Essonne

Villebon-sur-Yvette
Villebon-sur-Yvette
L’hôtel de ville.
Blason de Villebon-sur-Yvette
Blason
Villebon-sur-Yvette
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Essonne
Arrondissement Palaiseau
Intercommunalité CA Paris-Saclay
Maire
Mandat
Victor Da Silva
2021-2026
Code postal 91140
Code commune 91661
Démographie
Gentilé Villebonnais
Population
municipale
10 322 hab. (2021 en diminution de 1,27 % par rapport à 2015)
Densité 1 393 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 42′ 01″ nord, 2° 13′ 40″ est
Altitude Min. 43 m
Max. 164 m
Superficie 7,41 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Paris
(banlieue)
Aire d'attraction Paris
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton des Ulis
Législatives 4e circonscription de l'Essonne
Localisation
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Villebon-sur-Yvette
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Villebon-sur-Yvette
Liens
Site web https://www.villebon-sur-yvette.fr/

Villebon-sur-Yvette (prononcé [vilbɔ̃ sʏʁ ivɛ] Écouter) est une commune française située dans le département de l’Essonne en région Île-de-France.

Village agricole jusqu’à la fin du XIXe siècle, situé à l’extrémité de la vallée de Chevreuse, Villebon-sur-Yvette a connu dès le début du XXe siècle une urbanisation de villégiature puis de résidence avec l’arrivée du chemin de fer, qui en fait aujourd’hui une commune pavillonnaire de l’unité urbaine de Paris.

Avantagée par la présence sur son territoire du parc d'activités de Courtabœuf, du Grand Dôme et de la zone commerciale de Villebon 2, c’est devenu une des communes les plus « riches » du département.

Ses habitants sont appelés les Villebonnais[1].

Géographie modifier

Situation modifier

Villebon-sur-Yvette se situe dans la région naturelle du Hurepoix au sud de la vallée de la rivière l’Yvette, aussi appelée vallée de Chevreuse, sur un terrain composé de meulière, sable et argile.

Un important site d’émission de radio et de télévision se trouvait à Villebon-sur-Yvette jusqu'en 2021. Il couvrait le sud-ouest de la région parisienne.

Villebon-sur-Yvette est située à vingt kilomètres au sud-ouest de Paris-Notre-Dame, point zéro des routes de France, dix-sept kilomètres au nord-ouest d’Évry, deux kilomètres au sud-ouest de Palaiseau, sept kilomètres au nord-ouest de Montlhéry, douze kilomètres au nord-ouest d’Arpajon, quatorze kilomètres au sud-est de Versailles, vingt-et-un kilomètres au nord-ouest de Corbeil-Essonnes, vingt-cinq kilomètres au nord-est de Dourdan, vingt-six kilomètres au nord-ouest de La Ferté-Alais, trente kilomètres au nord d’Étampes et trente-sept kilomètres au nord-ouest de Milly-la-Forêt[2].

La commune de Villebon-sur-Yvette est située à quatre-vingt-deux kilomètres de son homonyme Villebon en Eure-et-Loir[3].

Représentations cartographiques de la commune
Carte OpenStreetMap
Carte topographique

Hydrographie modifier

 
L’Yvette dans le parc de la Mairie.

La commune est située sur la rive droite de l’Yvette qui fait office de limite entre Villebon-sur-Yvette et Palaiseau puis Champlan sur 1,713 km[4].

Le débit moyen de la rivière, mesuré dans la station communale s’étage entre 0,876 mètres cubes par seconde en septembre et 2,03 mètres cubes par seconde en février. Le débit maximal instantané mesuré à 18,2 mètres cubes par seconde intervint le lors d’une crue où la rivière atteint une hauteur de deux cent trente-trois centimètres[5].

Plusieurs ruisseaux parcourent le territoire de la commune. De l’amont à l’aval passent le ruisseau de la Butte Sainte-Catherine, le Vatancul, le Cretel, le ruisseau du Parc et à la limite avec Champlan le ruisseau de Paradis et la Boële, qui n'est pas un affluent de l'Yvette, mais une dérivation partielle, artificielle de l'Yvette et qui a été terminée en 1932.

Relief et géologie modifier

 
Villebon-sur-Yvette au cœur de la vallée de l’Yvette.

Le relief de Villebon-sur-Yvette est caractérisé par sa situation dans la vallée de l’Yvette. En bas de la vallée, le point le plus bas se situe à quarante-trois mètres. Sur le plateau de Courtabœuf, le point le plus élevé est à cent soixante-quatre mètres. Entre ces deux points, la distance est parfois inférieure à un kilomètre. Les pentes sont donc relativement fortes, notamment dans le quartier Suisse. Sur le flanc est, entre le plateau et la rivière se trouve une grande plaine cultivée en pente douce nommée La Plesse. Un escalier de cent-soixante-deux marches sur cent-trente mètres permet de gravir la butte Sainte-Catherine dans la rue Daubigny.

La commune est située sur un terrain mêlant argile dans le fond de la vallée, sable et meulière sur les hauteurs[6].

Communes limitrophes modifier

Villebon-sur-Yvette est située sur la rive droite de l’Yvette, qui la sépare du nord-ouest au nord-est de Palaiseau et à l’est de Champlan. Sur la même rive, à l’ouest, le bois de la Grille Noire la sépare d’Orsay et au sud-est, la zone d’activité de La Prairie est limitrophe de Saulx-les-Chartreux. Sur le plateau de Courtabœuf, au sud se trouve Villejust et au sud-ouest Les Ulis qui chacune partagent leur territoires pour accueillir le parc d'activités de Courtabœuf.

Communes limitrophes de Villebon-sur-Yvette
Palaiseau
Orsay   Champlan
Les Ulis Villejust Saulx-les-Chartreux

Climat modifier

En 2010, le climat de la commune est de type climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude du CNRS s'appuyant sur une série de données couvrant la période 1971-2000[7]. En 2020, Météo-France publie une typologie des climats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à un climat océanique altéré et est dans la région climatique Sud-ouest du bassin Parisien, caractérisée par une faible pluviométrie, notamment au printemps (120 à 150 mm) et un hiver froid (3,5 °C)[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de 11,4 °C, avec une amplitude thermique annuelle de 15,3 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 665 mm, avec 11,2 jours de précipitations en janvier et 7,9 jours en juillet[7]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune de Gometz-le-Châtel à 7 km à vol d'oiseau[9], est de 11,3 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 734,7 mm[10],[11]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différents scénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[12].

Voies de communication et transports modifier

 
L’autoroute A10 à Villebon-sur-Yvette.

Le territoire communal est traversé par plusieurs grands axes routiers. Le premier en importance est l’autoroute A10 qui traverse tout le territoire du nord au sud-ouest dans une tranchée séparant le centre-ville des espaces de culture. D’est en ouest, elle est traversée dans le bois des Gelles par l'ex-RN 188 qui reprend le tracé de l’ancienne voie ferrée de la ligne Paris - Chartres par Gallardon. Elle complète la route départementale 988, la route de Paris à Chartres qui traverse le nord-ouest sous l’appellation d’avenue du Général-de-Gaulle. Enfin, la route départementale 59 relie le plateau de Courtabœuf à Palaiseau par les champs sous l’appellation d’avenue de la Plesse. Au total, six ponts permettent la traversée de l’Yvette vers la commune voisine de Palaiseau.

Sous le plateau de Courtabœuf et les quartiers de Villiers et des Sablons passe le tunnel de Villejust de la LGV Atlantique, construit en 1985. Achevé en 1989, il aura nécessité l’extraction de 600 000 m3 de sable, la pose de 50 000 voussoirs et de 100 000 m3 de béton armé.

La commune ne dispose plus de gare sur son territoire depuis la fermeture de la gare de Villebon-État. Elle est aussi fortement liée à la ligne de Sceaux utilisée par la ligne B du RER d'Île-de-France sur le versant nord de la vallée avec la gare de Palaiseau - Villebon et la gare de Lozère. L’ancienne gare de Villebon-État, près du centre culturel, et certains ponts ou tunnels du quartier suisse sont les vestiges de la ligne Paris-Chartres par Gallardon. Une locomotive à vapeur est toujours exposée sur un tronçon de rail.

Ces deux gares sont d’ailleurs desservies par le service de transports en commun assuré par la ligne 19 du réseau de bus Paris-Saclay qui parcourt la commune de 6h00 à 20h00 et un service de transport à la demande qui est réservé aux personnes âgées, notamment vers les centres commerciaux et les marchés. S’ajoutent à cela la ligne de bus Noctilien N122 qui s’arrête à la station « Les Suisses-Lozère » entre 0h30 et 5h30 et les autobus du réseau de bus Paris-Saclay DM12 et du réseau de bus Cœur d'Essonne M153 depuis Massy-Palaiseau aux stations « La Bretêche » et « École de l’Île-de-France ».

L’aéroport de Paris-Orly, situé à dix kilomètres au nord-est, est accessible par l’Orlyval avec correspondance à Antony par le RER B direction Aéroport Charles-de-Gaulle 2 TGV, la commune se trouve d’ailleurs dans l’axe du couloir aérien des pistes 3 et 4 de l’aéroport. L’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle situé à quarante-deux kilomètres au nord-est est accessible directement par le RER B direction Saint-Rémy-lès-Chevreuse. L’aviation d'affaires est orientée vers l’aéroport de Toussus-le-Noble à dix kilomètres au nord-ouest.

Urbanisme modifier

Typologie modifier

Villebon-sur-Yvette est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[13],[14],[15]. Elle appartient à l'unité urbaine de Paris, une agglomération inter-départementale regroupant 411 communes[16] et 10 785 092 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[17],[18].

Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Paris, dont elle est une commune du pôle principal[Note 2]. Cette aire regroupe 1 929 communes[19],[20].

Habitat et logement modifier

En 2018, le nombre total de logements dans la commune était de 4 840, alors qu'il était de 4 648 en 2013 et de 4 183 en 2008[I 1].

Parmi ces logements, 93,1 % étaient des résidences principales, 1,4 % des résidences secondaires et 5,5 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 48,4 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 50,7 % des appartements[I 2].

La commune ne respecte pas ses obligations issues de la loi SRU de 2000, qui lui impose de disposer d'au moins 25 % de logements sociaux parmi ses résidences principales : Au nombre de 465 (11,6 %) en 2008, leur nombre s'est néanmoins augmenté pour atteindre 588 (13,0 %) en 2008[I 3] en 2018. La commune a donc été astreinte au paiement d'une pénalité financière de 246 352  cette même année[21]

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Villebon-sur-Yvette en 2018 en comparaison avec celle de l'Essonne et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion de résidences secondaires et logements occasionnels (1,4 %) inférieure à celle du département (1,6 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 60,9 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (63 % en 2013), contre 58,7 % pour l'Essonne et 57,5 pour la France entière[I 3].

Le logement à Villebon-sur-Yvette en 2018.
Typologie Villebon-sur-Yvette[I 1] Essonne[I 4] France entière[I 5]
Résidences principales (en %) 93,1 91,9 82,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %) 1,4 1,6 9,7
Logements vacants (en %) 5,5 6,5 8,2

Lieux-dits, quartiers et écarts modifier

La commune se divise en trois ensembles séparés par des cultures ou le massif forestier. Ces ensembles disposent chacun de quartiers. Au nord-est, le site historique avec le Village, la Prairie, la Plesse, la Bretêche, le Regard et la Tournelle. Au sud-est, le hameau de Villiers et le parc d'activités de Courtabœuf cernés par les cultures. Enfin, du sud-ouest au nord, dans la vallée, la ville résidentielle et ses quartiers d’habitations historiques ou récents des Sablons, Maraîchers, la Roche, les Casseaux, les Foulons, le Quartier Suisse, Bel-Air, le Beau-Site, et Fourcherolles.

Occupation des sols modifier

Le territoire de la commune se compose en 2017 de 35.53 % d'espaces agricoles, forestiers et naturels, 11.64 % d'espaces ouverts artificialisés et 52.82 % d'espaces construits artificialisés[22].

Toponymie modifier

Villabona au XIIe siècle[23],[24].

En 1922[25] fut ajoutée la référence à la rivière pour distinguer la commune de son homonyme située en Eure-et-Loir.

Histoire modifier

Les origines

Des fouilles préventives effectuées aux Sablons pour le percement du tunnel du TGV en 1984 ont mis au jour près de trois cents pièces, outils façonnés et déchets de tailles, datant du Paléolithique supérieur.

Plus tard une Villa-Bona gallo-romaine donnera son nom à Villebon.

Une légende raconte qu’en 451, sainte Geneviève, après avoir protégé Paris de l’avancée des Huns s’arrêta pour se désaltérer dans une source qui porte son nom dans le parc actuel du château.

En 745, le roi Pépin le Bref fit don du fief de Palaiseau à l’abbaye de Saint-Germain-des-Prés. En 815, le recensement établit une population de deux cent quatre-vingt-trois personnes sur le territoire de Villebon. En 992, une bataille se déroula dans la plaine entre La Plesse et Villefeu. Les belligérants étaient Bouchard, comte de Corbeil et vassal de Hugues Capet et Eudes Ier de Blois, soutenu par Richard Ier de Normandie. Villebon était alors à la frontière du domaine royal. Jusqu’en 1056, l’histoire de Villebon fut liée à celle de Palaiseau. À cette date, Fromand de Paris devint le premier seigneur de Villebon. C’est son fils, Aszo qui le premier prit le nom de Villabona en 1092, et fit construire une ferme fortifiée sur l’actuel site du château de Villebon-sur-Yvette. Gautier de Villebon fut également seigneur de Villabona, et Hugues, son fils, demanda dans son testament, qu'après la mort de son père, les moines détiendraient la dîme et les sépultures du village (les seigneurs laïques avaient un droit sur les cimetières)[26].

Villebon seigneurie et château
 
Carte de « Vilbon » d’après Cassini.

En 1474 le domaine de Villebon devint la propriété de la famille de Thou. En 1512, Augustin de Thou fit construire à la place de la demeure existante le petit Château de Villebon-sur-Yvette, de style Renaissance dont subsiste aujourd’hui le pavillon Henri IV. En 1563, Nicolas de Thou, seigneur de Villebon et évêque de Chartres, obtint du roi Charles IX l’établissement d’un marché tous les jeudis et deux foires, le 27 septembre et le 12 novembre, donnant ainsi à Villebon une certaine reconnaissance. En 1587, il fit bâtir une chapelle à Villebon sous l’invocation des saints Côme et Damien.

En 1611, un incendie ravagea le château. Jacques Auguste de Thou confia à Louis Métezeau, architecte du roi Henri IV sa reconstruction, qu’ils ne purent finir. Le domaine fut alors vendu en l’état en 1626 à André Ier Potier de Novion, président au parlement de Paris, qui acheva la restauration du château. Son fils, Nicolas Potier de Novion l’agrandit par deux ailes. Le , il obtint de l’archevêque de Paris d’ériger Villebon en paroisse, contre dédommagement au curé de Palaiseau. C’est aussi en 1648 que fut aménagé l’escalier de la rue Daubigny comptant cent soixante deux marches pour gravir la butte Sainte-Catherine[27]. Le s’ouvrit le registre paroissial.

La Révolution française

Le , l’assemblée du tiers état rédige le cahier de doléances. Le , la population élit les membres du conseil général de la paroisse. En 1793, la cour d'appel de Paris décida que l’Yvette sépare les deux communautés de Villebon et de Palaiseau. En 1806, la propriété de Villebon revient au comte Alfred-Félix de Montesquiou-Fezensac qui fait construire le presbytère et l’orangerie du château.

Les temps modernes et l’essor

Le domaine est rapidement revendu en 1832 au baron Laurent-Antoine-Isidore de Nivière, maire de la commune, qui laisse par testament dix mille francs pour en distribuer les intérêts aux familles nécessiteuses. Son fils, Louis, offre en 1855 le terrain qui accueille le nouveau cimetière. Élu maire à son tour, il accorde à quarante-huit familles de Villebon les soins médicaux gratuits. En 1846, Villebon fait l’acquisition d’une pompe à incendie. Le est inaugurée l’école-mairie, actuel conservatoire de musique[28]. En 1864 fut construit le Haras de Villebon et en 1889, la cloche de l’église fut bénie par le père Émile Lapchin, curé de Villebon.

En 1899, installation de l’éclairage au gaz dans les rues et à l’école, suivie en 1906, de l’installation de l’électricité pour l’éclairage et le chauffage privé puis, en 1907, de l’éclairage électrique public. 1912 voit l’attribution d’un facteur-receveur pour la commune de Villebon. L’arrivée des lignes de chemin de fer jusque Paris au début du XXe siècle permet à Villebon, comme ses voisines, de développer une activité de villégiature pour les Parisiens. De cette époque datent les quartiers Suisses, Bel-Air, Beau-Site et l’expansion de Villebon sur les coteaux de l’Yvette.

Le , la Société Immobilière de l’École de l’Île-de-France, représentée par M. Hawkins, ancien élève de Cambridge achète le château, ses dépendances et les cent hectares de bois et prés alentour pour un million de francs. L’internat, divisé en quatre pavillons regroupant chacun vingt-cinq à trente élèves de sept à dix-huit ans, et deux maîtres accueille les enfants d’officiers français et étrangers tués lors de la Première Guerre mondiale, pour un coût de dix mille francs par an. Ils disposaient de l’électricité, du chauffage central, de l’« hydrothérapie » et du téléphone.

Le est inauguré le monument aux morts[29]. En 1927 est mise en service la gare de Villebon-État sur la ligne Paris - Chartres par Gallardon[30]. Le , un incendie ravage le pavillon Sully et les salles de cours. L’école ferme ses portes. Une nouvelle école, tenue par les frères lazaristes ouvre en 1967 et ferme l’année suivante pour laisser la place à un centre de retraites spirituelles. Aujourd’hui, ce centre partage le domaine avec un collège et lycée privé qui utilisent toujours le nom d’Île-de-France.

En 1922[25], à la suite de certaines confusions avec la commune de Villebon en Eure-et-Loir, la commune adopte le nom de Villebon-sur-Yvette, en référence à la rivière qui coule sur son territoire.

L’Entre-deux-guerres voit la ville se moderniser, généralisation de l’électricité, du gaz, de l’eau courante et du téléphone, modernisation de gare de Palaiseau - Villebon, construction du groupe scolaire des Casseaux (1931), construction de la chapelle Saint-Sébastien en 1938. Le à 18 h 30, la station d’émission de Villebon-sur-Yvette diffuse son premier programme, un concert[31].

Durant la Seconde Guerre mondiale, le château est occupé par les Allemands qui en font une kommandantur et un poste de la Waffen-SS. À quelques centaines de mètres de là, Jacques Duclos, dirigeant du PCF clandestin se cache de 1941 à 1944 dans la villa de l’Oasis au hameau de Villiers. Comme la région, la ville est libérée le par la division Leclerc. Durant cette période, deux villebonnaises se sont illustrées et ont été récompensées par le titre de Juste de France, Lucienne Reuter en 1995[32] et Julie Thelliez en 2002[33].

En 1961, l’OAS sabote l’émetteur de Villebon mais il est remis en état et complété en 1965 d’une deuxième antenne. En 1969, la commune accueille le départ du prologue de la course cycliste Paris-Nice.

Cette modernisation de Villebon-sur-Yvette se poursuit après-guerre avec la construction du collège Jules-Verne, le développement des parcs d’activités de Courtabœuf et La Prairie, les grands travaux de 1988 avec l’inauguration de l’hôtel de ville par Charles Pasqua, du nouveau centre-ville avec l’école Andersen et de la résidence pour personnes âgées Alphonse-Daudet, du centre sportif Saint-Éxupéry, du centre culturel Jacques-Brel, du conservatoire Erik-Satie et plus récemment, Le Grand Dôme et la zone commercial de Villebon 2.

Politique et administration modifier

 
Position de Villebon-sur-Yvette en Essonne.

Rattachements administratifs et électoraux modifier

Antérieurement à la loi du 10 juillet 1964[34], la commune faisait partie du département de Seine-et-Oise. La réorganisation de la région parisienne en 1964 fit que la commune appartient désormais au département de l'Essonne et à son arrondissement de Palaiseau, après un transfert administratif effectif au . Pour l'élection des députés, elle fait partie de la quatrième circonscription de l'Essonne

Elle faisait partie de 1801 à 1975 du canton de Palaiseau, année où elle devient chef-lieu du canton de Villebon-sur-Yvette[25]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, elle intègre le canton des Ulis.

La commune est rattachée à la juridiction d’instance de Palaiseau, de grande instance et de commerce d’Évry[35], à la cour d'appel de Paris.

Depuis , la commune est au cœur de l’opération d'Intérêt National de Massy Palaiseau Saclay Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines[36].

Intercommunalité modifier

La ville faisait partie de la communauté d'agglomération Europ'Essonne, créée fin 2006.

Dans le cadre de l'achèvement de la coopération intercommunale prévue par la loi de modernisation de l'action publique territoriale et d'affirmation des métropoles, le schéma régional de coopération intercommunale arrêté par le préfet d'Île-de-France le 4 mars 2015 prévoit « la fusion de la communauté d'agglomération du Plateau de Saclay et de la communauté d'agglomération Europ'Essonne, et extension du périmètre du nouveau regroupement aux communes de Verrières-le-Buisson et Wissous ».

C'est dans ce cadre qu'est créée le la communauté d'agglomération Paris-Saclay[37], dont est désormais membre la commune.

En 2017, Villebon-sur-Yvette est également membre des syndicats de communes et syndicats mixtes suivants[38] :

Tendances et résultats politiques modifier

Une section du Parti socialiste et de l’Union pour un mouvement populaire sont présentes dans la commune.

La commune se caractérise par une ambivalence politique marquée, avec une reconduction depuis vingt-cinq ans du conseil municipal et du conseiller général de droite et une prédominance du vote de gauche aux élections supra-locales, se distinguant ainsi des autres communes du canton de Villebon-sur-Yvette ou du département dans sa globalité.

Ainsi lors de l’élection présidentielle de 2007, Ségolène Royal est arrivée en tête à Villebon-sur-Yvette avec 51,21 % des suffrages alors que le département choisissait Nicolas Sarkozy à 52,08 %[42], de même la députée Nathalie Kosciusko-Morizet fut réélue à 56,09 % sur l’ensemble de la quatrième circonscription[43] alors que les électeurs villebonnais choisissaient le dissident Olivier Thomas (PS) à 50,01 % des voix. Cette tendance au vote à gauche s’est aussi manifesté en 2002 lors de l’élection présidentielle avec le rejet de l’extrême droiteJean-Marie Le Pen n’a recueilli que 10,39 % contre 15,04 % en Essonne[44] et 14,43 % en Île-de-France[45].

À l’inverse, le chiffre record de 58,54 % pour le Oui au Référendum de 2005 montre une nette divergence avec le reste du département qui rejetait le texte à 50,71 %[46]. L’analyse des élections municipales et cantonales de 2008, qui ont nettement accordées la majorité des voix à l’équipe sortante divers droite dès le premier tour (respectivement 56,33 % et 51,47 %) tend à montrer que les électeurs villebonnais distinguent les élections nationales des élections locales, favorisant une certaine continuité locale depuis maintenant vingt-cinq ans et au contraire choisissant la rupture ou la contestation aux échéances nationales.

Élections présidentielles

Résultats des deuxièmes tours :

Élections législatives

Résultats des deuxièmes tours :

Élections européennes

Résultats des deux meilleurs scores

Élections régionales

Résultats des deux meilleurs scores :

Élections cantonales et départementales

Résultats des deuxièmes tours :

Élections municipales

Résultats des deuxièmes tours :

Référendums

Liste des maires modifier

Liste des maires successifs[67].
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1953 Jean Jammes    
1953 1954 Germaine Martinon    
1954 1957 Robert Marcault    
1957 1966 Fernand Breton    
1966 mars 1977 Jean-Didier Condut    
mars 1977 mars 1983 André Thiry PCF  
mars 1983 mars 2003[68] Gérard Nevers UDF Dirigeant du club local de volley[69]
Conseiller régional[Quand ?]
Conseiller général de Villebon-sur-Yvette (1983 → 2003)
Décédé en fonction
mars 2003[70] octobre 2021[71] M. Dominique Fontenaille DVD Directeur pédagogique ESED
Conseiller général de Villebon-sur-Yvette (2003[72] → 2015)
Conseiller départemental des Ulis (2015 → 2021)
Vice-président de la CA Europ'Essonne ( ? → 2016)
Vice-président de la CA Communauté Paris-Saclay (2016 → octobre 2021)
octobre 2021[71] En cours
(au 26 octobre 2021)
Victor Da Silva SE DGS de la CA de l'Étampois Sud-Essonne, ancien adjoint (2008 → 2021)
Vice-président de la CA Communauté Paris-Saclay (2021 → )

Politique de développement durable modifier

Le réseau d’eau potable de la commune est depuis 2008 certifié comme respectant les critères de la norme ISO 14001[réf. nécessaire].

La municipalité s’est engagée dans une politique de construction ou rénovation des bâtiments communaux selon les préconisations de la démarche HQE[réf. nécessaire]. Un projet de station d’épuration est en cours[Quand ?],[réf. nécessaire].

Jumelages modifier

Villebon-sur-Yvette a développé des associations de jumelage avec[73] :

Équipements et services publics modifier

Enseignement modifier

La commune est rattachée à l’académie de Versailles.

Plusieurs structures accueillent en 2010 les élèves de la ville, le jardin d’éveil Jacques-Brel, trois crèches, Joachim-du-Bellay, Les Casseaux et La Basse-Roche et la crèche familiale, trois écoles maternelles et élémentaires, La Roche, Les Casseaux, maternelle Charles-Perrault et élémentaire Andersen[74], le collège public Jules-Verne[75], qui dispose d’une section SEGPA et un collège et lycée privé catholique[76] de l’Île-de-France[77], le centre de loisirs au Bois des Gelles. L’association Interval vient en aide à la jeunesse en difficulté de la commune[réf. nécessaire].

En 2008, la ville accueille aussi les locaux de l’École supérieure d'administration de l'Armement (ESAA)[78] qui forme les officiers administratifs de la direction générale de l'Armement (DGA) et participe aux journées d’appel de préparation à la défense.

Équipements culturels modifier

En regard de sa taille modeste, la commune dispose de nombreuses infrastructures culturelles, parmi lesquelles, la ludothèque des Casseaux, la médiathèque des Maraîchers, le conservatoire Erik-Satie qui accueille six cents élèves, la MJC Boby-Lapointe[79], le Centre culturel Jacques-Brel, salle polyvalente de six cent cinquante places, la salle polyvalente Le Grand Dôme et trois salles de réunion à Villiers, aux Foulons et à la Boissière.

Postes et télécommunications modifier

 
Le bureau de poste.

En dehors des services et infrastructures dépendants de la mairie, la ville dispose, en 2010, d’un bureau de Poste[80] et d’un centre de tri du courrier.

Santé modifier

La commune ne dispose pas d’établissement de santé sur son territoire mais trois hôpitaux sont à proximité à Orsay, Longjumeau et Massy.

Elle a mis en place un centre communal d'action sociale et une résidence pour personnes âgées indépendantes offrant de multiples services. En 2008, quinze médecins[81] et cinq chirurgiens-dentistes[82] exercent sur la commune et trois pharmacies[83] sont implantées sur son territoire.

En outre, la Croix-Rouge et le Secours catholique possèdent des locaux sur la commune.

Justice, sécurité, secours et défense modifier

En 2010, les casernes de pompiers[84] et de gendarmerie de Palaiseau[85] assurent la sécurité de Villebon-sur-Yvette.

Population et société modifier

Démographie modifier

Évolution démographique modifier

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[86],[Note 3].

En 2021, la commune comptait 10 322 habitants[Note 4], en diminution de 1,27 % par rapport à 2015 (Essonne : +2,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
630704676634644626656654679
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
662688725699729711733775790
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
7767348091 1811 6211 8291 6951 8602 370
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
3 0334 9497 2347 7289 0809 3739 6009 74210 472
2021 - - - - - - - -
10 322--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[87].)
Histogramme de l'évolution démographique

Des débuts du recensement des personnes jusqu’au début du XXe siècle, le village rural a connu une relative stabilité du nombre d’habitants. À partir du deuxième quart du XXe siècle, l’engouement des parisiens pour le caractère champêtre de la commune entraîna un doublement de la population jusqu’au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Cependant, la commune perdit quatre-vingt-une personnes lors des combats de 1914-1918 et 1939-1945[88]. Les années 1960 et 1970 virent la construction de lotissements pavillonnaires puis d’immeubles collectifs par la municipalité de gauche.

L’évolution continua avec la création du nouveau centre-ville dans les années 1980 et de nouveaux logements dans les années 1990 pour se rapprocher du palier des dix mille habitants au début du XXIe siècle. Toutefois, l’accroissement se fait moins rapidement, les terrains constructibles étant presque tous occupés.

En 1999, 10,5 % des foyers étaient des familles monoparentales, 4,7 % de la population était étrangère[89]. Parmi cette population d’origine étrangère, la plus importante est celle venant du Portugal avec 2,5 % du total[90].[Passage à actualiser]

Pyramide des âges modifier

En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à 30 ans s'élève à 37,1 %, soit en dessous de la moyenne départementale (39,9 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à 60 ans est de 22,2 % la même année, alors qu'il est de 20,1 % au niveau départemental.

En 2018, la commune comptait 5 154 hommes pour 5 392 femmes, soit un taux de 51,13 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,02 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.

Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[91]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,3 
90 ou +
0,8 
5,2 
75-89 ans
7,1 
15,1 
60-74 ans
16,0 
19,6 
45-59 ans
20,5 
20,8 
30-44 ans
20,2 
18,5 
15-29 ans
16,9 
20,5 
0-14 ans
18,6 
Pyramide des âges du département de l'Essonne en 2020 en pourcentage[92]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,5 
90 ou +
1,3 
5,3 
75-89 ans
7,1 
12,9 
60-74 ans
13,8 
20,1 
45-59 ans
19,6 
19,9 
30-44 ans
20,1 
19,9 
15-29 ans
18,3 
21,4 
0-14 ans
19,8 

Sports modifier

Villebon-sur-Yvette dispose de plusieurs installations sportives dont le centre sportif Saint-Exupéry, équipé de deux gymnases, un mur d'escalade, deux terrains de football, neuf courts de tennis, un centre de tir sportif et de tir à l'arc, un boulodrome, la piscine en association avec la commune de Palaiseau, un minigolf et un practice d’entraînement au golf à Villiers, un hippodrome de gazon.

Une École Municipale des Sports et vingt-cinq associations regroupant plus de trois mille licenciés forment les jeunes et moins jeunes Villebonais aux sports.

Le RC Villebon 91 (club de volleyball) s'est illustré à de nombreuses reprises en compétitions nationales et internationales[93]. À la suite du dépôt de bilan du RC Villebon 91[Quand ?], une section volleyball a été créée[Quand ?] au sein de l'ASV (Art et Sport Villebon).

La ville accueille un club d'escrime important au niveau régional, ainsi que, depuis juin 2009, le club de football américain des Quarks qui évolue en 3e division nationale.

La ville a aussi accueilli les championnats du monde de twirling bâton en 2012.

Dans l'optique d'accueillir les Jeux de la Francophonie en 1994, le département a décidé la construction d'une salle polyvalente. Le site de Villebon-sur-Yvette est alors choisi pour ses facilités d’accès, l'espace disponible et la proximité du grand parc d’activités. Cette salle, la plus grande infrastructure omnisports de l'Essonne, de 8 000 m2, deviendra Le Grand Dôme, qui était une propriété communale. Fermée depuis 2015 en raison de son coût de fonctionnement (entre 200 000 et 300 000  annuels[94]), elle est rachetée pour 24 millions d'euros en février 2018 par la fédération française de judo, qui y avait organisé les championnats de France en 2014. Le nouveau propriétaire y tiendra ses compétitions, mais y accueillera également d'autres sports, ainsi que d'autres activités, telles que centre d’examen, salle de spectacle, ou plateau de télévision, afin de profiter de ses 6 300 places assises[95].

Manifestations culturelles et festivités modifier

Trois manifestations d’importances rythment la vie de la commune : les Puces de Villebon, un vide-greniers, qui se tiennent chaque année lors du week-end de Fête des Mères, les Guinguettes de l’Yvette, en association avec la commune de Palaiseau, traditionnellement les premiers samedi et dimanche de juin, l’occasion de retrouver l’ambiance des bords de la rivière du début du XIXe siècle et la fête des saints Côme et Damien, fête de la commune pour laquelle sont organisés un bal, un feu d'artifice et des rencontres avec les habitants des communes jumelées.

Douze[Quand ?] associations dont le Lions Clubs et les Scouts et Guides de France animent la vie culturelle de Villebon-sur-Yvette. Une maison des arts et sports de Villebon et une maison des arts graphiques coordonnent les intervenants[réf. nécessaire].

Lieux de culte modifier

La paroisse catholique de Villebon-sur-Yvette dépend du diocèse d’Évry-Corbeil-Essonnes et du doyenné de Palaiseau. Elle dispose de l’église dédiée aux saints-Côme-et-Damien et de la chapelle dédiée à saint-Sébastien[96]. De plus la commune accueille un institut bouddhiste vietnamien Truc Lâm.

Médias modifier

L’hebdomadaire Le Républicain diffuse une édition pour le Nord-Essonne qui traîte en partie des informations du secteur. La chaîne de télévision régionale Télif, qui a repris les programmes de Téléssonne, diffuse des informations locales sur le réseau satellite et ADSL. S’ajoute la chaîne France 3 Paris Île-de-France disponible dans tout le bassin parisien.

Économie modifier

 
Le relais de radiodiffusion.

Villebon-sur-Yvette, intégrée au bassin d'emploi d’Orsay par l’Insee[97] qui rassemble en 2008 126 000 habitants, dispose d’un tissu économique riche grâce notamment aux zones d’activités de Courtabœuf et sa pépinière d'entreprises Apis Développement, qui occupe quatre-vingt-treize hectares sur le territoire de la commune, de La Prairie, la Bretêche et à la zone commerciale de Villebon 2. Avec mille salariés, Microsoft France est le premier employeur de la commune en 2008, suivi de près par JM Bruneau et ses huit cents salariés[98].

Elle accueille plus de 445 entreprises[Quand ?], dont cent un commerces, cinquante-sept professions libérales, vingt-deux artisans et soixante-seize associations représentant un total de 10 681 emplois, bien supérieur aux 4 904 personnes classées parmi la population active[réf. nécessaire].

La commune propose[Quand ?] cinquante-trois chambres d’hôtel, principalement dédiées au tourisme d’affaire des zones d’activités.

La commune de Villebon-sur-Yvette abritait l’un des quatre émetteurs de la TNT en Île-de-France, mis en service en 1935, aujourd’hui démantelé.

Emplois, revenus et niveau de vie modifier

Le taux de chômage était de 4,62 % en 2005, à comparer aux 6,7 % départemental. En 2004, le revenu moyen par habitant était de 25 094 € par an[99], 64,1 % des habitants sont propriétaires de leur logement[100].

Le revenu fiscal médian par ménage était en 2006 de 26 216 euros, ce qui plaçait Villebon-sur-Yvette au deux cent quatre-vingtième rang parmi les 30 687 communes de plus de cinquante ménages en métropole et au vingt-huitième rang départemental[101].

Répartition des emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2006.
  Agriculteurs Artisans, commerçants,
chefs d’entreprise
Cadres et professions
intellectuelles supérieures
Professions
intermédiaires
Employés Ouvriers
Villebon-sur-Yvette 0,5 % 5,1 % 26,1 % 25,2 % 27,3 % 15,9 %
Zone d’emploi d’Orsay 0,2 % 3,7 % 36,2 % 26,2 % 21,4 % 12,3 %
Moyenne nationale 2,2 % 6,0 % 15,4 % 24,6 % 28,7 % 23,2 %
Répartition des emplois par secteur d'activité en 2006.
  Agriculture Industrie Construction Commerce Services aux
entreprises
Services aux
particuliers
Villebon-sur-Yvette 2,1 % 11,5 % 6,7 % 33,1 % 22,8 % 4,3 %
Zone d’emploi d’Orsay 1,0 % 13,4 % 3,8 % 18,1 % 30,5 % 5,4 %
Moyenne nationale 3,5 % 15,2 % 6,4 % 13,3 % 13,3 % 7,6 %
Sources : Insee[102]

Parc d’activité de Courtabœuf modifier

En 1960 est décidée l’implantation d’un parc d’activité sur le plateau de Courtabœuf. La commune comme ses voisines doit céder des espaces de culture pour accueillir en 1967 la première structure : Atochem. Ce parc d’activité aujourd’hui[Quand ?] premier parc tertiaire d’Europe[103] est connu sous le nom de Parc d'activités de Courtabœuf.

Centre commercial Villebon 2 modifier

 
Vue du Toys’r’Us de Villebon 2.

L’installation du centre commercial Villebon 2 a été entamée en 1988 par l’ouverture d’un hypermarché accompagné d’une galerie commerciale. À partir de 1998, des enseignes de hard-discount ont accru l’offre commerciale. En 2006, une nouvelle phase d’agrandissement et une réorganisation de l’offre ont permis l’installation d’enseignes milieu de gamme. Il était en couverture du no 3135 de Télérama du avec pour titre Halte à la France moche ![104]

Agriculture modifier

 
Labour à Villebon-sur-Yvette.

En 2000, l’enquête du plan local d'urbanisme recensait cinq exploitations agricoles pour un total de soixante-dix neuf hectares, principalement tournées vers le maraîchage.

En 1999, l’agriculture occupait vingt-quatre villebonais, soit 0,5 % des actifs. Ces terrains sont aujourd’hui protégés par la municipalité et l’activité maintenue[105].

En 2008, la commune est également associée au « Triangle Vert des villes maraîchères du Hurepoix » qui vise à promouvoir une agriculture péri-urbaine économiquement viable et garantissant un développement durable[106].

Culture locale et patrimoine modifier

Patrimoine environnemental modifier

Lieux et monuments modifier

 
Le château de Villebon-sur-Yvette (XVe siècle).

Personnalités liées à la commune modifier

 
Jacques Auguste de Thou.

Différents personnages publics sont nés, décédés ou ont vécu à Villebon-sur-Yvette :

Héraldique et logotype modifier

  Blason
D’argent au chevron de sable accompagné, en chef, de deux taons et en pointe un mortier, le tout du même[115].
Détails
Le blason de Villebon-sur-Yvette regroupe les éléments qui ont marqué l’histoire de la ville depuis le Moyen Âge. Le chevron symbolise l’Yvette, rivière frontière avec Palaiseau, les taons rappellent la famille de Thou, seigneurs de Villebon, le mortier symbolise saints Côme et Damien, patrons des apothicaires et saints patrons de la paroisse.
Ce blason apparaît sur la rame de TGV 313 et la motrice immatriculée 8718B au titre du parrainage des locomotives par les communes[116].
La commune s’est aussi dotée d’un logo reprenant le graphisme du blason.
Adopté en 1975 par le conseil municipal
Alias
 
Alias du blason de Villebon-sur-Yvette
Logotype de Villebon sur Yvette reprenant le blason avec un chevron jaune.

Villebon-sur-Yvette dans les arts et la culture modifier

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie modifier

  • Le patrimoine des communes de l'Essonne - tome 2, Paris, Editions Flohic, , 1053 p. (ISBN 2-84234-126-0), « Villebon-sur-Yvette », p. 987–992
  • Bernard Bertet, Villebon-sur-Yvette, ses hameaux, leur passé, Mairie de Villebon-sur-Yvette,
  • Marius Denigot, Villebon-sur-Yvette, notre histoire, Villebon-sur-Yvette, Maury, , 2e éd. (ISBN 978-2-9504965-0-8).

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Notes et références modifier

Notes modifier

  1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références modifier

Site de l'Insee modifier

  1. a et b « Chiffres clés - Logement en 2018 à Villebon-sur-Yvette » (consulté le ).
  2. « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Villebon-sur-Yvette - Section LOG T2 » (consulté le ).
  3. a et b « Chiffres-clés - Logement en 2018 à Villebon-sur-Yvette - Section LOG T7 » (consulté le ).
  4. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans l'Essonne » (consulté le ).
  5. « Chiffres clés - Logement en 2018 dans la France entière » (consulté le ).

Autres sources modifier

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  3. Orthodromie entre Villebon-sur-Yvette et Villebon sur le site lion1906.com Consulté le 09/08/2012.
  4. Site SIGES - Seine-Normandie consulté le 06/2019
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  10. « Station Météo-France « Gometz-le-Chat. » (commune de Gometz-le-Châtel) - fiche climatologique - période 1991-2020 », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  11. « Station Météo-France « Gometz-le-Chat. » (commune de Gometz-le-Châtel) - fiche de métadonnées. », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
  12. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », sur meteofrance.fr, (consulté le ).
  13. « Typologie urbain / rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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  15. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
  16. « Unité urbaine 2020 de Paris », sur insee.fr (consulté le ).
  17. « Base des unités urbaines 2020 », sur insee.fr, (consulté le ).
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  19. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Paris », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
  20. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
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  22. [PDF]« Occupation des sols en 2017 (comparaison avec 2012) », sur cartoviz.iau-idf.fr (consulté en ).
  23. dans le Cartulaire de l'Abbaye de Longpont-sur-Orge
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  28. Présentation de l’ancienne mairie sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
  29. Présentation du monument aux morts sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
  30. Présentation de la gare Villebon-État sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
  31. Présentation de la station de radiodiffusion sur le site Topic-Topos. Consulté le 05/07/2008.
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  33. Fiche du dossier no 9702 sur le site du Comité français pour Yad Vashem. Consulté le 19/02/2008.
  34. Loi no 64-707 du 10 juillet 1964 portant réorganisation de la région parisienne, JORF no 162 du 12 juillet 1964, p. 6204–6209, fac-similé sur Légifrance.
  35. Organisation judiciaire en Essonne
  36. Rapport d’activité du préfet d’Île-de-France sur l’OIN. Consulté le 08/06/2008.
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  51. Résultats de l’élection législative 2002 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  52. Résultats de l'élection législative 2007 sur le site du Ministère de l'Intérieur.
  53. Résultats de l'élection législative 2012 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 24/06/2012
  54. Résultats de l'élection législative 2017 sur le site du Ministère de l'Intérieur. Consulté le 09/06/2019
  55. Résultats de l’élection européenne 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
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  59. Résultats de l’élection régionale 2004 sur le site du Ministère de l’Intérieur.
  60. Résultats de l’élection régionale 2010 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 22/03/2010.
  61. Résultats de l’élection cantonale 2008 sur le site du Ministère de l’Intérieur. Consulté le 10/03/2008.
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