Villa Régina

villa balnéaire en Loire Atlantique (France)
Villa Régina
Présentation
Destination initiale
Villégiature balnéaire
Style
Dissymétrique médiéval
Architecte
Édouard Datessen (incertain)
Propriétaire
Propriété privée
Localisation
Pays
France
Département
Commune
Adresse
33, avenue Pierre-Loti
Accès et transport
Gare
Coordonnées
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La maison dite villa Régina est l’une des quinze villas balnéaires répertoriées patrimoine exceptionnel de la commune de La Baule-Escoublac, dans le département français de la Loire-Atlantique. Construite en 1903, sans doute par Édouard Datessen, il s’agit d’une villa de style dissymétrique médiéval située dans le lotissement Pavie.

Localisation modifier

La villa est située au 33, avenue Pierre-Loti, au milieu d’un jardin bordé à l’ouest par l’avenue Cornil, dans le lotissement Pavie de La Baule-Escoublac[1]. Elle appert la villa Pax donnant sur le 33 bis de la rue Pierre-Loti[2].

Ce lotissement porte le nom d’André Pavie, maire de La Baule de 1917 à 1925. Il se situe entre le lotissement Hennecart à l’est et le quartier Benoît à l’ouest[3]. Il est également dénommé quartier du casino et il s’étend autour de l'institut Verneuil, inauguré en 1896[3]. Il s’agit d’un lotissement de 40 ha, dessiné par Georges Lafont, qui recèle, au XXIe siècle, les principaux établissements baulois de prestige du groupe Barrière[4].

Patrimoine de La Baule-Escoublac modifier

La zone de protection du patrimoine architectural, urbain et paysager (ZPPAUP) de La Baule-Escoublac rassemble 6 871 bâtiments, parmi lesquels 15 villas sont distinguées en patrimoine exceptionnel ; 699 autres sont recensées en patrimoine remarquable à conserver et 1 741 en patrimoine d’accompagnement essentiel[5].

Historique modifier

La maison a été construite sur les plans dessinés par Édouard Datessen, semble-t-il, en 1903[1].

Architecture modifier

La villa est de type dissymétrique médiéval, couverte d’ardoise et montée sur deux niveaux en moellons et pierres de taille[1]. Elle offre au passant des façades très animées, avec au premier niveau, des vérandas vitrée à l'ouest et galerie au sud, avec balustres et chapiteaux en bois sculpté[1]. Des colonnades en bois sculpté et tourné ainsi que des vitraux ornent la véranda-galerie de la façade orientée vers le sud[6].

Une échauguette de section rectangulaire supportant un toit à forte pente orne l’angle sud du deuxième niveau[7]. Les combles sont percés de fenêtres agrémentées de balcons protégés par des auvents générés par la toiture[7]. L’ensemble dessiné par les décrochements de façade crée des jeux de lumières et de couleurs dus aux vitraux des vérandas et aux appareillages de pierre et de brique qui ornent les baies sur la façade sud-ouest et les linteaux seuls sur la façade sud-est[1].

Voir aussi modifier

Bibliographie modifier

  • La Baule-Escoublac (Loire-Atlantique). Archives municipales, La Baule de A à Z : Petite histoire d'une grande station, La Baule-Escoublac, publication sous l’égide de la mairie, coll. « Patrimoine de La Baule », , 214 p. (ISBN 2-9512879-0-9, BNF 37046006).
  • Alain Charles, La Baule et ses villas : le concept balnéaire, Paris, Massin, , 213 p. (ISBN 2-7072-0444-7, BNF 38890407).
  • Colette David (photogr. Stéphan Ménoret), Les villas de La Baule : des bourgeoises modèles aux excentriques rigolotes, La presse de l’Estuaire, , 95 p. (ASIN B009P12Q4I).
  • Alain Gallicé et Josick Lancien, La Baule, La Crèche, Geste éditions, coll. « Je découvre », , 55 p. (ISBN 978-2-36746-462-6, BNF 45024834).
  • Éric Lescaudron, Villas de La Baule : un autre regard, La Crèche, Geste éd., , 219 p. (ISBN 978-2-36746-166-3, BNF 43788877).
  • Ministère de la Culture, Aire de mise en valeur de l'architecture et du patrimoine (AVAP) : modification du 10 janvier 2013 (lire en ligne [PDF]).
  • Jean-Bernard Vighetti, La Baule et la presqu'île guérandaise : XXe siècle, le grand essor du tourisme, t. 2, Nantes, Siloé, , 359 p. (ISBN 2-8423-1257-0, BNF 39054875)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

Références modifier

  1. a b c d et e Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Régina », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
  2. Alain Charles, « Maison dite villa balnéaire Pax », sur Patrimoine des pays de la Loire, (consulté le ).
  3. a et b Gallicé et Lancien 2016, p. 23.
  4. Gallicé et Lancien 2016, p. 24.
  5. Gallicé et Lancien 2016, p. 13.
  6. David 1979, p. 11.
  7. a et b Gallicé et Lancien 2016, p. 28.