Vihiers

ancienne commune française du département de Maine-et-Loire

Vihiers
Vihiers
Mairie de Vihiers.
Blason de Vihiers
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Maine-et-Loire
Arrondissement Saumur
Commune Lys-Haut-Layon
Statut commune déléguée
Maire délégué
Mandat
Marie-Françoise Juhel
2020-2026
Code postal 49310
Code commune 49373
Démographie
Gentilé Vihiersois
Population 2 259 hab. (2015)
Densité 38 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 08′ 50″ nord, 0° 31′ 57″ ouest
Altitude Min. 52 m
Max. 211 m
Superficie 59,7 km2
Élections
Départementales Cholet-2
Historique
Fusion 1er janvier 2016
Commune(s) d'intégration Lys-Haut-Layon
Localisation
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Vihiers

Vihiers ([vije] Écouter) est une ancienne commune française située dans le département de Maine-et-Loire, en région Pays de la Loire.

De 1974 à 2015, la commune de Vihiers compte les trois communes de Vihiers, Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide, qui s'associent selon les termes de la loi du 16 juillet 1971. Le , les trois deviennent des communes déléguées de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon[1].

Située dans le sud du département, c'était le siège de la communauté de communes du Vihiersois, et le centre administratif et commercial de cette région.

Géographie modifier

Localisation modifier

Commune angevine du sud Layon située dans les Mauges[2], ce territoire rural de l’ouest de la France se trouve au sud d'Angers (36 km), au nord-est de Cholet (28 km) et au sud-ouest de Saumur (37 km)[3],[4].

Pays de bocage, le Vihiersois se situe dans un triangle entre Angers, Cholet et Saumur.

Géologie et relief modifier

À quelques kilomètres au nord et à l'est du Vihiersois se trouve la vallée du Layon, qui marque la transition entre les Mauges et le Saumurois[5]. Le sud de l'Anjou comporte à l'est des terrains secondaires et tertiaires (Saumurois) et à l'ouest des terrains primaires (Mauges). Dans ces derniers, on trouve un pays de bocage sur des terrains de schistes et de granites[6].

Situé à l’extrémité d'un haut plateau, le territoire de Vihiers appartient au terrain métamorphique[7]. La commune se situe sur l'unité paysagère du Plateau des Mauges[8].

En 2015, elle a une superficie de près de 60 km2 (5 970 hectares)[9], et son altitude varie de 52 à 211 mètres[10], pour une altitude moyenne de 132 mètres.

Hydrographie modifier

Vihiers est traversée par la rivière le Lys, affluent du Layon. Ce cours d'eau prend sa source sur la commune de Coron, et traverse les territoires de Vihiers, Montilliers et Aubigné-sur-Layon[11].

On trouve plusieurs ruisseaux dans le Vihiersois, tels le Livier, la Lande et le Lucet.

Climat modifier

Le climat angevin est tempéré, de type océanique. Il est particulièrement doux, compte tenu de sa situation entre les influences océaniques et continentales. Généralement les hivers sont pluvieux, les gelées rares et les étés ensoleillés.

Les précipitations sont plus accentuées sur la région des Mauges, dû à son relief plus marqué[12].

Voies de communication et transports modifier

Vihiers se trouve au carrefour de plusieurs voies routières : au nord la D 54 (Valanjou), la D 120 (Faveraye-Mâchelles, Thouarcé), la D 748 (Martigné-Briand), la D 156 (Tigné), sur un axe est-ouest la D 960 (Doué-la-Fontaine-Cholet), et au sud la D 25 (la Plaine, Maulévrier), la D 748 (Saint-Paul-du-Bois, Saint-Maurice-la-Fougereuse) et la D 377 (Nueil-sur-Layon)[3].

L'autoroute A87 Angers-Cholet (sortie 25 Chemillé) se trouve à une quinzaine de kilomètres à l'ouest.

Transports en commun : la commune est desservie par trois lignes d’autobus du réseau interurbain de Maine-et-Loire Anjoubus, la ligne 17 (Vihiers, Angers par Le Voide), ligne 23 (Cholet, Vihiers, Doué-la-Fontaine, Saumur) et la ligne 25 (Vihiers, Angers par Montilliers)[13].

Il n'existe actuellement pas d'accès au réseau ferroviaire. Par le passé, Vihiers était desservi par le chemin de fer à voie métrique dit du Petit Anjou[14].

Aux alentours modifier

Les communes les plus proches sont Montilliers (5 km), Cernusson (5 km), Les Cerqueux-sous-Passavant (7 km), Trémont (7 km), Saint-Paul-du-Bois (7 km), La Salle-de-Vihiers (8 km), Valanjou (9 km), Coron (9 km), La Fosse-de-Tigné (9 km), Aubigné-sur-Layon (9 km)[4].

Urbanisme modifier

En 2008, le nombre total de logements dans la commune était de 1 890[15]. Parmi ces logements, 91 % étaient des résidences principales, 1 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour une part de 91 % des maisons et de 12 % des appartements. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 1 % étaient des studios, 6 % des logements de deux pièces, 15 % de trois pièces, 23 % de quatre pièces, et 55 % des logements de cinq pièces ou plus[15].

Les résidences principales construites avant 2006, dataient pour 33 % d'avant 1949, 17 % entre 1949 et 1974, 28 % entre 1975 et 1989, et 22 % entre 1990 et 2005[15].

Le nombre de ménages propriétaires de leur logements était de 69 %, proportion supérieure à la moyenne départementale (60 %), et le nombre de ménages locataires était de 31 %. On peut également noter que 1 % des logements étaient occupés gratuitement[15].

L'ancienneté d'emménagement dans la résidence principale, rapporté au nombre de ménages, était de 12 % depuis moins de deux ans, 18 % entre deux et quatre ans, 17 % entre cinq et neuf ans, et 52 % de dix ans et plus[15].

En 2013, on trouvait 1 980 logements sur la commune de Vihiers, dont 90 % étaient des résidences principales, pour une moyenne sur le département de 90 %, et dont 71 % des ménages en étaient propriétaires[16].

Toponymie et héraldique modifier

Tomponymie modifier

Nom d'origine latine, Vierium (vivier), qui fut un nom de lieu (parc à gibier) dès l'époque romaine[17].

Formes anciennes du nom : Villa Viviarium en 889, Vieracum en 942, Castrum Vigerium en 1030, Viherium en 1128, Vihers en 1237, Viers en 1301, Vihiers au XVIIe[18] et XVIIIe siècles[19]. Aujourd'hui, le nom officiel de la commune est « Vihiers »[20].

Héraldique modifier

Les armes de Vihiers se blasonnent ainsi : losangé d'argent et de gueules (armes des Turpin de Crissé)[21].

Histoire modifier

Préhistoire et Antiquité modifier

C'est dans le Vihiersois, sur la commune de Tancoigné, qu'est découvert en 1949 L'homme de Tancoigné ; un squelette du Néolithique accompagné d'une hache-marteau de pierre polie[22]. À quelques kilomètres de là, sur la commune de Cléré-sur-Layon, est aussi découvert quatre haches de l'époque de la pierre polie[23].

Moyen Âge modifier

 
Carte de l'Anjou au XVIIIe siècle.

Le pays fait partie au IXe siècle, et au Xe siècle jusqu'en 942 au moins, des domaines de Saint-Hilaire de Poitiers (Poitou), puis passe à la fin du Xe siècle dans les mains des comtes d'Anjou (Grisegonelle, son fils Nerra, père de Martel, suivi lui-même de ses neveux maternels le Barbu et le Réchin...). Vers 1010-1016, Foulques Nerra, comte d'Anjou, fait construire à Vihiers une puissante forteresse et y amène la population de Saint-Hilaire (ville close). Assez vite deux églises s’élèvent : Saint-Hilaire le Château et Notre-Dame Saint-Jouin[18].

Au milieu du XIe siècle, Foulques IV d'Anjou, est à la tête de la Saintonge et de la seigneurie de Vihiers. Son fils cadet, Foulques V d'Anjou, fait construire deux autres églises : Saint-Jean (1115) et Saint-Nicolas en (1125)[18]. En 1317, Vihiers est rattaché au diocèse de Maillezais[18].

Seigneurie : Saint-Hilaire du Château représentait l'église du manoir seigneurial, siège d'une paroisse qui est circonscrite à l'enceinte castrale. Selon Célestin Port[18], le seigneur Albéric reçut Vihiers de son cousin Geoffroy Ier d'Anjou (comte en 958-987) ; une même famille féodale semble alors posséder Vihiers et Montjean, avec des seigneurs nommés Albéric ; et de ces Vihiers-Montjean, actifs dans les Mauges dès avant l'an mil, descendent en lignée féminine les Rochefort : vers 1360-1367, Marie de Rochefort apporte le Petit-Montrevault et Vihiers à son époux Guy V Turpin.

À partir de Guy V Turpin (2e moitié du XIVe), les Turpin de Crissé ou leurs alliés vont garder Vihiers jusqu'après la moitié du XVIIIe siècle.

Époque moderne modifier

Dans la 2e moitié du XVIe siècle, Charles Ier Turpin (fils de Jacques II et petit-fils de Jacques Ier Turpin, lui-même fils d'Antoine et petit-fils de Lancelot Turpin) et son fils Charles II Turpin, sires de Crissé, du Petit-Montrevault et de Vihiers, sont faits comtes de Crissé en 1571, puis comtes de Montrevault et de Vihiers en août 1577. Après Henri-Charles et son fils Philippe-Charles Turpin de Crissé (2e moitié du XVIIe), le comté de Vihiers reste indivis entre la veuve de Philippe-Charles, Eléonore de Mesgrigny (unie à Philippe-Charles Turpin en 1684, elle se remarie en 1701 au comte Jean-Ferdinand de Poitiers († 1748).

Mais le 25 mars 1771, Louis-Hercule-Timoléon de Cossé, duc de Brissac (1734-† massacré en septembre 1792) acquit le comté de Vihiers, dont il fut le dernier seigneur.

Au milieu du XVIIe siècle la paroisse est intégrée à l'Évêché de La Rochelle, qui comprend l'archiprêtré d'Ardin, les doyennés de Bressuire, Fontenay-le-Comte, Saint-Laurent-sur-Sèvre et Vihiers. À la fin du XVIIe siècle, Vihiers compte 150 feux[18].

À la veille de la Révolution française, une partie du Vihiersois dépend de la sénéchaussée d'Angers (La Salle-de-Vihiers, Vihiers, Coron) et une autre de la sénéchaussée de Saumur (Tigné, Cernusson, Les Cerqueux, Saint-Paul-du-Bois, La Plaine)[24].

Révolution modifier

 
Santerre par Le Sueur.
(Cliquez pour agrandir)

Comme dans le reste de la région, les guerres de Vendée sont meurtrières. En mars 1793, Jacques Cathelineau engage des combats à Vihiers[25] et Chalonnes. Le 6 juin, alors que les armées du Centre et des Mauges se rendent à Saumur, un détachement de 1 500 républicains est vaincu à Vihiers.

Après la victoire de Martigné, les bleus occupent Vihiers où ils sont attaqués le 17 juillet 1793. Les 17 et 18, plus de 30 000 combattants s’affrontent faisant 2 000 morts (bataille de Vihiers, armée de Santerre)[7]. Toutes les habitations du village sont rasées ou incendiées, et la moitié des 1 100 habitants périssent cette année-là.

En janvier 1794, les colonnes infernales passent par Vihiers pour s'en emparer. Comme dans le reste des Mauges, elles seront très présentes dans la région vihiersoise, comme à Cernusson ou à Tigné[26].

Un peu plus tard, c'est à Vihiers que le général Hugo, avec cinquante hommes seulement, arrête une armée de 3 000 Vendéens[27].

Époque contemporaine modifier

À la réorganisation administrative qui suit la Révolution, Vihiers est en 1790 chef-lieu de canton (de Vihiers) et chef-lieu de district (de Vihiers) ; district composé des cantons de Vihiers, Brissac, Chanzeaux, Coron, Martigné, Nueil et Thouarcé. En 1800, le district de Vihiers fait place à l'arrondissement de Saumur[19].

Les deux communes proches de Saint-Hilaire[28] et du Voide[29] sont rattachées en 1790 au canton de Vihiers et au district de Vihiers, puis en 1800 à l'arrondissement de Saumur.

Au milieu du XIXe siècle l'industrie apparait à Vihiers, avec la construction de deux fours à chaux, un four à plâtre et une tuilerie.

Le chemin de fer se développe. Ainsi, en 1896 une ligne du Petit Anjou Cholet-Saumur est ouverte et passe par Saint-Hilaire, Vihiers, Les Cerqueux, Cléré, Passavant et Nueil[14].

En 1973, Vihiers s'associe avec les communes voisines de Saint-Hilaire-du-Bois et du Voide, en utilisant le statut de commune associée conformément à loi du 16 juillet 1971[30], avec effet au [31].

En 2015 un nouveau projet de rapprochement voit le jour au sein de la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon. Le 2 juillet, le conseil municipal de Vihiers et des communes associées vote en faveur de la création d'une commune nouvelle au niveau de l'intercommunalité[32]. N'ayant pas obtenu la totale adhésion des communes de l'intercommunalité, les conseils municipaux des Cerqueux-sous-Passavant, La Fosse-de-Tigné, Nueil-sur-Layon, Tigné, Trémont et Vihiers valident à nouveau en septembre le projet d'une commune nouvelle baptisée Lys-Haut-Layon[33], dont la création est officialisée par arrêté préfectoral du 5 octobre 2015[34], abrogé et remplacé par celui du 21 décembre[1].

Politique et administration modifier

Administration municipale modifier

Administration actuelle modifier

À partir du , Vihiers, Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide constituent des communes déléguées au sein de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon, et disposent d'un maire délégué[1].

Liste des maires délégués successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1er janvier 2016 20 janvier 2016 Philippe Algoët[35]    
21 janvier 2016 en cours Marie-Françoise Juhel[36],[37]    
Les données manquantes sont à compléter.

Administration ancienne modifier

La commune est créée à la Révolution, absorbe en 1974 Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide qui conservent le statut de commune associée[19]. Ville de Vihiers, et des communes associées Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide du au [38]. Même s'il n'y avait qu'un seul conseil municipal, les anciennes communes de Saint-Hilaire et du Voide y avaient un maire délégué, comme le permet le statut de commune associée. Le conseil municipal était composé de 27 élus[39].

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
octobre 1947 mars 1965 Albert Leroux    
mars 1965 20 mars 1977 Michel Hardouin   Pharmacien
20 mars 1977 18 juin 1995 Christian Gillet UDF Médecin généraliste
Conseiller général de Vihiers (1988 → 2015)
18 juin 1995 31 décembre 2015 Philippe Algoët[40] DVD Médecin généraliste
Président de la CC du Vihiersois-Haut-Layon (2001 → 2016)

Comptes de la commune modifier

Les comptes de la commune de Vihiers de l'année 2013[41]
Chiffres clés En milliers d'Euros En euros par habitant Chiffres 2000
Total des produits de fonctionnement (A) 3 574 810 3 559
Total des charges de fonctionnement (B) 2 312 524 2 531
Résultat comptable (R=A-B) 1 262 286 1 028
Total des ressources d'investissement (C) 2 190 496 1 736
Total des emplois d'investissement (D) 1 994 452 2 450
Besoin ou capacité de financement des investissements (E=D-C) -196 -44 667
Encours de la dette au 31/12 3 280 743 3 947
Annuité de la dette 328 451 102
Budget principal seul - Population légale en vigueur au 1er janvier de l'exercice 2013 : 4 415 habitants


Les taux de fiscalité 2013[42]
Fiscalité locale Taux
Taxe d'habitation (y compris THLV) 22,44 %
Foncier bâti 15,90 %
Foncier non bâti 42,56 %
Foncier non bâti (taxe additionnelle) 26,89 %
Cotisation foncière des entreprises 16,72 %
Taux votés pour l'année 2013[43].

Ancienne situation administrative modifier

Intercommunalité modifier

Jusqu'en 2015 la commune est membre de la communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon, qui regroupe douze communes : Cernusson, Les Cerqueux-sous-Passavant, Cléré-sur-Layon, La Fosse-de-Tigné, Montilliers, Nueil-sur-Layon, Passavant-sur-Layon, Saint-Paul-du-Bois, Tancoigné, Tigné, Trémont et Vihiers[44]. Cette structure intercommunale était un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ayant pour vocation de réunir les moyens de plusieurs communes, notamment dans le domaine du tourisme[45]. L'intercommunalité était elle-même membre du pays de Loire en Layon, structure administrative d'aménagement du territoire comprenant les communautés des Coteaux-du-Layon, de Gennes, de Loire-Layon et du Vihiersois-Haut-Layon.

La communauté de communes du Vihiersois-Haut-Layon disparait à la création de la commune nouvelle de Lys-Haut-Layon[1].

Autres circonscriptions modifier

Jusqu'en 2014, Vihiers fait partie du canton de Vihiers, dont elle est le chef-lieu, et de l'arrondissement de Saumur[46]. Le canton de Vihiers compte alors dix-sept communes, dont Cernusson, Les Cerqueux-sous-Passavant, Montilliers, Saint-Paul-du-Bois et Trémont. C'est l'un des quarante-et-un cantons que compte le département ; circonscriptions électorales servant à l'élection des conseillers généraux, membres du conseil général du département. Dans le cadre de la réforme territoriale, un nouveau découpage territorial pour le département de Maine-et-Loire est défini par le décret du 26 février 2014. Le canton de Vihiers disparait et la commune est rattachée au canton de Cholet-2, avec une entrée en vigueur au renouvellement des assemblées départementales de 2015[47].

Vihiers est alors située dans la quatrième circonscription de Maine-et-Loire, composée de six cantons dont Montreuil-Bellay et Thouarcé ; quatrième circonscription de Maine-et-Loire étant l'une des sept circonscriptions législatives que compte le département.

Instances judiciaires modifier

Il n'y a pas d'administrations judiciaires à Vihiers.

Le Tribunal d'instance et le Conseil de prud'hommes se trouvent à Saumur. Le Tribunal de grande instance, la Cour d'appel, le Tribunal pour enfants, le Tribunal de commerce, se situent à Angers, tandis que le Tribunal administratif et la Cour administrative d'appel se situent à Nantes[48].

Jumelages modifier

Il existe un comité de jumelage[49].

Population et société modifier

Évolution démographique modifier

En 2015, Vihiers comptait 2 259 habitants[50].

De 1974 à 2015, la commune de Vihiers compte trois communes, s'étant associée le à deux communes proches, Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide.

Le tableau et le graphique ci-après présentent la population de la seule commune de Viviers de 1793 à 1973 puis de la nouvelle commune de Vihiers depuis 1974.

           Évolution de la population  [modifier]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
1 0004305289471 1041 1801 2921 5051 562
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
1 6181 7651 7311 5271 6431 7761 6991 6641 592
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 5991 7611 7351 6191 6581 7681 6741 6441 699
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2013
1 8471 8773 7094 0904 1313 9924 0924 2754 290
2014 - - - - - - - -
2 323--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[51] puis Insee à partir de 2006[52].)
Histogramme de l'évolution démographique

Population des anciennes communes modifier

Évolution démographique de Saint-Hilaire-du-Bois (1793-1973)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
1 4251 4271 1911 2501 2931 2921 3831 557
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
1 5731 4561 5141 4831 3621 3521 3251 345
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
1 2741 2291 2161 2251 1571 0501 0231 036
1936 1946 1954 1962 1968 1973 - -
1 0371 0361 0411 0691 074---
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[28])
Évolution démographique du Voide (1793-1973)
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846
1 020964715794869898920987
1851 1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886
983948901886837790791804
1891 1896 1901 1906 1911 1921 1926 1931
777732719705710608634639
1936 1946 1954 1962 1968 1973 - -
670656598614628---
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini[29])

Pyramide des âges modifier

La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (27,5 %) est en effet supérieur au taux national (21,8 %) et au taux départemental (21,4 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (50,7 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,9 %).

La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2008, la suivante :

  • 49,3 % d’hommes (0 à 14 ans = 20,4 %, 15 à 29 ans = 17,3 %, 30 à 44 ans = 18 %, 45 à 59 ans = 20 %, plus de 60 ans = 24,3 %) ;
  • 50,7 % de femmes (0 à 14 ans = 18,9 %, 15 à 29 ans = 13,5 %, 30 à 44 ans = 17,8 %, 45 à 59 ans = 19,2 %, plus de 60 ans = 30,7 %).
Pyramide des âges à Vihiers en 2008 en pourcentage[53]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90  ans ou +
1,6 
9,9 
75 à 89 ans
13,7 
13,7 
60 à 74 ans
15,4 
20,0 
45 à 59 ans
19,2 
18,0 
30 à 44 ans
17,8 
17,3 
15 à 29 ans
13,5 
20,4 
0 à 14 ans
18,9 
Pyramide des âges du département de Maine-et-Loire en 2008 en pourcentage[54].
HommesClasse d’âgeFemmes
0,4 
90  ans ou +
1,1 
6,3 
75 à 89 ans
9,5 
12,1 
60 à 74 ans
13,1 
20,0 
45 à 59 ans
19,4 
20,3 
30 à 44 ans
19,3 
20,2 
15 à 29 ans
18,9 
20,7 
0 à 14 ans
18,7 

Vie locale modifier

Les services publics présents sur la commune sont une école maternelle et école primaire, un collège, une maison de retraite, la poste, un centre de secours, une gendarmerie, une trésorerie[55].

Sont également présents sur la commune des accueils péri-scolaires et des activités péri-scolaires (centre de loisirs), cantines scolaires, des équipements sportifs, des services d'aides à domicile (ADMR du Vihiersois), un cinéma, une bibliothèque, une école de musique intercommunale (Vihiersois Haut-Layon), un camping municipal (Vallée du Lys), etc. L’étang du Lys permet d'y pratiquer la pêche[55].

Un marché local a lieu chaque mercredi matin.

Enseignement modifier

Située dans l'académie de Nantes, la ville de Vihers et des communes associées compte deux collèges et quatre écoles[56] :

  • école primaire publique Camille-Claudel,
  • école primaire privée Saint-Jean (Vihiers),
  • école primaire privée Saint-Joseph (Le Voide),
  • école primaire privée Notre-Dame (Saint-Hilaire-du-Bois),
  • collège public de la Vallée-du-Lys,
  • collège privé Saint-Jean.

Sports modifier

Plusieurs équipements sportifs permettent la pratique du sport, que ce soit des salles et des terrains de sports, ou une piscine. Plusieurs activités sportives sont présentes sur la commune de Vihiers : basket, football, volley-ball, tennis, badminton, pétanque, danse, gymnastique, musculation, judo, ju-jitsu, taï-chi-chuan,handball etc.[55].

Le club de football Association sportive Saint-Hilaire Vihiers Saint-Paul compte quatre équipes séniors, avec une équipe première évoluant en Promotion d'honneur (PH) en Ligue atlantique de football[57] soit la 9e division nationale. Ce club compte aussi des sections jeunes allant des catégories U9 à U18.

Le club Vihiers-Basket est né le 19 mai 1999, de la fusion JND Trémont et Lys BC. Depuis, le club a remporté treize titres au niveau départemental et régional ; certaines de ses équipes évoluant au niveau régional. Vihiers-Basket compte sur la saison 2011-2012 cent-soixante-cinq licenciés, répartis dans vingt équipes[58].

Un cyclo-cross se déroule sur la commune. Il a été le support du Championnats de France de cyclo-cross de 1961.

Cette ville comporte également une section du C.A.P.S. (Club d'Athlétisme du Pays Saumurois) nommée AthléLys Vihiersois. Depuis 2013, ce club organise une course nature annuelle, Les Foulées du Lys[59].

Santé modifier

La commune comporte plusieurs médecins généralistes, des dentistes, des infirmiers, des kinésithérapeutes, deux pharmacies, un laboratoire d’analyses médicales, ainsi qu'un certain nombre d'autres professions paramédicales comme un service d'ambulance[55].

Elle comporte également un hôpital local, le Centre hospitalier intercommunal Lys Hyrôme (177 places)[60], qui intègre un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) de 90 lits.

Écologie et recyclage modifier

Outre un service de ramassage des ordures ménagères (collecte sélective), on trouve sur la commune une déchèterie (route de Cernusson)[55].

Cultes modifier

Vihiers est le siège de la paroisse de Saint-Hilaire-en-Vihiersois, de culte catholique. Cette dernière fait partie du Diocèse d'Angers, doyenné de Layon[61].

Économie modifier

Revenus de la population et fiscalité modifier

En 2009, le revenu fiscal médian par ménage sur Vihiers était de 15 313 , pour une moyenne sur le département de 17 211 [62].

Tissu économique modifier

Implanté en territoire rural, Vihiers est le centre administratif et commercial de la région. Fin 2008, 410 établissements étaient présents sur la commune, dont 46 % relevaient du secteur du commerce et des services[63]. Deux ans plus tard, en 2010, sur les 418 établissements présents sur la commune, 26 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 17 % sur l'ensemble du département), 5 % du secteur de l'industrie, 7 % du secteur de la construction, 48 % de celui du commerce et des services et 15 % du secteur de l'administration et de la santé[64]. Le tissu économique est composé de nombreuses petites entreprises ; seuls 7 % des établissements comptent plus de 10 salariés[62].

Sur 401 établissements présents sur la commune à fin 2013, 19 % relevaient du secteur de l'agriculture (pour une moyenne de 11 % sur le département), 9 % du secteur de l'industrie, 8 % du secteur de la construction, 49 % de celui du commerce et des services et 15 % du secteur de l'administration et de la santé[16].

Appellations sur le territoire modifier

 
Vignobles de la vallée de la Loire.
(Cliquez pour agrandir)

Vihiers se situe dans la région des vignobles du Val de Loire, au cœur des appellations Anjou (AOC).

De nombreuses appellations sont présentes sur le territoire[65] :

  • AOC AOP Anjou blanc, AOC AOP Anjou gamay, AOC AOP Anjou gamay nouveau ou primeur, AOC AOP Anjou mousseux blanc, AOC AOP Anjou mousseux rosé, AOC AOP Anjou rouge, AOC AOP Cabernet d'Anjou, AOC AOP Cabernet d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Crémant de Loire blanc, AOC AOP Crémant de Loire rosé, IGP Maine-et-Loire blanc, IGP Maine-et-Loire rosé, IGP Maine-et-Loire rouge, AOC AOP Rosé d'Anjou, AOC AOP Rosé d'Anjou nouveau ou primeur, AOC AOP Rosé de Loire, AOC AOP Saumur mousseux blanc, AOC AOP Saumur mousseux rosé, AOC AOP Vin destiné à l'élaboration de Crémant de Loire blanc, AOC AOP Vin destiné à l'élaboration de Crémant de Loire rosé,
  • IGP Agneau du Poitou-Charentes, IGP Bœuf du Maine, AOC AOP Maine-Anjou, IGP Volailles de Cholet, IGP Volailles d’Ancenis,
  • IGP Brioche vendéenne,
  • AOC AOP Beurre Charentes-Poitou, AOC AOP Beurre des Charentes, AOC AOP Beurre des Deux-Sèvres.

Entreprises et commerces modifier

Ville la plus importante de cette région rurale qu'est le Vihiersois, Vihiers est un centre d'attractivité pour les entreprises et les commerces. On y trouve plusieurs commerces alimentaires (alimentation, boucherie charcuterie, boulangerie pâtisserie, restauration), ainsi que plusieurs commerces de services (aménagement intérieur, assurances, banques, bar tabac, bricolage quincaillerie, coiffure, électroménager, habillement, librairie papeterie, pressing…)[55].

On y trouve également plusieurs entreprises artisanales : briqueterie, cordonnerie, couverture zinguerie, distillerie, distribution de boissons, électricité plomberie chauffage, espaces verts, ferronnerie, garages, maçonnerie platerie, matériaux de construction, matériel et outillage agricole, menuiserie, etc[55].

La Communauté de Communes du Vihiersois a créé une zone d’activités située sur les communes de Vihiers et Montilliers.

Tourisme modifier

On trouve sur la commune un plan d'eau, l'étang du Lys, avec aire de pique-nique, aire de jeux et possibilité d'y pratiquer la pêche, ainsi que plusieurs circuits de randonnée : sentier du Chêne aux Loups de 15,5 km, sentier de la Chapelle Richard de 8 km et sentier de la Croix Soc de 10,4 km[66].

Le pays du Vihiersois développe son tourisme par le biais de son office du tourisme[45], autour de la Communauté de communes. Les trois villes associées de Vihiers, Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide, participent à ce développement.

Activité économique de la région modifier

Sur le territoire de l'intercommunalité on trouvait 1 005 établissements à fin 2010, répartis pour 40 % dans le secteur de l'agriculture (pour 17 % sur l'ensemble du département), 5 % du secteur de l'industrie, 9 % du secteur de la construction, 37 % de celui du commerce et des services et 28 % du secteur de l'administration et de la santé[67].

Seuls 5 % des établissements comptaient plus de 10 salariés, pour 8 % sur l'ensemble du département[67].

Culture locale et patrimoine modifier

Monuments historiques modifier

 
Château du Coudray-Montbault.

La ville de Vihiers et des communes associées comporte plusieurs inscriptions à l'inventaire du patrimoine, dont deux inscriptions aux monuments historiques[68] :

  • Ancienne chapelle prieurale Saint-Jacques, des XIIe, XVe, XVIe, XVIIIe et XIXe siècles, Monument historique classé 27 avril 1965 (PA00109406), chapelle du Sépulcre avec tout son décor intérieur et autres vestiges de l'édifice[70].

Autres lieux inventoriés modifier

 
Verrière dite de la fuite de Santerre en l'église de Vihiers.
  • Château fort dit hospice Maupassant, rue Nationale à Vihiers, du XIe siècle, construit par Foulques Nerra vers 1010-1016 dont il reste la motte, reconstruction d'un château plus à l'ouest au XIVe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
    Vers 1010–1016, Foulques Nerra, comte d'Anjou, fait construire à Vihiers une puissance forteresse. De cet édifice, il ne subsiste que la base en glacis des maçonneries de la façade nord, un premier tunnel orienté nord-sud et la base de la tour ronde visible sur le mur de soutènement de la terrasse à l'ouest. Le château est reconstruit au XIVe siècle ou au début du XVe. À cette époque, il s'élevait sur une haute motte au nord-ouest de la ville entre deux côtes rapides défendues sur trois côtés par un vaste étang aujourd'hui presque entièrement asséché que traversait la rivière du Lys.Une seconde enceinte emmurée enveloppait la crête du coteau oriental embrassant la ville. L'antique donjon seigneurial devait se situer sur l'emplacement actuel du château. C'est à cette époque qu'aurait été percé l'actuel souterrain et construite la salle de garde (appelée couramment "chapelle"). Ce château disparaîtra presque entièrement durant l'occupation anglaise et les guerres de religion.
    Un bâtiment à deux étages est reconstruit au XVIe ou XVIIe siècle. L'escalier actuel est construit au XVIIe siècle. C'est sans doute à cette époque que le jardin est créé. En 1790, le château est déclaré bien national. Il pourrait alors avoir été occupé par l'administration du district. En 1793, le château est incendié. Au début du XIXe siècle, le château est restitué aux Cossé Brissac, héritiers de Hercules Timoléon de Cossé Brissac qui l'avait acheté en 1771. Il devient propriété de Marie Nau de Maupassant, veuve de Monsieur Chauvin de Bois-Savary, sœur de Charles Nau de Maupassant. Il est reconstruit avant 1826. Marie Nau de Maupassant meurt en 1858 en léguant son château à la commune de Vihiers avec obligation d'en faire un hospice.
    En 1862, les travaux d'aménagement (lucarnes, corniches, décors des pilastres, clôtures des jardins, obturation des portes du rez-de-chaussée de la cour) sont dirigés par l'architecte Bibard. Cette fondation hospitalière, appelée Hospice Maupassant, comprend alors 15 lits. En 1863, Monseigneur Bompois consacre la chapelle aménagée au rez-de-chaussée de la tour. Divers travaux sont effectués au XXe siècle pour l'aménagement de la maison de retraite. Le bâtiment est désaffecté après la construction d'un hôpital et d'une maison de retraite moderne dans le jardin du château.
  • Église paroissiale Saint-Jean-Baptiste, place Saint Jean à Vihiers, du XIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Église paroissiale Saint-Nicolas, place Saint Nicolas à Vihiers, du XIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Vestiges des fortifications d'agglomération, ville close de Vihiers, du XVe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Halle, rue du Champ de Foire des Champs, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Hôtel, 24 rue de l'École à Vihiers, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Hôtel de voyageurs, 16 place du Minage à Vihiers, du XVIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Maison de Tisserand, 1 rue de l'Echelle à Vihiers, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Plusieurs maisons de Vihiers datent des XVe, XVIe, XVIIe et XVIIIe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Deux moulins à vent à Vihiers, des XVIIe et XVIIIe siècles, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Moulin à vent cavier, Saint-Martin à Vihiers, du XVIIIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.
  • Prieuré de Bénédictins Notre-Dame, Saint-Jouin, prieuré de bénédictins dépendant de l'abbaye de Saint-Jouin de Marnes (Deux-Sèvres) avec église paroissiale dédiée à Notre-Dame et Saint-Jouin édifiée par Foulques Nerra au XIe siècle, Inventaire général du patrimoine culturel.

Autres lieux et monuments modifier

Dans la région, les communes de Passavant-sur-Layon et Tigné possèdent également des bâtiments classés aux Monuments historiques.

Personnalités liées à la commune modifier

  • Foulques Nerra (975-1040), comte d'Anjou, à l'origine de la forteresse de Vihiers.
  • Foulques IV d'Anjou, dit le Réchin ou le Querelleur (1043-1109), fut comte d'Anjou et de Tours de 1068 à 1109, et seigneur de Vihiers.
  • Foulques V d'Anjou, dit le Jeune (1092-1144), fit construire deux églises à Vihiers.
  • Henri Menuau, dit Menuau du Maine-et-Loire (1748-1810), fut juge au tribunal de district de Vihiers au début de la Révolution.
  • Antoine Joseph Santerre (1752-1809), se trouvait à la tête des troupes républicaines battues en juillet 1793 à Vihiers.
  • Nicolas Bazin (d) (1754-1830), arrière-grand-père de René Bazin, lieutenant de Stofflet lors de la guerre de Vendée, est né à Vihiers.
  • Simon Meusnier-Badger (1759-1833), participa à la bataille de Vihiers des 17 et 18 juillet 1793.
  • Renée Bordereau, dite l'Angevin (1770-1824), combattit à Vihiers durant les guerres de Vendée.
  • Mathurin Bruneau (1784-1822) vécut quelques années à Vihiers (1791-1795, 1796-1799) chez son beau-frère, le sabotier Delaunay.
  • Henry Nicollon des Abbayes (1898-1974), professeur d'université et botaniste lichenologue français, né le 15 juillet 1898 à Vihiers.
  • Pierre Barillet (1923-2019), auteur de théâtre, est inhumé à Vihiers.
  • André Dufraisse (1926- ), coureur français de cyclisme, ayant obtenu une médaille d'or à Vihiers en 1961 au cours des Championnats de France de cyclo-cross.
  • Jacques Tempereau (1945-2006), sculpteur angevin ayant passé son enfance à Vihiers.
  • Christian Gillet (1946- ), maire de Vihiers, conseiller général du canton de Vihiers, puis Président du département de Maine-et-Loire
  • Anthony Réveillère (1979- ), footballeur international français ayant grandi et joué à Vihiers.

Pour approfondir modifier

Bibliographie modifier

  • Célestin Port (révisé par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4 (S-Z), Angers, H. Siraudeau & Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376), p. 763-770.
  • Célestin Port, Dictionnaire historique géographique et biographique de Maine-et-Loire, t. 3 (N-Z), Angers, Lachèse & Dolbeau libraires, , 1re éd., p. 715-719.
  • Institut géographique national (France), Vihiers Document cartographique, Paris, IGN, (ISBN 978-2-7585-1662-0)
  • Atelier mémoire vihiersois, Vihiers, Le Voide, Saint-Hilaire-du-Bois d'hier à aujourd'hui, Saint-Jean-des-Mauvrets, Édition du Petit pavé, , 229 p. (ISBN 978-2-84712-196-4)
  • Jean Berson, Au temps de la terre : une mémoire de Vihiers, Le Coudray-Macouard, Cheminements, , 267 p. (ISBN 2-84478-326-0, lire en ligne)

Articles connexes modifier

Liens externes modifier

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Notes et références modifier

  1. a b c et d Préfecture de Maine-et-Loire, « Arrêté no DRCL-BCL-96 », sur maine-et-loire.gouv.fr, , p. 21-23 du recueil des actes administratifs de Maine-et-Loire no 97 du 21 décembre 2015.
  2. Paul Wagret, Jacques Boussard, Jacques Levron et Simone Mailliard-Bourdillon, Visages de l'Anjou, Paris, Horizons de France, (BNF 31614504), p. 10.
  3. a et b IGN et BRGM, Géoportail Vihiers (49), consulté le 4 octobre 2011.
  4. a et b Lionel Delvarre, « Distances orthodromiques à partir de Vihiers (49) », sur Lion1906 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 octobre 2011 — Les distances affichées sont des distances orthodromiques (à vol d'oiseau).
  5. Département de Maine-et-Loire - DIREN Pays de la Loire - DDE Maine-et-Loire, Atlas des paysages de Maine-et-Loire, Angers, Le Polygraphe Éditeur, , 205 p. (ISBN 2-909051-22-6), p. 146.
  6. Louis Poirier, « Essai sur la morphologie de l'Anjou méridional (Mauges et Saumurois) », Annales de Géographie, t. 44, no 251,‎ , p. 474 (lire en ligne).
  7. a et b Célestin Port 1996, p. 763-770.
  8. Atlas des paysages de Maine et Loire (op. cit.) — Données consultables sur WikiAnjou.
  9. OT Vihiersois-Haut Layon, commune de Vihiers, 5 970 ha, consulté le 3 octobre 2011.
    EHESS, Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, 5 970 ha, consulté le 24 janvier 2011.
  10. IGN, Répertoire Géographique des Communes (RGC 2010), consulté le 2 février 2011 — Données consultables sur WikiAnjou.
  11. Syndicat mixte du bassin du Layon, Commission locale de l'eau, carte du bassin du Layon consultée le 6 septembre 2011.
  12. Comité météorologique départemental de Maine-et-Loire, « Le climat de Maine-et-Loire », sur Conseil général de Maine-et-Loire, 2006-2014 (version du sur Internet Archive), consulté le 4 août 2011.
  13. Réseau interurbain de Maine-et-Loire, Réseau AnjouBus, consulté le 2 juillet 2011.
  14. a et b Michel Raclin et Michel Harouy, Vihiers au temps du Petit Anjou, les Dossiers de l'AAPA no 18, 1996.
  15. a b c d et e Insee, Dossier complet sur la commune de Vihiers (49373), consulté le 17 juin 2012.
  16. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Vihiers (49), actualisation du 21 octobre 2016.
  17. Pierre-Louis Augereau, Les secrets des noms de communes et lieux-dits du Maine-et-Loire, Le Coudray-Macouard, Cheminements, 2004-2005 (ISBN 978-2-84478-338-7, BNF 39295447), p. 210.
  18. a b c d e et f Célestin Port 1878, p. 715-719 — selon ses travaux faits au XIXe siècle sur les archives anciennes.
  19. a b et c École des hautes études en sciences sociales (EHESS), Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui - Notice communale de Vihiers, consultée le 24 janvier 2011 — Nom de la municipalité en 1793 (an II), selon le recensement réalisé sur l'ensemble du territoire français de l'époque, et en 1801, selon les « Arrêtés de réduction des justices de paix » (actes publiés au Bulletin des lois) constituant la première nomenclature officielle des circonscriptions administratives de la France contemporaine.
  20. Code officiel géographique, Fiche de la commune de Vihiers, consultée le 24 janvier 2011.
  21. Armorial des communes de Maine-et-Loire - Gérard Byron-Clouzard, Le blason des communes de l'Anjou, 1991.
  22. Célestin Port (édition révisée par André Sarazin et Pascal Tellier), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 4 (S-Z), Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1878) (BNF 35857376), p. 457 (Tancoigné).
  23. Célestin Port (édition révisée par Jacques Levron et Pierre d'Herbécourt), Dictionnaire historique, géographique et biographique de Maine-et-Loire et de l'ancienne province d'Anjou, t. 1 (A-C), Angers, H. Siraudeau et Cie, , 2e éd. (1re éd. 1874) (BNF 33141105), p. 774 (Cléré-sur-Layon).
  24. Carte du Saumurois sous l'Ancien régime notamment réalisée à partir de l'ouvrage de Maïté Lafourcade, La Frontière des origines à nos jours, Presses Universitaires de Bordeaux, 1998.
  25. Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, Poignavant et Compagnie, 1852, t. 1 p. 277.
  26. Nicolas Delahaye et Pierre-Marie Gaborit, Les 12 Colonnes infernales de Turreau, Éditions Pays et Terroirs, 1995.
  27. Charles Mullié, Biographie des célébrités militaires des armées de terre et de mer de 1789 à 1850, Poignavant et Compagnie, 1852, t. 2 p. 66.
  28. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Saint-Hilaire-du-Bois », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
  29. a et b Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Le Voide », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
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  31. Préfecture de Maine-et-Loire, Arrêté préfectoral D2-73 no 2110 du 21 décembre 1973, portant fusion par association à compter du des communes de Vihiers, Saint-Hilaire-du-Bois et Le Voide.
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  36. « Vihiers », sur Mairie de Lys-Haut-Layon (consulté le ).
  37. « Lys-Haut-Layon. Médérick Thomas est le nouveau maire », sur Le Courrier de l'Ouest, (consulté le ).
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  42. « Les comptes des communes, Fiscalité », Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie et Ministère du Budget, des Comptes publics, de la Fonction publique et de la Réforme de l’État. Consulté le 14 juin 2011, mis à jour le 12 octobre 2014.
  43. La taxe professionnelle a été remplacée en 2010 par la contribution économique territoriale (CET), composée de la cotisation foncière des entreprises (CFE) portant sur la valeur locative des biens immobiliers et par la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises (CVAE).
    Loi n° 2009-1673 du 30 décembre 2009 de finances pour 2010 (Légifrance).
  44. Insee, Composition de l'EPCI du Vihiersois Haut-Layon (244900981), consulté le 17 juillet 2013.
  45. a et b Office de tourisme du Vihiersois-Haut Layon, dont l'objectif est de promouvoir la région en présentant le patrimoine, les professionnels et les manifestations.
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  47. Légifrance, Décret no 2014-259 du 26 février 2014, portant délimitation des cantons dans le département de Maine-et-Loire.
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  50. « Populations légales 2015 », sur Insee, , population municipale 2015 en vigueur au 1er janvier 2018.
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  56. Mairie de Vihiers, « Les établissements scolaires », sur vihiers.fr (consulté le ).
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  59. Club AthléLys Vihiersois, Les Foulées du Lys, consulté le 29 décembre 2013.
  60. Centre hospitalier intercommunal Lys Hyrôme, [1], consulté le 5 septembre 2015.
  61. Paroisse de Saint-Hilaire-en-Vihiersois, [2], consulté le 5 septembre 2015.
  62. a et b Insee, Statistiques locales du territoire de Vihiers, mis à jour le 21 octobre 2011.
  63. Insee, Statistiques locales 2008 du territoire de Vihiers, consulté le 2 février 2011.
  64. Insee, Statistiques locales 2010 du territoire de Vihiers, consulté le 20 janvier 2013.
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  66. Office du tourisme du Vihiersois, Les randonnées, consulté le 19 septembre 2011.
  67. a et b Insee, Statistiques locales du Vihiersois Haut Layon (244900981), mis à jour le 20 janvier 2013.
  68. Ministère de la Culture, Monuments historiques et Inventaire général du patrimoine culturel, base Mérimée, consultée le 24 janvier 2011.
  69. Ministère de la Culture, Monuments historiques, Base Mérimée, Château du Coudray-Montbault (PA00109406).
  70. Ministère de la Culture, Monuments historiques, Base Mérimée, Prieuré d'Augustins Saint Jacques Saint Fort (IA00052429).
  71. Vihiers sur l'Office de tourisme du Vihiersois-Haut Layon.