Vickers Wellington
Vue de l'avion.
Wellington B Mark IA. La structure « géodésique » est visible sur le hublot latéral.

Constructeur Vickers-Armstrongs (Aircraft) Ltd.
Rôle Bombardier moyen, Patrouilleur maritime
Premier vol
Mise en service
Date de retrait
Nombre construits 11 461[1] (de 1936 à 1945)
Équipage
6 (1 pilote, 1 radio, 1 navigateur/bombardier, 1 observateur/mitrailleur avant, 1 mitrailleur arrière, 1 mitrailleur de sabord)
Motorisation
Moteur Bristol Pegasus Mark XVIII ou Bristol Hercules XI
Nombre 2
Type Moteur en étoile
Puissance unitaire 1 500 ch
Dimensions
Envergure 26,26 m
Longueur 18,54 m
Hauteur 5,33 m
Surface alaire 69,7 m2
Masses
À vide 8 417 kg
Maximale 13 380 kg
Performances
Vitesse maximale 410 km/h
Plafond 5 790 m
Vitesse ascensionnelle 320 m/min
Rayon d'action 3 540 km
Charge alaire 168 kg/m2
Rapport poussée/poids 0,13
Armement
Interne 6 à 8 mitrailleuses Browning 1919 de 7,7 mm:
2 en tourelle avant
2 en sabord
2 ou 4 en tourelle de queue[2]
Externe 2 040 kg de bombes en soute ou une bombe de 1 814 kg
Avionique
Radar ASV Mark II (Sur la Version Coastal Command GR Mark XI & XIII)
Radar ASV Mark III (Sur la Version Coastal Command GR Mark XII & XIV)

Le Vickers Wellington est un bombardier moyen bimoteur britannique conçu dans les années 1930. Il a été employé couramment pendant les deux premières années de la Seconde Guerre mondiale avant d'être remplacé par des bombardiers quadrimoteurs beaucoup plus grands, comme l'Avro Lancaster. Le Wellington a été appelé populairement « Wimpy » par le personnel de service d'après le personnage J. Wellington Wimpy de dessins animés de Popeye.

Développement modifier

Le Wellington emploie une structure spécifique, appelée « géodésique », conçue par le célèbre Barnes Wallis pour le bombardier monomoteur Vickers Wellesley. Le fuselage est construit à partir de poutres à rainures, faites en alliage d'aluminium (duralumin) et qui forment un grand lacis. On fixe des baguettes en bois à la surface de l'alu que l'on recouvre de « textile irlandais » qui, recouvert de nombreuses couches d'enduit, constitue l'enveloppe extérieure de l'avion. C'est ce tressage en métal qui a donné à l'avion sa très grande résistance, car chaque lisse pouvait supporter les contraintes mécaniques venant même de l'autre côté de l'avion. Même si des lisses étaient arrachées, les efforts étaient répartis sur les lisses restantes sans rupture de l'avion. Des Wellingtons avec des fuselages très endommagés continuèrent à rentrer à la base, contrairement à d'autres types d'avions. Le plus spectaculaire était lorsque l'enduit avait brûlé, mettant ainsi la structure à nu.

Un morceau d'aile montrant cette structure est exposé au musée de l'aviation de Warluis près de Beauvais.

 
Détail de la structure d'un appareil détruit en 1944.

Cette structure a cependant aussi des inconvénients. Elle ralentit considérablement la construction du Wellington, alors que d'autres conceptions utilisaient les techniques de construction monocoque. En outre, il n'est pas possible de percer des trous dans le fuselage pour fixer des montants additionnels d'accès ou d'équipement.

Néanmoins, vers la fin des années 1930, Vickers construit un Wellington par jour à Weybridge et 50 par mois à Chester. La production maximale en 1942 s'élevait à 70 Wellington par mois à Weybridge, 130 à Chester et 102 à Blackpool.

Le prototype K4049 (Type 271), conçu pour satisfaire la spécification ministérielle B.9/32, vola la première fois à Brooklands le , avec comme pilote J. Summers. Après beaucoup de changements, l'avion fut accepté le avec le nom de Wellington. Le premier modèle fut le Wellington Mk I, propulsé par une paire de moteurs Bristol Pegasus de 780 kW. Il fut construit à 180 exemplaires, dont 150 pour la Royal Air Force et 30 pour la Force aérienne royale néo-zélandaise. Le Mk I entra en service avec le 9th squadron de la RAF en . À la déclaration de guerre, les escadrons de bombardiers lourds du Royal Air Force Bomber Command étaient équipés de 183 Wellington Mk IA aux tourelles améliorées. Le Wellington fut surclassé par d'autres bimoteurs contemporains, le Handley Page Hampden et l'Armstrong Whitworth Whitley, mais il leur fut supérieur en longévité.

Service opérationnel modifier

Le premier bombardement de la guerre par la RAF a été réalisé par des Wellington des 9th et 149th Squadron, associés à des Bristol Blenheim, le à Brunsbüttel en Allemagne. Durant cette mission, deux Wellington furent les premiers avions alliés abattus sur le front de l'Ouest. Il participa aussi au premier raid de nuit sur Berlin le . Dans le premier raid de 1 000 bombardiers sur Cologne, le , 599 des 1 046 avions étaient des Wellington (dont 101 étaient pilotés par des équipages polonais).

Les Wellington du Bomber Command ont réalisé 47 409 missions, ont largué 41 823 t de bombes et 1 332 d'entre eux ont été perdus.

En 1944, les Wellingtons du Coastal Command sont déployés en Grèce et participent à diverses missions de soutien pendant la participation de la RAF à la guerre civile grecque. Quelques Wellington ont été cédés à l'Armée de l'air grecque.

Sous-marins allemands coulés modifier

Liste par année des 27 sous-marins allemands coulés par les équipages de Vickers Wellington.
Année Sous-marins allemands coulés Total
1942 U-502, U-372, U-165 (1941), U-412 4
1943 U-268, U-562, U-126 (1940), U-232, U-459, U-614, U-403, U-617, U-431, U-566, U-340, U-966, U-211, U-542 14
1944 U-231, U-545, U-283, U-575, U-852, U-846, U-616, U-960 8
1945 U-321 1
Total 27

Variantes modifier

 
Variantes du Wellington

Résumé des variantes modifier

Dés.(1) Mark Type Fabricant

du moteur

2 Moteurs Puissance unitaire (kW) Equipage Construits Historique
B I 271 Bristol Pegasus X 1 Premier prototype de bombardier.Vol inaugural à Brooklands le 15 juin 1936, piloté par J. Summers.
B I 285 Bristol Pegasus X 1 Prototype de pré-production de bombardier.
B I 290 Bristol Pegasus XVIII 750 181 Première production de bombardier.
II 298 Rolls-Royce Merlin 854 1 Prototype
III 299 2 Prototype
B II 406 Rolls-Royce Merlin X 855 6 401 Moteurs plus puissants.
V 407 / 421 3 Prototypes d'une version de l'avion à cabines pressurisées.
B IA 408 Rolls-Royce Merlin 187 Construits sur spécifications Mark II et pouvant être équipé de moteurs Pegasus ou Rolls-Royce Merlin,

bien qu'en pratique il ne fut installé que des moteurs Pegasus XVIII de 1 000 ch[3]; roues principales du train d'atterrissage avancées de 8 cm; tourelles Nash & Thompson (en) en nez et queue.

B IC 416 Bristol Pegasus XVIII 750 6 2685 Première variante de production basée la Mark IA, deux mitrailleuses de sabord ajoutés; 6 équipiers : pilote, opérateur radio, navigateur/bombardier, observateur/mitrailleur avant, mitrailleur arrière et mitrailleur de sabord.
B III 417 Bristol Hercules III ou XI 1025 1519 Moteurs plus puissants; tourelle arrière quadritubes au lieu d'une bitube.
DWI I 418 4 Variante modifiée du Mark.IA en dragueur de mines . Équipé de moteurs à essence Ford V-8 et d'un générateur électrique Mawdsley pour induire le champ magnétique à l' aide d'un anneau de 14,63 m monté sous le fuselage.
DWI II 419 de Havilland Gipsy Major 11 Modernisation de DWI Mk.I avec l'installation de moteurs renforcés de Havilland Gipsy Major.
B IV 424 Pratt & Whitney Twin Wasp 900 220 Motoriste américain; utilisé par un squadron de la RAAF et deux escadrilles polonaises.
GR VIII 429 394 Basé sur le Mark IC, pour les missions du Coastal Command, incluant : reconnaissance, attaques anti-navire et anti-sous-marine; premier appareil équipé du système de lutte ASM Leigh light; 58 sur les 394 exemplaires sont équipés du système Leigh light.
IC 435 Conversion d'un Wellington équipé du système Turbinlite.
C IX 437 1 Version de transport du Mk.IC.
VII 439 1 Banc de test pour une tourelle équipée avec un canon Vickers S de 40 mm.
B X 440 Bristol Hercules XVIII 1250 3804 Variante la plus produite; similaire à la version Mark III, sauf les moteurs et la structure en alliage au lieu d'être en acier; servit de base aux variantes destinées au Coastal Command.
B VI 442 Rolls-Royce Merlin R6SM 1190 63 Bombardier à haute altitude; pressurisé, envergure agrandie, moteurs à compresseur double étage; utilisés par le No. 109 Squadron RAF (en) et pour l'entrainement au système GEE. Ce modèle a amené Rolls-Royce à développer la série des Merlin 60, moteur également du Spitfire Mk IX.
GR XI 454 / 458 / 459 180 Variante navale du Mk.X, équipé d'un radar ASV II avec des antennes de mât.
GR XII 455 58 Variante navale du Mark X équipée avec des torpilles et un radôme avant abritant le radar ASV Mark III, tourelle avant avec une seule mitrailleuse.
GR XIII 466 844 Variante navale du Mk.X, avec un radar ASV II
GR XIV 467 841 Variante navale du Mark X avec un radôme avant abritant le radar ASV Mark III et équipé de racks de roquettes RP-3 sous les ailes,
C XV 21 Conversion du Mark IA en transport désarmé, avec une capacité d'emport de 18 personnes.
C XVI 41 Conversion du Mark IC en transport désarmé, avec une capacité d'emport de 18 personnes.
470 Mark II équipé avec un turboréacteur Whittle W2B.
X 478 Banc de test pour le moteur Bristol Hercules 100.
486 Mark II équipé avec un turboréacteur Whittle W2/700.
T XVII 487 ?/80 Pour entraînement des équipages de chasse de nuit convertis à partir des bombardiers GR Mk.XI; équipés de radars SCR 720 AI.
T XVIII 490 ?/80 Pour entraînement des équipages de chasse de nuit convertis à partir des bombardiers GR Mk.XII; équipés de radars SCR 720 AI.
X 602 Equipé de deux turbopropulseurs Rolls-Royce Dart.
T XIX Conversion du Mark X utilisé pour l'entrainement à la navigation. Reste en service pour l'entrainement jusqu'en 1953.
T X 619 Conversion d'après-guerre du bombardier Wellington Mark X en avion d'entrainement par la firme Boulton Paul Aircraft à Wolverhampton[4]. Pour les entrainements à la navigation la tourelle avant fut retirée et remplacée par un carénage et l'intérieur rééquipé[4]. Plusieurs furent vendus à la France et à la Grèce.
Total 11461 Total souvent cité, il est peut-être approximatif à quelques unités près.

Variantes Bomber Command modifier

Type 271
Désignation du prototype du bombardier Wellington.
Type 285 Wellington Mark I
Désignation du prototype de présérie. Motorisé avec deux Bristol Pegasus X.
Type 290 Wellington Mark I
Désignation de la première série de production. Équipé de deux moteurs à piston Bristol Pegasus XVIII de 1 000 ch chacun. Armé de tourelles Vickers, 183 exemplaires construits dans les usines de Weybridge et de Chester.
Type 408 Wellington Mark IA
version de production construite à partir des spécifications B Mark II pouvant être équipé de moteurs Pegasus ou Rolls-Royce Merlin, bien qu'en pratique il ne fut installé que des moteurs Pegasus XVIII de 1 000 ch[3]. La roue principale du train d'atterrissage fut déplacée de 8 cm (3 in) vers l'avant. Armé avec des tourelles Nash & Thomson. 187 construits à Weybridge et Chester.
Type 416 Wellington Mark IC
Désignation de la première variante de production basée sur la version Mark IA mais accueillant en plus deux mitrailleuses de sabord. La variante Mark IC possède un équipage de 6 personnes (pilote, opérateur radio, navigateur/bombardier, observateur/mitrailleur avant, mitrailleur arrière et mitrailleur de sabord). 2 685 exemplaires construits à Weybridge, Chester et Blackpool.
Type 406 Wellington Mark II
Motorisé avec des Rolls-Royce Merlin X de 1 145 ch. 400 exemplaires construits à Weybridge.
Type 417 Wellington B Mark III
Équipé de moteurs Bristol Hercules III ou XI de 1 375 ch et d'une tourelle arrière quadritube (au lieu d'une bitube). Cette version servit au sein du Bomber Command à partir de 1941. 1 517 exemplaires construits à Chester et Blackpool.
Type 424 Wellington B Mark IV
Motorisé avec des Pratt & Whitney R-1830 Twin Wasp de 1 200 ch et utilisé par la Polish Air Force. 220 exemplaires construits à Chester.
Type 442 Wellington B Mark VI
Pressurisé, avec une plus grande envergure et motorisé avec des Merlin R6SM de 1 600 ch. 63 exemplaires furent construits et utilisés par le No. 109 Squadron RAF (en) et pour l'entrainement au système GEE. 63 exemplaires construits à Weybridge.
Type 440 Wellington B Mark X
Variante la plus produite avec un total de 3 803 exemplaires. Similaire à la version Mark III exception faite des moteurs Hercules VI ou XVI de 1 675 ch et de la structure en alliage au lieu d'être en acier. La version Mark X servit de base aux variantes destinées au Coastal Command. 3 803 exemplaires construits à Chester et Blackpool.


Variantes Coastal Command modifier

Type 429 Wellington GR Mark VIII
Conversion de la variante bombardier Mark IC pour les missions du Coastal Command. Missions incluant reconnaissance, attaques anti-navire et anti-sous-marine. Un Wimpy du Coastal Command fut le premier appareil équipé du système de lutte ASM Leigh light. 307 exemplaires construits à Weybridge, dont 58 équipés du système Leigh light.
Type 458 Wellington GR Mark XI
Version maritime du B Mark X avec une tourelle avant ordinaire et un radar ASV Mark II (ASV pour Air to Surface Vessel) sans radôme avant, mitrailleuses de sabord supprimées, 180 exemplaires construits à Weybridge et Blackpool.
Type 455 Wellington GR Mark XII
Version maritime du B Mark X équipée avec des torpilles et un radôme avant abritant le radar ASV Mark III, tourelle avant avec une seule mitrailleuse, 58 exemplaires construits à Weybridge et Chester.
Type 466 Wellington GR Mark XIII
Version maritime du B Mark X avec une tourelle avant ordinaire et un radar ASV Mark II sans radôme avant, mitrailleuses de sabord supprimées, 844 exemplaires construits à Weybridge et Blackpool.
Type 467 Wellington GR Mark XIV
Version maritime du B Mark X avec un radôme avant abritant le radar ASV Mark III et équipé de racks de roquettes RP-3 sous les ailes, 841 exemplaires construits à Weybridge, Chester et Blackpool.

Variantes de Transport modifier

Wellington C Mark XV
Conversion du Wellington Mark IA en avion de transport désarmé, avec une capacité d'emport de 18 personnes.
Wellington C Mark XVI
Conversion du Wellington Mark IC en avion de transport désarmé, avec une capacité d'emport de 18 personnes.

Variantes d'entrainement modifier

Type 487 Wellington T Mark XVII
Conversion du Bombardier Wellington Mark XVII en avion d'entrainement avec un radar d'interception. Motorisé avec des Bristol Hercules XVII.
Type 490 Wellington T Mark XVIII
Version de production. Motorisé avec des Bristol Hercules XVI. 80 construits à Blackpool, plus quelques conversions.
Wellington T Mark XIX
Conversion du Wellington Mark X utilisé pour l'entrainement à la navigation. Reste en service pour l'entrainement jusqu'en 1953.
Type 619 Wellington T Mark X
Conversion d'après-guerre du bombardier Wellington Mark X en avion d'entrainement par la firme Boulton Paul Aircraft à Wolverhampton[4]. Pour les entrainements à la navigation la tourelle avant fut retirée et remplacée par un carénage et l'intérieur rééquipé[4]. Plusieurs furent vendus à la France et à la Grèce.

Variantes expérimentales et de conversion modifier

Type 298 Wellington Mark II prototype
Désignation pour un Wellington n° de série L4250. Équipé avec deux moteurs à piston en ligne Rolls-Royce Merlin de 1 145 ch.
Type 299 Wellington Mark III prototype.
Deux exemplaires.
Type 410 Wellington Mark IV prototype.
N° de série R1220. Équipé avec des moteurs à piston en étoile Pratt & Whitney Twin Wasp.
Type 416 Wellington (II)
Prototype original du Wellington II converti avec un canon Vickers S de 40 mm en position dorsale.
Type 418 Wellington DWI Mark I
Désignation de quatre Wellington Mark IA convertis pour le dragage des mines marines à déclenchement magnétique. Ces avions étaient équipés avec un moteur thermique Ford V-8 et un générateur électrique Maudsley pour générer un champ magnétique dans un anneau de métal de 14,63 mètres de diamètre monté sous le fuselage. Ils possédaient de plus un "nez" solide avec des points d'attaches pour l'anneau sous le nez, la queue, les ailes et le côté des nacelles moteurs. Cette variante DWI était présentée comme un projet d'installation directionnelle sans fil, qui était une couverture pour le vrai emploi de l'anneau de métal.
Type 419 Wellington DWI Mark II
DWI Mark I amélioré avec une installation d'un moteur De Havilland Gipsy (en) pour augmenter la puissance du générateur. Au moins 11 appareils furent convertis dans cette version[5].
Type 407 et Type 421 Wellington Mark V
Respectivement le premier et le second prototype : trois furent construits, pour des missions en haute altitude avec une cabine pressurisée et des moteurs turbocompressés Hercules VIII.
Wellington Mark VI
Désignation pour un prototype d'appareil pour les vols en haute altitude.
Type 449 Wellington Mark VIG
Version de production du Type 431. Deux exemplaires seulement.
Wellington Mark VII
Désignation pour un appareil construit pour servir de banc de test pour une tourelle équipée avec un canon Vickers S de 40 mm.
Type 435 Wellington Mark IC
Conversion d'un Wellington équipé du système Turbinlite (en).
Type 437 Wellington Mark IX
Conversion d'un Mark IC en transport de troupes.
Type 439 Wellington Mark II
Conversion d'un Mark II pour être équipé d'une tourelle avant abritant un canon Vickers S de 40 mm.
Type 443 Wellington Mark V
Désignation pour un appareil construit pour servir de banc de test pour les moteurs Bristol Hercules VIII.
Type 445 Wellington (I)
Désignation pour un appareil construit pour servir de banc de test pour un turboréacteur Whittle W2B/23, ce réacteur étant installé dans la queue de l'appareil.
Type 454 and Type 459 Wellington Mark IX
Prototypes avec des radars ASV Mark II, ASV Mark III, et équipés avec des moteurs en étoile Bristol Hercules VI et XVI.
Type 470 and Type 486 Wellington
Désignation pour deux Wellington Mark II équipés respectivement avec un turboréacteur Whittle W2B et W2/700.
Type 478 Wellington Mark X
Désignation pour un appareil construit pour servir de banc de test pour le moteur Bristol Hercules 100.
Type 602 Wellington Mark X
Désignation d'un Wellington équipé de deux turbopropulseurs Rolls-Royce Dart.
Wellington Mark III
Désignation d'un Wellington utilisé pour le remorquage de cible ou de planeurs Hadrian, Hotspur et Horsa.

Utilisateurs modifier

  Australie
  Canada
  Tchécoslovaquie
  Forces françaises libres
 
Vickers Wellington Mk.IC RAF Serial L7842 capturé et testé par la Luftwaffe, probablement au centre de test de Rechlin en 1941. Le L7842 fut capturé le 6 février 1941 alors qu'il participait à une mission avec le No. 311 Squadron, RAF, au-dessus de Boulogne (France).
  Allemagne
  Grèce Grèce
  Nouvelle-Zélande
  Pologne
 
Vickers Wellington de l'armée polonaise.
  Afrique du Sud
  Royaume-Uni


Crash en France modifier

Le 12 aout 1943, un Wellington X LN 422 HD, parti de Leconfield en Angleterre pour une mission de largage de mines devant Saint-Nazaire, s'écrase sur l'île de Groix. Les 5 membres d'équipages meurent dans l'accident. Il s'agit de :

  • Edmund Daniel FOGDEN, de nationalité australienne, adjudant, 24 ans, pilote
  • Frank Norman HAMOOD, de nationalité australienne, sergent, 23 ans, observateur
  • Victor Bryan WINCHESTER, de nationalité australienne, sergent, 25 ans, navigateur
  • Roger Gordon WOOSNAM, de nationalité britannique, sergent, 23 ans, radio
  • Ronald William RICHARDSON, de nationalité britannique, sergent, 23 ans, mitrailleur

Ils sont enterrés dans le carré militaire anglais du cimetière de Guidel. Une stèle commémorative a été hérigée sur le lieu du crash, sur l'ile de Groix, au lieu-dit Quehello[6].

Survivants modifier

 
Wellington Mark IA N2980 exposé à Brooklands

Il n'existe plus à ce jour que deux exemplaires complets de Vickers Wellingtons. Tous les deux sont exposés dans des musées en Grande-Bretagne[4]. Il existe aussi cependant beaucoup d'épaves plus ou moins complètes[4].

  • Wellington Mark IA N° de série N2980 est exposé au musée de Brooklands au sud de Weybridge (Comté de Surrey, GB). Cet appareil se crasha en 1940 dans le Loch Ness lors d'un vol d'entrainement à la suite de problèmes moteurs. Tous les aviateurs survécurent, mis à part le mitrailleur arrière qui se tua quand son parachute ne s'ouvrit pas. L'appareil fut redécouvert par hasard au fond du Loch en et restauré pour être exposé, avec les hélices endommagées en hommage au mitrailleur disparu[7],[8].
  • Wellington T Mark X N° de série MF628 exposé au Royal Air Force Museum[9], de Londres. Il fut livré à l'unité RAF No.18 MU (MU pour Maintenance Unit) de RAF Tinwald Downs (en), Dumfries, sous la désignation Wellington Mark X, le [4]. En , la tourelle frontale fut retirée lors de la conversion en variante T du Mark X pour servir en tant qu'appareil d'entrainement. Cependant, le musée réinstalla la tourelle pour retrouver la configuration initiale de variante Mark X[4],[9],[10].

Voir aussi modifier

Sur les autres projets Wikimedia :

Développement lié
  Vickers Warwick
  Vickers VC.1 Viking
Avions similaires
  Armstrong Whitworth Whitley
  Handley Page Hampden

Notes et références modifier

  1. « Ces aéronefs militaires produits à plus de 10000 exemplaires ! », sur AvionsLégendaires.net, .
  2. La tourelle quadritube est seulement présente sur la version Mark III.
  3. a et b (en) C. F. Andrews, The Vickers Wellington I & II, 6, Profile Publications, coll. « Aircraft in Profile », , p. 44–56.
  4. a b c d e f g et h (en) Simpson, Andrew, « Vickers Wellington X MF628/9210M: Museum Accession Number 69/A/17 » [doc], Royal Air Force Museum Retrieved: 13 January 2008.
  5. "Pewter Aircraft Wellington DWI page." Pewter Aircraft. Retrieved: 14 January 2008.
  6. « Une page de l’histoire de Groix », sur ile-de-groix.info (consulté le ).
  7. "Environmental Impact - Crashed Planes." World War Two in the Highlands. Retrieved: 14 January 2008.
  8. (en) « The Wellington Bomber », Loch Ness & Morar Project (consulté le ).
  9. a et b « "Vickers Wellington X." »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) Royal Air Force Museum. Retrieved: 13 January 2008.
  10. Histoire du Wellington N2980 exposé au Brooklands Museum.


Bibliographie modifier

  • Enzo Angelucci et Paolo Matricardi, Les avions, t. 3 : La Seconde Guerre mondiale - France, Allemagne, Angleterre, etc..., Elsevier Sequoia, coll. « Multiguide aviation », (ISBN 2-8003-0387-5), p. 44-45.
  • Andrews, C.F. The Vickers Wellington I & II (Aircraft in Profile 125). Leatherhead, Surrey: Profile Publications Ltd., 1967. No ISBN.
  • (en) C.F Andrews et E.B. Morgan, Vickers aircraft since 1908, Londres, Putnam, (ISBN 0-85177-815-1).
  • (en) Martin Bowman, Wellington, The Geodetic Giant, Shrewsbury, Airlife, (ISBN 1-85310-076-5).
  • (en) Chaz Bowyer, Wellington at war, Londres, I. Allan, (ISBN 0-7110-1220-2).
  • (en) Chaz Bowyer, The Wellington bomber, Londres, William Kimber & Co Ltd., (ISBN 0-7183-0619-8).
  • (en) Peter G. Cooksley, Wellington : mainstay of bomber command, Wellingborough, Patrick Stephens Ltd., (ISBN 0-85059-851-6).
  • (en) Francis Crosby, The world encyclopedia of bombers : an illustrated A-Z directory of bomber aircraft, Londres, Hermes House, , 256 p. (ISBN 978-1-84477-511-8).
  • (en) Ken Delve, Vickers-Armstrongs Wellington, Wiltshire, Crowood Press, (ISBN 1-86126-109-8).
  • (en) Victor Flintham, Air wars and aircraft : a detailed record of air combat, 1945 to the present, New York, Facts on File, (ISBN 0-8160-2356-5).
  • (en) J. D. Gilman et J. Clive, KG 200, New York, Avon Books, , 341 p. (ISBN 978-0-380-39115-8).
  • Hall, Alan W. Vickers Wellington, Warpaint Series No. 10. Husborne Crawley, Berfordshire: Hall Park Books Ltd., 1997. No ISBN.
  • (en) Maurice Lihou, Out of the Italian night : Wellington Bomber operations 1944-45, Shrewsbury, Airlife Classic, (ISBN 1-84037-405-5).
  • (en) Alec Lumsden, Wellington special, Londres, Ian Allan Ltd., (ISBN 0-7110-0527-3).
  • (en) Ron Mackay, Wellington in action, Aircraft Number 76, Carrollton, Tex, Squadron/Signal Publications, (ISBN 0-89747-183-0).
  • (en) Dr Iain Murray, Bouncing-bomb man : the science of Sir Barnes Wallis, Sparkford, Haynes, , 288 p. (ISBN 978-1-84425-588-7).
  • (en) Michal Ovčáčík et Karel Susa, Vickers-Armstrongs Wellington Medium Bomber variants, Prague, MARK I, (ISBN 80-902559-7-3).
  • VICKERS WELLINGTON - Encyclopédie illustrée de l'aviation no 92 - Atlas

Liens externes modifier