Vicente Uribe

homme politique espagnol
Vicente Uribe
Fonction
Député aux Cortes républicaines
IIIe législature de la Seconde République espagnole (d)
Jaén (d)
Parti communiste d'Espagne
-
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 58 ans)
PragueVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Homme politique, monteur d'acier, métallurgisteVoir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Parti politique

Vicente Uribe Galdeano, né le à Bilbao (Biscaye, Espagne) et mort à Prague (Tchécoslovaquie), est un homme politique espagnol, dirigeant du Parti communiste d'Espagne, ministre de l’Agriculture de l'Espagne républicaine de 1936 à 1939.

Biographie modifier

Vicente Uribe Galdeano naît le à Bilbao. Ouvrier métallurgiste, il adhère au Parti communiste d'Espagne (PCE) en 1923 et intègre sa direction en 1927. En 1936, il représente le PCE pour l’élaboration du manifeste du Front populaire, en vue des élections du . Il est élu député. Après le déclenchement de la guerre civile, il est nommé ministre de l’Agriculture dans le gouvernement de Francisco Largo Caballero, et de nouveau dans celui de Juan Negrín.

Après la défaite des républicains, (on note sa présence en parmi les réfugiés espagnols à Lailly en Val (Loiret)), il s’exile au Mexique, où il fait partie du Secrétariat du PCE dans ce pays. Uribe est le principal dirigeant communiste de « l’exil américain » pendant la Seconde Guerre mondiale, et c’est lui qui nomme Santiago Carrillo responsable des tâches d’organisation. Après l’exclusion de Jesús Hernández en 1944, il devient numéro deux du parti (Dolores Ibárruri étant, en URSS, secrétaire général). Il quitte Mexico pour Paris en , en même temps qu’Antonio Mije, lorsque la direction du parti s'installe en France. En 1950, le gouvernement français déclare le PCE illégal et procède à une vague d’arrestations et de contrôles. Uribe part à Prague avec Mije et Enrique Líster. En 1954, au V° Congrès, il élabore le rapport sur le programme du parti, amorçant un affrontement entre les « jeunes » menés par Carrillo et Fernando Claudín et les vétérans menés par lui-même et Dolores Ibárruri.

En , il assiste au XX° Congrès du PCUS, à la suite duquel le conflit au sein du PCE se résorbe lors du Plenum du Bureau politique tenu la même année à Bucarest, grâce à l’accord conclu entre la Pasionaria et Carrillo, accord qui entraîne la chute d’Uribe, accusé de « culte de la personnalité ».

Rejeté de la direction du PCE, il se retire de la vie politique et meurt en exil le , à Prague, alors en Tchécoslovaquie.

Références modifier

  • (es) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en espagnol intitulé « Vicente Uribe » (voir la liste des auteurs) dans sa version du

Article connexe modifier